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  • Les Norvégiens trop grassement payés, selon le FMI
    http://www.latribune.fr/economie/international/les-norvegiens-trop-grassement-payes-selon-le-fmi-722046.html

    Un problème de riche ? La Norvège a connu pendant plusieurs années une croissance trop importante de son niveau de salaire, qui mettrait à mal sa compétitivité par rapport à ses voisins scandinaves, estime le FMI.

    • ben voyons, selon ces technocrasses inutiles et parasitaires (très grassement payés, exempts d’impôts), seuls les salaires dérapent. Les profits, eux, par contre, ne dérapent jamais.
      Maintenant, je le dis ouvertement : pour claquer ces ordures euro-mondialistes de l’OCDE et du FMI, ce qu’il leur faut, c’est une réponse électorale de choc. Le seul truc qu’ils craignent encore un peu, c’est ce qu’ils appellent le « populisme » : désormais, je vote en conséquence. Ce qui est mauvais pour eux est, par définition, forcément bon pour nous.

  • 2015 : Le FMI : ’L’Arabie Saoudite pourrait épuiser ses réserves financières en moins de 5 ans’
    https://fr.express.live/2015/10/22/le-fmi-larabie-saoudite-pourrait-epuiser-ses-reserves-financieres-en-mo

    Mais ce n’est pas tout : un rapport du Fonds monétaire international (FMI) publié mercredi sur les perspectives économiques pour le Moyen-Orient affirme que si les conditions actuelles se maintiennent, Riyad aura épuisé ses réserves de trésorerie (actuellement, le pays dispose de 700 milliards de dollars de trésorerie en devises) dans les 5 prochaines années.

    Août 2016 : il resterait 562 milliards
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/11/14/97002-20161114FILWWW00161-arabie-saoudite-des-reserves-financieres-tres-con

    Selon des chiffres officiels, les réserves du royaume sont passées de 732 milliards de dollars fin 2014 à 562 milliards de dollars en août dernier.

    Et donc, mai 2017 :
    http://www.latribune.fr/economie/international/380-milliards-de-dollars-le-montant-hallucinant-des-accords-entre-ryad-et-

    Les Etats-Unis et l’Arabie saoudite ont signé samedi des accords d’une valeur de plus de 380 milliards de dollars, dont 110 milliards pour des ventes d’armements, au premier jour de la visite du président Donald Trump à Ryad, a annoncé le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir. Un responsable de la Maison Blanche a cité plus tôt des contrats de ventes d’armements d’une valeur de 110 milliards de dollars à l’Arabie saoudite.

    Il va rester quoi, des « réserves » saoudiennes, après ce voyage ?

    Alors je n’ai aucune sympathie pour Mohammed ben Salmane, mais la prochaine fois qu’il se fera mousser avec ses histoires de réformer l’économie du pays, d’instaurer une TVA, de privatiser des trucs… au moins on va pouvoir ouvertement ricaner.

  • Quand les dealers veulent nous désintoxiquer
    Oui, les Décodeurs du Monde nous baratinent encore.

    Le problème avec les défenseurs du capital ou plus généralement de la propriété, c’est que très souvent ils oublient ou ils masquent une des fonctions premières de la propriété : l’accumulation du pouvoir entre quelques mains. Pour masquer cela, ils raisonnent en volume au lieu de raisonner en volume par propriétaire.

    C’est ce que font les Décodeurs, dans un article qui, selon l’objectif de cette "équipe d’élite" du Monde, veut nous désintoxiquer du baratin des fascistes du Front National représentés par Marine Le Pen :

    Ici je m’attarderai sur la présentation du CICE faite par les Décodeurs le 4 mai 2017 (lendemain du débat entre Le Pen et Macron).

    Le passage sur le CICE commence comme ça :

    Selon un rapport du ministère de l’économie publié en janvier 2016, l’Etat avait versé – à cette date – 18,6 milliards d’euros de CICE aux entreprises qui en avaient fait la demande.

    On note au passage que l’article des Décodeurs se base sur un article du Monde (impartialité oblige, hahaha, indiquer ses sources primaires avec un lien c’est pour les autres) daté de janvier 2016 lui-même écrit à partir d’un communiqué officiel du ministre des Finances et des Comptes publics, Michel Sapin :
    https://www.economie.gouv.fr/deplacement-loiret-michel-sapin-dresse-bilan-cice-pour-2015 & http://proxy-pubminefi.diffusion.finances.gouv.fr/pub/document/18/20375.pdf

    alors que le dernier rapport officiel sur le CICE date de septembre 2016 :
    http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/rapport_cice2016_28095016_ok.pdf

    Mais depuis 8 mois l’unité d’élite de la statistique et de la vérité du Monde n’a pas eu le temps d’actualiser ses données. C’est dommage parce que depuis on sait que le CICE a coûté, depuis son lancement jusqu’au 1er janvier 2017, 31,2 milliards d’euros et que cela va s’accélérer : 16 milliards supplémentaires en 2017 puis au moins 20 milliards par an à partir de 2018.

    Arrive l’argument massue censé invalider l’argument « Le CICE, vous l’avez donné en priorité aux grands groupes. » :

    Le dispositif bénéficiait d’abord aux « très petites entreprises » (TPE) et aux « petites et moyennes entreprises » (PME), qui représentaient 48 % des crédits enregistrés sur 2013 et 2014. Suivaient ensuite les grandes entreprises (30 %) et les entreprises de taille intermédiaire (22 %).

