• oui et ça fait des mois que ça dure. La question est : est-ce qu’on a importé aux Chinois, en même temps que notre glorieuse industrie, notre mépris des êtres sensibles (animaux humains et animaux non humains compris) ou est-ce que le mépris de l’autre est une donnée universellement humaine ?

    • Pour ta question @troOn, je serait tenter de répondre oui. On m’a offert un bouquin très ardu qui répond un peu a ta question. C’est « métaphysique cannibale » http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article193

      Je n’y ai pas compris grand chose, mais c’est la que j’ai pris l’habitude de remplacer « animaux » dans mon vocabulaire par « non-humain ». L’auteur prend un exemple issu de Lévis-Strauss. Quant les conquistadors se demandaient si les indiens avaient une âme (sont-ils humains), les indiens caraïbe observait les cadavres des espagnoles pour voire si il se décomposaient des fois que ça ne serait pas des esprits (sont-ils humains). Ce qui réunissait les conquistadors et les amérindiens c’était cette question de l’appartenance à l’humanité. De cette histoire il dit que ce qui fait l’humain, c’est cette quête d’exclure le non-humain, ce besoin de se définir par le rejet de l’autre serait ce qui nous carracterisé le mieux.
      En plus on ne s’arrête pas aux non-humains, on déshumanise volontiers tout humain quant il est un autre (d’où la possibilité du cannibalisme et de toute oppression entre humains).

      Pour revenir à l’histoire des 6000 porcs, je me demande comment techniquement on fait disparaître autant de cadavres dans une rivière, surtout que le decompte n’est pas encor arreter. Je pense que cette affaire va impliqué un certain nombre de membre du PCC et qu’il va y être question de corruption et que des boucs émissaires serons désigné.

    • Si tu veux un bouquin plus facile à lire et qui traite de la même chose : http://www.amazon.fr/Un-%C3%A9ternel-Treblinka-Charles-Patterson/dp/2702138454

      c’est une histoire (l’auteur est historien et à ma connaissance pas végétarien) de la relation de l’homme à l’animal et de son exploitation.

      Pour les cochons, il semble que ce ne soit pas un fait isolé mais plein de petits éleveurs qui pour économiser sur l’équarrissage ont balancé au fur et à mesure les carcasses des porcs morts (de froid, de maladie, des conditions de vie ? ça je n’en sais rien).

    • Merci du conseil ça m’intéresse grandement.
      Pour les porcs ça ressemble a une épidémie mais j’avais pas pensé a plein de petits éleveurs qui jettent leurs cadavres pour économiser l’équarrissage. Ça va pas être facil de savoir à mon avis.

      Pour le problème de l’eau potable contaminée, j’avais été surprise à Shanghai de voire que l’eau potable était plus cher que la bière(là on se rend compte que je ne suis pas voyageuse). J’ai pas l’impression que les habitants boivent l’eau du robinet. Par contre je me doute que les nombreux SDF et chiffonniers que j’ai vu la bas aient les moyens de ne pas la boire. Vu comme cette population est traité par les classes plus aisées (comme les roms chez nous, je dit pas que les chinois sont pires) je ne pense pas que leur santé préoccupe le PCC ni les habitants de la région. Tout ça pour dire que je pense que si l’eau polluée provoque des morts à Shanghai on risque de ne pas en entendre parlé.

    • Sur le blog spécialisé du Monde : l’empire Weibo, les dernières blagues sur la toile chinoise…
      http://weibo.blog.lemonde.fr/2013/03/17/soupe-de-porc-a-shanghai-cigarette-a-pekin-pollution-pour-tous

      une nouvelle façon de préparer une recette traditionnelle chinoise : la soupe aux côtelettes de porc (排骨汤, páigǔ tāng). Cette préparation est très simple, il suffit de faire couler l’eau du robinet dans votre bol de soupe préféré. Mais elle est aussi très difficile, car pour assurer sa réussite, il faut être à Shanghaï... Les Pékinois se consolent, eux, par le droit de fumer gratuitement.

      Avec, en prime, la première explication officielle…

      Une première réponse officielle avait été donnée le 11 mars : le Bureau d’agriculture du Zhejiang, « service concerné compétent », avait indiqué que « les cochons [étaient] morts de froid, il n’existe pas de peste porcine dans le Zhejiang ». L’origine des carcasses de porc a en effet été trouvée à Jiaxing, une ville du Zhejiang proche de Shanghai.