La crise actuelle de l’économie capitaliste et ses origines

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  • La crise actuelle de l’économie capitaliste et ses origines

    #conférenceLO #archiveLO (22 février 2013)

    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/la-crise-actuelle-de-l-economie

    Sommaire :

    Introduction

    Les crises du capitalisme : de la période de la « #libre_concurrence » à celle de la domination des monopoles
    – Crises et expansions : le mode de fonctionnement du #capitalisme
    – La domination des #monopoles et l’impérialisme
    – D’une guerre mondiale à l’autre : la première période de convulsions de l’#impérialisme

    L’économie capitaliste depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale aux années 1970 : de la reconstruction à la #financiarisation
    – La béquille des États pour reconstruire l’économie
    – Le tournant des années 1970
    – La #crise_de_1974 et l’intervention des États

    D’une crise à l’autre, le capitalisme financier toujours plus parasitaire
    – Ces capitaux qui cherchent à s’investir partout sauf dans la production
    – Le règne de la spéculation
    – Une #économie de crédits et d’endettements fondée sur le socle de l’endettement des États

    La crise de 2008 et ses conséquences
    – De la #spéculation sur l’#immobilier aux #États-Unis à la crise de l’euro
    – Les contradictions de la situation économique actuelle

    #marxisme #crise_économique #concentration_du_capital #trotsky #Rosa_Luxemburg #réformisme #révolution_prolétarienne #révolution_sociale #réformisme #chômage

  • La #crise actuelle de l’économie capitaliste et ses origines [texte intégral de l’exposé n°130 du 22 février 2013] #analyse #marxisme
    http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/la-crise-actuelle-de-l-economie

    Introduction
    L’économie capitaliste continue de s’enfoncer dans la crise. Les annonces officielles du taux de croissance des économies des plus grands pays capitalistes du monde sont si faibles qu’elles flirtent constamment avec la #récession, quand elles n’ont pas carrément plongé dedans comme en Espagne.
    Cette mesure officielle du taux de #croissance est un très mauvais indicateur de la santé économique des pays capitalistes, et d’abord parce qu’il fait la part belle à toutes les surévaluations spéculatives. Les annonces de plans de licenciements à la chaîne, dans pratiquement toutes les branches, et la hausse continuelle du #chômage qui en est la conséquence immédiate, sont une mesure bien plus réelle de la contraction de l’économie.
    La crise actuelle est le dernier épisode en date d’une crise quasi permanente qui dure depuis près de quarante ans. Depuis plusieurs décennies, l’#économie capitaliste est toujours plus noyée dans un océan de « liquidités » comme disent les financiers. À chaque krach boursier, la réaction des États a été la même : injecter de la monnaie pour éviter les faillites en chaine et l’effondrement de l’économie. Krach après krach, la quantité totale d’argent a enflé, démesurément, sans rapport avec la quantité de richesses produites, alimentant la #spéculation et préparant le #krach suivant.
    Des sommes ahurissantes, à donner le tournis, valsent d’une place financière à l’autre. En un clic de souris, des capitaux peuvent renchérir telle matière première ou étrangler encore un peu plus les finances de tel État. Ces sommes d’argent cherchent frénétiquement à s’investir. Cela est aussi vieux que le capitalisme et, à ce propos, on peut reprendre une phrase de #Marx de 1849 sans en changer un mot : un capitaliste « n’est jamais aussi malheureux que lorsqu’il ne sait pas quoi faire de son argent. Voilà le secret de toutes les grandes spéculations, de toutes les entreprises profitables. »
    À l’époque actuelle, c’est avant tout dans la spéculation et peu dans la production, au regard des profits engrangés, que le capital cherche toujours aussi furieusement à s’investir. Or, quelles que soient les inventions délirantes des savants fous de la finance, il n’y a que dans la production que la richesse se crée. Tous les gains faramineux réalisés dans la spéculation ne proviennent au bout du compte que d’une seule source : le profit fait sur le dos des travailleurs dans la production.
    Voilà pourquoi l’ensemble de l’organisation économique capitaliste s’étouffe dans sa propre graisse financière : d’un côté, il n’y a jamais eu autant d’argent dans l’économie, et de l’autre, cet argent qui répugne à s’investir dans le seul endroit où la richesse se crée, la #production, parasite et étouffe cette dernière.
    Il y a près de cent ans, #Lénine, reprenant un point de vue largement partagé par tous les communistes de l’époque, utilisait le terme d’impérialisme pour caractériser l’économie capitaliste. Il le décrivait comme l’état de sénilité du capitalisme, exprimant ainsi que cette organisation sociale avait épuisé ses possibilités quant au rôle de développement des forces productives qu’elle avait eu dans l’histoire.
    Un siècle après, le capitalisme est toujours là. Alors, par quels soubresauts est-il passé ? Lesquelles de ses contradictions se sont exacerbées ? Et aujourd’hui, quelles sont les causes et les conséquences du développement sans limite de la #finance ?
    Pour répondre à ces questions, il faut repartir des analyses de Marx des crises du capitalisme, et aussi revenir sur une évolution essentielle du capitalisme : celle qui amena la domination des monopoles et des trusts, l’#impérialisme.

    Les crises du capitalisme : de la période de la « libre concurrence » à celle de la domination des monopoles
    – Crises et expansions : le mode de fonctionnement du capitalisme
    – La domination des monopoles et l’impérialisme
    – D’une guerre mondiale à l’autre : la première période de convulsions de l’impérialisme
    L’économie capitaliste depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale aux années 1970 : de la reconstruction à la financiarisation
    – La béquille des États pour reconstruire l’économie
    – Le tournant des années 1970
    – La crise de 1974 et l’intervention des États
    D’une crise à l’autre, le capitalisme financier toujours plus parasitaire
    – Ces capitaux qui cherchent à s’investir partout sauf dans la production
    – Le règne de la spéculation
    – Une économie de crédits et d’endettements fondée sur le socle de l’endettement des États
    La crise de 2008 et ses conséquences
    – De la spéculation sur l’immobilier aux États-Unis à la crise de l’euro
    – Les contradictions de la situation économique actuelle