    C’est là qu’intervient la fameuse capacité d’accumulation de la propriété. C’est bien beau de dire que 48% du pactole est versé aux TPE-PME, 22% aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) et 30% aux grandes entreprises (GE). Mais si on ne dit pas que les grandes entreprises (GE) qui reçoivent 30% du pactole sont environ 200 alors que les TPE-PME qui se partagent 48% du pactole sont au nombre de 515 000 on manque une information cruciale.

    Pour être clair : une grande entreprise touche en moyenne 19 millions d’euros, quand une TPE touche 4 mille euros et une PME 37 mille euros.

    Les quelques grands propriétaires de grandes entreprises vont toucher en moyenne 19 000 000 d’euros, quand le million de petits propriétaires de petites entreprises vont toucher en moyenne 4 000 euros. Et il n’est pas du tout sûr que cet argent soit réinvesti dans les entreprises ni transformé en emplois. Quand aux millions de salariés de ces entreprises, ils toucheront éventuellement ce que les propriétaires des entreprises veulent bien leur laisser.

    On note aussi que le mélange "TPE-PME" utilisé par Le Monde permet de gommer encore plus les inégalités avec les ETI et les GE. Pour la seule année 2015 :

    Les TPE sont 420 000 à se répartir 1,6 milliards d’euros
    Les PME sont 115 000 à se répartir 4,4 milliards d’euros
    Les ETI sont 4 400 à se répartir 3,2 milliards d’euros
    Les GE sont 250 à se répartir 4,6 milliards d’euros

    Sans oublier que les TPE et les PME n’ont pas grands chose à voir, voici les définitions :

    TPE : moins de 10 salariés
    PME : 10 à 249 salariés
    ETI : 250 à 4 999 salariés
    GE : plus de 5 000 salariés

    99,14 % des entreprises se partagent 44% du CICE et 0,86% des entreprises (les grosses) se partage 56% du CICE. À eux seuls les grands groupes (0,05% des entreprises) captent 33% du CICE. Oui le CICE est majoritairement au bénéfice des grandes entreprises, dont les grands groupes.

    Aussi n’oublions pas que à l’intérieur de ces 4 catégories les entreprises n’ont pas toutes la même taille. Les Grandes entreprises commencent à 5 000 salariés, mais les plus grandes d’entre elles regroupent autour de 200 000 salariés, autant de justificatifs pour recevoir de l’argent de l’État :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Classement_des_plus_grandes_entreprises_fran%C3%A7aises#Classements

    Enfin le dernier argument est aussi pertinent que le reste du "décodage" :

    De surcroît, le seul rapport du comité de suivi du CICE publié à ce jour soulignait que 78 % de la masse salariale des TPE/PME était éligible au CICE (donc concerné par la baisse des charges), contre 56 % dans les entreprises de plus de 2 000 salariés.

    Si on prend du recule, qu’on considère les chiffres que j’ai présenté ci-dessus, on voit que cet argument est très faible, voire ne vaut rien. Car ce qui permet de gagner de l’argent offert par l’État ce n’est pas le pourcentage de salariés "éligibles" mais le nombre de salariés "éligibles" dans l’entreprise (rappelons que bien que les salariés soient dit éligibles, l’argent ne leur revient pas. Elle va aux entreprises puis très certainement dans les poches de ceux qui les dirigent : les propriétaires).

    Mais quand il s’agit de reprendre la propagande du ministère on peut compter sur les Décodeurs. En effet ce dernier point est directement issu des éléments de langage diffusés par le ministère de Michel Sapin :

    Du coup, contrairement aux Décodeurs je ne pense pas que cette phrase soit exagérée ni que c’est une intox. Je dois avouer que je suis assez d’accord avec elle :
    « Le CICE, vous l’avez donné en priorité aux grands groupes. »

    Je dirais même plus « Le CICE, vous l’avez donné en priorité aux grands propriétaires . »

    Avec ce cas, on retrouve tout le problème du second tour Le Pen contre Macron : un débat entre l’empoisonneur et le poison. Un méli-mélo d’intox et de contre-intox intoxiquées.

    • Les propos exactes de Marine Le Pen sont :

      « Vous avez fait la seule chose que vous savez faire M. Macron : vous avez aidé les grands groupes. Comme d’habitude. Le CICE vous l’avez accordé en fait en priorité aux grands groupes. Les TPE-PME qui réclamaient qu’on aille leur alléger leur difficulté, leur donner de l’oxygène, vous avez fait comme si elles n’existaient pas. […] Vous n’avez pas baissé les charges pour les TPE-PME. Vous n’avez pas mis en œuvre de délai de paiement pour les TPE-PME, de guichet unique, de simplification administrative, de patriotisme économique… »

      http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/05/04/marine-le-pen-noie-le-debat-sous-une-avalanche-d-intox_1567143

      On voit que Libération, comme Le Monde, cherche à invalider ces propos en se basant sur les éléments de langages et les analyses biaisées du ministère :

      Avec une amélioration : la prise en compte du rapport de la sénatrice Marie-France Beaufils (PCF).

    • Bien sûr, ce qui est déjà scandaleux dans le CICE, c’est que l’argent des plus pauvres est récolté :

      – un simple clochard paye 20% d’impôts à travers la TVA (impôt le plus important en France)
      – l’impôt sur le revenu est essentiellement payé par la classe moyenne

      pour financer le pouvoir des plus riches (qui emploient les plus pauvres) : propriétaires de petites et (très) grandes entreprises (Bettencourt n’est imposé qu’à hauteur de 4% :http://www.leparisien.fr/faits-divers/liliane-bettencourt-ne-payerait-que-4-d-impots-20-04-2011-1415598.php).

