Urbanités

http://www.revue-urbanites.fr

  • Fin
    https://www.cairn.info/revue-vacarme-2019-4-page-1.htm

    Vacarme a été portée pendant près de vingt-cinq ans par un comité de rédaction soucieux de repenser les catégories politiques à partir des expériences minoritaires, dans des textes poétiques ou polémiques, de fiction ou de réflexion, en donnant la parole à d’autres manières d’être, d’agir, de percevoir. Nous avons mené ce programme éditorial en cherchant à ouvrir un espace particulier aux arts et aux formes esthétiques avec lesquels notre réel se construit, comme à d’autres façons d’écrire les sciences sociales, l’histoire, la philosophie… Source : Vacarme

  • #Minorités / #Majorités

    Des #villes coupées, couturées, rafistolées, des vies assignées, mais aussi émancipées : de l’analyse des #politiques_ségrégationnistes aux réflexions sur le caractère inclusif des #espaces_publics en passant par la #négociation des expériences minoritaires individuelles et collectives, les villes constituent des lieux privilégiés de l’analyse des relations entre #groupes_minoritaires et #groupes_majoritaires. La vive actualité scientifique sur le sujet en France comme ailleurs en témoigne. On peut notamment penser au colloque Question raciale / questions urbaines (https://www.pacte-grenoble.fr/actualites/question-raciale-questions-urbaines-frontieres-territoriales-et-racia) : frontières territoriales et #racialisation organisé en février 2019 à Grenoble, au dernier numéro de l’Information géographique (2019) consacré aux géographies de la #différence en ville, ou encore aux nombreuses sessions de la conférence annuelle de l’American Association of Geographers 2020 (https://aag.secure-abstracts.com/AAG%20Annual%20Meeting%202020/sessions-gallery) abordant des questions urbaines sous l’angle des #rapports_sociaux (perspectives féministes, marxistes, empruntant à la Critical Race Theory ou aux approches du Settler Colonialism). C’est dans la continuité de cette actualité que s’inscrit le #13 de la revue Urbanités. En refusant de donner a priori la primauté thématique d’un rapport social sur un autre tout en mettant l’accent sur les mécanismes de production du minoritaire et du majoritaire, ce numéro propose une pluralité de lectures des manières dont les contextes urbains participent à la (re)production des positionnements sociaux, et par conséquent, à la redéfinition du rapport entre minorités et majorités en ville.

    http://www.revue-urbanites.fr/13-edito

    Sommaire :

    Edito

    #Minorités_sexuelles en #exil : l’expérience minoritaire en ville à l’aune de #marginalisations multiples

    Les riverains contre le nourrissage des #pigeons à #Paris

    Construire sa place en #montagne quand on vient des #quartiers_populaires : un enjeu pour l’#éducation_populaire

    Mouvements de #résistance autochtones et #street-art décolonial aux #États-Unis. De la réserve de #Standing_Rock aux murs d’#Indian_Alley

    Hiérarchie sociale et politique pour la visibilité sur le territoire dans un espace ségrégé. Le cas des républicains nord-irlandais

    « L’infusion » d’approches genrées dans l’urbanisme parisien : métaphore d’une propagation aux échelles organisationnelles et individuelles

    Point(s) de rencontres dans les villes émiriennes : le partage d’espaces publics où les minorités sont majoritaires

    #revue #urban_matter #géographie_urbaine #ségrégation #genre #peuples_autochtones #Irlande_du_Nord #Emirats_Arabes_unis #USA

    –---

    Avec cette note :

    La revue Urbanités a la joie de vous annoncer la parution en ligne de son treizième numéro thématique, consacré à la question des rapports entre minorités et majorités en ville. Nous tenons également à souligner que ce numéro ne pourrait pas exister sans les apports précieux de chercheur·e·s aux statuts largement précaires. Sans elleux, ce numéro ne compterait qu’un article et sa direction serait amputée. Ces contributeur·trice·s essentiel·le·s au fonctionnement des revues méritent une plus grande visibilité et une plus grande stabilité professionnelle, garantes d’une recherche de qualité.

  • Agriculture urbaine et urbanisme : la terre et le faire, ce que cultiver la ville produit dans les espaces urbains

    Pourtant, les utopies urbanistiques du tournant du XXe siècle imaginent un renforcement des liens entre ville et agriculture. Face à l’industrialisation massive, plusieurs praticiens développent des utopies hybrides : citons par exemple l’architecte américain Frank Lloyd Wright et son modèle de Broadacre City ou, plus connu en France, l’urbaniste britannique Ebenezer Howard avec celui de la cité-jardin.


    http://www.revue-urbanites.fr/10-bognon-cormier

  • Migrer et cultiver la ville : l’agriculture communautaire à Malmö (Suède)

    Alors que la littérature francophone sur l’agriculture urbaine met traditionnellement l’accent sur le raccourcissement des chaînes de production à travers le développement des circuits courts, ou encore sur la fonction écologique de ces espaces agricoles (Lamine et Deverre, 2010), nous proposons de nous pencher sur un aspect moins étudié du métabolisme alimentaire urbain : l’alimentation des personnes en situation de migration, dont l’accès à des produits culturellement appropriés peut s’avérer problématique.


    http://www.revue-urbanites.fr/10-hochedez-malmo

  • Informalité, migrations et « #urbanisme_temporaire » dans les #villes européennes

    « #City_Plaza Hotel will become your home in Athens » / Entre lieu de vie et espace politique, les enjeux d’appropriation d’un #squat athénien, par Agathe Bedard

    Le centre d’hébergement du 16e arrondissement de #Paris : l’aménagement temporaire comme nouveau #modèle_urbain pour l’#hébergement_d’urgence, par Angèle de Lamberterie

    Flüchtling ou Berliner ? Pratiques sociales et spatiales des jeunes hommes exilés à #Berlin : de la vie en #conteneur à la ville appropriée, par Sophie Garcia

    Le camp de migrants, espace exceptionnel au coeur de la ville ordinaire, par Fanny Taillandier


    http://www.revue-urbanites.fr/sommaire-urbanisme-temporaire
    #revue #logement #hébergement #Europe #urban_matter #Athènes #Grèce #camps_de_réfugiés #camp #Allemagne #France #géographie_urbaine #ressources_pédagogiques #urbanisme

    signalé par @isskein
    ping @karine4

    • Spatial manifestations of collective refugee housing. The case of City Plaza

      Within times of social, economic, and environmental crises, shelter and housing become intertwined with issues of forced migration and nomadic living. Since 2015, hundreds of thousands of people from Africa and the Middle East, have risked their lives crossing the Mediterranean Sea in attempt to evade conflict and exploitation, while searching for safety and stability. This movement has been framed by European governments through the lens of ‘crisis’, and thus has received different approaches as a response. Among them, some have been paternalistic in nature, some hostile, while others solidary. This article investigates City Plaza, a solidary approach to refugees, which proposes radical housing solutions for migrant populations through the occupation of vacant urban spaces. City Plaza is a self-organized collective housing hosting both refugees and activists squatting in a vacant hotel in downtown Athens, Greece. It offers a housing solution in the urban center as a counterexample to the state and NGO’s approaches of remote camps. The goal of the article is not only to present this case study as a solidary story to current refugee narratives, but to investigate critical spatial characteristics influencing the initiative. The case presented is part of a series of ethnographic case studies that investigate spatial patterns of collective sharing culture practices as everyday alternatives to capitalism and uncover ways through which space can enable and support them. The case studies follow an interdisciplinary research framework for studying spatial patterns of sharing culture, drawing concepts and methods from social sciences and theories of practice, architecture, urban design, and planning. Data are collected through interviews, documents’ review, spatial documentation, and mapping. The qualitative data analysis offers insights to the initiative’s history, structure, challenges, context, and value, but most prominently offers findings on key spatial characteristics that have shaped it.


      https://radicalhousingjournal.org/2020/spatial-manifestations-of-collective-refugee-housing

  • HABITER UNE ANCIENNE USINE À RIO DE JANEIRO. Les invasoes de l’#avenida_Brasil

    Depuis 2000, une nouvelle forme d’#habitat populaire et spontané surgit aux abords d’une ancienne #autoroute industrielle de Rio de Janeiro. Il s’agit de l’#occupation par des habitants des favelas d’anciens terrains d’usines abandonnées. A partir d’une recherche ethnographique, l’auteur dégage des aspects importants qui définissent ce type d’habitat : les formes d’#appropriation et de #régulation de l’espace, les caractéristiques de #leadership, les #conflits et #pratiques des habitants.


    http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=44497

    #livre #habiter #habité #Rio_de_Janeiro #Brésil #urban_matter #favelas #favela #urbanisme #géographie_urbaine

    • #Recension : Maíra Machado-Martins, Habiter une ancienne usine à Rio de Janeiro : les invasões de l’Avenida Brasil

      Le livre de Maíra Machado-Martins est tiré d’une recherche doctorale portant sur les occupations de locaux industriels abandonnés par des populations pauvres de la zone nord de Rio. Le thème est original et il n’y avait pas jusque-là de publication disponible en français. D’anciens habitants de favelas ou de quartiers défavorisés se sont concertés pour occuper et réaménager de vastes usines laissées à l’abandon par leurs propriétaires le long de la longue Avenida Brasil qui traverse la ville d’est en ouest. Le but de ce livre est avant tout d’offrir une description de ce phénomène à partir de trois cas étudiés lors de visites au cours des années 2000. On découvre ainsi dans les premières pages du livre comment s’est réalisée la recherche, puis comment ont évolué les zones d’habitat étudiées.

