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  • A New York, l’essor d’Airbnb déséquilibre le marché locatif
    http://www.lemonde.fr/argent/article/2018/02/16/a-new-york-l-essor-d-airbnb-desequilibre-le-marche-locatif_5257902_1657007.h

    L’essor de la plate-forme de location aurait soustrait 13 500 appartements du marché. Il perturberait aussi le secteur hôtelier avec 4 700 « hôtels fantômes ». L’université canadienne Mac Gill, basée à Montréal, a publié le 30 janvier la première étude approfondie évaluant l’impact du développement d’Airbnb dans une grande ville. Cette étude est intitulée : « Le coût élevé des locations de court terme à New York ». Première observation, les deux tiers des revenus générés par Airbnb proviennent de locations (...)

    #Airbnb #domination

  • Les mamies de l’art font de la résistance
    http://www.lemonde.fr/argent/article/2018/02/16/les-mamies-de-l-art-font-de-la-resistance_5257780_1657007.html

    Un article au titre d’un sexisme impressionnant qui est dans la rubrique « Argent & Placements »

    Longtemps injustement ignorées, certaines artistes telles que l’autrichienne Valie Export ou l’américaine Sheila Hicks parviennent à une reconnaissance tardive et commencent à trouver leur place sur le marché.

    La galerie Thaddaeus ­Ropac présente jusqu’au 24 février l’artiste autrichienne Valie Export. Le 11 février, le Centre Pompidou a mis à l’honneur l’Américaine Sheila Hicks. Leur point commun ? Elles sont femmes. Et d’un certain âge. La première a 77 ans, la seconde 83 ans. Et toutes deux ont mis beaucoup de temps à être reconnues.
    Voilà encore dix ans, il ne fleurait pas bon être femme et artiste. Les choses étaient encore plus compliquées pour celles qui avaient dépassé la barre des 70 ans. Le marché leur préférait les jeunes pousses dont les œuvres étaient achetées pour 10 000 dollars et revendues en un temps record avec un zéro de plus. Mais, depuis peu, la donne s’est inversée. Les coqueluches d’hier sont tombées en défaveur : trop spéculatives, trop risquées. Refroidis par quelques méventes, les acheteurs se sont rabattus sur les artistes qui avaient de la bouteille. Après avoir exhumé les vieux routiers oubliés, les galeries braquent le projecteur sur leur pendant féminin, ces vieilles dames pas toujours ­ « indignes » qui ont su résister à une société corsetée, au machisme ambiant et aux diktats du goût.

    Pionnière de l’art minimaliste, l’Américano-Cubaine Carmen Herrera, qui a aujourd’hui 102 ans, a vendu sa première œuvre à… 89 ans. Bien que proche du philosophe Emmanuel Levinas et d’autres intellectuels parisiens, Colette Brunschwig, née en 1927, était méconnue jusqu’à il y a peu. Ce beau travail est resté si confidentiel que ses dessins et peintures spectraux se négocient aujourd’hui entre 1 500 euros et 25 000 euros chez Jocelyn Wolff.

    Toutes ces femmes ont cultivé leur singularité. « Elles n’avaient aucune contrainte de marché, de regard stéréotypé, d’attente de collectionneur », explique Camille ­Morineau, directrice artistique de la Monnaie de Paris et fondatrice de l’association Aware, qui promeut les artistes femmes.
    « Elles n’ont pas été pieds et poings liés par l’appartenance à des mouvements, à des codes préétablis de ces tendances », Camille Morineau, de l’association Aware.

    « Elles n’ont pas été pieds et poings liés par l’appartenance à des mouvements, à des codes préétablis de ces tendances (art minimal, conceptuel, pop, politique). Elles ont créé des œuvres qu’on lit aujourd’hui comme “périphériques” ou “transversales”, faute de mot adéquat, et parce qu’on a besoin d’adjectifs », constate-t-elle.

    Ces œuvres expérimentales ont tardé à trouver une place sur le marché. Sheila Hicks, qui a reçu beaucoup de commandes du monde de l’architecture, a longtemps été cantonnée à la sphère des « arts décoratifs ». Son tort ? Utiliser le textile comme langage. Quant à Valie Export, Thaddaeus Ropac l’admet : montrer son travail est un défi, malgré son importance dans le champ de la performance. « Elle est reconnue par une partie du monde de l’art, mais les collectionneurs la connaissent moins », confie le galeriste. Aussi ses prix, de l’ordre de 25 000 à 110 000 euros, restent-ils inférieurs à ceux de ses confrères actionnistes viennois.

    Le féminisme ne paye pas

    C’est que le féminisme ne paye pas. La Suissesse septuagénaire ­Miriam Cahn, dont les œuvres valent entre 10 000 et 30 000 euros à la Galerie Jocelyn Wolff, à Paris, a longtemps été auréolée d’une réputation sulfureuse. « Elle regardait d’un mauvais œil les invitations dont elle faisait l’objet comme “alibi” pour des expositions trop centrées sur les créateurs masculins. Elle ne se voyait pas légitimer un dessein sexiste », explique ­Jocelyn Wolff. Et d’ajouter : « La peinture en particulier est une chose très macho, avec une relation au pinceau assez virile, si l’on peut dire. » Miriam Cahn a connu une double peine quand la peinture est tombée en défaveur dans les années 1990.

    Certaines de ces femmes ont toutefois vu leur cote décoller de manière surprenante , sur le tard. En 2014, Sheila Hicks fut adoubée par le monde de l’art en participant à la Biennale du Whitney, manifestation qui montre habituellement les jeunes artistes américains en pointe. Représentée en France par la Galerie Frank Elbaz, ses œuvres ­valent aujourd’hui entre 30 000 et 300 000 euros et ont rejoint de grandes collections comme la Fondation Louis Vuitton.

    Réévaluations posthumes

    D’autres créatrices n’ont eu droit qu’à des réévaluations posthumes. C’est le cas de l’Italienne Carol Rama, dont les dessins qui sentent le sexe et le soufre frisent les 200 000 dollars. Si elle est désormais représentée par la puissante galerie Dominique Lévy, elle est morte isolée en 2015. L’Américaine Alice Neel est décédée en 1984 à l’âge de 84 ans, après une vie marquée par les rebuffades des galeries comme des musées. Longtemps après sa mort, ses prix aux enchères tournaient autour de 50 000 dollars. Jusqu’au record d’un demi-million de dollars enregistré par Christie’s en 2007. Deux ans plus tard, le musée de Cleveland a acheté une toile pour 1,5 million de dollars chez Sotheby’s.