      Mais là en plus on voit (ok on le savait déjà) l’inégalité tout aussi énorme entre ces propriétaires riches.

      La fin du bouclier fiscal et la réforme de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ne bouleverseront pas la vie de Liliane Bettencourt. Au contraire : pendant un an ou deux, révèle le Canard enchaîné, la femme la plus riche de France verra « sa ponction fiscale divisée par quatre, passant -pour l’impôt sur le revenu et l’ISF- de 40 millions (en 2010) à 10 millions. A comparer avec des revenus tournant autour de 250 millions ». Soit « un taux d’imposition direct global d’environ 4 % de ses revenus effectifs, soit le taux appliqué à un contribuable touchant 1 300 euros net par mois », assure le journal.

      Selon le Canard, l’explication est la suivante : avec la réforme, le taux de l’ISF est divisé par 3 (0,5 % contre 1,80 % au maximum actuellement), afin de compenser la fin du bouclier fiscal. Or, ce dernier est calculé sur les revenus perçus deux années plus tôt. Pour 2011 et 2012, « les contribuables soumis à l’ISF auront donc le beurre et l’argent du beurre : le taux réduit et le remboursement du bouclier fiscal », écrit le Canard.

    • Sur le sujet :

      Le CICE, un scandale d’Etat ?
      http://www.latribune.fr/economie/france/le-cice-un-scandale-d-etat-587387.html

      En clair, le le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE) est donc un cadeau sans contrepartie fait aux #entreprises, une rentrée financière supplémentaire soumise à aucun contrôle qui aura surtout permis d’atténuer l’envolée des défaillances d’entreprises. « Le nombre de bénéficiaires rend la tâche impossible pour les services fiscaux. (...) Pour les entreprises assujetties à l’impôt sur les sociétés, il est demandé de ne pas réaliser de contrôle a posteriori sur restitutions et imputations (...) », précise le rapport qui aboutit à la conclusion suivante : « le contrôle réalisé se limite donc ici à une vérification du calcul du crédit d’ #impôt ». L’utilisation du #CICE est donc laissée à la discrétion des dirigeants ? Pas tout à fait. Le rapport dévoile la communication internet du ministère de l’#Économie - et pas des #Finances qui est pourtant en charge de ce dossier ! - concernant les risques de contrôle liés au CICE. Elle indique noir sur blanc que « le suivi de son utilisation repose sur le dialogue social. L’entreprise a une obligation de transparence par rapport à l’utilisation du CICE, vis-à-vis des #partenaires_sociaux ». Pour l’instant, quatre ans après le lancement de ce dispositif, aucune information relative à cette volonté de transparence n’a été dévoilée.

    • Pour contextualiser, les infos de l’INSEE :

      Sur ces 3,75 millions d’entreprises, 274 grandes entreprises (GE) emploient 4,33 millions de salariés fin 2013, soit 29 % du total. À l’opposé 3,61 millions, soit 96 %, sont des microentreprises ; elles emploient environ 2,81 millions de salariés (19 % du total). Par-delà ce dualisme se dessine une partition assez équilibrée de la valeur ajoutée ou de l’emploi : 5 300 entreprises de taille intermédiaire (ETI) et 138 000 petites et moyennes entreprises (PME) non microentreprises emploient respectivement 24 % et 28 % des salariés.

      https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/2497076/ENTFRA16_g_FTL01-prod.pdf
      https://www.insee.fr/fr/statistiques/2497076?sommaire=2497179&q=pme

      Les définitions de petites et moyennes entreprises (PME) et Microentreprises (MIC ou TPE) :

      les petites et moyennes entreprises (PME) sont celles qui, d’une part, occupent moins de 250 personnes, d’autre part, ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 50 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 43 millions d’euros ;
      – parmi elles, les microentreprises (MIC) occupent moins de 10 personnes et ont un chiffre d’affaires annuel ou un total de bilan n’excédant pas 2 millions d’euros ;

    • Merci pour cette belle démonstration. Mais au delà du tour de passe passe volume contre volume par entreprise qui met clairement les GE devant comme tu le montres, #le_monde a juste bidonné (#fake_news) sa réponse en regroupant TPE + PME pour faire passer le volume devant les GE, car si on garde les découpages des documents que tu fournis, c’est bien les GE qui ont le plus de millards, devant les autres catégories d’entreprises. Ahurissant.

    • J’ai un peu honte j’ai aussi bénéficié du CICE à mon grand étonnement. Mon conjoint étant médecin généraliste emploie une secrétaire à mi-temps et donc nous avons eu un crédit d’impôt de 6% sur le total des salaires bruts soit 861 euros. Du coup nous avons augmenté la secrétaire.

    • Bonjour,

      Quand on reprend les chiffres sur la répartition du CICE que vous donnez et qu’on les belote avec le la répartition des salariés entre les différentes catégories d’entreprise, on peut déterminer un rapport de captation du CICE par salarié selon les appartenances aux catégories d’entreprise.
      Du coup, ce rapport est le suivant :
      – 0.084 pour les salariés des TPE,
      – 0.157 pour les salariés des PME,
      – 0.133 pour les salariés des ETI
      – 0.158 pour les salariés des GE.

