YouTube - Broadcast Yourself.

https://www.youtube.com

  • [Squats] La lutte des sans papiers dans les #squats
    https://www.radiopanik.org/emissions/squats/squats-2

    Les explorateur.se.s continuent leur voyage ! Pendant leur exploration, nous aventurier.e.s se sont rétrouvé dans un milieu un peu différent des autres, fait de lutte contre l’oppression et la méprise. Aujourd’hui on vous propose de nous accopagner à la découverte de la lutte des « sans papiers » à travers le témoignage de Serge (de la Coordination des Sans Papiers de Belgique) et Laetitia (du comité des femmes sans papiers).

    Les compositions du groupe Krav Boca réjouiront la traversée.

    Un grand grand merci à Jack, notre co-animateur.trice squatteur.se, Shévi qui travaille derrière les coulisses pour permettre à cette émission de voir le jour et Nora pour ses miniatures magnifiques.

    Krav Boca : https://open.spotify.com/intl-it/artist/4r3oA0evK1N8dC9nasr8YI https://www.youtube.com/c/KravBoca

    Coordination (...)

    #occupation #sans-papiers #occupation,sans-papiers,squats
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/squats/squats-2_17052__1.mp3

  • Israel-Hamas war live: Gaza death toll nears 18,000 amid Israeli attacks
    By Usaid Siddiqui, Federica Marsi and Edna Mohamed
    Published On 11 Dec 202311 Dec 2023
    https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2023/12/11/israel-hamas-war-live-who-decries-catastrophic-situation-in-gaza

    06:10 GMT

    Latest casualty figures

    Gaza
    Killed: 17,997
    Wounded: 49,229

    Occupied West Bank
    Killed: 275
    Wounded: 3,365

    Israel
    Killed: 1,147 (revised figure)
    Wounded: 8,730

    Figures quoted by the Palestinian Health Ministry and the Israeli army.

    #7oct23

  • C’est moi ou Youtube a définitivement supprimé les flux RSS dans la nuit ? Ce matin plus aucun lien ne fonctionne, jusqu’à présent je n’avais aucun problème en utilisant ce type d’URL, qui renvoie aujourd’hui un 404 : https://www.youtube.com/feeds/videos.xml?channel_id=>

    Quelqu’un connaît une solution de contournement ? (autre que se créer un compte Youtube ou payer une app pour générer des flux)

    Je vois aucune info sur le sujet, serais-je le dernier à utiliser les flux RSS de Youtube ?

    #rss #youtube

  • Tai-Luc est mort

    _Rock & Roll Vengeance.
    https://www.youtube.com/watch?v=Qfq_YQyZ8iY

    LA SOURIS DEGLINGUEE Live@Centre Charlie Chaplin - Lyon/Vaulx-en-Velin (France) - 11 mai 1988

    https://www.youtube.com/watch?v=AQQPmL88hiY

    Tai-Luc, le chanteur de La Souris déglinguée, est mort , Laurent Carpentier
    https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2023/12/04/mort-de-tai-luc-le-chanteur-de-la-souris-deglinguee_6203810_3382.html

    Figure importante de la scène punk rock française des années 1980, le chanteur était devenu bouquiniste à Paris. Il est mort, vendredi 1er décembre, à l’âge de 65 ans.

    Tai-Luc, chanteur du groupe de rock alternatif La Souris déglinguée, en concert à l’Olympia, à Paris, le 9 mai 2015. SADAKA EDMOND/SIPA
    Combien y a-t-il de faux espoirs
    Au fond du cœur de la jeunesse ?
    Combien y a-t-il de lundis matins
    Pour la main-d’œuvre bon marché ?
    Combien y a-t-il de lundis matins
    Pour les rockeurs manutentionnaires ? »

    La chanson de Tai-Luc, le leader de #La Souris _déglinguée (#LSD), groupe phare de la scène #punk rock parisienne des années 1980, a pris des airs d’oraison funèbre. Avec la mort de son auteur, survenue vendredi 1er décembre, à l’âge de 65 ans, d’une infection pulmonaire, c’est un pan de l’histoire du #rock français qui disparaît.
    La première fois qu’on l’a rencontré, c’était en 1983, dans la nuit de l’hiver. Aux « Frigos », ces anciens frigidaires du côté du pont de Tolbiac, à #Paris, recyclés alors en lieux de répétition et en ateliers d’artistes. Il venait, avec ses comparses, de sortir son deuxième 33-tours – c’était encore l’âge du vinyle, autant dire la Préhistoire –, il jouait les durs à cuire et tirait avec allégresse le diable par la queue.
    « M. Assedic, c’est un ami à moi », racontait-il, crâneur, dans son blouson noir. Il avait 25 ans.

    On avait retrouvé, trente-cinq ans plus tard, son sourire narquois sous les platanes du quai de Gesvres, à Paris. Un krama cambodgien noué sur le crâne désormais chauve de l’ancien skinhead, une fesse posée sur un tabouret, devant ses quatre boîtes de bouquiniste : quelque huit mètres linéaires de livres d’occasion, denrées rares et d’autant plus recherchées. Il avait ce même air faussement absent, réellement attentif, la même parole diserte derrière la façade impavide.

    Côté maternel, des origines ch’tis et bretonnes, une famille communiste. Le père, lui, est un titi parisien débarqué de Cochinchine en 1939. Elle est sténodactylo, lui a été représentant en vins, vigile dans une usine d’armement, et tient une salle de sport dans le Quartier latin. Il a même été vedette de cinéma – dans un film vietnamien tourné en Camargue, que le fiston découvrira soixante ans plus tard : _Vi dau nen noi, de Pham Van Nhan (La Justice des hommes, 1954). « Mon père ? Une sorte d’Alain Delon », confiait son fils unique, et tardif. A l’observer, lui, on se disait que c’était sans doute vrai.

    Quatorze albums studio

    Nguyen Tan Tai-Luc naît donc le 10 août 1958, à Suresnes (Hauts-de-Seine). Il a 14 ans lorsque ses parents se séparent. Il va moult fois déménager, écumant les banlieues au fil des changements de domicile. « Suivant mes interlocuteurs, quand je veux rassurer, je parle du lycée Hoche, à Versailles, où j’ai passé mon bac, ou sinon, de Sarcelles [Val-d’Oise], dont je connais tous les codes », racontait-il sans vergogne.
    C’est au lycée Hoche qu’il crée La Souris déglinguée. Rue des Lombards, il a découvert l’effervescence et l’énergie du rock dans les bacs de la mythique boutique parisienne de disques de Marc Zermati (1945-2020). Avec ses potes, il fait le voyage initiatique de Londres, monte sur la scène du Golf Drouot, multiplie les concerts (qui tournent en #baston) et enregistre quatorze albums studio sur trois décennies. Misère et grandeur du rock’n’roll. De ses années Souris déglinguée, il disait modestement : « On a eu des instantanés professionnels. » Le 9 mai 2015, ces vétérans de la scène punk française donnent leur dernier concert à l’Olympia, entourés des stars de cette vague rageuse aujourd’hui emportée par le vent : Parabellum, Warum Joe, Swingo Porkies, RAS, Les Olivensteins… Toute une époque.

    Mais déjà Tai-Luc a accroché une autre corde à son arc. L’enfant cherche ses racines. Perpétuellement en mouvement, il s’est mis à étudier le viet, le chinois, le lao, le thaï… Il lit beaucoup, entasse les livres et, dès 1996, commence à enseigner à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) où, dernièrement encore, il continuait de donner des cours de linguistique comparée et d’« écriture des pagodes » (un alphabet à part).
    A l’Inalco, il n’a d’ailleurs pas seulement écrit une demi-douzaine de thèses (Parlons lü : la langue taï des douze mille rivières du Yunnan ou Etude comparative du tai sipsong panna et du laotien…), il aura aussi rencontré sa « fiancée », avec qui il a eu une fille. Les punks ne sont jamais comme on les imagine.

    Grand collectionneur, ce petit-fils d’une pucière de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) est donc finalement, en 2018, devenu bouquiniste (« Je ne suis rien d’autre qu’un biffin de luxe », confiait-il avec une touchante – fausse – modestie, expliquant : « La vérité des bouquinistes, c’est que la Mairie de Paris a besoin de figurants pour donner une image de Paris telle qu’elle était avant. »). Son dernier combat aura d’ailleurs été de lever haut l’étendard de la révolte face à la demande des autorités d’enlever des quais les boîtes chargées de livres, le temps des Jeux olympiques.

    On imagine la colère de ce calme nerveux (ou le contraire) et on revoit son ombre, cette nuit-là, il y a presque quarante ans, au pont de Tolbiac, s’effaçant dans un brouillard de riffs :
    Est-ce une tendance négative
    Que d’avoir confiance en moi ?
    Est-ce une tendance négative
    Que d’avoir confiance en toi ? 