    Cette vague actuelle de redécouvertes n’est toutefois pas encore une lame de fond. Pour Caroline Bourgeois, conseillère du collectionneur François Pinault et commissaire de l’exposition « Valie Export » à la Galerie Ropac, « la France reste encore à la traîne ».

    #sexisme #discrimination #femmes #art

  • Très cher Léonard | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/11/26/tres-cher-leonard

    Toujours soucieux d’apporter à nos lecteurs les éclairements nécessaires, et ce à propos de cette colossale adjudication, nous avons questionné au téléphone à Paris Thierry Ohrmann, directeur d’Artprice et spécialiste de la cotation du marché de l’art. Thierry Ohrmann a donné son accord à l’enregistrement de cette conversation téléphonique que nous vous livrons.

    Bonjour Thierry Ohrmann. Vous êtes aujourd’hui reconnu comme un des plus informés quant à tout ce qui touche au marché de l’art, ces deux termes vont si bien ensemble. Nous appelons cela un oxymore. Cette annonce de l’adjudication record de Salvator Mundi a éveillé la curiosité de plus d’un de nos lecteurs. Êtes-vous autorisé à nous révéler le nom de ce nouvel oint du Seigneur ? Ne s’agirait-il pas de Bernard Arnault, l’amateur éclairé, le mécène prestigieux, l’ambassadeur de la french touch ? Un des rares, à notre connaissance, en France, à pouvoir signer un chèque à neuf chiffres.

    Mais voyons ! Pour en faire quoi ? L’exposer dans son bureau ? Cessons là ces enfantillages. Où serait l’intérêt Non, les acquéreurs sont deux fonds d’investissement associés – siègent-ils aux Bermudes, aux Îles Vierges ou aux Îles Caïmans, c’est une autre histoire – deux fonds d’investissement qui comptent faire de ce Christ Salvateur un tout simple produit commercial.

    Mais, comptent-ils le revendre pour en tirer bénéfice ? On voit mal, au prix d’acquisition annoncé, quelle marge supplémentaire ils pourraient tirer d’une revente, même à la sauvette.

    Éclats de rire dans l’écouteur. Qui vous parle de revente ? Non, il s’agira de location. Connaissez-vous « l’industrie muséale » ? 700 nouveaux musées émergent aujourd’hui chaque année dans le monde. Ils sont à l’affût permanent d’œuvres de qualité à accrocher à leurs cimaises. Nous ne sommes plus à l’époque révolue des collectionneurs d’art, mais à celle d’un marché de 70 millions et plus de consommateurs. 450 millions de dollars est un prix raisonnable et calibré si l’on tient compte du modèle économique auquel il s’adosse.

    Le cash-flow est immédiat, généré par la billetterie des musées. Avec une telle œuvre, et la publicité qui en est faite, cela fait partie du marché, vous êtes assurés de déplacer les foules. Comme au Louvre, où le circuit Joconde à son propre chiffre d’affaires.

    Thierry Ohrmann, êtes-vous en train de nous dire que le patrimoine artistique de l’humanité est en passe de devenir un eldorado profitabiliste ?

    Exactement. Les banques lèvent aujourd’hui des fonds colossaux pour constituer des fonds d’art, variante des fonds d’investissement, et miser à guichets fermés sur les icônes de l’art contemporain. Placements sûrs et peu risqués, le retour sur investissement peut atteindre 18 %. Pour les financiers d’aujourd’hui, les œuvres d’art sont devenues des actifs à part entières, comme une action ou une obligation. Et c’est le mot, un nouvel eldorado. Le marché de l’art est un des seuls à remarquablement résister aux chocs qui frappent les Bourses (mettez une majuscule, s’il vous plaît, dans votre papier). Les œuvres d’art sont un placement sûr et peu risqué, porté par l’appétit des musées et des consommateurs que nous sommes tous.

  • Marché de l’art : les orientalistes au goût du jour
    http://www.lemonde.fr/argent/article/2017/03/07/marche-de-l-art-les-orientalistes-au-gout-du-jour_5090375_1657007.html

    Art moderne arabe

    L’histoire de l’orientalisme ne s’arrête pas là. Un nouveau courant émerge après les années 1950. Il s’agit alors d’art moderne arabe, représenté par des artistes syriens, libanais, algériens… Beaucoup ont été formés en France, au moment où les colonies existaient encore, et sont ­ensuite retournés dans leur pays d’origine ou se sont expatriés sur le long terme. « Leur cote commence à s’internationaliser, et elle devrait monter, affirme Oliver Berman, même lorsqu’il s’agit d’artistes issus de pays instables, et je suis le premier à m’en étonner. Je pense notamment aux ­artistes tunisiens. Ils sont encouragés par la communauté tunisienne installée à l’étranger. »

    Comment considérer que l’art moderne arabe (des années 50 et Cie : voir ici par exemple http://nachoua.com/Peintures/Peintres.html) est un prolongement de l’orientalisme ? J’avoue que je n’ai pas compris !

    #tunisie #peinture
    #orientalisme

    • Si tu regarde ou l’e-monde a rangé cet article tu verra que c’est la rubrique « argent et placements » et pas « culture ». Cette rubrique t’indique ou placé tes X00.000 € dans un truc banquable. Demain ils te conseillerons d’investir la pierre et feront un blabla creux sur l’architecture. Mais en fait le texte dit n’importe quoi avec le mot orient dedans pour broder autour de l’info qu’il veux faire passé ;

      Une cote qui grimpe, certes, mais sans égaler encore celle des anciens. Les œuvres de ­Majorelle, de Dinet ou de Rudolf Ernst sont estimées entre 100 000 euros et 200 000 euros. Leurs contemporains Edy ­Legrand (entre 60 000 euros et 80 000 euros) ou François-Louis Schmied (12 000 euros à 15 000 euros) ont des cotes inférieures, mais intéressantes.

    • oui je suis d’accord avec toi @gonzo mais je suis toujours surprise quant je tombe sur cette rubrique « argent et investissements » qui réduit l’art à une série de x000000€. Ca donne une idée du publique très restreins que cible ce journal car combien de lecteurices de ce journal peuvent investir 200000€ dans une peinture et s’interessé à cette rubrique ?

      Quant je voie ca, ca me rappelle que l’Etat a donné 13 millions d’euros de subventions a ce journal cette année.

