Kahwagi à « L’OLJ » : À quoi sert-il de contrôler les frontières si l’intérieur tombe ? | À La Une

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  • Très intéressantes déclarations du chef de l’armée libanaise : Kahwagi à « L’OLJ » : À quoi sert-il de contrôler les frontières si l’intérieur tombe ? - Scarlett Haddad
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    Selon lui, il y a peut-être sur l’ensemble du territoire près de 5 000 combattants syriens qui pourraient recevoir des entraînements dans des endroits clos. Mais 15 000, c’est impossible. » De toute façon, il précise que le transfert d’armes et de combattants à partir des frontières libanaises n’est pas à comparer avec ce qui se passe à la frontière entre la Syrie et la Turquie, l’Irak ou la Jordanie. Il reconnaît que l’armée ne contrôle pas la frontière à cent pour cent et ajoute : « Si vous voulez qu’elle le fasse, cessez de l’épuiser à l’intérieur. » Au sujet de l’existence du Front al-Nosra au Liban, le général Kahwagi précise qu’il y a plusieurs groupes proches de l’idéologie d’el-Qaëda et donc du Front al-Nosra, comme Fateh al-Islam et d’autres. Ces groupes sont en général dans le camp de Aïn el-Héloué, mais ils ne constituent pas encore un phénomène inquiétant, notamment à cause de la diversité de la société libanaise.

    Pour ceux qui se demandent ou en est l’affaire d’Ersal :

    Le commandant en chef rejette les critiques qui lui ont été adressées après Ersal, assurant qu’il a agi avec sagesse et fermeté, car Ersal est une localité libanaise qui a donné à l’armée 600 soldats et la population y est à 80 % favorable à la troupe. Elle ne pouvait pas donc être traitée comme le camp de Nahr el-Bared. À Ersal, l’armée a déjoué le plan de discorde avec les premières accusations portées contre elle d’avoir avec elle des éléments du Hezbollah. Aujourd’hui, elle encercle la localité et attend avec patience que les personnes recherchées par la justice soient arrêtées. Il rappelle que cette tactique avait été utilisée à Brital pour arrêter plusieurs personnes recherchées par la justice et qu’elle a porté ses fruits, la dernière arrestation en date ayant été celle de Ali Masri. Il dément aussi les informations selon lesquelles le Nord serait devenu un fief de l’opposition syrienne, révélant qu’un tiers des effectifs de l’armée est déployé dans cette région.