      Cela semble une répartition plutôt équitable, si on considère que pour bon nombre de TPE, ces entreprises ne génère pas d’argent, non ?

    • Bonjour @knox

      Merci pour le calcul. Cependant :
      1/ les salariés ne sont que des faire-valoir, il est extrêmement peu probable qu’ils touchent le moindre centime du CICE.
      2/ Les entreprises elles-même ne sont que des faire-valoir car le CICE est distribué sans conditions, sans obligation d’utilisation.
      3/ il est donc très probable que seuls les propriétaires des entreprises touchent le CICE, sûrement pour le placer dans un paradis fiscal
      4/ Même avec ton calcul on voit que les GE touchent la plus grosse part.

      À quoi ça sert de donner des dizaines de millions d’euros à Carrefour ou Auchan, qui semblent être les plus gros employeurs et qui se portent bien ?

  • Le jeu vidéo au coeur de la campagne
    http://www.latribune.fr/economie/presidentielle-2017/avec-le-jeu-video-l-etat-c-est-moi-plongez-dans-la-peau-d-un-president-de-

    La campagne présidentielle est un moment propice aux jeux vidéos et aux expériences virtuelles. Le journaliste français David Dufresne, réalisateur entre autres du web-documentaire Prison Valley sur l’industrie de la prison aux Etats-Unis, a lancé ce lundi 10 avril le jeu de politique fiction L’infiltré. L’interface invite l’internaute à se mettre dans « la peau d’un officier de la Direction générale de la sécurité intérieure. Vous devez guider un de vos agents, au cœur de l’appareil politique du Front national. Votre aventure est mise à jour au gré de l’actualité réelle de la campagne présidentielle française ».

  • #G4S : quand l’entreprise privée veille sur votre sécurité
    http://multinationales.org/G4S-quand-l-entreprise-privee-veille-sur-votre-securite

    Le contexte sécuritaire qui est celui de l’Europe aujourd’hui ne fait pas que des malheureux, notamment du côté des firmes qui se sont spécialisées dans la sécurité et la surveillance. Parmi celles-ci, la britannique G4S, à laquelle de nombreux gouvernements sous-traitent leurs basses œuvres, depuis la gestion des prisons jusqu’à la déportation des #migrants. Le nouveau monde « trumpien » dans lequel nous vivons va-t-elle lui permettre de retrouver la santé financière, alors qu’elle avait été éclaboussée (...)

    Actualités

    / #Belgique, #Royaume-Uni, G4S, #privatisation, migrants, #droits_humains

    « https://www.sipri.org/sites/default/files/AT-Press-Release-FRE.pdf »
    « https://www.theguardian.com/uk-news/2015/sep/30/g4s-sued-by-ex-flight-attendant-who-witnessed-jimmy-mubengas-death »
    « https://www.theguardian.com/world/2011/jul/07/amnesty-security-treatment-deportees-overhaul »
    « https://www.theguardian.com/world/2014/sep/23/manus-security-firm-g4s-responsible-for-february-violence-says-law-cent »
    « http://www.latribune.fr/economie/international/tuerie-d-orlando-nouveau-scandale-pour-la-compagnie-de-securite-g4s-578655 »
    « https://www.theguardian.com/uk-news/2016/dec/19/g4s-must-pay-for-cost-of-birmingham-prison-riot-says-liz-truss »
    « http://www.la-croix.com/Journal/Les-prisons-britanniques-bord-rupture-2017-02-20-1100826220 »
    « http://www.bbc.com/news/uk-england-kent-35290582 »
    « http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6E8JS5GZ20120828 »
    « https://www.theguardian.com/world/2015/feb/13/south-african-prisoners-sue-g4s-over-torture-claims »
    « https://www.publiceye.ch/fr/actualites/news/nominations_aux_public_eye_awards_2013 »
    « http://www.telegraph.co.uk/business/2017/02/18/end-private-prisons »
    « https://www.theguardian.com/commentisfree/2016/dec/23/g4s-prisons-contracts-hmp-birmingham »
    « http://www.g4s.com/en/Media%20Centre/News/2011/03/31/HMP%20Birmingham%20and%20Featherstone%202 »
    « http://www.bbc.com/news/uk-20252359 »
    « https://www.equalityhumanrights.com/sites/default/files/torture_in_the_uk_-_french.pdf »
    « https://bdsmovement.net/stop-g4s »

  • Assurance chômage : les nouvelles règles de l’indemnisation
    http://www.latribune.fr/economie/france/assurance-chomage-les-nouvelle-regles-de-l-indemnisation-674173.html

    Organisations patronales et syndicales sont parvenues à un accord sur la nouvelle convention d’assurance chômage applicable à compter du 1er …

  • La division pavillonnaire : une nouvelle forme de mal-logement
    http://www.latribune.fr/economie/france/la-division-pavillonnaire-une-nouvelle-forme-de-mal-logement-669615.html

    La hausse du nombre de logements indignes causée par les divisions pavillonnaires inquiète les élus. Un phénomène directement lié à la crise économique en France.

    Il fut un temps où ce problème était plus anecdotique. Mais du fait principalement de la crise économique, la division pavillonnaire est désormais l’un des nouveaux symptômes du mal-logement en France. Ces logements divisés par leurs propriétaires qui en louent une partie, souvent pour assurer leurs fins de mois, respectent rarement les normes de salubrité.