  • Le mythe des hommes battus - Les mots sont importants (lmsi.net)
    http://lmsi.net/Le-mythe-des-hommes-battus

    Dans le Guide d’autodéfense intellectuel contre le masculinisme le mythe des « hommes battus » est largement démonté et critiqué, et la violence des femmes est replacée dans un cadre d’analyse féministe. Face à l’audience médiatique des campagnes [6] masculinistes et la popularité de leurs arguments, il nous semble nécessaire de renforcer nos stratégies d’argumentation face aux défenseurs des privilèges masculins. L’argument selon lequel il existerait des hommes battus, mais dans des proportions statistiques bien inférieures au nombre de femmes victimes de violences, nous paraît insuffisant, et laisserait entendre que l’on peut parler de violences conjugales exercées par des femmes sur des hommes.

    Nous voulons avancer l’idée que les hommes ne sont pas, en tant que groupe social, victimes de violences dans le couple hétérosexuel, de la part des femmes, en tant que groupe social. Autrement dit, les hommes ne sont pas victimes de violences conjugales, ne sont pas discriminés au sein des couples, il n’y a pas d’hommes battus. Nous ne nions pas l’existence d’actes de violences de femmes à l’encontre d’hommes, mais nous refusons l’instrumentalisation des analyses féministes, qui implique ici un renversement des rapports de domination. Si l’on parle en terme de phénomènes sociaux structurels et non de cas isolés, il n’y a pas de sexisme anti-hommes, ni d’hommes battus ; de même qu’il n’y a pas de racisme anti-blancs, de mépris de classe anti-patrons, ou d’hétérophobie.

    #masculinisme #sexisme #domination_masculine #violence_masculine #antiféminisme

    • Du point de vue institutionnel et matériel, les bénéfices attendus par les masculinistes du GES par exemple sont clairs. En jetant le discrédit sur la reconnaissance encore fragile de l’ampleur des violences masculines, ils souhaitent diminuer les ressources destinées aux femmes victimes de violences et les utiliser pour la mise en place de services spécialisés dans l’accueil des hommes, entre autres victimes de violences conjugales.

      A cette fin, ils dénoncent sans arrêt l’absence de reconnaissance institutionnelle des « violences faites aux hommes » et l’exclusion des hommes des dispositifs publics. Suivant le mouvement amorcé au Québec ou aux États-Unis, ils souhaitent s’approprier une partie des financements étatiques attribués aux institutions de lutte contre les violences masculines pour les consacrer plus directement aux besoins et aux intérêts des hommes. Aux États Unis par exemple, certains groupes masculinistes poursuivent des centres d’hébergements de femmes pour discrimination anti-hommes, et bénéficient déjà de financements d’état pour créer des lieux médiatisés [32].

      On trouve des échos de cette stratégie dans les accusations masculinistes à l’encontre de la justice aux affaires familiales comme étant une justice qui favorise les femmes [33], mais reprise dans le contexte des violences au sein du couple. Ainsi l’avocate de Maxime Gaget insiste sur le fait que les femmes victimes sont beaucoup mieux soutenues que les hommes, et que la justice est toujours plus « clémente » avec les femmes qu’avec les hommes, car selon elle, dans les audiences, « le moindre doute va profiter à la femme [34] ».

      En dressant le portrait des institutions et notamment de la justice comme des lieux qui favorisent les femmes, ces discours masculinistes mettent une fois de plus le monde social sans dessus dessous, et revendiquent toujours plus de place, d’argent et de considération pour les hommes.

      On peut aller un peu plus loin, en suivant le fil des propos de Maxime Gaget, qui va jusqu’à regretter une certaine « stigmatisation » des auteurs de violences conjugales :

      « Si une femme battue se défend, elle va susciter l’empathie. Si j’avais touché Nadia, je serais passé pour un monstre. Ça aurait été sa parole contre la mienne. [35] »

      Les masculinistes tirent un autre bénéfice de cette focalisation des débats sur le faux problème des « hommes battus ». L’enjeu ici, est de garantir l’impunité des auteurs de violences conjugales, et des violences exercées par les hommes en tant que groupe social contre les femmes en tant que groupe social. Les masculinistes défendent donc les multiples permis d’exercer des violences et de tuer que possèdent les hommes.

      Cela n’a rien d’étonnant puisque le masculinisme est un mouvement de défense des privilèges des dominants. En outre, les masculinistes protègent évidemment leurs propres arrières, étant bien souvent eux-mêmes, des auteurs de violences.

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      Ici un exemples le procès masculiniste qui vise à maintenir les privilèges et la domination masculine en détournant le discours féministe à leur bénéfice.
      http://www.lemonde.fr/argent/article/2016/07/05/retraite-les-avantages-reserves-aux-meres-une-nouvelle-fois-devant-la-justic
      Retraite : les avantages réservés aux mères une nouvelle fois devant la justice

      En 2006, M. X, chirurgien-dentiste, 55 ans, informe sa caisse de retraite qu’il souhaite bénéficier dès 61 ans d’une pension complémentaire non minorée. Or, dans son régime, la Caisse autonome de retraite des chirurgiens-dentistes et sages-femmes (CARCDSF), la complémentaire ne peut être touchée sans abattement qu’à 65 ans pour les personnes de sa génération.

      En fait, ce père de quatre enfants entend profiter d’une disposition réservée aux mères chirurgiens-dentistes : elles peuvent toucher leur complémentaire sans minoration avant l’âge normal (prévue à l’article 20 des statuts de la Caisse alors en vigueur), avec un an d’anticipation possible par enfant.

      Persévérant, il réitérera sa demande début 2010 et fin 2011, sans obtenir gain de cause. Il saisira une juridiction de sécurité sociale, qui le déboutera aussi.
      Discrimination à l’égard des hommes

      Mais en 2015, la cour d’appel de Nîmes juge que notre assuré pouvait effectivement faire valoir ses droits à la retraite à 61 ans sans minoration, retenant que l’article 20 en cause établissait une discrimination non justifiée à l’égard des hommes.

  • 1 150 000 000 000 dollars de dividendes versés en 2015
    http://www.lemonde.fr/argent/article/2016/02/22/1-150-000-000-000-dollars-de-dividendes-verses-en-2015_4869618_1657007.html

    En 2015, le montant total des dividendes versés par les entreprises dans le monde a atteint 1 150 milliards de dollars, selon l’étude annuelle réalisée par Henderson, qui analyse les dividendes payés par les 1 200 plus importantes sociétés mondiales par leur capitalisation boursière.

    Ce chiffre marque une baisse de 2,2 %, en raison de la vigueur du dollar, note l’étude. Hors effet de change, le montant des dividendes est en progression de 9,9 %.

    Avec des beaux graphiques qui montrent comment la vie des propriétaires d’entreprises est vraiment très dure.