    Tai-Luc en quelques dates
    10 août 1958 Naissance à Suresnes (Hauts-de-Seine).
    1976 Formation de La Souris déglinguée.
    1981 Premier album.
    2014 « Les Toits du palace », dernier album.
    2018 Obtention d’une concession de bouquiniste.
    1er décembre 2023 Décès.*

    des chansons parmi tant d’autres, apolitisme (puisqu’on a l’amitié), anticommunisme et following fasciste, mais pas que :
    https://seenthis.net/messages/861738#message861768
    https://seenthis.net/messages/533737#message974619
    https://seenthis.net/messages/109051

    #sad_days #La_Souris_Déglinguée

    • Rock’N’Roll Vengeance

      Tu as une chaîne de télévision
      et moi une chaîne, chaîne à vélo
      Monopole de la violence contre ma délinquance
      Pourquoi as-tu peur quand tu contrôle les médias ?

      Ref :
      Est-ce que tu le sais pourquoi je te hais ?
      Pourquoi je me bats toujours contre toi ?
      Je cherche à détruire tous tes préjugés
      Je cherche à détruire toutes tes croix gammées
      Génération ! destruction !
      Un peu de vengeance sur ta peau blanche

      Samedi soir la jeunesse s’amuse
      Elle claque son fric dans les discos juives
      Les copains sont dans la rue
      Place de la république
      Trop arabes ou trop nègres
      On est coincés dés l’entrée
      On finit par la vengeance
      Tous nos rêves sans conséquences

      Jeunesse De France De Partout Et D’Ailleurs
      https://www.youtube.com/watch?v=ZQUH1P-PmnM

      Jeunesse de france
      Jeunesse de france
      Jeunesse de france
      Jeunesse de france

      Jeunesse de france
      Toute armée d’espérance...
      Jeunesse de france
      T’auras peut-être ta chance...
      Jeunesse de france
      Même si perdue d’avance...
      Jeunesse de france
      Tu prendras ta revanche !

      Jeunesse de france
      De partout et d’ailleurs...
      Jeunesse de france
      La pire et la meilleure !
      Jeunesse de france
      Irresponsable !
      Jeunesse de france
      Incontrôlable !
      Jeunesse de france
      Toute la beauté du diable !
      Jeunesse de france
      La plus belle désirable,
      Jeunesse de france
      Jeunesse de france

      Assis au fond du bus
      Sur la banquette orange,
      Le reste du monde
      Te parait bien étrange...

      [...]

      Jeunesse de france !
      Pas la leur mais la tienne !

      Jeunesse de france

      https://www.youtube.com/watch?v=cb61JUZrDDo

      Week-End Sauvage

      A trois sur un scooter, on joue les gladiateurs
      La bande à Spartacus est à la station Rome
      Seuls à s’l’adonner dans une ville d’esclaves
      Seuls à se venger dans un week-end sauvage

      On fait la course avec les voitures ambulances
      On roule sans assurance, ça n’a pas d’importance
      On n’est pas des dangers pour la société
      On passe à toute vitesse les moments d’notre vie

      Tu connais Isabelle et sa sœur Jacqueline
      La jeune voleuse de sacs dans les boites de nuit
      Elle provoque les filles sur la piste de danse
      Elle sourit aux garçons en buvant dans leur bière.

      Week end sauvage !
      Week end sauvage !
      Week end sauvage !
      Week end sauvage !

      https://www.youtube.com/watch?v=nzXgotWm0Tg

      Jaurès Stalingrad

      Le soir dans le métro sur les tapis roulants
      On cavale après toi et tu gueules en courant
      “A bas les adultes qui bloquent la ville,
      Tous des salauds à l’état brut“

      Tu sautes la barrière on te tire dans les jambes
      Tu n’as rien à dire, tu n’as rien à foutre
      Comme tes idoles tu traînes de la jambe
      Tu danses le bop de la dernière chance.

      Paris Paris Paris# Rebelle #Blues
      C’est le bruit d’une cavalcade
      On cavale sur les rails pour leur échapper
      De Jaurès à Stalingrad

      A quoi je pense ? A quoi je rêve ?
      FLN résistance
      Qu’est-ce que tu manigances ?
      un complot d’indifférence !

      Le soir dans le métro sur les tapis roulants
      On cavale après toi et tu gueules en courant
      “A bas les adultes qui bloquent la ville,
      Tous des salauds à l’état brut“

      Tu sautes la barrière on te tire dans les jambes
      Tu n’as rien à dire, tu n’as rien à foutre
      Comme tes idoles tu traînes de la jambe
      Tu danses le bop de la dernière chance.

      Jaurès - Stalingrad !
      Jaurès - Stalingrad !

      Yasmina P.A.

      https://www.youtube.com/watch?v=ZMyYse7ruUQ

      On traîne ensemble sur les boulevards
      Peut-être parce qu’on se ressemble
      On cherche toujours à se défendre

      Petite arabe tout près de moi
      Je suis prêt à te défendre
      Pour tous les règlements de compte

      Petite arabe dis-moi pourquoi
      Quand tu m’embrasses sur la bouche
      Ton rouge à lèvres tâche comme le sang

      Petite arabe qui t’a fait mal
      Dis moi donc qui t’a péfra
      Et jamais il ne recommencera

      Tu sais tu peux compter sur moi
      Je ferai n’importe quoi
      Pour qu’on marche libre dans la rue.

      Rockers
      https://www.youtube.com/watch?v=ajl3oDpFaX8

      Combien y a t’il de samedis soirs
      Pour tous les gens comme toi et moi ?
      Combien y a t’il de faux espoirs
      Au fond du coeur de la jeunesse ?

      Combien y a t’il de lundis matins
      Pour la main d’oeuvre bon marché ?
      Combien y a t’il de lundis matins
      Pour les Rockers manutentionnaires ?

      Combien y a t’il de #Skins rocks #rebeux
      Sur la place de la République ?
      Combien y a t’il de Skins rocks rebeux
      Dans les sous-sols de Prisunics ?

      Combien y a t’il de samedis soir
      Pour tous les Rockers solitaires ?
      Combien y a t’il de lundis matins
      Pour les Rockers manutentionnaires ?

      #Rockers !

      Beaucoup de libertés

      https://www.youtube.com/watch?v=uucqvn9S-BE

      T’as beaucoup de libertés
      Tu peux tout t’acheter
      Des drogues pour le jour
      Des filles pour la nuit

      C’est ça la liberté
      Celle à laquelle tu as droit
      Tu travailles la semaine
      Te déglingues le week-end

      La petite serveuse
      Du restoranchez macdonald
      Me dit qu’elle habite
      Au foyer sonacotra

      Elle travaille la semaine
      Danse le week-end
      C’est ça la liberté
      Celle à laquelle elle a droit

      T’as beaucoup de libertés
      Tu peux tout t’acheter
      Des drogues pour le jour
      Des filles pour la nuit

      C’est ça la liberté
      Celle à laquelle tu as droit
      Tu travailles la semaine
      Te déglingues le week-end

      La petite serveuse
      Du restoranchez macdonald
      Me dit qu’elle habite
      Au foyer sonacotra

      La Souris Déglinguée - LSD 25 ans
      https://www.youtube.com/playlist?list=PLEfzEPO-qeJKKfpi0zSNWG1H5Pzd83eC1

      #rock #punk #Paris #chanson

    • A l’échelle cosmique… mon hommage à Tai-Luc
      par FanXoa des bérus
      https://fanxoa.archivesdelazonemondiale.fr/a-lechelle-cosmique-mon-hommage-a-tai-luc

      Tu es parti
      sans dire adieu,
      sans avoir envie
      d’être vieux,
      on pouvait lire
      au fond de tes yeux,
      jeune pour toujours
      c’est encore mieux !
      Adieu !
      Est-ce pour ça
      que tu as choisi
      la mort comme
      suprême liberté
      au lieu d’une
      triste destinée
      au grand royaume
      de la pitié ?
      Adieu !
      Repose en paix
      où que tu sois
      et que tous les dieux
      te protègent !

      Repose en paix
      où que tu sois
      et revient vite
      nous voir en rêve !

      https://www.youtube.com/watch?v=Dfxjk9A4tcI

      Disparition de Tai-Luc, bouquiniste et meneur du groupe punk La Souris déglinguée par P. Martinot
      https://www.lefigaro.fr/musique/disparition-de-tai-luc-bouquiniste-et-meneur-du-groupe-punk-la-souris-degli

      D’après l’un de ses proches, Jean-François « Camboui », batteur de La Souris, il avait entrepris depuis quelques jours de remonter dans son appartement parisien tout un stock de livres, en vue du déménagement des bouquinistes en juin 2024, programmé par la préfecture de police, dans le cadre de la sécurisation de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Un effort pénible et dangereux qui s’est probablement révélé fatal pour Tai-Luc, gravement asthmatique depuis plusieurs années.