    « Il y a une surreprésentation des logements indignes dans le nombre de logements divisés », confirme Anne-Katrin Le Doeuff, directrice générale déléguée d’Espacité, qui conseille des élus locaux sur ce sujet. Dans certaines grandes métropoles françaises, un logement sur quatre nouvellement habité serait issu de la division pavillonnaire. Pire, dans quelques communes de Seine Saint-Denis, cette part grimperait à près de 40 %, selon Anne-Katrin Le Doeuff…

  • Et si l’Etat ne garantissait plus les emprunts de l’assurance chômage
    http://www.latribune.fr/economie/france/et-si-l-etat-ne-garantissait-plus-les-emprunts-de-l-assurance-chomage-6695

    Dans le projet d’accord remis par la partie patronale aux syndicats de salariés, il est proposé que les gestionnaires de l’Unedic « s’engagent à ne plus demander la garantie de l’Etat sur le financement de la dette de l’assurance-chômage ». Or, selon les prévisions de l’Unedic, le déficit de l’assurance chômage atteindrait 3,8 milliards d’euros en 2017 et quatre milliards en 2018, portant sa dette cumulée à 33,8 milliards cette année et 37,8 milliards l’an prochain. Dans ces conditions, difficile de ne pas recourir à l’emprunt pour payer les allocations chômage. Cependant, la demande patronale était assortie d’une contrepartie. En échange du renoncement à la garantie de l’Etat, celui-ci devrait s’engager « à assumer sa part de responsabilité dans la dette cumulée de l’assurance-chômage ». En clair, il s’agirait, d’une part, de revoir la règle qui oblige chaque année l’Unedic à verser 10% de ses 35 milliards de recettes (les cotisations chômage) à Pôle emploi… L’Etat devant prendre une part plus importante dans ce financement. Et, d’autre part, l’assurance chômage souhaite également que soit revue l’indemnisation des frontaliers français travaillant à l’étranger, en Suisse notamment. Actuellement, en effet, en cas de chômage, c’est la France qui doit verser des allocations aux Français… travaillant en Suisse.

    Mais, au-delà, de l’aspect technique, la volonté patronale de supprimer la garantie de l’Etat tient aussi de la tactique politique. Une certaine frange du Medef estime que sans la garantie de l’Etat, l’assurance-chômage devra emprunter à un coût nettement plus élevé sur les marchés, ce qui pèsera sur ses finances. L’Etat sera alors obligé d’intervenir et de « nationaliser- » l’assurance-chômage dont la gestion ne relèvera plus alors du patronat et des syndicats. « _Bon débarras » estime une certaine partie du patronat.

    On notera, d’ailleurs, que dans son programme présidentiel, Emmanuel Macron ne dit pas autre chose en proposant que l’Etat reprenne directement en main la gestion de l’assurance chômage. L’ancien ministre de l’Economie regrette en effet que l’Etat ne puisse pas intervenir actuellement dans la gestion du système, alors qu’il apporte sa garantie.

  • Eurogroupe : Jeroen Dijsselbloem dérape et refuse de s’excuser
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/eurogroupe-jeroen-dijsselbloem-derape-et-refuse-de-s-excuser-668111.html

    Durant la crise de l’euro, les pays du nord ont montré de la solidarité avec les pays touchés par la crise. En tant que social-démocrate, je donne beaucoup d’importance à la solidarité. Mais vous avez aussi des obligations. Vous ne pouvez pas dépenser tout l’argent dans l’alcool et les femmes et ensuite demande de l’aide », avait ainsi déclaré Jeroen Dijsselbloem.

  • La « #clause_Molière » est contraire à la législation européenne
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/la-clause-moliere-est-contraire-a-la-legislation-europeenne-666222.html

    Marianne Thyssen, commissaire européenne à l’Emploi, dénonce le projet de loi des présidents des régions de droite visant à rendre obligatoire l’usage du français sur les chantiers publics. Elle le juge discriminatoire et contraire à la législation européenne.

  • Projet protocole accord assurance chômage - 7mars2017
    https://fr.scribd.com/document/340605208/Projet-protocole-accord-assurance-cho-mage-7mars2017

    « C’est un texte très violent », « une véritable agression contre les chômeurs »,« on ne s’attendait pas du tout à cela », « comment aboutir en quatre séances à un compromis en partant d’aussi loin »… Stupeur et colère dans les rangs des syndicats de salariés, après qu’ils ont reçu ce mardi 28 février le projet du #patronat pour réformer le régime de l’assurance-chômage. Même la CFDT, que d’aucuns soupçonnent d’avoir déjà négocié le texte final avec le #Medef en coulisses pour obtenir à coup sûr un accord, a poussé un coup de gueule. « On est loin d’un accord avec un texte pareil ! C’est caricatural », a ainsi réagi Véronique Descacq, la négociatrice cédétiste. Certes, c’est le jeu de rôles, le théâtre des négociations sociales où chacun joue sa partition attendue – le patronat attaque en donnant dans la provocation, les #syndicats ripostent en s’énervant – mais cette fois, ces derniers espéraient au vu du calendrier très serré et de l’enjeu que le patronat serait plus constructif et raisonnable. Surtout au vu du fiasco tonitruant de la dernière négociation en juin dernier…

    Les huit #organisations_patronales (Medef, UPA, CGPME) et syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC) se donnent six semaines pour bâtir un accord, là où elles ont échoué après des mois de négociations impossibles. Quatre séances sont prévues : les 7, 14, 23 et 28 mars. Ce qui laisse ensuite un gros mois au gouvernement sortant pour homologuer un éventuel accord avant le premier tour de l’élection présidentielle. C’est en grande partiel’approche de cette échéance électorale qui a précipité les retrouvailles. Ou plutôt les incertitudes qui l’entourent et les velléités de certains candidats (comme Emmanuel Macron, qui veut étatiser le régime de l’assurance-chômage). « On doit montrer que le paritarisme, même si parfois ça coince, ça marche en France, que les partenaires sociaux sont capables de tenir l’équilibre budgétaire et les réformes », expliquait dans nos colonnes Patrick Liebus, le patron des artisans et commerçants que regroupe l’UPA, rebaptisée U2P.