  • Encadrement des loyers : plus d’un appartement sur trois serait loué trop cher à Paris, via @mona
    http://www.lemonde.fr/immobilier/article/2015/11/03/encadrement-des-loyers-plus-d-un-appartement-sur-trois-serait-loue-trop-cher

    La CLCV (Association nationale de défense des consommateurs et usagers) a épluché 650 petites annonces publiées sur 5 sites Internet différents : seloger.com, fnaim.fr, leboncoin.fr, pap.fr et century21.fr. D’après une étude publiée le 3 novembre, 42 % des loyers à Paris ne sont pas conformes à la loi. Ils excèdent, en moyenne, de 146,51 euros par mois, soit 1 758,12 euros à l’année, le montant maximum applicable.

    Les loyers abusifs sont nettement plus fréquents quand les logements sont loués en direct : seules 47 % des annonces sont conformes à la loi, contre 70 % via un professionnel. Le taux d’annonces respectant la loi grimpe à 80 % sur century21.fr et 72 % sur seloger.com. Il chute en revanche à 59 % sur fnaim.fr, à 53 % sur pap.fr et même 46 % sur leboncoin.fr. Cela signifie tout de même que « 30 % des annonces passées par un professionnel ont un #loyer excédant le maximum applicable », souligne la CLCV.

    Les abus concernent essentiellement les petites surfaces, car le taux d’annonces conformes à la loi y est le plus faible : 50 % pour les appartements d’une pièce, contre 59 % pour les deux pièces, 66 % pour les trois pièces et 78 % pour les quatre pièces et plus, a constaté l’association. Les loyers « hors la loi » sont aussi plus fréquents et plus excessifs lorsque le #logement est meublé : seules 52 % des annonces pour ce type de biens sont conformes à la loi, contre 64 % des locations nues.

    Par ailleurs, l’association s’inquiète du fait que la contestation du loyer par le locataire auprès de la #Commission_départementale_de_conciliation (dont la saisine est gratuite) s’avère « assez délicate », car elle risque d’envenimer dès le départ la relation entre le bailleur et son locataire.

    Trop chers selon une loi qui fixe elle même des loyers... trop chers :

    Encadrement des loyers à Paris : mode d’emploi
    http://www.lemonde.fr/logement/article/2015/06/26/encadrement-des-loyers-parisiens-mode-d-emploi_4662927_1653445.html

    Les propriétaires ne pourront plus exiger un loyer supérieur à un « loyer de référence majoré », qui équivaut au loyer médian – calculé quartier par quartier – augmenté de 20 % . (...)

    C’est l’Observatoire des loyers parisiens (OLAP) qui a calculé pour 2015 les loyers de référence pour les 80 quartiers de Paris, regroupés en 14 zones, et pour 16 types de biens, selon le nombre de pièces (studio, deux, trois, quatre pièces et plus) et quatre époques de construction. Ainsi, pour un studio, le prix médian oscille entre 22 euros et 31 euros le m2 par mois, selon les quartiers. Soit, pour une surface de 20 m2, une quittance de 440 à 620 euros [auxquels on peut ajouter 20%, ce qui fait, dans les secteurs les moins chers, un loyer autorisé de 550 € hors charges pour 20M2, 775€ pour 30m2, etc. l’alloc logement max est de 309€ pour le RSA isolé, par exemple, ndc].

    #rente_foncière #salauds_de_riches
    Et merci #EELV pour la seule mesure « sociale » que vous puissiez revendiquer, hors les promos de vos membres.

    #exil et #expulsions en vue

    • Ce qui me fait penser à la proposition F que les habitants de San Francisco doivent voter contre Airbnb :

      Airbnb devant les électeurs dans son fief de San Francisco
      http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/11/03/airbnb-devant-les-electeurs-dans-son-fief-de-san-francisco_4801800_3222.html

      Celle-ci renforce la réglementation des locations temporaires. Elle interdit aux habitants de louer leur résidence plus de 75 nuits par an, qu’ils soient ou non présents sur place. Elle impose une déclaration trimestrielle des transactions effectuées. Et — c’est le point le plus contesté — elle autorise les habitants à réclamer des dommages et intérêts à leurs voisins pour non-respect de la loi, une provision qui a déjà semé la zizanie dans les quartiers.

      La proposition est soutenue par une coalition de militants de gauche, de syndicats, d’hôteliers et d’associations de quartiers. Ceux-ci accusent Airbnb d’inciter de fait à la conversion d’immeubles entiers en hôtels pour touristes, plus rentables que les locations à long terme, alors que le marché de l’immobilier a explosé à San Francisco (le loyer moyen d’un 2 pièces est maintenant de 4 000 dollars). Pour les supporters d’Airbnb, les locations privées permettent au contraire aux habitants de compenser la hausse des loyers en arrondissant leurs fins de mois. Le bénéfice moyen par logeur est estimé à 13 000 dollars par an.

    • @supergeante Je ne sais pas. Quant la puissance publique fabrique une #loi supposée encadrer les loyers que l’on nous présente comme « sociale » (EELV, PS, P"C"F) qui ne fait rien d’autre que fixer des conditions favorables à la rente foncière (des loyers légaux extrêmement élevés), c’est un exemple et une impulsion. On a ensuite beau jeu de pointer la responsabilité d’opérateurs privés quant les instituions fixent un cadre qui fabrique et valorise les rapports concurrentiels en tous domaines.
      Je n’ai pas vue d’enquête sur la question qui permette de comprendre qui fait quoi et comment, mais je connais des Parisiens qui louent par Airbnb ou d’autres circuits du même genre pour arriver à payer leur loyer (les conditions de ressources pour obtenir l’APL les en écarte, le montant de l’APL est en chute libre au regard du prix réel des logements, cette année, il a été dévalué de 0,08% !). Un pays de propriétaires, nous y sommes déjà dans la mesure où partout la propriété domine. Pour beaucoup de monde être transitoirement « propriétaire » de son bail est un « avantage comparatif ». Ce qui induit des comportements de problocs dans certains cas, pas si rares. Ce bail, on frémit de le perdre et de devoir se faire héberger de ci de là, comme le font des dizaines de milliers de précaires qui bénéficient de ces nouvelles formes de logement social de fait (un canapé), une incertitude accompagnée de contraintes peu praticables, et on craint de connaître la rue ou l’hébergement d’urgence ; ce bail, on en rêve, quitte à s’en donner les moyens en fabriquant de fausses fiches de paie pour pouvoir entrer dans un logement et/ou à accepter n’importe quel emploi et conditions de travail pour pouvoir le financer.