    • S’il est mort des suites de ses efforts pour déménager ses livres, ça craint grave @colporteur enfin ça la fout mal quand même. Pour l’article du Figaro c’est FanXoa qu’il faut remercier et aussi les réactions de Laurent Chalumeau, compagnon de la première heure de Tai-Luc & LSD.
      https://fanxoa.archivesdelazonemondiale.fr/tag/la-souris-deglinguee

      LSD - Rock made in france
      https://www.rockmadeinfrance.com/encyclo/la-souris-deglinguee/3103

      Il avait créé le groupe punk pour porter la bonne parole à la jeunesse enragée (raya). Un discours tourné vers le Vietnam et la banlieue (aux accents rock, rap et dub. Véritable passerelle entre les genres musicaux, il n’était pas rare de rencontrer des groupes de Rap comme NTM à leur première partie. Le discours vindicatif de La Souris Déglinguée n’est en effet pas très éloigné du flow des rappeurs des cités. En revanche, leur parcours intransigeant et radical les place résolument du côté obscur des punks et des skins : salles dévastées, interdiction de concert à Paris, nombreuses maisons de disque dont l’étrange Kuklos pour le deuxième album, le label de… Daniel Guichard ! En 1994, c’est la rupture avec le départ de Jean-Claude Dubois et de Jean-Pierre Mijouin puis une certaine incursion dans la world music avec l’album “Banzaï” puis en 1995 l’atypique “Tambour et soleil” qui réussit pour la première fois à placer des chansons sur les ondes d’RTL et autres NRJ. Ce qui n’empêche pas au groupe de conserver le respect dû à son intégrité et de continuer sa route en marge des Top 50.

      Tai-Luc n’est plus et une page de l’histoire du rock se tourne. Celle des années punk qui perdent un de leur hérault, pour ne pas dire héros

    • Samedi soir la jeunesse s’amuse
      Elle claque son fric dans les discos juives

      Sur internet ces paroles de Rock’n’roll vengeance sont transcrites "Elle claque son fric dans les disco ?" .

      On préférera le couplet précédent

      Est-ce que tu le sais pourquoi je te hais ?
      Pourquoi je me bats toujours contre toi ?
      Je cherche à détruire tous tes préjugés
      Je cherche à détruire toutes les croix gammées

      Sans pour autant oublier un gros désagrément, la pointe oï a d’emblée affichée son antisémitisme. Celui qui autorisait par avance les saluts nazis lors des concerts de LSD.

      #antisémitisme #onvapassementir

    • Une trouvaille. Ça reste trop prudent, une protection de l’objet aimé).
      Sauf si le ton ou le contexte dénote du racisme, « épicerie arabe » était une expression lexicalisée, descriptive, voire positive, comme « bougnat auvergnat »

      « Celui qu’on a pris l’habitude d’appeler l’arabe du coin existe depuis la Première Guerre mondiale. » (...) Généralement présenté sous un jour positif, rassurant et serviable, il est l’une des premières figures à la fois positive, proche et populaire de l’homme arabe dans la culture française. Un élément rare, en contrepoint avec les autres images de l’homme arabe, moins positives, souvent diffusées par les médias et la fiction.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Arabe_du_coin.

      Sous couvert de description, pour happy few, (Le Gibus, propriété des Taïeb), « discos juives » est une invention. C’est inédit. La salle de concert est résumée d’un terme plutôt dépréciatif (disco), utilisé au pluriel... (c’est plus le Gibus ? c’est où ? partout ?).
      Je vous fiche mon billet qu’à part des expressions neutres, ou flatteuses pour certains (religion j., culture j., pensée j. cuisine j.), vous trouverez difficilement une expression française où le qualificatif juif ne soit pas insultant. Ce qui est aussi le cas pour arabe. Mais une fois encore, ce n’est pas le même racisme. Matrice du complotisme, l’antisémitisme s’en prend à la puissance supposée des juifs.

      #racistes-spontex

    • BANLIEUE ROUGE

      Banlieue rouge, oh banlieue rouge, Toi qui viens d’la banlieue rouge Par la Chapelle, Gare du Nord Qu’est-ce que tu vas faire ce soir ?

      “A vrai dire J’en sais rien, J’vais voir, J’m’en fous“

      lls ne veulent pas de toi Dans leurs surprises-parties Car ton père est communiste Et ton frère est garagiste.

      Comme t’aimes pas être tout seul, T’as appelé tous tes copains, Tous ceux de la banlieue Pour une vraie surprise-partie.

      Sarcelles ! Villetaneuse ! Villejuif ! Planète Marx !

      Banlieue rouge, oh banlieue rouge, Toi qui viens d’la banlieue rouge, T’as raison faut pas t’gêner, Sam’di soir faut t’la donner.

      Sarcelles ! Villetaneuse ! Villejuif ! Planète Marx ! (x2)

      (ne trouve pas de version aboutie en ligne)

  • En 2023, la majorité des États américains n’ont toujours pas interdit le mariage d’enfants
    https://www.slate.fr/story/256776/etats-unis-trop-de-mariages-forces-enfants-viols-agressions-sexuelles-pedophil

    Personne ou presque ne soupçonnerait une telle réalité et pourtant, les unions impliquant des mineurs restent légales dans 40 des 50 États.

    Les chiffres glacent le sang. « En moins de vingt ans, de 2000 à 2018, 300.000 enfants ont été mariés, essentiellement des jeunes filles de parfois 10 ans à peine. Bien que peu connues des Américains, ces unions sont tout à fait légales dans la majorité des États du pays. Et dans cinq d’entre eux, elles se font sans aucune limite d’âge », s’insurge Rima Nashashibi, fondatrice en 2015 de Global Hope 365, une coalition de trois ONG luttant contre le trafic et la maltraitance d’enfants, dont les propos sont rapportés par France Inter. « Dans 90% des cas, ce sont des victimes d’abus sexuels, poussées par leurs parents, leur communauté religieuse ou leur milieu social à une union qu’elles ne désirent pas. »

    [...]

    À ce jour, seuls dix États et deux territoires interdisent le mariage de mineurs : le Delaware et le New Jersey (2018), les Samoa américaines, les Îles Vierges des États-Unis, la Pennsylvanie et le Minnesota (2020), le Rhode Island et New York (2021), le Massachusetts (2022), le Vermont, le Connecticut et le Michigan (juin 2023). Selon les données d’Unchained at last, dix États ont fixé l’âge minimal à 17 ans, vingt-trois à 16 ans, deux à 15 ans, et cinq n’ont pas du tout d’âge minimum.

    #mariage_forcés #mariage #viol

  • [L’Oeil Carnivore] Les enfants ont la parole !
    https://www.radiopanik.org/emissions/l-oeil-carnivore/les-enfants-ont-la-parole

    PANIKVERSAIRE ! Une émission faite avec les enfants participants à l’atelier d’initiation à la radio lors des 40 ans de Radio Panik. Merci à Baudouin pour avoir animé l’atelier.

    Retrouvez l’oeil carnivore sur : https://www.twitch.tv/oeilcarnivore https://www.youtube.com/@loeilcarnivore2717 https://www.facebook.com/oeilcarnivore https://www.oeilcarnivore.com

    https://www.radiopanik.org/media/sounds/l-oeil-carnivore/les-enfants-ont-la-parole_16829__1.mp3

  • [CultureWildStation] Culturewildstation Show
    https://www.radiopanik.org/emissions/culture-wild-station/culturewildstation-show-5

    CULTUREWILDSTATION IS A HIP HOP RADIO SHOW HOSTED & MIXED BY DJ SCHAME!!!! STRICTLY WORLDWIDE UNDERGROUND BOOMBAP RAP SOUNDS!!! STRICTLY THE FINEST NEW EXCLUSIVE SHIT!!! EVERY WEDNESDAY @ RADIO PANIK 105.4FM AND STREAMING @ WWW.RADIOPANIK.ORG 10PM UNTIL 12PM #BRUSSELS 04PM UNTIL 06PM #NEWYORK 03PM UNTIL 05PM #CHICAGO

    NEW YOU CAN CHECK THE PREVIOUS EPISODES ON YOUTUBE : https://www.youtube.com/channel/UC8qKplmwkhEpjSdLMf6fX6w

    AND MANY MORE PLATFORMS https://podcasters.spotify.com/pod/show/4dadjsradio

    https://www.radiopanik.org/media/sounds/culture-wild-station/culturewildstation-show-5_16761__1.mp3

    • La Question d’Israël, Olivier Tonneau (10 pages / 43k signes)
      https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau/blog/161023/la-question-disrael

      Ce texte mûrit depuis des années. J’aurais préféré ne pas l’écrire en des temps de fureur et de sang mais sans l’effroi de ces derniers jours, je ne m’y serais peut-être jamais décidé.

      Effroi devant les crimes du Hamas : j’ai repris contact avec Noam, mon témoin de mariage perdu de vue depuis des années qui vit à Tel Aviv, pour m’assurer qu’il allait bien ainsi que ses proches. Effroi devant les cris de joie poussés par tout ce que mon fil Facebook compte d’ « antisionistes », puis par le communiqué du NPA accordant son soutien à la résistance palestinienne quelques moyens qu’elle choisisse – comme si la guerre justifiait tout et qu’il n’existait pas de crimes de guerre.

      Effroi, ensuite, face aux réactions des médias français qui, refusant absolument toute contextualisation de ces crimes, préparaient idéologiquement l’acceptation de la répression qui s’annonçait. Effroi face à cette répression même, à la dévastation de Gaza. Effroi d’entendre Netanyahou se vanter d’initier une opération punitive visant à marquer les esprits et les corps pour des décennies, puis son ministre qualifier les Gazaouis d’animaux. Ainsi les crimes commis par le Hamas, que seule une mauvaise foi éhontée peut séparer des violences infligées par le gouvernement d’extrême-droite israélien aux Palestiniens, servent de prétexte au durcissement de l’oppression qui les a engendrés. Effroi, enfin, face au concert d’approbation des puissances occidentales unanimes : les acteurs qui seuls auraient le pouvoir de ramener Israël à la raison, qui d’ailleurs en ont la responsabilité morale pour avoir porté l’Etat Hébreu sur les fonts baptismaux, l’encouragent au contraire dans sa démence suicidaire.