      2Les premiers chapitres retracent une description minutieuse, photos à l’appui, de la structure physique des usines, des conditions de leur occupation et des modes d’organisation de la copropriété. Ils permettent de constater que les invasões (invasions) ne débutent pas par hasard. Ce sont en général d’anciens salariés des usines ou d’anciens policiers qui sont à l’origine de l’opération. Les choses ont en principe été mûrement préparées. Selon la configuration du bâti, la délimitation des logements a varié : construction de maisons dans les espaces vides ou découpage des bâtiments en appartement le long des coursives déjà existantes. Les premiers arrivés se sont octroyé les meilleurs espaces ou les ont conservés pour les louer ultérieurement. Ils ont également, en général, fixé les conditions de fonctionnement de la copropriété par la mise en place de syndics.

      3On est loin donc, dans les cas étudiés, d’invasions improvisées de terrains nus par des gens démunis prêts à construire des cabanes. Des règles ont été fixées pour la couleur et la disposition des logements, les installations collectives et leur usage, les règles de vie et l’électricité. Il peut y avoir gardien, piscine, parkings et commerces. Les passages décrivant les modes d’organisation sont particulièrement intéressants et montrent les immenses capacités d’adaptation et d’initiatives des Cariocas des quartiers pauvres. Des conflits, cependant, opposent parfois les habitants au sujet des mauvais payeurs des taxes collectives, du bruit ou des dégradations occasionnées par les enfants. Comme dans les favelas, la solidarité et l’esprit de collectivité ne sont pas forcément un caractère distinctif de cette forme hybride de logement ; d’où l’importance des syndics qui sont en fait des sortes de leaders communautaires auto-affirmés, souvent sur la base de leurs liens avec les milices parapolicières. Ils règlent les conflits, recueillent le courrier à distribuer, imposent les règles collectives et surtout ferment les portes des locaux aux trafiquants et aux délinquants.

      4Selon le degré de confort accessible, les populations concernées sont plus ou moins désargentées, mais la plupart des occupants rencontrés ont eu une expérience de vie dans les favelas des quartiers Ramos ou Maré. Les habitants apprécient dans cette forme nouvelle d’installation la possibilité de devenir propriétaires de logements ressemblants à des appartements de grands ensembles, à l’abri des exactions des trafiquants et sur la base d’un mode de vie organisé de façon à favoriser le respect mutuel. Certains, pourtant, retournent vivre dans le complexe de la Maré, après quelques années dans une usine envahie, sans que l’auteure puisse expliquer le phénomène.

      5Les informations obtenues grâce à l’observation et à des entretiens offrent donc un tableau vivant et précis des arrangements physiques et organisationnels qui guident la vie dans ce type de logements collectifs. On peut cependant regretter que la profondeur de l’analyse soit limitée. L’une des raisons est sans doute que l’auteure a une formation d’architecte et non de sociologue. Ainsi, le livre n’est pas construit autour de questions sociologiques claires et susceptibles de faire avancer la sociologie de l’habitat populaire au Brésil. Par ailleurs, les références mobilisées pour mettre en évidence les spécificités de l’objet sont parfois peu convaincantes. Par exemple, la littérature française sur les squats ne semble guère appropriée pour comprendre les invasions brésiliennes, tant l’ensemble du contexte social et juridique diffère. Certaines remarques montrent également que l’auteure n’a pas saisi à quel point l’impensé de son milieu d’origine peut conduire à des traces d’ethnocentrisme de classe : l’ouvrage aurait ainsi gagné à ne pas considérer implicitement que la référence allant de soi est le logement de classe moyenne et que les favelas et autres invasions relèvent de l’anomalie.

      6Les problèmes que rencontrent les occupants sont spécifiques (la forme de l’espace, les réseaux d’eau ou d’électricité qu’il faut adapter), mais aussi plus généraux (le bruit et la gêne découlant de la promiscuité). Certaines questions adressées aux occupants, comme les conditions de leur appropriation symbolique du logement, ne sont pas particulièrement justifiées, dans la mesure où elles peuvent être posées partout ailleurs. Deux problématiques intéressantes auraient ainsi pu être mieux développées, comme l’importance de la construction d’un ordre de vie réglementé et le déroulement exact des invasions (qui, malheureusement, n’a pas pu être étudié). L’idéal aurait été de replacer de façon approfondie le phénomène dans le contexte de l’analyse des stratégies concrètes de logement des gens de classes populaires de la zone nord.

      7Cependant, la faiblesse principale du livre vient certainement de la maigreur relative des données qui ont essentiellement été recueillies par le système de visites courtes et de discussions avec un nombre réduit de résidents. Cela oblige l’auteure à étoffer ses analyses par des comparaisons et des descriptions empruntées à d’autres phénomènes (squats français, favelas ou condominiums fermés au Brésil). On mesure ici l’intérêt qu’aurait pu avoir une enquête par observation participante de longue durée, par exemple en s’installant sur place. Cette méthode de recherche est cependant encore très rare au Brésil et Maíra Machado-Martins inaugure peut-être un courant intéressant de recherche sur les formes non conventionnelles de logement au Brésil.

      https://journals.openedition.org/cal/4203

    • #Maira_Machado-Martins est prof invitée pour un mois à l’université Grenoble Alpes...
      Elle a donné aujourd’hui une super conférence...
      L’#espace_habité - Récits des formes d’appropriation à Rio de Janeiro

      La recherche porte sur le formes d’appropriation de l’espace par les usagers/habitants dans la ville de Rio de Janeiro, dans l’habitat informel et dans les logements sociaux construits récemment au Brésil. Ce travail interroge, entre autres, la relation entre les transformations physiques des espaces, les pratiques quotidiennes des habitants et leur sociabilité, pour aboutir une réflexion sur la construction de l’espace habité.


      https://www.pacte-grenoble.fr/actualites/l-espace-habite-recits-des-formes-d-appropriation-a-rio-de-janeiro

    • Brésil / Stratégies et transformations du territoire : la construction sociale d’une copropriété populaire à Rio de Janeiro

      Comme dans la plupart des villes, l’urbanisation de Rio de Janeiro a démarré, dès le XVIe siècle, par le centre-ville. La ville s’est étendue selon un modèle d’extension concentrique, tout en conservant un tissu orthogonal, gagnant progressivement les montagnes et les marais par remblaiement des terrains. Ensuite, le processus d’expansion de la ville a pu être caractérisé par deux axes principaux depuis la zone du centre-ville : un vers le Nord et l’autre vers le Sud. Ce dernier a abouti dans la zone balnéaire, qui a bénéficié d’une planification urbaine prévue pour accueillir la zone d’habitat la plus sophistiquée de la ville. Du côté de la zone Nord, l’urbanisation s’est faite sans planification. Par exemple, l’implantation par l’État de réseaux de voies ferrées reliant le centre-ville et la périphérie Nord au XIXe siècle et la création des zones industrielles dans les années 1930 n’ont pas été accompagnées d’une programmation de logements. Cette opposition des formes de croissance urbaine, aggravée par les déséquilibres d’investissement de toutes sortes de la part des pouvoirs publics, génère globalement1 deux territoires à Rio de Janeiro. La zone Sud est structurée, riche2 et consolidée par rapport à sa fonction urbaine principale et majoritairement résidentielle. À l’inverse, la zone Nord présente des transformations importantes et constantes en ce qui concerne l’usage des sols, la formation de zones d’habitat et les mouvements de population.