      La liberté du commerce c’est la liberté des commerçants. Nous en sommes au stade où faire commerce passe pour l’une des seules liberté possible. Ce dont le développement de Airbnb me parait être une conséquence. Pour qui n’est pas parmi les vainqueurs, propriétaires, touristes, il ne resterait qu’à les admirer et envier leur réussite. Jusqu’à quand ?

    • Les avantages offerts par la loi ne suffisent pas aux proprios : Dans l’est de Paris, l’encadrement des loyers est bafoué
      http://www.lemonde.fr/argent/article/2016/02/01/dans-l-est-de-paris-l-encadrement-des-loyers-est-bafoue_4857193_1657007.html

      L’encadrement des loyers est-il un instrument de lutte contre la gentrification de l’Est parisien ? Une étude réalisée par le site MeilleursAgents pour Le Monde le suggère. Elle révèle que la proportion d’annonces ne respectant pas la loi est la plus élevée dans les quartiers en voie de « boboïsation ».

      « Plus précisément, il s’agit de zones “hybrides”, où l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne [OLAP] dénote la juxtaposition de quartiers populaires et de quartiers plus huppés, explique Sébastien de Lafond, président de MeilleursAgents. Les propriétaires-bailleurs qui possèdent un appartement bien situé sont tentés d’en profiter pour imposer un loyer élevé, mais comme leur zone englobe des endroits beaucoup moins favorisés, leur loyer de référence est tiré vers le bas. C’est pourquoi les dépassements sont aussi fréquents dans l’Est parisien. »

  • Rapport sur les #inégalités en France
    http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=2067

    Le cœur de ce premier rapport est constitué de tableaux commentés qui font le succès de l’Observatoire des inégalités depuis 2003. Il apporte des réponses factuelles, accessibles au plus grand nombre. Nous y dressons un état des lieux dans de nombreux domaines : revenus, emploi, éducation, santé, logement, entre les femmes et les hommes, les jeunes et les personnes âgées, les Français et les étrangers, les catégories sociales, etc. Chaque chapitre est accompagné d’une mini-synthèse.

    #livre

    • Montée des inégalités : une « menace pour la cohésion du pays » (rapport)
      http://www.boursorama.com/actualites/montee-des-inegalites-une-menace-pour-la-cohesion-du-pays-rapport-96c65a

      La progression des inégalités « fait peser une menace croissante sur la #cohésion du pays », selon un rapport indépendant : les super-riches s’enrichissent, les plus pauvres s’appauvrissent et les classes moyennes stagnent, du jamais vu depuis les années 1970.

      « Les inégalités sont à la #mode [sic] mais il faut savoir de quoi on parle », soulignent les auteurs du « Rapport sur les inégalités en France », publié jeudi par l’Observatoire des inégalités grâce à un financement participatif qui a permis de lever 17.000 euros.

      C’est l’objectif de ce rapport d’expertise indépendant de 200 pages : fournir des données faciles d’accès et actualisées, dresser un état des lieux complet et faire le point sur les évolutions dans de nombreux domaines, des revenus à l’école, en passant par la santé, le logement, les inégalités entre les femmes et les hommes comme entre milieux sociaux.

      A l’origine du basculement social inédit des dernières années, la hausse du chômage : en 2008, on comptait 3 millions de chômeurs inscrits à Pôle emploi. Début 2015, ils sont 5,3 millions. Parmi eux, on trouve 8% de cadres et 70% d’ouvriers et employés.

      Les France populaire s’appauvrit mais "les exclus et les privilégiés d’aujourd’hui ne se limitent pas aux franges extrêmes de la population" , relève Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités et l’un des responsables de l’ouvrage.

      Les trois dixièmes de la population situés entre les 40% les plus pauvres et les 30% les plus riches ont vu leur situation stagner entre 2008 et 2012.

      « Ces #classes_moyennes [30% de la pop., pour eux, ndc] ne sont pas +étranglées+, comme on le dit souvent, mais cette stagnation constitue une rupture pour ces catégories au coeur d’une société où l’on consomme toujours plus ».

      La « France d’en bas », elle, décroche. La pauvreté avait baissé des années 1970 au milieu des années 1990. Depuis les années 2000, elle repart à la hausse.

      Le pays comptait 5 millions de pauvres en 2012 (si l’on utilise le seuil de pauvreté à 50% du niveau de vie médian) et 8,6 millions (avec un seuil à 60%). De 2008 à 2012, le nombre de pauvres a augmenté de 800.000 [faut lire le livre pour savoir selon quel seuil de pauvreté il est question, ndc]. Depuis, le phénomène a continué.

      Quant aux écarts de niveau de vie, ils se sont accrus.En 2002, les 10% les plus #riches avaient un revenu six fois supérieur aux 10% les plus pauvres. Les plus aisés touchaient 7,2 fois plus que les plus modestes en 2012, dernière année de statistiques Insee disponibles.

      « La situation s’est probablement dégradée depuis du fait de la progression du chômage », selon les auteurs. Ainsi, « on est passé d’un régime de progrès mal partagé à un régime au sein duquel les catégories sociales s’éloignent les unes des autres. Ceci constitue un moteur majeur des tensions sociales ».

    • Le crowfunding pour... connaître les pauvres....
      http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/04/21/le-premier-rapport-sur-letat-des-inegalites-en-france-realis

      La rédaction du Monde.fr a déjà utilisé les données de l’Observatoire des inégalités par le passé, notamment pour réaliser une enquête sur les classes moyennes
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/04/03/les-classes-moyennes-sacrifiees-du-nouveau-gouvernement_4394083_4355770.html
      , car l’association apporte une définition de ce terme au contraire de l’Insee, ou pour cette #carte sur les inégalités en fonction de l’#impôt sur le #revenu.

      http://www.lemonde.fr/argent/article/2014/07/09/les-inegalites-vues-a-travers-l-impot-sur-le-revenu_4453997_1657007.html

  • La mauvaise culture économique des Français participe à leur #vulnérabilité financière
    http://www.lemonde.fr/argent/article/2015/06/03/la-mauvaise-culture-economique-des-francais-participe-a-leur-vulnerabilite-f

    Entre le #chômage, la #précarité croissante, et le poids des #dépenses_contraintes dans le budget des ménages, les raisons expliquant les difficultés financières des Français sont légion. Mais cette situation ne se limite pas aux seuls aléas conjoncturels, pointe une étude* publiée le 2 juin par la chaire Banques populaires vulnérabilité financière et microfinance de l’école Audencia Nantes.