    Le projet du patronat, transmis aux syndicats et que Mediapart publie ci-dessus, ressemble en grande partie à celui qui a conduit à l’échec il y a neuf mois. On retrouve plusieurs pistes toujours aussi abruptes pour réduire le déficit et l’endettement de l’Unedic, notamment sur l’indemnisation des plus de 50 ans ou de l’activité réduite, sujets difficiles au côté de la taxation des contrats courts. Certains y voient même un projet politique à l’adresse des candidats à l’élection présidentielle. Décryptage de trois points clés.

    Les travailleurs précaires dans le collimateur
    Le patronat veut s’attaquer à la « permittence », un phénomène où selon lui « un bénéficiaire de l’assurance-chômage qui alterne fréquemment courtes périodes d’emploi et périodes de chômage indemnisé gagne davantage qu’un salarié en CDI à temps plein rémunéré pourtant sur la même base salariale horaire », écrit-il. Il cible ici les #chômeurs des catégories B et C dont le chiffre est exponentiel (plus de deux millions de personnes aujourd’hui contre 500 000 il y a dix ans), c’est-à-dire les #travailleurs_précaires à l’activité réduite (qui travaillent soit plus, soit moins de 78 heures par mois). Ce sont eux qui, prétendument, « optimiseraient » financièrement les règles de l’assurance-chômage en calculant à l’heure près leurs périodes de travail afin que celles-ci complètent leurs allocations de chômeurs sans les remettre en cause.

    Un cumul indemnités-petite activité inéquitable selon le patronat, qui veut lisser le mode de calcul des indemnités journalières vers le bas et table sur un milliard d’économies. « C’est taper sur les plus précaires, ceux qui gagnent difficilement un Smic par mois. Certains vont perdre 20 euros mais d’autres 200 euros ! », s’alarme Denis Gravouil, le négociateur CGT. Selon lui, c’est l’occasion pour le patronat « de se détourner de la responsabilité des employeurs sur les contrats courts ». Les syndicats sont divisés sur la question. À l’exception de la CGT opposée au principe d’uniformiser le calcul, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC y sont favorables mais pas dans les proportions fixées par le Medef. La CFDT considère que le mode de calcul choisi par le patronat est« extrêmement violent pour les plus précaires ». Avec le texte du patronat, « en gros, les demandeurs d’emploi profitent d’un système trop généreux et ces pauvres entreprises sont obligées de répondre aux contraintes du moment comme elles peuvent », a ironisé Véronique Descacq.

    Les seniors comme cible

    « Le taux de chômage constaté parmi les personnes âgés de 50 ans et plus était de 6,9 % au 4e trimestre 2016 (contre 10 % pour l’ensemble de la population française). L’âge d’entrée dans la “filière seniors”, aujourd’hui fixé à 50 ans, ne correspond plus à la réalité du marché du travail. Une personne de plus de 50 ans a moins de chance que le reste de la population d’être au chômage, mais lorsqu’elle l’est, elle a plus de chance d’y rester longtemps : il faut donc faire en sorte qu’un allocataire de 50 ans et plus soit mieux armé pour retrouver sa place dans un marché du travail en constante évolution, sans que la filière seniors puisse être utilisée comme une solution de facilité, apparemment sécurisante à courte terme mais très dangereuse à moyen terme pour les personnes. »

    Le patronat tente d’expliquer par une logique vertueuse un de ses chevaux de bataille de longue date : repousser l’âge à partir duquel un « senior » demandeur d’emploi obtient 36 mois d’indemnités à plus de 57 ans, après avoir un moment évoqué les 59 ans. En France, les chômeurs de plus de 50 ans (qui représente un quart des chômeurs) ont droit actuellement à 36 mois d’allocations chômage, contre 24 mois maximum pour les autres actifs. Repousser la borne d’âge d’entrée dans la filière dite « seniors » à 57 ans est un système qualifié de « brutal » par la CFDT, inacceptable pour les syndicats. « Le patronat pousse les seniors dans la précarité. La situation des femmes en particulier se dégraderait, celles-ci ayant de plus grandes difficultés à retrouver du travail après 50 ans et se trouvant plus concernées par les temps partiels subis », analyse Denis Gravouil de la CGT. FO est opposée « sur toute la ligne à cette mesure car si les seniors ont un taux de chômage plus faible, ils mettent plus de temps à retrouver du travail ».