      (via @colporteur)

    • Israël. L’agonie d’une démocratie (25 oct. 2023)
      https://www.youtube.com/watch?v=XUE2scIrnQc

      Rencontre avec :
      Charles #Enderlin, journaliste, grand reporter et auteur franco-israélien. Il a été correspondant à Jérusalem pour la chaîne de télévision France 2 de 1981 à 2015. Auteur de nombreux ouvrages dont notamment « Au nom du Temple : l’irrésistible ascension du messianisme juif en Israël, 1967-2012 » (Le Seuil, 2013), « Les Juifs de France entre République et sionisme » (Le Seuil, 2020), « De Notre Correspondant à Jérusalem. Le journalisme comme identité » (Le Seuil, 2021). Il vient de publier « Israël. L’agonie d’une démocratie » (60 pages. 5€. Libelle, Seuil 2023 - https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782021539158-israel-l-agonie-d-une-democratie-charles-enderlin)
      Modération : Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO

      (via @loutre)

    • Palestine, Israël : nouvelle séquence d’un long conflit colonial
      interview de Rashid Khalidi

      https://www.contretemps.eu/palestine-israel-conflit-colonial

      Rashid Khalidi est un historien palestinien-américain, spécialiste de l’histoire moderne de l’Orient arabe. Il est depuis plus de vingt ans rédacteur en chef du Journal of Palestine Studies. Il a été conseiller auprès des négociateurs palestiniens lors des pourparlers de paix dans les années 1990. Il est titulaire de la chaire Edward Said d’études arabes modernes à l’université de Columbia (New York) et auteur de huit ouvrages, dont le plus récent est The Hundred Years’ War on Palestine. A History of Settler Colonialism and Resistance 1917-2017 (Picador/ Metropolitan Books, 2020).

      (via @cabou)

    • Craig Mokhiber, directeur des Droits Humains de l’ONU à New York, vient de démissionner pour protester contre la faiblesse de l’action de l’ONU.

      https://seenthis.net/messages/1024143

      Dans une lettre à son supérieur, il dit, entre autres :

      « Il s’agit d’un cas d’école de génocide. Le projet colonial européen, ethno-nationaliste, de colonisation en Palestine est entré dans sa phase finale, vers la destruction accélérée des derniers vestiges de la vie palestinienne indigène. en Palestine . »

      Vo (anglais, 5 pages) : https://blogs.mediapart.fr/stephane-m/blog/011123/gaza-est-victime-dun-genocide-occidental-commissaire-de-lonu-le-reve

      vf : https://ismfrance.org/index.php/2023/11/01/lettre-de-demission-de-craig-mokhiber-directeur-du-bureau-de-new-york-du-

      (via @stephane_m )

      –—
      Quelques jours plus tard, constat quant à la diffusion de cette lettre :

      https://seenthis.net/messages/1024786

      La lettre n’a pas fait grand bruit, à part sur les réseaux sociaux. Des mots trop lourds de sens (pourtant utilisés délibérément, en prenant appui sur des éléments factuels), en opposition frontale avec la posture prudente et consensuelle de la diplomatie internationale. Tellement que les médias n’ont pas semblé savoir quoi faire de cette patate chaude. Parmi les grands médias anglophones, seul The Guardian s’est aventuré à écrire un papier. Une entrevue sur Al Jazeera. Un mot dans The Independent. Un article atterré sur Fox News. Et un torrent de critiques, d’insultes et d’alertes à l’antisémitisme sur les réseaux sociaux.

      https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20231104-la-d%C3%A9mission-d-un-haut-responsable-de-l-onu-symbole-d-un-mon

      Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, Craig Mokhiber n’a pas été le seul haut responsable à jeter l’éponge. Il y a deux semaines, un employé du département d’État américain [1], chargé du transfert d’armes à l’État hébreu, a démissionné, s’inquiétant des conséquences de ces livraisons pour les civils palestiniens et les perspectives de paix au Proche-Orient.

      [1, ndp] Josh Paul, https://seenthis.net/messages/1030146

    • Comment Israël a bombardé une église où des civils étaient réfugiés à Gaza par Juliette Prigent et Olivier Escher (motion design)

      https://www.lemonde.fr/international/video/2023/10/27/comment-israel-a-bombarde-une-eglise-ou-des-civils-etaient-refugies-a-gaza_6

      Le 19 octobre, à 22 h 30, le ministère de l’intérieur gazaoui déclare qu’une église grecque orthodoxe a été bombardée à Gaza. C’est ici que se réfugiaient des centaines de personnes. Selon le ministère de la santé gazaouis, administré par le Hamas, 16 personnes ont été tuées lors de ce bombardement. Le lendemain, l’armée israélienne a reconnu auprès de l’Agence France-Presse avoir réalisé un raid aérien ayant touché l’église. Ce bombardement vient contredire l’argumentaire de Tsahal expliquant que l’armée israélienne ne cible que le Hamas dans la bande de Gaza.

      (vidéo en libre accès, 3 minutes, 27 oct. / trouvé tout seul mais @kassem aussi)

      Tir d’obus à l’hôpital Al-Shifa à Gaza : les images pointent la responsabilité des Israéliens Par Thomas Eydoux , Liselotte Mas , Cellule Enquête vidéo et Adrien Vande Casteele (Motion design, 15 novembre 2023)

      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/15/tir-d-obus-a-l-hopital-al-shifa-a-gaza-les-images-pointent-la-responsabilite

    • Des pays d’Amérique du Sud et la Jordanie prennent leurs distances avec Israël

      https://www.mediapart.fr/journal/international/011123/le-fil-du-jour-guerre-au-proche-orient-de-premiers-etrangers-et-binationau

      La Jordanie a choisi de rappeler « immédiatement » son ambassadeur en Israël, mercredi 1er novembre, pour protester contre l’offensive menée par Israël à Gaza. Dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères, Ayman Al-Safadi, a dit « rejeter et condamner la guerre israélienne continue à Gaza qui tue des innocents et provoque une catastrophe humanitaire sans précédent ».

      Plusieurs pays d’Amérique du Sud, comme la Bolivie, ont aussi annoncé couper leurs relations diplomatiques avec Israël dans le cadre du conflit au Proche-Orient. La Bolivie a justifié cette prise de distance « en signe de rejet et de condamnation de l’offensive militaire israélienne agressive et disproportionnée menée dans la bande de Gaza ». Le Chili a dénoncé de son côté des « violations inacceptables du droit humanitaire » tandis que la Colombie un « massacre ».

      Le Chili et la Colombie ont rappelé mardi leurs ambassadeurs en Israël pour marquer leur désaccord avec la guerre que mène Israël à la Palestine. Le Chili a déclaré « condamner avec énergie » et observer « avec une grande préoccupation » les opérations militaires israéliennes, dénonçant un « châtiment collectif pour la population civile palestinienne à Gaza ». Le président colombien, Gustavo Petro, a déclaré sur X avoir « décidé de convoquer » l’ambassadrice en Israël, Margarita Manjarrez. « Si Israël ne cesse pas le massacre du peuple palestinien, nous ne pouvons pas rester », a-t-il justifié.

    • Assemblée pour la Palestine
      وحدة الشعوب للتحرير
      Internationalists United !

      https://lundi.am/Appel-internationaliste-a-une-assemblee-pour-la-Palestine

      (Versions française, anglaise et arabe)

      Si ce front est capable de se lever aujourd’hui pour Gaza, il pourra le faire demain contre les bombes des régimes russe et syrien en Syrie, contre celles de la Turquie sur le Kurdistan. Il pourra soutenir les féministes en Iran et à Abya Yala, les révolutionnaires au Soudan ou en Algérie, les luttes des Arménien.ne.s et des Ouïghours, la résistances des Mapuche et des Sahraouis. C’est ce que signifie l’entraide entre révolté.e.s. C’est ce que nous appelons l’#internationalisme des peuples.

      Se battre pour la Palestine, c’est se battre pour le monde.

      Si vous voulez agir mais ne savez pas quoi faire, si vous avez la rage et vous ne voulez plus vous sentir impuissant.e.s, si vous voulez vous mettre en mouvement au lieu de regarder la mort les écrans, rejoignez-nous !