    « Cette vulnérabilité financière s’explique aussi par une culture économique déficiente et par des #comportements – sous-épargne, suremprunt, mauvaise planification – qui peuvent conduire à des situations compliquées, ou à les aggraver », explique Nils Poussielgues, chargé d’études à la chaire.(...)
    « Surestimer ses compétences, ne pas bien comprendre les conséquences de ses actes, notamment en matière de #crédits, sont autant d’écueils surtout lorsque les foyers ont des contraintes financières fortes », note Nils Poussielgues. Or ce sondage montre justement la grande difficulté qu’ont les Français à #épargner (seulement 40 % des sondés ont pu économiser au cours de l’année écoulée) et le faible niveau de leur réserve en cas de coup dur. Ainsi, 53 % expliquent qu’ils ne pourront maintenir leur niveau de dépenses plus de six mois s’ils perdent leur #emploi et 18 % fixent cette échéance à un mois. Pas étonnant alors que 58 % des personnes interrogées disent qu’il leur arrive d’être inquiets lorsqu’elles pensent à leur situation financière.

    #dette #droits_sociaux #trouille

  • Questions sur les pratiques d’optimisation fiscale d’EDF
    http://multinationales.org/Questions-sur-les-pratiques-d

    EDF, une entreprise publique française qui préfère ne pas trop payer d’impôts en #France ? Après la révélation, en décembre dernier, de la présence de plusieurs filiales dans plusieurs pays considérés comme des #Paradis_fiscaux, le gouvernement français, actionnaire à 84% de l’entreprise, a adressé un courrier à la direction d’EDF pour exiger une clarification de la situation. En décembre dernier, la télévision française diffusait un reportage mettant en lumière la présence de l’entreprise publique (...)

    Actualités

    / #EDF, France, #Luxembourg, #Irlande, Paradis fiscaux, #État_actionnaire, fiscalité, #évasion_fiscale, #transparence, #nucléaire, (...)

    #fiscalité #financiarisation
    « http://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/info-france-2-revelations-sur-les-methodes-doptimisation-fiscale-dedf_7 »
    « http://www.lefigaro.fr/societes/2015/02/08/20005-20150208ARTFIG00086-optimisation-fiscale-le-gouvernement-demande-plus »
    « http://www.lefigaro.fr/societes/2014/12/10/20005-20141210ARTFIG00077-les-etranges-activites-d-edf-en-irlande-luxembour »
    « http://www.lemonde.fr/argent/article/2015/02/07/impots-bercy-demande-a-edf-des-efforts-de-transparence-sur-ses-filiales-a-l- »
    « https://secure.avaaz.org/fr/fiscalite_edf_3/?wGXhNib »
    « https://www.flickr.com/photos/bourguiboeuf/15482664060

    Flickr
     »

  • De plus en plus de propriétaires immobiliers sont en difficulté financière
    http://www.lemonde.fr/argent/article/2015/01/19/de-plus-en-plus-de-proprietaires-immobiliers-sont-en-difficulte-financiere_4

    Les #propriétaires qui vivent en dessous du seuil de #pauvreté sont de plus en plus nombreux. Dans un rapport publié lundi 19 janvier, l’Agence nationale pour l’amélioration de l’#habitat (Anah) estime que leur nombre s’élève à 1,4 million. « Nous voyons, en périphérie des villes, de jeunes couples qui, pour devenir propriétaires, achètent un bien en mauvais état avec l’ambition de le retaper, se retrouvent vite asphyxiés par le #crédit et les charges et ne peuvent achever les travaux prévus », signale Blanche Guillemot, directrice de l’Anah.

    C’est le cas de Bruno et Elisabete Ferreira, 25 et 26 ans, qui ont acquis, en 2012, une maison des années 1960, dans un petit village de l’Oise : « Nous avions bien vu que les fenêtres étaient du simple vitrage, mais pas réalisé que la maison serait si difficile à chauffer, entraînant une note de gaz de 2 000 euros par an », raconte Elisabete. Leurs revenus, de 2 800 euros par mois, avec une charge de crédit de 950 euros, ne leur permettent donc pas d’engager, sans aide, les #travaux nécessaires.

    « Nous n’avions pas anticipé ces travaux de fond »
    Le PACT de l’Oise, opérateur de l’Anah sur le terrain, a estimé à 18 000 euros le changement des huisseries, l’isolation des combles et l’achat d’une chaudière neuve. L’essentiel de ces travaux pourront être exécutés – excepté l’isolation des murs, trop coûteuse – grâce aux 13 700 euros de subventions que l’Anah va débloquer. Mais le reste sera à la charge du couple. « Il est vrai que nous n’avions pas anticipé ces travaux de fond et nous avons un peu gaspillé nos économies dans la décoration, la peinture, le carrelage… », admet Elisabete.

    « Les accédants s’endettent de plus en plus, sur des durées de plus en plus longues, avec le risque que les #aléas de la vie, divorce, chômage, pépins de santé, par ailleurs plus fréquents qu’auparavant, se produisent en cours de remboursement, avec des conséquences dramatiques et des #impayés », observe Delphine Agier, chargée de mission #copropriété auprès du PACT Rhône-Alpes. « Un nombre croissant de copropriétés se retrouvent en difficulté, et les travailleurs sociaux sont peu enclins à aider les copropriétaires, car ils les croient à la tête d’un patrimoine qui peut être vendu, liquidé pour résorber la dette. Mais où iront-ils se loger ? », demande-t-elle. Le phénomène est fréquent dans de grandes villes comme Lyon et Marseille. L’Anah jauge que 19 % des immeubles en copropriété, en France, sont ainsi financièrement fragilisés : « C’est une bombe à retardement », prévient Mme Guillemot.