    • Rien ou à peine sur l’abus des contrats courts

    Offensif pour rogner sur les droits des plus faibles, le patronat reste toujours aussi hermétique à l’idée d’une taxation des contrats courts qui plombent les comptes de l’Unedic et explosent depuis quinze ans, sujet très clivant qui a fait achopper la négociation en juin dernier. Pas question de taxer les patrons ! Il propose d’élaborer un « indicateur robuste et pérenne [...] afin de caractériser les situations sectorielles de recours » à ces contrats de moins d’un mois. Les entreprises qui s’écarteront à la hausse de cet indicateur « seront incitées à ouvrir des négociations » et « mettre en place les incitations pertinentes » (juridique ou économique) pour modérer l’utilisation de ces contrats « lorsque cela est possible ».

    Une proposition a minima, puisque les syndicats réclament depuis des mois une modulation de la taxation des contrats courts avec différentes variantes. FO défend un système de bonus-malus selon que l’entreprise emploie moins ou plus de 20 % de CDD et la CGT, une surcotisation sur les contrats courts. La CFDT n’exige plus une surtaxation des contrats courts mais propose un barème de cotisations dégressif selon la durée des contrats. « En renvoyant la question à la définition d’un indicateur négocié dans les branches et à la bonne volonté des employeurs à s’auto-taxer, on renvoie le problème aux calendes grecques », tranche Denis Gravouil de la CGT.

    Les discussions s’annoncent animées dès le 7 mars…

    #Unedic #Assurance_chômage
    source : http://www.ac-reseau.org


    Deligne pour urtikan.net
    http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/rsa-et-benevolat-force-le-projet-du-haut-rhin-seduit-les-elus-locaux-de-dro

  • Grèce : le piège de Wolfgang Schäuble se referme | Romaric Godin
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-le-piege-de-wolfgang-schauble-se-referme-638180.html

    L’appel d’Alexis Tsipras à l’Allemagne à ne pas « jouer avec le feu » traduit surtout une impuissance face au jeu de Wolfgang Schäuble qui n’a jamais abandonné son projet d’une exclusion de la Grèce de la zone euro... Source : La Tribune

    • Wolfgang Schäuble, en juillet 2015, avait proposé la sortie de la Grèce de la zone euro pour « cinq ans ». Cette option avait alors été rejetée par Angela Merkel, mais le ministre fédéral des finances n’a pas dit son dernier mot. Il a placé un ver dans le mémorandum qui a fini par le ronger et qui, inévitablement, va venir reposer la question. Wolfgang Schäuble avance dans son projet propre d’organisation européenne conforme à son fameux projet de 1994, signé avec Karl Lamers : celle d’un « noyau dur » de la zone euro. Et dans les deux cas cités plus haut, cette option va se rapprocher : il s’agira de corriger la zone euro actuelle, soit par une exclusion des « mauvais élèves », soit par une correction encore plus sévère avec plus de réformes et plus de conditions d’excédents primaires après 2018. Dans les deux cas, il s’agit aussi de présenter de nouvelles règles non-écrites aux autres pays de la zone euro pour l’avenir : s’ajuster unilatéralement ou sortir. Au-delà de la Grèce, c’est donc l’avenir de la zone euro qui se joue en Grèce : si les plans de Wolfgang Schäuble s’appliquent, c’en sera fini des rêves de zone euro plus équilibrée et plus solidaire.

      Quand cette épreuve de vérité aura-t-elle lieu ? On pourrait penser qu’Angela Merkel n’a guère intérêt à voir la crise grecque s’enflammer à nouveau. Mais si la CDU est en réelle difficulté, elle pourrait tenter de montrer sa fermeté face aux « Grecs indolents » et, ainsi, rassembler autour de la popularité de Wolfgang Schäuble pour ramener vers elle une partie de l’électorat conservateur. Dans ces conditions, le débat entre la chancelière et son ministre des Finances sera déterminant. En 2015, Angela Merkel avait utilisé Wolfgang Schäuble comme « père fouettard » utile pour faire monter les enchères. Cette fois, saura-t-elle maîtriser la situation, souhaitera-t-elle faire contrepoids à son très populaire ministre ? L’avenir le dira. En attendant, le FMI est conscient de la situation et reste prudent pour ne pas déclencher la crise. Mais cette prudence ne saurait durer éternellement : le programme se termine dans moins de deux ans. En tout cas, toutes les conditions d’une nouvelle déflagration sont réunies et cette dernière semble inévitable.

      Quant à Alexis Tsipras, il ne peut rien faire contre cette logique infernale dont il est à la fois spectateur et victime. Il voit le piège se refermer lentement, à mesure que le FMI s’éloigne du programme. Il tente donc de se raccrocher à une fantomatique stratégie « politique », mais il sait que son sort et celui du peuple grec ne dépendent que du bon vouloir de l’Eurogroupe, c’est-à-dire de Wolfgang Schäuble.

  • Guy Verhofstadt, l’opportunisme au nom de l’Europe ?
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/guy-verhofstadt-l-opportunisme-au-nom-de-l-europe-630992.html

    Le résultat est assez déroutant. L’excuse de la lutte contre le populisme est même étonnante. Ce « transformisme » électoral du président du groupe ALDE montre un opportunisme à toute épreuve et une seule ligne de conduite : celle de pouvoir profiter au mieux du parlement européen pour son propre intérêt. On ne peut prétendre lutter contre les populistes et donner un spectacle aussi désolant de la démocratie parlementaire européenne. C’est bien ce type de spectacle qui alimente l’Euroscepticisme.
    […]
    La principale leçon de cette élection du président du parlement européen pourrait donc prendre la forme de la morale d’une fable : le donneur de leçon de 2015 se retrouve dans la position de l’arroseur arrosé, pris en flagrant délit d’opportunisme de bas étage, prêt à négocier avec des populistes de droite notoires... La seconde résume le drame de l’UE : c’est que, souvent, ceux qui prétendent le mieux la défendre et l’incarner lui font aussi le plus de mal... En vraie crise, l’Union n’en a guère besoin.