      Nous appelons à une assemblée autonome et transnationale en région parisienne, à Montreuil le jeudi 9 novembre à 18h30 à l’espace AERI au 57 rue Etienne Marcel 93100

    • RSF dépose plainte devant la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre commis contre les journalistes en Palestine et en Israël

      https://rsf.org/fr/rsf-d%C3%A9pose-plainte-devant-la-cour-p%C3%A9nale-internationale-pour-des-crim

      Guerre entre Israël et le Hamas : quatre membres de la famille d’un journaliste libanais tués dans une frappe israélienne

      https://www.ladepeche.fr/2023/11/05/guerre-entre-israel-et-le-hamas-quatre-membres-de-la-famille-dun-journalis

    • Guerre Israël-Hamas : « Emmanuel Macron entend pratiquer une diplomatie sans diplomates »

      https://www.mediapart.fr/journal/international/081123/guerre-israel-hamas-emmanuel-macron-entend-pratiquer-une-diplomatie-sans-d

      https://justpaste.it/cpmie

      Directeur d’Afrique du Nord-Moyen-Orient (Anmo) au Quai d’Orsay de 1998 à 2002, ancien ambassadeur au Tchad, en Irak et en Tunisie, Yves Aubin de la Messuzière, arabisant érudit, est l’un des rares diplomates français à avoir dialogué avec les dirigeants du Hamas, en particulier avec l’actuel chef du bureau politique du mouvement islamiste, Ismaël Haniyeh. « Je ne suis d’aucun camp, sinon celui de la paix et des humanistes, précise-t-il. Je condamne toutes les violences contre les populations civiles, qu’elles soient israéliennes, palestiniennes ou autres. »

      [...]

      Ce qui m’a frappé, c’est de constater que par les brèches ouvertes dans la barrière de Gaza sont entrés en Israël, en même temps que les combattants du Hamas en uniforme, beaucoup de jeunes à moto, en short, souvent sans armes, dont certains sont revenus avec des otages. Ces jeunes, sans travail, sans espoir, sans avenir, constituent une bonne partie de la population de Gaza. C’est cette même jeunesse désespérée et révoltée qui avait manifesté en 2018, face à la barrière construite par Israël à l’occasion de la « Journée de la terre », lors des « marches du retour » : armée de pierres et de cocktails Molotov, elle s’était retrouvée face aux snipers de l’armée qui avaient fait des dizaines de morts et de blessés.

      (via @ericw)

    • « Je ne suis pas là pour qu’on me dise ce que je dois penser ». Tout fut dit dans cette phrase. A ce moment-là, Leila Shahid aurait dû se lever et partir. L’histoire est toujours écrite par les vainqueurs et le « terrorisme » n’est que l’alibi pour imposer un point de vue belliciste.

    • "Le cycle de violences est amené à se perpétuer tant que durera l’occupation israélienne" (15 min.)

      https://www.youtube.com/watch?v=iMh_qiAjTTg&t=52s

      Le journaliste et essayiste Alain Gresh, ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique, et directeur du journal en ligne Orient XXI, est notre invité. Auteur de nombreux ouvrages sur le Proche-Orient, il vient de republier un livre co-signé avec Hélène Aldeguer : « Un chant d’amour Israël-Palestine, une histoire française » (Coédition Libertalia/Orient XXI). Son dernier article dans le Monde diplomatique s’intitule « Barbares et civilisés »

    • Henry Laurens : « On est sur la voie d’un processus de destruction de masse » à Gaza, entretien avec Rachida El Azzouzi (Mediapart, 19 novembre 2023).

      https://seenthis.net/messages/1028271

      Pour l’historien, spécialiste de la Palestine, professeur au collège de France, « l’effondrement des conditions sanitaires et l’absence de ravitaillement à destination des populations concernées peuvent indiquer que l’on est sur la voie d’un processus de destruction de masse » dans la bande de Gaza.

      ☆ Conférence à l’Inalco, 18/12/2023, 2h ☆ :
      https://www.youtube.com/live/lMZAGlZcNo0?si=7hZuI3YREkiMsEId

    • Comment le Hamas est devenu le visage violent de la résistance palestinienne | Entretien avec #Tareq_Baconi

      https://seenthis.net/messages/1028148

      les Palestiniens n’ont pas été récompensés de leurs concessions par la moindre forme d’autodétermination. À la place, leur concession a été utilisée pour étouffer toute voix palestinienne effectivement capable d’obtenir des concessions d’#Israël. La leçon durable acquise par le #Hamas auprès de l’#OLP, c’est qu’on ne peut pas concéder, qu’on ne peut assurément pas engager quelque forme de négociation que ce soit, à partir d’une position de faiblesse.

    • Yagil Levy, sociologue : « Le système politique d’Israël est complètement paralysé » (Le Monde, 24 nov. 2023)

      https://seenthis.net/messages/1028409

      Je ne connais aucun exemple dans l’histoire militaire récente [depuis la seconde guerre mondiale] où l’on observe ce ratio de pertes entre soldats et civils. Côté israélien, les pertes se montent à environ 60 soldats, comparé à 14 000 personnes tuées dans Gaza, dont au moins 6 000 enfants. C’est un ratio de un contre cent.
      On ne voit nulle part un tel rapport. C’est à ce prix qu’est économisée la vie des soldats, et cela entre en contradiction avec le besoin de légitimation vis-à-vis de l’extérieur. On n’entend pas en Israël de discours mettant en cause l’action militaire à Gaza, car dès que l’on prend en considération la morale, Israël ne peut plus se battre à Gaza, sauf à perdre plus de soldats. Si le coût humain de l’opération montait en flèche, elle deviendrait illégitime, mais cette fois aux yeux de la population.

    • « A Gaza, plus de cent employés des Nations unies sont morts, c’est sans précédent »

      https://www.lemonde.fr/israel-palestine/article/2023/11/26/a-gaza-plus-de-100-employes-des-nations-unies-sont-morts-c-est-sans-preceden

      L’ancien porte-parole d’agences onusiennes Khaled Mansour souligne, dans un entretien au « Monde », que la fuite des Palestiniens vers le sud de Gaza rappelle des scènes d’exode, au Rwanda ou en Bosnie. Un échec pour la communauté internationale.

    • Gaza : les enjeux de la plainte pour génocide visant Israël devant la Cour internationale de justice

      L’Afrique du Sud, à l’origine de la saisine des juges de La Haye, leur demande, avant même qu’ils se prononcent sur le fond, d’ordonner à Israël de cesser les attaques contre l’enclave palestinienne. Les audiences se dérouleront jeudi et vendredi.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/10/gaza-les-enjeux-de-la-plainte-pour-genocide-visant-israel-devant-la-cour-int

      Il faudra des années avant que les juges de La Haye tranchent sur le fond. Mais l’Afrique du Sud leur demande d’ores et déjà de prendre des « mesures conservatoires » pour arrêter les crimes en cours dans le territoire palestinien. La Cour n’a certes pas les moyens de faire exécuter ses décisions. Dans l’hypothèse où elle appellerait à des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU, il est quasi certain que les Etats-Unis, qui soutiennent l’Etat hébreu dans sa guerre, y mettraient leur veto. Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a d’ailleurs déclaré, mardi 9 janvier, que la plainte visant Israël devant la CIJ est « dénuée de fondement ». L’avis des juges sur les mesures préalables pourrait néanmoins avoir une portée symbolique considérable.

      • La plainte (pdf, 80 pages) : https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20231228-app-01-00-en.pdf

      • La plaidoirie (intégrale, 3h18min, voiceover vf, source ONU) :
      https://www.youtube.com/watch?v=0Q_zTb9dfGU&feature=youtu.be

  • [L’Oeil Carnivore] Un numéro spécial du #journal de #tintin !
    https://www.radiopanik.org/emissions/l-oeil-carnivore/un-numero-special-du-journal-de-tintin

    Aujourd’hui je vous propose de rencontrer Gauthier Van Meerbeek, directeur éditorial du #lombard et Papa du numéro spécial du journal de Tintin sortie le 8 septembre 2023. C’est un numéro spécial à plus d’un titre car les éditions du Lombard fête leur 77 ans (le journal des jeunes de 7 à 77 ans était le slogan du journal de Tintin), qu’il fait 400 pages et qu’il rassemble plus de 80 autrices et auteurs réunis pour rendre hommage aux héros qui ont fait l’histoire de ce journal pendant plusieurs générations !

    Retrouvez L’oeil carnivore sur : https://www.youtube.com/channel/UC6-PMRNm57jRmpEDWjI60Wg https://www.twitch.tv/oeilcarnivore https://www.oeilcarnivore.com (...)

    #interview #bande_dessiner #interview,journal,bande_dessiner,lombard,tintin
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/l-oeil-carnivore/un-numero-special-du-journal-de-tintin_16652__1.mp3

  • [CultureWildStation] Culturewildstation Show
    https://www.radiopanik.org/emissions/culture-wild-station/culturewildstation-show-4

    CULTUREWILDSTATION IS A HIP HOP RADIO SHOW HOSTED & MIXED BY DJ SCHAME!!!! STRICTLY WORLDWIDE UNDERGROUND BOOMBAP RAP SOUNDS!!! STRICTLY THE FINEST NEW EXCLUSIVE SHIT!!! EVERY WEDNESDAY @ RADIO PANIK 105.4FM AND STREAMING @ WWW.RADIOPANIK.ORG 10PM UNTIL 12PM #BRUSSELS 04PM UNTIL 06PM #NEWYORK 03PM UNTIL 05PM #CHICAGO

    NEW YOU CAN CHECK THE PREVIOUS EPISODES ON YOUTUBE : https://www.youtube.com/channel/UC8qKplmwkhEpjSdLMf6fX6w

    AND MANY MORE PLATFORMS https://podcasters.spotify.com/pod/show/4dadjsradio

    https://www.radiopanik.org/media/sounds/culture-wild-station/culturewildstation-show-4_16643__1.mp3

  • DE CÉSAR À MACRON : L’EMPIRE N’A JAMAIS PRIS FIN
    https://www.youtube.com/watch?v=fW3DbKYSkpg

    Bienvenue dans L’Empire n’a jamais pris fin.