      http://www.revue-urbanites.fr/bresil-strategies-et-transformations-du-territoire-la-construction-s

  • Urbanités africaines

    Articles

    Le projet de reconversion du #port de #Tanger : entre #urbanisme standardisé et jeux d’alliances locales ? par Brendan Blayac
    #Maroc

    Le programme d’appui à la reconstruction de la #Fédération_Sénégalaise_des_Habitants – vers un #urbanisme_participatif et solidaire, par Lionel Chabot, Pape Ameth Keita et Bea Varnai
    #Sénégal

    #Lagos, immensité et urbanité d’une ville d’Afrique subsaharienne fantasme dans les #séries_télévisées, par Pierre Denmat
    #Nigeria

    Les #programmes_de_logement public à #Yaoundé : entre laboratoire libéral et manifestations urbaines du clientélisme dans un #Cameroun post-austérité, par Mathilde Jourdam-Boutin

    Déplacer et relocaliser les citadins à #Lomé (#Togo) : l’urbanité négociée, par Amandine Spire et Natacha Gourland

    Vivre avec l’#insécurité_hydrique dans une ville sahélienne : les stratégies d’adaptation à #Niamey (#Niger), par Sandrine Vaucelle et Hassane Younsa Harouna
    #eau


    Portfolios

    Les #chantiers à Yaoundé et Douala, poétique des villes camerounaises en construction, par Mathilde Jourdam-Boutin

    Rien ne se perd, tout se récupère ! Pour une reconnaissance des #récupérateurs_informels de #Casablanca, par Pascal Garret et Bénédicte Florin
    #recyclage

    Les #toits du Caire, des espaces ressource ? par Marie Piessat
    #Le_Caire #Egypte

    http://www.revue-urbanites.fr/urbanites-africaines

    #villes #villes_africaines #revue #urban_matter #géographie_urbaine
    ping @reka

  • DOSSIER / URBANITÉS AFRICAINES
    http://www.revue-urbanites.fr/urbanites-africaines

    ARTICLES
    Le projet de reconversion du port de Tanger : entre urbanisme standardisé et jeux d’alliances locales ? par Brendan Blayac

    Le programme d’appui à la reconstruction de la Fédération Sénégalaise des Habitants – vers un urbanisme participatif et solidaire, par Lionel Chabot, Pape Ameth Keita et Bea Varnai

    Lagos, immensité et urbanité d’une ville d’Afrique subsaharienne fantasme dans les séries télévisées, par Pierre Denmat

    Les programmes de logement public à Yaoundé : entre laboratoire libéral et manifestations urbaines du clientélisme dans un Cameroun post-austérité, par Mathilde Jourdam-Boutin

    Déplacer et relocaliser les citadins à Lomé (Togo) : l’urbanité négociée, par Amandine Spire et Natacha Gourland

    Vivre avec l’insécurité hydrique dans une ville sahélienne : les stratégies d’adaptation à Niamey (Niger), par Sandrine Vaucelle et Hassane Younsa Harouna

    PORTFOLIOS
    Les chantiers à Yaoundé et Douala, poétique des villes camerounaises en construction, par Mathilde Jourdam-Boutin

    Rien ne se perd, tout se récupère ! Pour une reconnaissance des récupérateurs informels de Casablanca, par Pascal Garret et Bénédicte Florin

    Les toits du Caire, des espaces ressource ? par Marie Piessat

  • #10 / Migrer et cultiver la ville : l’agriculture communautaire à Malmö (Suède) : Urbanités

    http://www.revue-urbanites.fr/10-hochedez-malmo

    Une partie de ce que mangent les villes est désormais produite en leur sein. En effet, l’agriculture fait depuis une quinzaine d’année son grand retour dans les villes du Nord, sous des formes très diverses. Une définition large de l’agriculture urbaine, entendue ici comme toute activité de production végétale à renouvellement rapide, professionnelle ou amatrice, destinée à une consommation ou un usage urbains, et pratiquée sur des terrains localisés dans la ville ou à sa périphérie (Moustier et M’Baye, 1999 ; Scheromm et al., 2014), rend compte de son renouveau, de la diversité de ses acteurs et d’un continuum de formes, allant des jardins collectifs aux exploitations marchandes classiques (Nahmias et Le Caro, 2012).

    #urban_matter #agriculture_urbaine #malmö #suède et merci à l’irremplaçable @isskein pour tous ces signalements.

  • #10 / Migrer et cultiver la ville : l’#agriculture_communautaire à #Malmö (#Suède)

    Une partie de ce que mangent les villes est désormais produite en leur sein. En effet, l’agriculture fait depuis une quinzaine d’année son grand retour dans les villes du Nord, sous des formes très diverses. Une définition large de l’agriculture urbaine, entendue ici comme toute activité de production végétale à renouvellement rapide, professionnelle ou amatrice, destinée à une consommation ou un usage urbains, et pratiquée sur des terrains localisés dans la ville ou à sa périphérie (Moustier et M’Baye, 1999 ; Scheromm et al., 2014), rend compte de son renouveau, de la diversité de ses acteurs et d’un continuum de formes, allant des jardins collectifs aux exploitations marchandes classiques (Nahmias et Le Caro, 2012).

    Alors que la littérature francophone sur l’agriculture urbaine met traditionnellement l’accent sur le raccourcissement des chaînes de production à travers le développement des circuits courts, ou encore sur la fonction écologique de ces espaces agricoles (Lamine et Deverre, 2010), nous proposons de nous pencher sur un aspect moins étudié du métabolisme alimentaire urbain : l’#alimentation des personnes en situation de migration, dont l’accès à des produits culturellement appropriés peut s’avérer problématique. S’intéresser à ce que mangent les migrants mène à analyser l’agriculture urbaine au prisme de la #justice_alimentaire. Issue du #food_movement alternatif des villes nord-américaines (Paddeu, 2012), cette notion s’entend a priori comme la répartition équitable dans les modes de production et de distribution des ressources alimentaires sur un territoire donné (Gottlieb et Joshi, 2010). Cette situation n’est pas atteinte partout ni pour toutes les populations. Dans les métropoles, les injustices alimentaires sont criantes, notamment quand on regarde les populations souffrant de problèmes d’insécurité et d’accessibilité alimentaires – populations défavorisées, minorités, migrants et populations immigrées (Alkon et Agyeman, 2011). L’agriculture urbaine, considérée sous l’angle de la justice alimentaire, répond alors à des enjeux combinés d’environnement, de santé publique, de nutrition, ainsi que d’inégalités raciales, de classe et de genre selon la terminologie nord-américaine (Slocum et al., 2016). Si les commerces alimentaires ethniques et les stratégies d’approvisionnement des communautés immigrées ont déjà été étudiés (Raulin, 1990 ; Ma Mung et al., 1992 ; Augustin-Jean, 1995 ; Dubucs, 2013), mettre la lumière sur la production-même des aliments à destination des communautés immigrées en ville interroge le rôle de l’agriculture urbaine dans leur souveraineté alimentaire, puisqu’elle produit localement des aliments permettant de maintenir une continuité culturelle.