  • Qualité de la mort - Dans quel pays fait-il bon mourir ?
    L’accompagnement des personnes en fin de vie va devenir un sujet majeur en raison de la hausse du nombre d’individus concernés. L’Economist Intelligence Unit, cabinet d’études appartenant à The Economist, a publié un indice sur la qualité des politiques menées dans 80 pays. Le Royaume Uni se classe premier, la France n’arrive qu’à la 10e position, et nombre de pays émergents occupent un place plus qu’honorable.
    http://www.latribune.fr/economie/international/dans-quel-pays-fait-il-bon-mourir-511572.html
    #obscurantisme

  • Exterminez-moi tous ces retraités !
    http://blog.europa-museum.org/post/2016/12/15/Exterminez-moi-tous-ces-retraites

    Les créanciers européens de la Grèce ont suspendu les mesures prises sur la dette la semaine passée pour répondre aux décisions sociales annoncées par Alexis Tsipras. Ce dernier est une nouvelle fois menacé d’une humiliation cuisante. Alexis Tsipras aura donc dû boire le calice de l’humiliation jusqu’à la dernière goutte. Six jours après avoir annoncé des mesures en faveur des retraités, avec notamment un treizième versement de 300 à 800 euros pour 1,6 millions de pensionnés grecs et la suspension du relèvement du taux de TVA dans les îles du Nord de la mer Egée, frappés par la vague migratoire, le Mécanisme européen de Stabilité (MES), vient d’annoncer le gel du « toilettage » de la dette décidé par l’Eurogroupe du 5 décembre dernier.

    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-l-eurogroupe-gele-les-mesures-sur-la-dette-624867.html

    https://seenthis.net/messages/551889 via Le monde diplomatique

    Alors même que le Fonds monétaire international reconnaît qu’il ne faut plus infliger à Athènes davantage d’austérité, le Mécanisme européen de stabilité, emmené par le ministre allemand des finances Wolfgang Schaüble, a suspendu des mesures d’allègement de la dette grecque. Objectif ? Sanctionner le gouvernement Tsipras qui, confronté à un désastre social, venait d’annoncer aux retraités un versement unique compris entre… 300 et 830 euros. La « grande braderie » dont parlait Niels Kadritzke cet été n’a manifestement pas assez duré.

    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/KADRITZKE/55954 #st

  • Grèce : le ton monte entre l’Eurogroupe et le gouvernement
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-l-eurogroupe-gele-les-mesures-sur-la-dette-624867.html

    Les créanciers européens de la Grèce ont suspendu les mesures prises sur la dette la semaine passée pour répondre aux décisions sociales annoncées par Alexis Tsipras. Ce dernier est une nouvelle fois menacé d’une humiliation cuisante.

  • « Les banques et l’Etat grecs essaient de prendre nos maisons tous les mercredis au tribunal de paix »

    Interview de Filippos Filippides, membre du comité « Vente aux enchères STOP », contre la vente aux enchères des biens immobiliers pour défaut de paiement.

    #mobilisation #logement #Troïka #créanciers #débiteurs #dette #crise #actions #enchères #ventes_publiques #Grèce #immobilier #expulsion #expulsions_locatives #Syriza #cadtm

    http://www.cadtm.org/Les-banques-et-l-Etat-grecs

  • Les nouveaux disrupteurs de la Silicon Valley vont conseiller Trump
    http://www.latribune.fr/economie/international/les-nouveaux-disrupteurs-de-la-silicon-valley-vont-conseiller-trump-624882

    Travis Kalanick, PDG d’Uber, et Elon Musk de Tesla et SpaceX vont rejoindre l’instance qui réunit déjà 16 grands patrons américains et que Donald Trump consultera pour élaborer et évaluer sa politique économique. Ils sont les deux seuls dirigeants de la Silicon Valley à figurer dans ce Forum. La PDG d’IBM Ginni Rometty y est également mais « Big Blue » est basé à New York.

    « L’Amérique a les entreprises les plus innovantes et vibrionnantes du monde et les patrons pionniers rejoignant ce Forum aujourd’hui sont au sommet dans leur secteur » respectif, s’est réjoui Donald Trump dans un communiqué.

    Indra Nooyi, la PDG de Pepsico, sera le dix-neuvième membre de cet organe consultatif présidé par le patron du fonds d’investissement Blackstone, Stephen Schwarzman.

    Le Forum compte déjà parmi ses membres les patrons de la banque JPMorgan Chase (Jamie Dimon), des studios Walt Disney (Bob Iger), du constructeur automobile General Motors (Mary Barra) ou de l’avionneur Boeing (Jim McNerney). Il devra éclairer M. Trump sur la manière dont « les mesures gouvernementales affectent la croissance économique, la création d’emplois et la productivité ».

    L’arrivée de MM. Kalanick et Musk est une belle prise pour Donald Trump à qui le secteur technologique a réservé jusqu’ici un accueil plutôt froid.

    • Kalanick, belle prise, mais faut relativiser.
      Uber ne gagne pas un sous, et perd procès sur procès.
      SpaceX : Des feux d’artifice couteux. Ca permettra d’éclairer trump sur ce qu’il ne faut pas faire