    Ce nouveau programme pour Blast sera comme un voyage dans le temps. Nous pouvons retourner en arrière, mais nous ne pouvons pas modifier le passé. C’est la règle de tous les voyages dans le temps, il faut éviter le paradoxe temporel.

    Cependant, nous pouvons changer notre regard sur celui-ci. Et en changeant notre regard sur celui-ci, nous pouvons peut-être changer le visage de notre présent.

    Mon nom est Pacôme Thiellement, je ne suis pas historien, je suis un exégète.

    Et j’aimerais aujourd’hui faire l’exégèse de l’histoire de notre vie sur ce territoire que nous nous sommes habitués à appeler la France. Mais ce serait une autre histoire. Une histoire de notre lutte, extérieure et intérieure, contre toutes les formes de pouvoirs politiques et religieux.

    Une histoire de la reconnaissance aux droits de disposer de nous-mêmes et aux devoirs de ne pas disposer des autres.
    Une histoire de nos tentatives d’émancipation, de nos combats, de nos échecs et de nos victoires. Comment nous avons vécu ? Comment nous sommes morts ? Comment nous sommes revenus ? Comment nous avons dû continuer à nous battre ? Bienvenue dans une histoire alternative de la France, une histoire de France dont vous êtes le héros.

    Bienvenue dans L’Empire n’a jamais pris fin, épisode 1 : Jules César, l’homme qui nous inventa.

    Avec la collaboration philosophique de Mazarine Albert.

    #Pacôme_Thiellement #Histoire #empire #impérialisme #César #France #Gaule #gaulois

    • JÉSUS CONTRE LE CHRISTIANISME - ÉPISODE 2
      https://www.youtube.com/watch?v=fg9KvtkCDnE

      Le roman nationalement, la France n’a jamais été chrétienne. Si l’on parle d’une manière d’être et de vivre, qui soit la mise en pratique collective de la parole d’un certain Jésus, né à Nazareth, la France n’a pas été plus chrétienne que le christianisme n’a existé.

      Le christianisme est un mot. Un mot qui recouvre un très vilain récit. Celui du détournement de la parole émancipatrice, révolutionnaire, d’un homme ou d’un dieu, afin de la faire servir à une mission exactement contraire, la reconduction de la domination impériale la plus exclusive jusque dans l’intimité des cœurs et le secret des âmes, l’Église.

      L’Église chrétienne ment, l’Église chrétienne est romaine.

      Et pourtant... Et pourtant la parole de Jésus est également une porte vers autre chose, car l’être invisible auquel cette religion visible n’a cessé d’adresser ses prières était initialement celui qui possédait le fil d’Ariane, susceptible de nous guider hors du labyrinthe de la prison impériale.

      C’est à partir de Jésus que l’Empire, dans un premier temps, va commencer à se fissurer. Mais c’est aussi autour du culte du Christ que l’Empire va se reconstruire, de façon plus forte, plus intense, plus impitoyable encore.

      Le christianisme, le culte du Christ crucifié, a été la plus grande insulte faite à sa personne comme au contenu de sa parole.
      Si nous les confrontons, parole contre parole, Jésus et le christianisme ne sont pas contradictoires, ils sont incompatibles.
      C’est ce que nous allons essayer de faire aujourd’hui.

      L’histoire de Jésus et celle du christianisme sont inscrites si intimement dans le parcours de l’humanité depuis 2000 ans que l’histoire de France, fille aînée de l’Église, est incompréhensible si nous ne nous penchons pas sur cet abîme.

      L’histoire que nous allons vous raconter est une des plus dingues de toute l’histoire de l’humanité.

      Elle va chercher si profondément dans nos cœurs qu’elle nous fait mal à chaque fois qu’elle nous fait rire.

      Parce que dans le fond, ça n’est pas drôle.

      Bienvenue dans l’Empire n’a jamais pris fin, je m’appelle Pacôme Thiellement, je ne suis pas historien, je suis exégète. Dans ce programme pour Blast, je fais l’exégèse de notre histoire sur ce territoire que nous nous sommes habitués à appeler la France. Celle-ci est subjective et même très subjective, même si nous essayerons d’être le plus rigoureux possible. Alors, comme dirait l’autre, si vous n’aimez pas mon histoire de France, écrivez la la vôtre.

      Bienvenue dans l’Empire n’a jamais pris fin, épisode 2, Jésus contre le christianisme.

      MARIE-MADELEINE, OU COMMENT L’ÉGLISE EST DEVENUE L’EMPIRE - ÉPISODE 3
      https://www.youtube.com/watch?v=vhvRqU0_6Jw

      « Le roman national ment. L’identité française ne résulte pas de l’alliance de la bravoure gauloise et de l’administration romaine, le tout couronné par la bonté chrétienne. Pas seulement. Non seulement la France n’a pas seulement été gauloise et romaine, mais la France n’a pas seulement été chrétienne. Même dans son rapport à Jésus.

      Même dans son rapport à Jésus, le roman national ment. Par omission. Par oubli.

      L’histoire qui suit se situe à la fois après la mort de Jésus à Jérusalem, un siècle et demi plus tard à Lyon, et au IVe siècle après le baptême de l’Empereur Constantin, alors que le christianisme devenait la religion officielle de l’Empire. Ces trois moments sont indissociables. Ces trois moments nouent entre eux des relations qui donneront un fruit très particulier dans l’avenir. C’est une histoire qui frappe très mystérieusement à la porte de notre temps. Le sujet de cette histoire est l’amour.

      Et, au cœur de cette histoire, il y a une femme : Marie-Madeleine.


      Bienvenue dans L’Empire n’a jamais pris fin. Je m’appelle Pacôme Thiellement. Je ne suis pas historien. Je suis exégète. Dans ce programme pour Blast, je fais l’exégèse de notre histoire sur ce territoire que nous nous sommes habitués à appeler la France. Celle-ci est subjective, et même très subjective, même si nous essayons d’être le plus rigoureux possible. Alors, comme dirait l’autre, si vous n’aimez pas mon Histoire de France, écrivez la vôtre.

      L’Empire n’a jamais pris fin.

      Épisode 3 : Marie-Madeleine et les États Généraux de l’Amour »

      HISTOIRE DE FRANCE : CLOVIS, CHARLEMAGNE, LES ROIS DE L’ARNAQUE - ÉPISODE 4
      https://www.youtube.com/watch?v=J99oFBtEsAE

      "La France, qui n’a pris ce nom qu’à partir de 1190 environ, n’a jamais été composée de Francs, sauf son gouvernement, ses dirigeants, ses chefs. La France est un pays de non France occupée, dirigée, gouvernée par une bande de Francs. La France est née comme un territoire occupé et elle l’est toujours.
      Elle n’a pas cessé de l’être. Les commencements de l’histoire de France font de celle ci une histoire de deux conquêtes et occupations successives, l’une administrative par les Romains, suivie d’une autre exécutive par les Francs. Un jour donc, nous sommes devenus la France. Mais qu’est ce que ça veut dire ? C’était qui les Francs ? C’est quoi un franc ? Et tout d’abord, qui était le premier d’entre eux, le premier roi de tous les Francs, Clovis ?"

      Erratum :
      À 8:59 : Aurelius Victor évoque deux hommes nommés Aelianus et Amandus, qui ont « levé en Gaule une troupe de paysans et de brigands (les habitants les appellent les Bagaudes) ».

      À 51:40 : La femme d’Hector n’est pas Antigone, mais Andromaque.

      CATHARES : LA VRAIE RAISON DERRIÈRE LEUR EXTERMINATION - ÉPISODE 5
      https://www.youtube.com/watch?v=V2yr9N2jK-0

      L’Empire n’a jamais pris fin. C’est une phrase qui est apparue dans un rêve de l’écrivain de science-fiction Philip K. Dick. Il était dans une librairie et il cherchait des vieux numéros d’une revue nommée : L’Empire n’a jamais pris fin. S’il réunissait toute la collection, l’histoire politique et spirituelle de l’humanité serait enfin lisible. Nous pourrions sortir de l’amnésie, de la « prison de fer noire ».

      Philip K. Dick savait quel sens symbolique avait ce titre, L’Empire n’a jamais pris fin. Il l’écrira dans L’Exégèse, ce journal rédigé toutes les nuits de 1974 à sa mort en 1982 :

      « Rome a toujours été là, est et sera toujours là. Le christianisme que nous voyons de manière exotérique est en réalité romain, infiltré par Rome. »

      C’est même Rome au carré. César deux points zéro. Puisque, infiltrant le christianisme, l’Empire allait faire passer son entreprise de domination pour une aventure spirituelle. Et ses conquêtes matérielles pour des combats du Bien contre le Mal.

      « On juge l’arbre par ses fruits » a dit Jésus. Cette parole, lorsqu’on doit l’appliquer à celle qui s’en est prétendue l’héritière légitime, l’Église, fait mal. Si on doit juger l’Histoire de l’Église et celle de la France, sa « fille aînée », non par ce qu’elles disent d’elles-mêmes mais par ce qu’elles ont fait, l’arbre n’est pas plaisant à voir. C’est le moins qu’on puisse dire.