    La ville de Malmö (Suède), troisième ville de Suède avec 560 000 habitants en 2014 d’après les chiffres du Bureau national de la statistique (SCB, 2016), est particulièrement intéressante pour étudier les dynamiques de l’agriculture urbaine selon le questionnement de la justice alimentaire. C’est la ville multiculturelle par excellence : environ 43 % de la population totale est immigrée ou étrangère1, soit la plus forte proportion parmi les villes suédoises. 178 nationalités sont présentes, avec une majorité d’immigrés européens en provenance des pays de l’ex-Yougoslavie (qui constitue la deuxième communauté la plus importante) et de Pologne, mais aussi du Danemark voisin. Les communautés en provenance du continent européen sont installées depuis plusieurs décennies dans la ville. 34% des immigrés ou des étrangers viennent d’Asie, aire englobant dans les statistiques le Proche et Moyen-Orient, la Chine et l’Asie du Sud-Est (SCB, 2016). Cette immigration est beaucoup plus récente. Si les Libanais, Iraniens, Afghans et Syriens sont particulièrement représentés, ce sont les Irakiens qui constituent la première communauté immigrée ou étrangère à Malmö. Parallèlement à l’arrivée plus ou moins récente de populations étrangères, Malmö se transforme au rythme de grands projets d’aménagement urbain censés répondre à l’objectif d’être un modèle de ville durable. Ces projets sont potentiellement porteurs de recompositions pour l’agriculture urbaine. L’étude de l’agriculture pratiquée par les migrants dans les jardins communautaires municipaux doit ici permettre de répondre à deux questions principales. Premièrement, quel rôle jouent les migrants dans la recomposition des systèmes alimentaires urbains, en termes de production mais aussi de soutien à une demande alimentaire ethnique ? Contribuent-ils à développer des formes particulières d’agriculture urbaine, par leur localisation, les types de cultures, les pratiques de commercialisation et les débouchés ? Deuxièmement, ces dynamiques doivent être replacées dans le contexte des dynamiques métropolitaines plus globales : dans quelle mesure les espaces de l’agriculture urbaine communautaire sont-ils intégrés au discours et à la politique de la ville durable ? Dans quelle mesure participent-ils à des formes d’ancrage des migrants dans la ville ?

    L’étude de terrain menée lors de deux séjours en 2015 et 2016 à Malmö a apporté des pistes de réponses. Les observations directes sur les jardins communautaires ont été complétées par des entretiens auprès de plusieurs types d’acteurs : (1) sept entretiens auprès des services municipaux en charge de la gestion des jardins, de la planification urbaine, de l’environnement et des terres agricoles ; (2) sept entretiens auprès des acteurs de l’agriculture urbaine à Malmö (jardins associatifs, responsables de projets d’agriculture urbaine publics et privés, associations de promotion de l’agriculture urbaine) ; (3) six entretiens avec des jardiniers d’origine étrangère. L’analyse des documents d’aménagement à l’échelle de la ville ou de projets concernant les quartiers où sont implantés les jardins municipaux, ainsi que de documents portant sur les jardins (documents réglementaires, site internet municipal sur les jardins) a permis de contextualiser le travail et a apporté de précieux compléments d’information. Ce travail de terrain s’est confronté à plusieurs problèmes, car l’étude de ce que mangent et, surtout, de ce que produisent les immigrés en ville pose des défis méthodologiques au chercheur. Ainsi, les immigrés, dans le cadre des activités de production alimentaire sur les jardins municipaux de Malmö, ont recours à de nombreuses pratiques informelles qui restent volontairement cachées. L’observation paysagère permet néanmoins d’identifier des filières et des espaces de production communautaires. L’étude met au jour les ressorts de ce qui s’apparente à une agriculture communautaire, dont la production est pratiquée par et à destination des communautés immigrées selon les nationalités. Les espaces d’agriculture communautaire sont plus ou moins intégrés dans les politiques d’aménagement durable, qui entraînent des reconfigurations porteuses de vulnérabilités pour les espaces agricoles urbains tenus par les migrants.

    http://www.revue-urbanites.fr/10-hochedez-malmo
    #agriculture_urbaine #intégration #migrations #asile #réfugiés

    nous proposons de nous pencher sur un aspect moins étudié du métabolisme alimentaire urbain : l’#alimentation des personnes en situation de migration, dont l’accès à des produits culturellement appropriés peut s’avérer problématique. S’intéresser à ce que mangent les migrants mène à analyser l’agriculture urbaine au prisme de la #justice_alimentaire. Issue du #food_movement alternatif des villes nord-américaines (Paddeu, 2012)

    –-> géographie_culturelle et #géographie_politique (vu qu’on parle de #justice_alimentaire)

  • Urbanisme temporaire / Informalité, migrations et « urbanisme temporaire »

    Ce dossier souhaite discuter des reconfigurations de l’action publique en ville aux prises avec l’informalité, dans le contexte spécifique des #politiques_migratoires contemporaines française et européenne. Depuis plusieurs années, en Europe, le long des routes migratoires, des villes deviennent des étapes où vivent et survivent des centaines, parfois des milliers de migrants1 dans la rue ou dans des campements informels. Cette présence entraîne des déclarations et des actions des pouvoirs municipaux, d’acteurs associatifs et de collectifs citoyens, au-delà des seules stratégies étatiques (Furri, 2017).

    Le corpus d’articles prend appui sur des recherches conduites sur des centres et des camps d’hébergement formels et informels, et plus largement sur la question de l’#accueil des migrants. Il étudie le déploiement de dispositifs dérogatoires ou de contournements au droit commun de l’#urbanisme, les jeux d’acteurs s’y articulant, les registres de justification qui les sous-tendent et leur politisation. Partant de la problématique de l’#hébergement et du #logement, nous souhaitons dépasser la lecture en termes de « crise » et « d’urgence » et réfléchir à l’influence structurante de pratiques informelles sur les reconfigurations de l’action publique en ville (Aguilera, 2012), y compris lorsqu’elle se présente comme temporaire. Dans quelle mesure l’#exception – temporaire – au droit de l’urbanisme est-elle une réponse – récurrente – aux situations de #marginalité et de #marginalisation de populations en situation précaire ? Cette notion d’exception parcourt l’ensemble du dossier. Elle est d’abord appréhendée sur le plan juridique comme suspension temporaire de règles d’urbanisme. Celle-ci permet l’implantation de #camps qui deviennent l’incarnation spatiale et temporelle de l’exception. Sous cet angle, dans quelle mesure le modèle du camp devient-il « une forme susceptible d’intégrer l’espace urbain ou périurbain » (Loiseau et al., 2016) et quelles place et reconnaissance donne-t-il à ses habitants au sein de la société urbaine (Alexandre, 2016) ? De façon plus large, la notion d’exception permet d’interpréter les reconfigurations de l’action publique à l’égard de l’informalité, et d’examiner les controverses morales et politiques qui sont posées.

    Ce faisant, ce dossier souhaite s’inscrire dans un contexte académique appelant à « provincialiser » les études urbaines qualifiées d’occidentalo-centrés (Robinson 2006, 2014 ; Roy, 2009, 2011, 2016). La démarche revient ici à intégrer des questionnements et notions forgés au Sud, depuis l’informalité (Schindler, 2014), dans des recherches menées dans des villes du Nord (Paris, Grande-Synthe, Athènes, Berlin). L’optique est de dépasser la distinction Nord-Sud et de discuter des contextes et des facteurs explicatifs des reconfigurations d’une action publique urbaine (Jacquot, Morelle, 2018).

    L’étude des camps et des logiques d’#enfermement, du Sud au Nord dans le contexte des politiques migratoires européennes (1ère partie), permet d’analyser et de comprendre les logiques d’action de l’État (2ème partie). Toutefois, en considérant les camps comme un dispositif urbain (3ème partie), il s’agit de discuter des #politiques_urbaines menées par des pouvoirs locaux, au-delà ou en contestation de l’État : en effet la ville peut apparaître à la fois comme lieu d’accueil, échelle d’action et acteur (Babels, 2018). Il convient de saisir les motifs de ces actions, entre émergence politique d’une #hospitalité différenciée bien que précaire et gestion humanitaire de l’urgence, appuyées par diverses initiatives qui reposent la question de l’exception au prisme de l’urbanisme (4ème partie). Le rapport au camp s’inscrit aussi dans des configurations plus larges, où interviennent des associations et les migrants eux-mêmes, déployant diverses pratiques d’appropriation des espaces urbains (5ème partie). Ces configurations portent des formes #alternatives permettant de repenser des politiques de l’hospitalité. Au-delà, ces inscriptions de camps dans la ville, sous la forme de l’exception et du temporaire, permettent d’interroger les modalités d’une action urbaine dérégulée, érigeant en modèle la gestion par le temporaire de diverses informalités (6ème partie).


    http://www.revue-urbanites.fr/informalite-migrations-et-urbanisme-temporaire
    #villes #urban_matter #réfugiés #asile #migrations #informalité #city_plaza #Athènes #campement #Paris #Berlin

  • Migreurop | City Plaza Hôtel : un exemple emblématique de la solidarité à Athènes
    https://asile.ch/2017/12/28/migreurop-city-plaza-hotel-exemple-emblematique-de-solidarite-a-athenes