    #énergie

  • Cumul emploi-retraite : attention, les règles changent
    http://www.lemonde.fr/argent/article/2014/10/14/cumul-emploi-retraite-attention-les-regles-changent_4505697_1657007.html

    La réforme des retraites votée en janvier prévoit un changement des règles du cumul emploi-retraite, ce dispositif qui permet de continuer à travailler tout en percevant sa pension.
    (…)
    Aujourd’hui, il est possible de demander le versement des pensions relevant d’un régime de retraite et poursuivre ou démarrer une activité relevant d’un autre régime. Par exemple, un salarié peut toucher sa retraite auprès du régime général et continuer ou commencer une activité artisanale, commerciale ou libérale.
    (…)
    Mais à partir du 1er janvier, les règles changent :
    – pour pouvoir obtenir le versement de votre retraite dans un régime quelconque, il faudra cesser toutes vos activités professionnelles en même temps ;
    – votre nouvelle activité ne vous permettra pas de vous constituer de nouveaux droits à retraite, vous cotiserez donc pour rien ;
    – vous pourrez cumuler votre pension de retraite en totalité avec vos revenus d’activité seulement si vous remplissez certaines conditions (avoir l’âge du taux plein, c’est-à-dire 65 ans, progressivement porté à 67 ans ; ou avoir fait liquider ses retraites à taux plein). Sinon ? Vos pensions seront réduites.

    pour (ma) mémoire…

  • Impôt sur le revenu : la carte de France des inégalités
    http://www.lemonde.fr/argent/article/2014/07/09/les-inegalites-vues-a-travers-l-impot-sur-le-revenu_4453997_1657007.html

    « Contrairement à ce qu’on entend beaucoup, c’est bien dans les grandes métropoles que la pauvreté se développe le plus et où les écarts entre pauvres et riches sont les plus criants. A Paris, par exemple, nous avons récemment montré que le taux de pauvreté est de 14 % en moyenne et dépasse les 20 % dans les 18e, 19e et 20e arrondissements »,

  • Ces très chers stages
    http://www.lemonde.fr/argent/article/2014/06/02/ces-tres-chers-stages_4429698_1657007.html

    A la faveur de la professionnalisation et de l’internationalisation des cursus, la pratique des #stages en entreprises s’est considérablement développée au cours des années 2000. A l’#université, ils concernent tous les cursus, et, dans les #écoles de commerce, qu’il s’agisse des grandes écoles, des post-bac ou des écoles d’ingénieurs, ils sont devenus systématiques.
    Non seulement les étudiants ont l’obligation d’effectuer des stages d’une durée de plus en plus longue pour valider leurs diplômes (quatre à six mois, selon les années et les écoles…), mais la plupart de ces établissements incitent leurs élèves à prendre une année de césure pour faire des stages d’un an, de préférence à l’étranger…

    Conséquence, « pour une majorité d’étudiants, la durée totale de travail comme stagiaire au cours de leurs études dépasse aujourd’hui un an » , précise le rapport de la députée (PS) Chaynesse Khirouni, déposée au nom de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale le 14 février.

    Outre le fait qu’il existe de « nombreuses situations d’abus où les stages sont utilisés en substitution de l’emploi », note le rapport, ces stages coûtent souvent très cher aux étudiants et à leurs parents. C’est particulièrement vrai pour les jeunes qui sont inscrits dans des écoles de commerce privées dans lesquelles les frais de scolarité tournent autour de 8 000 euros par an, à payer pendant trois ans, voire cinq ans pour les écoles post-bac…

    COÛTS SUPPLÉMENTAIRES

    Pendant les périodes de stage, non seulement les frais de scolarité sont identiques, mais les parents font face à des coûts supplémentaires, notamment lorsque le stage est en province ou à l’étranger. Et si ces stages sont accomplis lors d’une année de césure, il faut quand même acquitter des droits de scolarité : 750 euros de « frais de suivi administratif » chez HEC et même le quart des frais annuels d’inscription pour Sciences Po Paris. Soit une année facturée 2 500 euros pour les étudiants qui paient les droits les plus élevés, sans pour autant mettre les pieds dans l’établissement.

    A cette facture s’ajoute la note fiscale. Si le stage a duré plus de trois mois ou ne fait pas partie intégrante du programme de l’école – ce qui est le cas des stages accomplis dans le cadre d’une année de césure –, les indemnités perçues sont imposables.

    Autrement dit, si les parents rattachent leur enfant étudiant à leur foyer fiscal, ce qui est souvent dans leur intérêt, car ils bénéficient ainsi d’une demi-part, ou d’une part supplémentaire, ils doivent réintégrer l’indemnité de stage dans leurs revenus imposables, et donc payer des impôts dessus.

    Du moins pour le moment, car une proposition de loi, en cours de discussion devant le Parlement, devrait rendre les stages non imposables. Le texte prévoit ainsi que les stages en entreprise soient exonérés, quelle que soit leur durée, dans la limite d’un plafond égal au smic.

    CONSERVER LES JUSTIFICATIFS

    En attendant, les juges ont admis que les parents pouvaient déduire de leurs revenus imposables les frais acquittés pour la scolarité de leur enfant ainsi que le loyer qu’ils avaient payé pour le loger à proximité de son stage (en l’occurrence, l’enfant était étudiant à Lyon et avait accompli un stage à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine). Dans ce cas, il est recommandé de conserver les justificatifs, car l’administration fiscale peut vous les réclamer.

    Enfin, tant que l’indemnité de stage ne dépasse pas le « minimum légal » de 436,05 euros par mois pour un temps plein, aucune cotisation sociale n’est due, ni par l’entreprise ni par le stagiaire. Conséquence, le jeune n’acquiert aucun droit pour sa #retraite.

    Pour remédier en partie à cette situation, la nouvelle réforme des retraites du 20 janvier prévoit que les jeunes peuvent désormais valider leurs périodes de stage, dans la limite de deux trimestres. Pour cela, ils devront verser une cotisation entièrement à leur charge (l’entreprise n’a rien à payer).

    Son montant, qui devrait s’établir à 300 euros par trimestre, doit être fixé par un décret, qui n’a toujours pas été publié. Mais cette opération n’est, de toute façon, pas intéressante. Racheter des trimestres au début de sa carrière est un pari risqué, car les règles ont de grandes chances de changer à l’avenir, ce qui pourrait rendre inutile cette opération.

    1,6 million de stagiaires
    Surtout des étudiants Le rapport 2012 du Conseil économique, social et environnemental estime le nombre de stagiaires à 1,6 million, dont 900 000 étudiants. Ils étaient 600 000 en 2006. Le Centre d’études et de recherche sur les qualifications juge que seuls 38 % des stages sont formateurs et rémunérés. Selon l’Association pour l’emploi des cadres, 20 % des bac + 4 qui ont décroché un emploi dans l’année suivant la fin de leurs études l’ont trouvé sur leur lieu de stage.

    http://www.lemonde.fr/enseignement-superieur/article/2014/02/18/une-loi-pour-limiter-les-abus-des-stages-en-entreprise_4368584_1473692.html

    Pour une approche plus théorique quant au rôle productif de l’université, par delà la fourniture aux entreprises à bas prix des scolarisés :
    Dix Thèses sur l’Université Productive
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2685

    #exploitation #travail #capital #droits_sociaux

  • Assurance-vie : des contrats plus performants lorsqu’on est riche
    http://www.lemonde.fr/argent/article/2014/04/09/assurance-vie-plus-vous-etes-riche-plus-les-contrats-sont-performants_439837

    Au-delà du rendement moyen des contrats d’assurance-vie (2,76 % net de frais de gestion et brut de prélèvements sociaux en 2013), il est intéressant de segmenter les taux en fonction du mode de distribution et du niveau de gamme du contrat.