      Cette alliance, nouée lors du baptême de Clovis à la fin du Ve siècle, devait culminer au XIIIe dans un crime que la France et l’Église réaliseront en commun : La Croisade contre les Albigeois. Le massacre de ces hérétiques que l’on a dit « cathares » et la conquête des territoires des seigneurs qui les protégeaient. S’il fallait un seul événement pour démontrer que l’Empire romain, neuf siècles après sa fin apparente, n’avait cessé de dominer le monde, ce serait celui-là. Comme dit Simone Weil :

      « On peut trouver dans l’histoire des faits d’une atrocité aussi grande, mais non plus grande, sauf peut-être quelques rares exceptions, que la conquête par les Français des territoires situés au sud de la Loire, au début du XIIIe siècle. »

      Ce qui va suivre est de l’Histoire et n’en est pas. Pas vraiment. Pas seulement. Parce qu’un tel récit déborde de sa seule réalité historique. C’est un événement d’une autre nature.

      Ce récit de chevaliers français et d’inquisiteurs catholiques exterminant des « hérétiques » situés dans le Sud-Ouest est aussi l’histoire d’un monde parallèle.

      Un monde étrange et familier, avec une mentalité si moderne qu’elle nous semble presque anachronique et une mythologie qui semble venir de loin, de très loin, dans le temps comme dans l’espace, et dont on se demande comment elle a pu coexister avec la France chrétienne médiévale. Car avec eux, auprès d’eux, se continue imperturbablement pour nous la Geste secrète des Sans Roi.

      L’Extermination des Cathares n’est pas seulement un épisode sanglant, c’est un récit mystérieux. Il nous emporte, qu’on le veuille ou non, sur une autre rive. Il se situe, comme ces hommes qui furent tués, de l’autre côté du miroir de l’Histoire.

      Avec la collaboration philosophique de Franc Bardou.

  • Wolf Biermann zu Gast bei Wolfgang Neuss (1965)
    https://www.youtube.com/playlist?list=PL76F6F6BF188016A1

    Après cette soirée Wolf Bierman. a perdu l’autorisation de se présenter à l’Ouest et Wolfgang Neuss eté obligé à fermer sa salle après avoir collecté des dons pour le vietcong pendant ses conférences.

    Die reaktionäre Tante Tagesspiegel macht beim lesen weiße Finger, so rieselt der Kalk.

    A propos de la communication au sein de l’hierarchie militaire

    Innere Führungs-Kettenreaktion!

    Der Oberst sagt zum Adjudanten:
    – Morgen früh, neun Uhr ist eine Sonnenfinsternis. Etwas, was nicht alle Tage passiert! Die Männer sollen im Drillich auf dem Kasernenhof stehen und sich das seltene Schauspiel ansehen! Ich werde es ihnen erklären. Falls es regnet werden wir nichts sehen, dann sollen sie in die Sporthalle gehen!

    Adjudant zum Hauptmann:
    – Befehl vom Oberst: Morgen früh um neun ist eine Sonnenfinsternis. Wenn es regnet, kann man sie vom Kasernenhof aus nicht sehen, dann findet sie im Drillich in der Sporthalle statt. Etwas, was nicht alle Tage passiert. Der Oberst wird’s erklären, weil das Schauspiel selten ist!

    Hauptmann zum Leutnant:
    – Schauspiel vom Oberst: Morgen früh neun Uhr im Drillich, Einweihung der Sonnenfinsternis in der Sporthalle! Der Oberst wird’s erklären, warum es regnet! Sehr selten so was!

    Leutnant zum Feldwebel:
    – Seltener Schauspielbefehl! Morgen um neun wird der Oberst im Drillich die Sonne verfinstern, wie es alle Tage passiert in der Sporthalle, wenn ein schöner Tag ist. Wenn’s regnet: Kasernenhof!

    Feldwebel zum Unteroffizier:
    – Morgen! Um neun! Verfinsterung des Obersten im Drillich wegen der Sonne! Wenn es in der Sporthalle regnet, was nicht alle Tage passiert, antreten auf’m Kasernenhof. Sollten Schauspieler dabei sein, soll’n sich selten machen!

    Gespräch unter den Soldaten:
    – Haste schon gehört, wenn’s morgen regnet?
    – Ja, ick weeß – der Oberst will unser’n Drillich vafinstan!
    – Dit dollste Ding: Wenn die Sonne keinen Hof hat, will er ihr einen machen
    – Schauspieler soll’n Selter bekommen, typisch
    – Dann will er erklären, warum er aus rein sportlichen Gründen die Kaserne nicht mehr sehen kann
    – Schade, dass das nich alle Tage passiert!

    Wundern Sie sich jetzt noch, warum auf den Truppenübungsplätzen die Manöverbeobachter nie voll getroffen werden?

    #humour #parodie #satire #politique #armée #auf_deutsch

  • Bruce Springsteen’s Nebraska and Born in the U.S.A. Captured Two Sides of Reagan’s America
    https://jacobin.com/2023/10/bruce-springsteen-nebraska-born-in-the-usa-reagan-america


    Cet article décrit comment la musique de Bruce Springsteen sur son disque Nebraska transmet une vue intérieure de la vie des gens ordinaires, du prolétariat et des assassins par manque de tout. L’auteur dessine le rôle du groupe E Street Band dans la transformation des compositions dans l’hymne rock Born in the U.S.A.. . Pourtant il y manque une pièce au puzzle pour compléter l’inage du musicien le plus états-unien des annés 1980.

    C’est bien lui qui a orchestré la répétition générale pour la prise du mur de Berlin par le peuple en 1989. Ronald Reagan n’a fait qu’itérer le geste berlinois obligatoire de chaque président US depuis Kennedy. Le vieil homme n’attirait plus les foules comme son légendaire prédecesseur. C’est Bruce Springsteen qui a injecté le venim de la liberté type USA dans les coeurs lors de son concert à Berlin-Est.

    https://www.youtube.com/watch?v=PXsQS2HbD2c

    10.10.2023 by William Harris - Back in the old smug, condescending days, when boyish, prep school–faced conservative intellectuals wore bow ties and peered from lordly heights at pop culture, Washington Post columnist George Will stuffed wads of cotton in his ears and stood through the whole four-hour duration of a Bruce Springsteen concert. He arrived at a stadium in the suburbs of Washington, DC, without knowing how marijuana smelled or what Springsteen’s music sounded like, and emerged, still a bit puzzled about whether he’d been in the company of stoners, feeling as if he had the wind at his back. Here, at last, was a “wholesome cultural portent.” A star without even “a smidgen of androgyny.” An image of an ideal, made-for-Reagan working class. “Rock for the United Steelworkers” that didn’t languish in shuttered-factory blues, or export blame onto the rich, or “whine” and curl into helplessness. Springsteen was a greasy-denim, bandana-sporting dynamo — abruptly muscle-ripped, after a waifish early career — whose power cords and corn-fed “homilies” instructed fans to “‘downsize’ their expectations,” to buckle in for a lifetime of hard work, to embrace “family and traditional values,” and to well up with passion when they saw the stars and stripes.

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLiN-7mukU_REYdA_UUaejpJvf5nitRok9

    “If all Americans — in labor or management, who make steel or shoes or cars or textiles,” Will wrote in his next column, “made their products with as much energy and confidence as Springsteen and his merry band make music, there would be no need for Congress to be thinking about protectionism.” We lived in lazy, profligate times, fearful of the rest of the world’s productive capacity, but Springsteen — the “hardest working white man in show business,” one critic quipped — made music infused with the great American work ethic. It was the summer of 1984, and Springsteen wasn’t the only act on tour: Ronald Reagan, too, was out cruising the country, parading down the campaign trail. Will whispered his way into the president’s ear: it was time for the Republican Party to nourish itself on the hearty blue-collar patriotism of Born in the U.S.A.

    Five days after Will’s column came out, the America Prouder, Stronger, Better tour, the follow-up to 1980’s Let’s Make America Great Again campaign, pulled its plush, dollar-soaked bandwagon into the slipshod center of New Jersey. Out came Reagan, striding into the gushy set of a Robert Altman movie. “America’s future rests in a thousand dreams inside your hearts,” he told the crowd. “It rests in the message of hope in songs of a man so many young Americans admire — New Jersey’s own, Bruce Springsteen. And helping you make those dreams come true is what this job of mine is all about.” Seven records in, Springsteen had just released his first truly superstar-level pop album; now he found himself sent off to fight in the culture wars.
    Nebraska Death Trip

    Young Springsteen wasn’t much for political statements. His first, nervous public pronouncement occurred on stage in 1980, the night after Reagan ascended to the White House. “I don’t know what you thought about what happened last night,” he told the student body at Arizona State University. “But I thought it was pretty frightening.”

    Four years later, he hissed out another. After the DC show, the Born in the U.S.A. tour swung through the Rust Belt, stopping in Pittsburgh the night after Reagan’s New Jersey speech. Five songs in, Springsteen paused to let everyone know he’d heard the president’s words. “I kind of got to wondering what his favorite album of mine must’ve been, you know. I don’t think it was the Nebraska album. I don’t think he was listening to this one.” Then he launched into the spare, spectral, quickstep acoustic haze of “Johnny 99.”