    Dès la fermeture du « corridor migratoire » (printemps 2016), la capitale grecque a vu ses rues se peupler de plus de 25’000 de personnes sans abri. Les squats, ouverts par des collectifs militants locaux s’opposent à la « politique d’encampement » appliquée par le gouvernement grec. Ces modes d’accueil alternatifs font écho à d’autres mobilisations organisées par des […]

    • « City Plaza Hotel will become your home in Athens » / Entre lieu de vie et espace politique, les enjeux d’appropriation d’un squat athénien

      « Que vous soyez à Athènes pour affaires ou pour votre loisir, vous serez comme chez vous au City Plaza. »1 Cet extrait du site internet de l’hôtel City Plaza d’Athènes, non actualisé depuis sa fermeture en 2010, est une présentation à l’attention des touristes qui s’apprêtent à y séjourner quelques jours. Rénové grâce à des fonds de l’État octroyés à l’occasion des Jeux Olympiques de 2004 puis fermé après sa faillite sans indemnisation de ses employés, cet hôtel trois étoiles fait figure de symbole de la crise grecque. Huit ans plus tard, c’est un « chez-soi » (home) dénué de toute valeur marchande que le Refugee Accommodation and Solidarity Space City Plaza, propose à ses nouveaux habitants. Le 22 avril 2016, une centaine de militants grecs et un groupe de réfugiés2 squattent le bâtiment pour fournir sur sept étages un logement à environ 350 réfugiés. Leur objectif est de montrer par un exemple concret et de grande envergure qu’une politique d’accueil solidaire au centre d’Athènes est possible. Ils placent en effet au cœur de leurs actions la critique « en pratique » (expression d’un local) de la politique migratoire de l’Union Européenne et du gouvernement grec, des conditions de vie dans les camps et des hotspots3. Pour cela, ils proposent en miroir un modèle incarné par l’appropriation d’un lieu commun et autogéré.

      http://www.revue-urbanites.fr/city-plaza-athenes-squat

    • Greece’s Tower of Babel: An unusual place

      City Plaza functions collectively with refugees and activists cooking, cleaning, and making decisions together.

      From the outside, City Plaza Hotel might not look like much, just another shabby building in the Greek capital of Athens, neglected during the years of the economic crisis. Step inside its doors to find a unique space for hundreds of people from all over the world: refugees.

      Their plan was never to stay in Greece. They had hopes of reaching northern Europe. But, once the “Balkan Route” closed in March 2016, those who had made the dangerous trip in rubber dinghies from Turkey had nowhere else to go.

      That’s when activists in Athens intervened and occupied spaces such as City Plaza, a hotel that had been abandoned years earlier, to prevent the weary travellers from sleeping in overcrowded camps or, even worse, in the streets of Athens, as many who could not find shelter were forced to do.

      Since it was occupied, City Plaza has become home to some 400 refugees and migrants from Syria, Afghanistan, Iraq, Nigeria, Pakistan, Iran and elsewhere. Unlike most refugee accommodations in Europe, City Plaza affords its guests a level of dignity they wouldn’t find elsewhere.

      People have private rooms and their own bathrooms. It’s an unusual space - where most asylum centres are hierarchical and segregated based on nationality, City Plaza functions collectively, with refugees and activists cooking, cleaning, living and making decisions together.

      In such a diverse space, things can easily get lost in translation. But people find a way to communicate, and when they can’t there are people such as Rabea, himself a refugee from Damascus, to make sure that Greek and international activists can communicate with the refugees and migrants living in City Plaza.


      http://www.migreurop.org/article2852.html

    • City Plaza, la #fin...
      Message reçu le 12.07.2019 de Vicky Skoumbi via la mailing-list de Migreurop:

      Après 39 mois de fonctionnement l’occupation City Plaza, un hôtel athénien transformé en lieu de vie et d’hébergement pour réfugiés a fermé. City Plaza avait accueilli 2.500 réfugiés dans un espace exemplaire, géré collectivement par les solidaires et par les réfugiés eux-mêmes. L’évacuation a été programmée par le collectif Solidarity 2 refugees qui a été à l’origine de l’occupation. La décision de ne plus continuer l’occupation fut prise en mai 2018 et depuis juin de la même année City Plaza n’acceptait plus de nouveaux arrivants. D’après le communiqué mise en ligne sur FB, la décision fut prise pour trois raisons :

      A) le refus de normaliser/légaliser une occupation qui s’est voulue un acte militant tandis que deux ordres successives d’évacuation du procureur restaient en attente.

      B) Un manque grandissant des moyens et de forces vives ; il fallait que chaque nuit un service de sécurité de huit personnes soit de garde afin d’assurer la sécurité des réfugiés qui pouvaient à n’importe quel moment devenir la cible d’une attaque de l’Aube Dorée ou d’autres groupuscules d’extrême droite, la possibilité d’une intrusion de la propriétaire accompagnée de ses sbires étant toujours en ligne de mire.

      C) Les élections et la formation d’un gouvernent de droite qui a déjà annoncé son intention d’y envoyer les CRS pour évacuer de force l’hôtel et en finir avec la soi-disant « anomie » de l’occupation ; ont précipité l’évacuation : il fallait protéger les migrants sans-papiers d’une arrestation qui pourrait être suivi d’un internement et d’une expulsion

      Tous les résidents de City Plaza ont été relogés dans des bonnes conditions, soit à d’autres occupations, soit à des appartements.

      Le collectif remercie tous ceux et celles ont soutenu d’une façon ou d’une autre et leur donne rendez-vous pour des nouveaux combats en commun

      Voir leur communiqué en anglais
      https://www.facebook.com/sol2refugeesen/posts/2117692658523066?__tn__=K-R

      39 months City Plaza: the end of an era, the beginning of a new one. (here is the text in Greek https://urlzs.com/dtFsv)

      Yesterday, on 10th July 2019, the keys of squatted City Plaza were handed back to the former employees of the hotel, to whom the mobile equipment in the building belongs. All refugees living at City Plaza have been moved to safe housing within the city.

      On 22 April 2016, the Economic and Political Refugee Solidarity Initiative squatted the empty City Plaza building with a two-fold goal: to create, on the one hand, a space of safety and dignity in which to house refugees in the centre of the city and, on the other, to create a centre of struggle against racism, borders, and social exclusion. For the freedom of movement and for the right to stay.

      The decision to squat was taken at a critical political juncture. On 18th March 2016, one month before the squat opened, the EU-Turkey deal to restrict the movement of refugees to Europe was signed. It was the deal that marked the end of the “summer of migration” - the period which began in July 2015 when, under pressure from approximately one million people, the European borders “opened”. This was the deal that turned the islands of the Aegean into a sort of prison for migrants, and which turned mainland Greece into a trap for over 60,000 people. The SYRIZA-ANEL government, following its capitulation to the neoliberal management of the economic crisis, took on the the implementation of a policy of control, deterrence and discouragement of migration. With Frontex and NATO patrolling the Aegean, with detention centres such as Moria on the islands, with awful camps as the only policy for housing refugees on the mainland, by punishing solidarity and the struggle of refugees. During that time, the housing issue was very pressing. The refugees who had arrived in Athens were either homeless or were being housed in the awful camps of Elliniko, Malakasa, or the port of Piraeus, while hundreds of people slept in tents or cardboard boxes in city streets and squares.

      It was while these were happening that a discussion began within the Economic and Political Refugee Solidarity Initiative, which led to the decision to squat City Plaza, a hotel on Acharnon street which remained shut for seven years. The decision had certain features of voluntarism, and was not justified by the forces in our disposal, nor by the state of the anti-authoritarian movement at the time. Yet it was a move which addressed the political situation and the great struggle of the refugees who had, over the previous months, opened the borders of Fortress Europe and thus won their right to freedom of movement. It also matched the massive and spontaneous social solidarity movement which developed along the length of the migration route.

      City Plaza as an example of dignified housing, space for social solidarity and cooperation between locals and migrants.

      From its inception, City Plaza was organized around two key goals:
      – to create a space for safe and dignified housing for migrants in the centre of the city, a space of solidarity and cooperation between locals and migrants.
      – to function as a centre of struggle in which political and social demands by migrants and locals will interweave and complement each other.