    Premier constat : plus vous êtes riche et mieux vous êtes servi ! Les contrats d’assurance-vie standards ont délivré 2,56 % en 2013, soit 20 points de moins que la moyenne, alors que les contrats patrimoniaux (ciblant les 10 % de ménages français les plus aisés et généralement accessibles à partir de plusieurs milliers d’euros de versement initial) se situent à 3,06 % en 2013.

    Lire aussi : Assurance-vie : les taux 2013 des fonds en euros

    En cause : un niveau de frais annuels de gestion généralement plus élevés chez les contrats standards pour une offre moins intéressante (gamme d’unités de compte généralement limitée à une dizaine de supports financiers le plus souvent issus uniquement de la société de gestion d’actifs « maison »), les établissements profitant d’une clientèle moins avertie et moins documentée sur les placements financiers.

    DES CLIENTS MAL LOTIS

    Deuxième constat : les compagnies d’assurance qui, pour capter de nouveaux flux, sont obligées de passer par des conseillers de gestion de patrimoine (voire des courtiers d’assurance-vie sur Internet) doivent proposer des taux plus élevés pour se démarquer. Généralement ces acteurs servent des taux supérieurs de 30 à 40 points à la moyenne du marché.

    De même, les filiales d’assurance-vie de mutuelles ont actuellement de fortes ambitions de croissance. La solution la plus simple pour inciter leurs sociétaires à souscrire un de leur contrat est là encore d’afficher un fonds en euros performant.

    Les banquiers se savent beaucoup moins challengés, à la fois par leur réseau de distribution (qui est captif) et par leurs clients finaux. En moyenne, sur ces sept dernières années, les clients détenteurs d’un contrat d’assurance-vie auprès de leur banque ont perçu des taux de 10 à 20 points inférieurs à la moyenne du marché et ce chaque année.

    #Assurance-vie ( plus vous êtes riche et mieux vous êtes servi )
    #riche
    #contrats

  • La bonne fortune des milliardaires européens
    http://www.lemonde.fr/argent/article/2014/04/03/la-bonne-fortune-des-milliardaires-europeens_4394525_1657007.html

    ..................

    La particularité de l’Europe : une grande stabilité, sans équivalent dans le monde : 78 % des grandes fortunes recensées par Forbes étaient déjà présentes dans son palmarès il y a 25 ans. Et 52 % des fortunes européennes demeurent majoritairement administrées ou gérées par la troisième ou la quatrième génération de la famille du fondateur.

    ......................

    En France, la plupart des milliardaires sont des héritiers puisque seulement 43 % d’entre eux ont bâti eux-mêmes leur fortune, contre 81 % au Royaume-Uni.

    Enfin, de toutes les grandes fortunes d’Europe occidentale qui figuraient dans le palmarès de Forbes il y a 25 ans, la famille Bettencourt, qui détient plus de 30 % de L’Oréal, est celle dont la fortune a le plus progressé.

    #fortune
    #patrimoine
    #milliardaires-européens

  • Comment l’essor du prêt solidaire entre particuliers comble un vide bancaire
    http://www.lemonde.fr/argent/article/2014/01/13/comment-l-essor-du-pret-solidaire-entre-particuliers-comble-un-vide-bancaire

    Face à la crise, les citoyens s’organisent ! Le financement participatif ou collaboratif, dit crowdfunding, est en plein essor. Il permet, sous différentes formes, d’organiser le prêt ou le don d’argent entre particuliers. Goteo, Ulule, Kickstarter, KissKissBankBank, Babyloane, sont autant de plateformes qui comblent un créneau délaissé par le secteur bancaire traditionnel : le financement de microprojets économiques, culturels ou associatifs en France et à l’étranger.

    #économie
    #prêt-solidaire
    #citoyens
    #financement-participatif
    #financement-collaboratif
    #crowdfunding ....

  • http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/12/30/jacques-attali-madoff-et-les-gouvernements-occidentau

    Jacques Attali : « Madoff et les gouvernements occidentaux font la même chose »
    "Au fond, la seule différence entre Monsieur Madoff et les gouvernements occidentaux, c’est que Monsieur Madoff est en prison, à part ça ils font la même chose (…) Une nouvelle crise aura lieu. Regardez les chiffres : Partout la dette publique augmente, partout la planche à billets fonctionne, partout les moteurs réels de la croissance, qui devraient être le progrès technique, ne fonctionnent pas…"

    http://www.dailymotion.com/video/x18zxlr_attali-une-nouvelle-crise-aura-lieu_news

    #Jacques-Attali
    #Madoff
    #gouvernements-occidentaux

  • La magie des #niches_fiscales, ou comment faire disparaître l’#impôt
    http://www.lemonde.fr/argent/article/2013/11/29/la-magie-des-niches-fiscales-ou-comment-faire-disparaitre-l-impot_3522609_16

    « Les outils d’optimisation fiscale et de défiscalisation rendent l’impôt sur le revenu dégressif pour les contribuables les plus riches, critique Vincent Drezet, du syndicat Solidaires finances publiques. Comment voulez-vous que le sentiment d’#injustice_fiscale ne soit pas aussi prégnant dans notre pays ? »

  • Encore une fois Moscovici préfère défendre l’intérêt des banquiers plutôt que celui des français. Les banquiers ne pouvaient pas rêver d’un ministre plus gentil avec eux.
    Est-ce que spéculer à des vitesses de transactions qui se comptent en micro-secondes, c’est normal et sain ?

    Depuis l’entrée en vigueur de la loi en août 2012, les transactions à haute fréquence, qui consistent à transmettre automatiquement et à très grande vitesse des ordres sur les marchés financiers, sont taxées. Le problème, c’est que notre taxe française exempte totalement cette spéculation sans limite, inutile et dopée par les ordinateurs.

    [...]

    Des pressions fortes sont à l’œuvre sur les députés, qui pourrait en arriver à retirer son amendement. Ce serait une fois encore un cadeau fait aux banquiers. Sans surprise, ces derniers ne se sont pas privés de critiquer le projet et de faire pression pour que l’amendement soit rejeté.

    http://www.lemonde.fr/argent/article/2013/10/16/bercy-pourrait-faire-capoter-la-taxe-sur-le-trading-haute-frequence_3496890_

    #Moscovici #banques #spéculation #finance #trading