      CP proved in practice that the state policy of “hospitality” towards refugees is a mixture of harshness, incompetence, and political expediency. Where the solidarity movement, without any funding from formal institutions, without any “experts” or employees, managed to create one of the best housing spaces in the centre of the city, the state continued to abide by the trapping of refugees in makeshift camps and tents in the mainland, and by imposing a regime of refuting the rights of refugees and detaining them in hot spots on the islands, at the threat of deportation.
      This contrast was the key element which led to mass support for CP at the beginning of its operation, by individual activists, organizations/collectives of the left, as well as by people who joined the movement for the first time there. Of course, because of the ownership status of the hotel, there were several attacks “from the left” which, fully aligned with the narrative of the owner and the petty bourgeois rhetoric on the “supreme human right to property”, attempt to belittle the effort, by spreading conspiracy theories (ranging from claims that we’re being funded by Soros, SYRIZA, the German State, to claims that we traffic drugs, firearms, children, and sex workers), slandering the collective and the activists who are part of it.

      City Plaza proved in practice that refugees and locals can live together when, instead of isolation, punishment, and hatred, there is solidarity, struggle, and community. At the opposite pole from the camps, located outside the cities and in awful conditions, CP managed, in a difficult neighbourhood, until recently patrolled by neonazis, to brighten the formerly dark corner between Acharnon and Katrivanou, by giving it the character of security truly valued by those from below: the security of dignified housing, community, solidarity, and vitality of the people selflessly fighting for better lives.

      At the same time, dozens of people showed their solidarity around the world. Through their daily presence, their participation in shifts, positive attitude and a large-scale international campaign for the financial support of the project. Dozens of crates of food and other essentials were sent to Plaza, thousands of people and groups made donations to support the project, which relied solely on donations for its survival.

      City Plaza also served as a centre for struggle. Aiming to internationally denounce the anti-refugee policies of the SYRIZA-ANEL government and the EU, we brought to the fore topics such as criminal responsibility for shipwrecks and loss of human life, the delay or obstruction of sea rescue, the practice of illegal pushbacks in Evros and the Aegean, the conditions of imprisonment in hotspots. City Plaza hosted dozens of open discussions on the border regime, racism, the struggle for rights, often featuring contributions by well-known intellectuals from around the world, such as Judith Butler, Angela Davis, David Harvey, Alain Badiou, Sandro Mezzandra, among others. Yet the goal was not just to highlight issues relating to migrant struggles, but also to link them to the struggles of locals. In the rallies for International Worker’s Day, the Polytechnic Uprising, antifascist and feminist protests, the City Plaza block was present throughout the three years.

      The City Plaza community: Practices, Rights, Cooperation.

      The answer to the question of what City Plaza is is known to the thousands of people who passed through its doors: CP is a project for the realisation of a conception of everyday life which aims to empower those “from below”, in the constitution of a space of freedom, which practically realises an aspect of the society we envision.

      Its mode of operation expressed a politics of everyday life which is in opposition to the dominant model of managing migration, especially to its “NGOisation”. At the core of this voluntary contribution of time, effort, and emotion was not the “provision of services” to “the vulnerable” but the attempt to combat insecurity and fear, to empower and encourage confidence and trust in the collective. Help to refugees was re-politicised - and became solidarity and common struggle. Self-organisation, shared responsibility and decision making were central, as was a constant reflection on the inequalities permeating relations within the project: localisation, class, gender, language, education, etc.

      Despite the inherent contradictions and difficulties, the collective experience of organising everyday life was the foundation for building a strong community of solidarity. At the same time, in this context, and in contrast to dominant victimising narratives, refugees and migrants became dynamic subjects with an active role on social and political life.

      Daily life at CP was based on the principle of participatory organisation and collective decision making and operations, processes particularly complex in a community of 350 people speaking different languages, and with different ethnic, class, and social backgrounds, and different plans for the future. Regular coordination meetings became the space in which equal discussion took place on issues of operation and organisation, while House meetings were - especially in the beginning - a real lesson in how we can and should discuss, operate, and co-implement, as refugees and as locals. The organisation of residents and solidarians into working groups was a component of organising the project but also an essential basis for developing personal and political relationships amongst ourselves. The working groups were: Reception, Education, Children’s Activities, Health Centre, Kitchen, Security, Economics, Cleaning, Communications, as well as a self-organized Women’s Space.

      In its 36 months of operation, City Plaza hosted over 2,500 refugees from 13 different countries. About 100 of the 126 rooms of the hotel hosted 350 refugees at any one time, while the remaining 26 either served as communal spaces (classrooms, women’s space, storage space) or to host solidarians from around the world. It was, after all, City Plaza’s political choice to not serve as a housing space “for” refugees but as a space of cohabitation and shared everyday life.

      Yet we will not provide statistics referring to countries of origin, ages or ‘vulnerable” cases. In contrast, we will provide “statistics” on the enormous amount of resources that the movement was able to mobilise in order to keep City Plaza going:

      812,250 hot meals were prepared by the kitchen team

      74,500 work hours on security shifts

      28,630 hours of shifts at reception

      5,100 hours of language teaching and creative educational activities

      * 69,050 rolls of toilet paper

      However, the most important things cannot be counted. They have to do with human relationships, mutual respect and solidarity, emotions and experiences, optimism born out of common struggle.

      The end of an era, the beginning of a new one

      Such a project demands enormous resources. It is not a political squat which can stay closed for a couple of days in August without any problems. It is a space which demands a daily commitment, responsibility, and presence. Besides, the way we see it, self-organization is not automatic. To the contrary, it requires many hours of work, often endless processes of shared decision making, and interminable difficulties. In other words, self-organization and solidarity are not theory. They are action in the here and now. Action full of contradictions and life’s problems. In a society in which authoritarianism, war, capitalism, and competition between the subjugated is considered normal, while multiple divisions and hierarchies permeate us all, because of our origins, genders, and class backgrounds, self-organisation is not a slogan. It is a struggle.

      Unfortunately, as often happens in many self-organized projects, enthusiasm, commitment, and participation dwindle over time - especially when circumstances are so demanding. The fact that the overwhelming majority of City Plaza residents are in transit made it impossible to hand the operation of the squat completely over to the refugees as most of them, sooner or later, left for Europe. At the same time, the material resources required for a project of such size - for food, hygiene products, medications, building maintenance - became harder to come by, despite the fact that comrades throughout Europe have demonstrated extraordinary commitment.

      On the basis of all of the above, shortly before City Plaza celebrated its two-year anniversary, and following calls to collectives and spaces which supported the project from its inception, there opened a difficult and contradictory discussion on how long City Plaza can carry on, or whether and how it should adapt, given that we did not wish to see the project decline. There was a dilemma on whether we would move towards the direction of “normalising/ legalising” the squat or towards completing the project, while also looking for new ways to keep the community it created alive in a different context.
      The first option was found to be politically undesirable, as it clashes with City Plaza’s character as a political alternative to NGOisation, and leads to a disconnect between the issues of safe housing and collective struggle and rights demands more generally.

      We decided that, despite it being a difficult choice, City Plaza should rightly close the way it began and operated: as a political project, by protecting the central element which turned it into a example, that is organisation from below, safe and dignified living, community of struggle, and addressed to society as a whole.

      During the House meeting of 26th May 2018, we jointly decided on this direction - not without contradictions and disagreements - and there was an extensive discussion about how to implement such a decision. Beginning in June 2018, City Plaza did not accept new residents, while there was a collective commitment that the project would not wind down until every resident had found acceptable accommodation. This commitment was not at all simple to implement. The wider circumstances of dealing with the refugee question - both from the point of view of the SYRIZA-ANEL government and from the point of view of NGOs, did not provide an opportunity to provide institutionally guaranteed housing to residents, while other spaces and squats could not house such a large number of refugees, despite positive attempts to support this.

      One year on, and while the project was winding down, the expected change in the political landscape, with the imminent re-election of New Democracy, made it imperative to once more address the pace at which the project is progressing towards its close, taking into account the fact that, over the past several months, several refugees had gradually moved to safe housing. Plaza has two pending court orders for its evacuation, while high-ranking New Democracy members made daily references to the “destruction of private property” and the “lawlessness” at City Plaza. In this respect, evacuation could be used as a deterrent, while many refugees, especially those with no fixed legal status, could face disproportionate consequences (deportation, detention, etc.). Even though, for some, an evacuation by New Democracy could be seen as a “heroic exit”, for which few political explanations would need to be given, nevertheless most City Plaza residents would be put in danger, especially in view of their already vulnerable and unstable status.

      This reconfirmed the decision to bring City Plaza to a close, on a collective basis and in our own terms. All refugees found safe housing. In the almost eighteen months between the decision to shut down and its implementation, most refugees moved on towards Northern Europe. Out of those who remained at City Plaza, some had the opportunity to rent their own place, as they had since found employment, while others still resorted to collective solutions. Through shared spaces and other housing projects which we have already put in place, along with the impossibly persistent network of all the people who actively participated in the project (refugees and solidarians), the community will continue to exist long after the building has been abandoned.

      City Plaza’s closure is linked to the wider movement’s inability to develop effective forms of organization, mobilisation, and discourse on the refugee questions, which match the demands of the time. It is true that many parts of the wider social movement decided on different degrees of involvement, being unable to support the project and/or develop similar ones, which would galvanise our efforts through a new dynamic. This position is not apportioning blame, but highlights the project as part of a wider social and political process, reflecting the ideological-political and organisational crisis within the movement, with which we will have to deal in the next phase.

      City Plaza was an invaluable political experience for all who took part, but also a political event far greater than the sum of its parts. Without exaggeration, CP was the pan-European symbol which concentrated resistance to the racist and repressive migration regime of the EU, following the closure of the borders after the EU-Turkey deal was signed. Equally, it served as a strong counter-example at a time of pessimism and demobilisation for the left, and a time of resurgence for the far right.

      City Plaza was a great struggle which, like all great struggles, cannot be counted as a clear victory or a clear defeat. It is a chapter in antiracist and migration struggles and, at the same time, an experiment in social movements, an unexpected mix of different needs, sociopolitical, gendered, and class experiences. This meeting, like every mixture, needs some time for the multiple experiences to settle and leave their trace on our individual and collective consciousness.In this milieu, new forms of resistance, struggle, and relationships of cooperation and solidarity will form - in Athens as well as in the dozens of cities at which City Plaza residents will arrive, as well as in the daily struggles against the barbarism or racism and repressive policies. Σ

      The City Plaza collective was, from the beginning, aware of its contradictory makeup. The alternative it proposed could not but me incomplete, dependent on the circumstances in which it was born and the subjective capacities of the movement and its people, with their brains, hearts, and bodies. Yet it was also restricted, like every struggle for rights and equal participation, which impinges on the power of capitalist exploitation, the imposition and reproduction of nationalist, racist, and gendered hierarchies and divisions.

      City Plaza is a link in a chain of struggles for social emancipation. A peculiar struggle, as it began from the small and the everyday, from how to cook the food and how to clean the building, and extended to resistance to the border regime and to multiple levels of discrimination. For those of us who took part in it, CP was an opportunity to redefine and to reflect on political thought and practice, relations of power, everyday life, cohabitation and its terms, self-organisation and its contradictions. We say goodbye to S(p)iti Plaza with one promise: to transfer this rich experience, to continue to enrich and broaden the ways and the places of common struggle.

      Solidarity will win!

  • Amérique du Nord / Portfolio : Detroit / In the D : Urbanités

    http://www.revue-urbanites.fr/portfolio-in-the-d

    Magnifique série de photos de #Detroit par Flaminia Paddeu : beau et simple.

    Ces photographies ne sont pas des objets esthétiques, elles reflètent le paysage quotidien de mon terrain de recherche à Detroit, en particulier dans l’East Side, un quartier durement touché par la détérioration de la ville1. En les réalisant au printemps 2012, j’ai essayé de me garder du ruin porn, cette fascination esthétique pour les bâtiments en ruine des villes en déclin. Il est vrai que la tentation de l’exploration des usines et des immeubles abandonnés est forte. Faire l’expérience de l’immense Packard Plant, totalement ravagée sur 300 000 m², est absolument inouï. Le moindre cliché photographique, tant la ville est presque partout dépeuplée et dévastée, flirte avec le ruin porn. Mais moins que la facilité de ces photos de ruines immobiles, le problème du ruin porn, c’est l’absence d’explicitation des mécanismes qui ont conduit à cet état, c’est le risque d’oblitération d’une réflexion systémique sur les problèmes, et de prise en compte de ceux qui les subissent. La décontextualisation – permise par la diffusion de masse des images sur internet – occulte les causalités ; conforte la fascination pour le beau. Elle renforce aussi les clichés d’une ville en déclin – les spécialistes parlent de shrinking city – entièrement vidée de ses habitants.

  • #6 / Le #compteur d’électricité aux #favelas : l’#espace_public entre normes et défiance

    Perçue comme un « problème urbain », la favela fait historiquement l’objet d’un processus de différenciation socio-politique du reste de la ville qui repose simultanément sur la non-conformité aux normes relatives à la production physico-spatiale de l’habitat, sur l’irrégularité du statut foncier et sur des représentations sociales stigmatisantes qui contribuent à perpétuer de véritables « dogmes » à leur égard (Valladares, 2006). Les réseaux techniques urbains participent doublement de la définition de ce processus de différenciation. En même temps que la précarité visible des réseaux urbains est un élément de définition de cette catégorie de quartier ou de forme urbain(e)1, les pratiques des #branchements_clandestins participent de surcroît à la construction d’un processus d’#étiquetage (Becker, 1985) des habitants des favelas et à la persistance d’une construction sociale et spatiale des favelas en tant que #marges_urbaines. Dans le cadre de l’analyse du service d’électricité, la dimension commerciale de ces logiques d’étiquetage est évidente, car il s’agit d’abord de la règle du paiement des factures qui est en question. Dans la pratique, bien que les pertes commerciales ne soient pas uniquement attribuables aux favelas2, elles ont un poids non négligeable dans la construction des #représentations sociales à l’égard de leurs habitants. D’une part, l’accès irrégulier au réseau est affirmé par l’entreprise de distribution et perçu au sein de la société comme une pratique qui contribue à différencier les contours de la « #ville_formelle » et de la « #ville_informelle ». D’autre part, il est également dénoncé comme à la charge des autres usagers du service, étant donné que, dans le système tarifaire brésilien, les pertes commerciales3 sont compensées par une augmentation généralisée des tarifs.


    http://www.revue-urbanites.fr/6-le-compteur-delectricite-aux-favelas-lespace-public-entre-normes-e
    #Brésil #électricité #bidonville #marges #Brésil #urban_matter

  • Photos la ville des 5 sens : Urbanités

    http://www.revue-urbanites.fr/5-ans-concours-photo-la-ville-des-5-sens

    Cette photographie intitulée « la vue » représente la vue offerte par une sortie de secours d’une tour de la cité des Marnaudes à Rosny-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis (93). Située au quatorzième étage, cette sortie de secours donne vue sur une partie du grand ensemble mais élargit aussi l’horizon à d’autres villes du département (on aperçoit notamment Bondy, Noisy-le-sec, Villemomble, Bobigny, Drancy…).

    Cette sortie de secours, qui a vu traverser les générations depuis sa construction à la fin des années 60, est également un espace d’entre-soi occupé par les jeunes du quartier, notamment par un groupe de jeunes hommes qui y a élu domicile. Cet espace d’intimité est le repère de ce groupe de pair profitant de la vue et de la tranquillité que procure l’appropriation de cet espace. Il nécessite de cohabiter avec les habitants qui acceptent plus ou moins bien cette co-présence mais qui caractérise le quotidien de la vie dans les cités.
    Mickael Chelal

    #urban_matter #ville #photographie

  • #9 / Street art, rénovation urbaine et gentrification dans le Nord-Est parisien : entre marketing urbain et gender mainstreaming : Urbanités

    http://www.revue-urbanites.fr/9-street-art-renovation-urbaine-et-gentrification-dans-le-nord-est-p

    via Emma Walter

    #9 / Street art, rénovation urbaine et gentrification dans le Nord-Est parisien : entre marketing urbain et gender mainstreaming

    #art_de_rue #street_art

  • #9 / Sur les murs de la ville

    Introduction

    Edito par Léo Kloeckner

    La folie des images… et leur(s) raison(s) d’être ?, par Pauline Guinard


    #Territoires_graphiques

    Les graffitis de gangs comme #marqueurs de rapports de force politiques sur le #territoire. L’exemple de #Compton (#Californie), par Yohann Le Moigne

    Quand les #fada se peignent sur les murs. Les jeunes hommes dans l’espace public à #Niamey, par Florence Boyer


    Paysages idéologiques

    Du gros plan au hors champ : évolution iconographique et idéologique de la présence des #martyrs sur les murs de #Téhéran, par Agnès Devictor

    Recouvrir la ville et surveiller les #murs, les #luttes pour le contrôle de l’affichage à #Paris au XVIIIe siècle, par Laurent Cuvelier


    Du street-art au #marketing_urbain

    #Wynwood, #Miami : #murals et revitalisa(r)tion exogène d’un quartier, par Aurélie Delage

    Le #Grenoble « #Street_Art_Fest » catalyseur d’images institutionnalisées et détournées. Enjeux discursifs et territoriaux, par Léa Sallenave

    Street art, rénovation urbaine et #gentrification dans le Nord-Est parisien : entre marketing urbain et gender mainstreaming, par Sophie Blanchard

    Images de villes, images de chantiers, par Lise Serra


    http://www.revue-urbanites.fr/9-sur-les-murs-de-la-ville-sommaire

    #art_de_rue #street-art #graffitis #urban_matter #revue
    ça va notamment plaire à @reka
    cc @clemencel

  • Le géographe dans sa ville

    Il y a une indéniable dimension testamentaire dans ce bel ouvrage de Marcel Roncayolo, rédigé en collaboration avec Sophie Bertran de Balanda, architecte-urbaniste marseillaise. Il débute par une ouverture intitulée « La ville médiatrice », plaidoyer pour une géographie culturelle, qui explicite, met en question la singularité de la ville (p. 10) et assume l’« ambiguïté entre subjectivité et objectivité » (p. 11). Pour M. Roncayolo, « raconter sa vie et raconter sa ville sont ainsi étroitement liés » (p. 11). L’auteur nous dit vouloir, dans cet ouvrage, « livrer une lecture renouvelée de la ville en « fouillant » [son] expérience intime de Marseille, celle d’une ville à la fois transmise par les héritages familiaux, vécue pendant le temps formateur de l’enfance et de l’adolescence et analysée dans [ses] travaux de chercheur » (p. 7).


    http://www.revue-urbanites.fr/lu-le-geographe-dans-sa-ville-de-marcel-roncayolo-avec-sophie-bertra

    #promenades_urbaines #Marseille #livre #urban_matter #recension #villes

  • Préparer l’agrégation interne en histoire et géographie : GÉOGRAPHIE DES MERS ET DES OCÉANS

    Les notes de synthèse de l’Isemar (Institut supérieur d’économie maritime) constituent une importante ressource pour travailler sur la question de la « Géographie des mers et des océans ». Principalement centrées sur les enjeux économiques et géopolitiques, ces ressources présentent l’avantage de présenter des synthèses efficaces sur les points abordés, et certaines sont rédigées par les géographes de l’Isemar, ce qui permet de lire des notes de synthèse où la dimension spatiale est mise en avant (bien que l’approche reste principalement économique). Une note étant publiée tous les mois, elles permettent aussi une très importante actualisation des données chiffrées. Enfin, certaines sont accompagnées de cartes de synthèse (dont l’une a même été posée dans un sujet de Capes, c’est dire si le jury connaît cette source et s’attend à ce qu’il en soit de même pour les candidats). Parmi les notes les plus récentes, on peut privilégier quelques lectures qui mettent en avant des enjeux géographiques.

    À PROPOS DES TRANSPORTS ET ROUTES MARITIMES :
    « 20 ans de mutation des routes maritimes » (Paul Tourret, note n°190, mai 2017)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2017/05/ISEMAR-note-de-synthese-190-20-ans-de-mutations-des-routes-maritimes.pdf
    et la carte qui l’accompagne : « Les routes maritimes »
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2017/05/Routes-maritimes-isemar-190.pdf

    « 20 ans de transport maritime. Analyse des grandes mutations » (Paul Tourret, note n°187, février 2017)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2017/02/note-de-synthèse-isemar-187.pdf

    « CMA CGM, fleuron français de la conteneurisation » (Paul Tourret, note n°173, mai 2015)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2015/05/note-de-synthese-isemar-173.pdf
    À ce propos, on notera la thèse de géographie d’Antoine Frémont en 1995, et la parution plus récente du même auteur d’un ouvrage issu de sa thèse d’HDR : Le monde en boîtes. Conteneurisation et mondialisation (Accueil, collection Synthèse INRETS, n°53, 2007, 145 p.)

    « Roro et ferry : bouleversements et recompositions » (Anne Gallais Bouchet et Paul Tourret, note n°148, octobre 2012)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/note-de-synthese-isemar-148.pdf

    À PROPOS DES PORTS
    « Maurice, La Réunion. Quelles rivalités portuaires ? » (Marie-Annick Lammy, note n°186, janvier 2017)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2017/01/note-de-synthèse-isemar-186.pdf
    À compléter par l’article publié dans Géoconfluences de la même auteur : « Port-Louis et Port Réunion, ports majeurs du sud-ouest de l’océan Indien » (octobre 20006) http://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/transv/Mobil/MobilScient5.htm
    notamment pour réaliser des croquis :

    « Le Havre et Rouen. Décryptage d’une dynamique portuaire » (Paul Tourret, note n°185, décembre 2016)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/12/note-de-synthèse-isemar-185.pdf

    À compléter avec des articles sur Le Havre :
    – un entretien avec Pierre Thorez pour la revue Urbanités : http://www.revue-urbanites.fr/entretien-le-havre-et-les-modeles-portuaires-trajectoire-du-premier-


    – le dossier des étudiants de l’ENS : http://www.geographie.ens.fr/Le-port-du-Havre-une-interface.html

    – un article de Bruno Lecoquierre, Laurent Lévêque et Benjamin Steck pour la revue Belgeo : https://belgeo.revues.org/6705

    – le dossier Edugéo consacré au Havre : https://www.edugeo.fr/uploads/teaching-book/file/0192df66e05a10fe8e646f51a7905db8.pdf

    « Les ports de l’Inde, reflets de l’émergence » (Salima Nekrouf, note n°152, février 2013)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/note-de-synthese-isemar-152.pdf
    et la carte permettant de localiser les données de l’article : http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/carte-isemar-69-1.pdf
    À propos des ports indiens, on pourra prolonger la réflexion avec deux articles de la même auteur :
    – « La gouvernance bi-scalaire des ports en Inde face aux défis de la mondialisation » (Géotransports, n°4, 2014) : http://www.cnfg.fr/Transport/images/stories/Revue/n04/pp55-70-Gouvernance-des-ports.pdf
    – « Le port de Calcutta : son rôle dans le développement de la ville et son rayonnement régional » (Géotransports, n°3, 2014) : http://www.cnfg.fr/Transport/images/stories/Revue/n03/pp_115_132_Port_de_Calctta_S.Nekrouf.pdf

    À PROPOS DES RESSOURCES MARINES
    « Les ports français à l’heure des énergies marines renouvelables » (Caroline Watripont et Paul Tourret, note n°188, mars 2017)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2017/03/EMR-France-portuaire-note-188.pdf

    « Les exploitations des espaces maritimes » (Paul Tourret et Anne Gallais Bouchet, note n°168, octobre 2014)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2014/10/note-de-synthèse-isemar-168.pdf

    POUR PRÉPARER DES ÉTUDES DE CAS
    « Enjeux maritimes et portuaires du Canada » (Paul Tourret, note n°184, novembre 2016)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/note-de-synthèse-isemar-184.pdf

    « Les ports de la mer Adriatique. Entre ambitions et contraintes » (Anne Gallais Bouchet, n°167, septembre 2014)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2014/09/note-de-synthèse-isemar-167.pdf
    et la carte qui accompagne cette note : http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/carte-isemar-75.pdf

    « Arctique / Antarctique. Les enjeux des usages polaires » (Anne Gallais Bouchet, note n°164, avril 2014)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2014/04/note-de-synthèse-isemar-164.pdf

    « La Méditerranée sous le regard de la conteneurisation » (Nora Mareï, note n°163, mars 2014)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/note-de-synthese-isemar-163.pdf

    « Le transport maritime chinois, puissance et limites ? » (Paul Tourret, n°160, décembre 2013)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/note-de-synthese-isemar-160.pdf

    « Le secteur maritime en Suède et au Danemark » (Paul Tourret, note n°157, septembre 2013)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2013/09/note-de-synthèse-isemar-157.pdf
    et la carte pour se situer dans la lecture de la note : http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2013/09/Carte-Ports-Suede-Danemark-ISEMAR-Note157.pdf

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