    “Johnny 99” is both classic Springsteen and Bruce way out on the margins: it opens with an auto plant closing and ends with a convict pleading for a judge to exchange his ninety-nine-year sentence for the death penalty. The man’s job left; the bank kept hounding him about his mortgage; things kept boiling, until one night he mixed wine and gin and killed a stranger. All the rusty, nine-to-five New Jersey imagery, familiar from Springsteen’s early albums, returns here, but the old twilight avenues of hope and escape have shut down. No more Chuck Berry, no more open roads, no more hand-me-down vistas of rock ’n’ roll freedom. Just execution lines, judges, cops, cracked dreams, and lowercase bosses.

    Gone, too, are the candied sax solos, the glistering piano, the alert straight-time drums, the revving electric melodies of Springsteen’s E Street Band — all subbed out for solo Springsteen, alone and acoustic and austere. And not really even Springsteen — he hides himself beneath a series of character masks, pared down to near invisibility, another nobody on an album filled with rootless, cruel, pummeled lives. Calm, confused murderers, singing from the electric chair; families fraying amid foreign wars and Midwest farm disasters; sad, wonder-filled children, crouching in corn fields below steel-gated, light-spangled mansions. This is the world of Nebraska, Springsteen’s seventh album, released in 1982 at the nadir of a recession let loose by Reagan’s crushing of the labor movement and Federal Reserve chair Paul Volcker’s yanking up of the interest rate. An album right on time and out of it, stalking a ghost-thick past.

    As Warren Zanes argues in his new book, Deliver Me From Nowhere: The Making of Bruce Springsteen’s Nebraska, the record stands as the essential hinge point in Springsteen’s career, uprooting the far left post of what a Springsteen album might sound like and planting it way out in the hinterland. Nebraska limned one hushed, saturnine, cult-worshipped half of where Springsteen’s music might go. The other half, represented by the huge pop splash of 1984’s Born in the U.S.A., couldn’t have been more different. It traded out noirish black and white for full-on florescent color, ghostly quiet for up-to-date synth and continent-sized snares, authorial vacancy for all Bruce, all the time.

    Yet bafflingly, alluringly, these two twinned, polarized albums were cooked up in the same notebooks and studio sessions and even briefly planned together as a double album. The whole of Springsteen, stirring inside one record sleeve. And not just Springsteen: part of the retrospective magnetism of that legendary 1982–84 run is how much of our own time-trapped, culture war–haunted world of feeling still seems to live here, pinched within these wide, confining boundaries. Nebraska and Born in the U.S.A.: two records that caught a view of the future in the rearview.
    The ’50s in the ’80s, the ’80s in the ’50s

    After The River (1980), the suits at Columbia Records expected Springsteen’s star to keep rising. In the same market-saturating week, he’d already appeared on the cover of Time and Newsweek, and he was coming off his first number-one album and first top-ten single, “Hungry Heart.” His writing had grown starker, more grounded and realist, deepening his music’s air of working-class authenticity without letting go of youth and romanticism — even tacking, at times, toward new frontiers of melody and pop-friendliness. Radio loved him; the live shows rocked all night. Critics poured in prophecies and execs laid down plans. He was half Dylan, half Elvis, born under a blistering James Brown sun — proof that rock ’n’ roll could keep its mainstream middle lane open, post-disco and post-punk.

    Back in New Jersey, however, Bruce was planless. A bit mapless, too: few people, bandmates included, really knew where he lived. He’d rented a modest ranch house in Colts Neck, ill-furnished and thick with orange shag carpeting, and fell into a meditative sort of depression. He’d lost touch. His family had long ago packed up for California. He was single. His only friends were his employees. A radio DJ asked him whether he had a life outside of music, and he confessed that he didn’t, really, that he only had one non-biz friend, a guy named Matty who “owns a motorcycle shop.” He sat in the dark at night and watched whichever movies flashed onto his TV, falling into a trance over Terrence Malick’s Badlands (1973), a fictionalization of the Charles Starkweather murder spree in 1950s Nebraska. He pored over the gothic enigmas of Flannery O’Connor. He paged through WPA-era songbooks of old folk tunes and felt his mood mirrored in the desolate rural world of country and blues. Driving at night through Freehold, the dead-end town where he grew up, he’d stop his car in front of his grandparents’ old ramshackle house — the house he lived in, more or less without parental supervision, suffering and exploiting a kind of terrible freedom, until he was six. In a zig-zag, groping-in-the-dark way, he was working.

    Back at home he would sit with his guitar at the edge of his bed and his feet on the orange shag carpet and sing. His roadie, Mike Batlan, had bought him a TEAC 144, a relatively cheap, newish piece of technology that captured multitrack recording on a simple cassette tape. It gave off only a lo-fi sound, but it suited Springsteen’s needs perfectly: he was just sketching, recording drafts that he planned to polish up in a sleek Manhattan studio with the E Street Band. With Batlan as a silent background presence, Springsteen entered a bedroom world of his own, singing rough songs into a cassette. He had no idea that he was recording Nebraska.

    The songs came out as confessions, or testimonies, often sung from the perspective of first-person characters and addressed to some unreachable Kafkaesque authority, mixing intimacy and distance. They told stories of loneliness, of people whose communities collapse and whose moral compasses spin out of control: narrators who kill people without much immediate reason, or spend their days haunted by a bittersweet past.

    Springsteen approached these characters with a sort of still, low-toned empathy: he presented their lives plainly, without judgment, framed by spare landscapes of context. He could do this because he felt they were a part of him. He, too, lived in a community-less vacuum. He, too, felt called back to a mysterious, melancholic childhood, where the air in his grandparents’ house hung stale with the never-finished grieving of a long-dead daughter, and where the lights in his father’s house were always shut off, obscuring a figure alone in the kitchen, drinking silently each night after long days at the factory.

    Springsteen’s childhood memories brought him back to the 1950s, as did much of Nebraska’s source material: the Nebraskan serial killer Charles Starkweather, for instance, who murdered eleven people in the Great Plains between 1957 and ’58, inspired the album’s title and its opening song. These sources conjured up a menacing, alienated, depraved 1950s, a world of seething undercurrents and nighttime despondence far removed from the fizzy fountain drink, drive-in milkshake, jukebox imagery of old-time rock ’n’ roll lore.

    This was a 1950s activated by the brash class war of Reagan’s 1980s: farmers in debt, workers fired, communities falling apart. The cusp of a new world. Leftist critics often knock Springsteen for being an unreconstructed New Deal liberal, nostalgic for an idealized set of historical images — proud male breadwinners, cozy class compromise, national glory days — that never really existed. But Nebraska strips the shine off this postwar myth. Spend time with this record, and you start to see the seeds of the neoliberal 1980s scattered all over the disquieting fields of the 1950s.
    Bedroom Versus Studio

    Really for the first time across the full stretch of an album, Nebraska brought Springsteen’s great mature theme into view: the confusion of public and private, the way the wider social world seeps into our personal lives. Never before had he turned out a suite of songs so thematically unified. Singing on the edge of his bed, Springsteen knew he had something good. But he also knew he had something different — too angular for Columbia Records, too quiet and darkly vulnerable for the E Street Band. And, anyway, he had a range of material, a promising but shaggy draft, much of it sitting oddly against the low-frequency landscape of barren heartland violence. He scribbled a light note, confident and uncertain and jokey, and sent the tape off to his manager, Jon Landau. Landau listened and felt concerned for Springsteen’s mental health — all this strange, bleak, unexpected material. Then he sent the lone copy of the tape back, rallied the band, and booked a studio at the Power Plant in Manhattan.

    The sessions sailed. After three weeks they pretty much had an album recorded — the only catch being that the album wasn’t Nebraska. A handful of songs off that cheap, lint-covered cassette had pulled away under the band’s influence, shown the ability to nestle inside the synth-y smash of a snare or a cinematic orchestral swell and transform into something new. Those storm-dark Nebraska clouds parted, and things felt lighter, more electric and anthemic. On the demo tape, “Born in the U.S.A.” came across muted and depressed, a bitter song about a beat-down, jobless Vietnam vet born in a land of broken promises. Once E Street drummer Max Weinberg’s drum-machine-inspired snare crashed its way in, however, the track hit liftoff. It took on color and surge and pop-chart reverb and grew vexing, its music and lyrics waging a bewitching war.

    New possibilities opened up, worlds away from anything the rural, recession-haunted demo conjured. Football stadium shows, car commercials, Prince- and Madonna-level fame, a biting lefty protest anthem that George Will, too, might play on repeat. Something everyone might love or resent without anyone, Bruce included, really understanding.

    The studio filled up with pop dreams, and Springsteen only felt more confused. The band had worked its magic on a good portion of the cassette, but the majority of its songs stayed reticent. The cleaner, bigger, and more baroque these songs sounded, the more they lost their character. And their characters. As Springsteen says: “Every step I took in trying to make [the songs] better, I lost my people.” The songs and the people they portray only lived if they were given space, left a bit askew — no synth, no polish, just dusty harmonica, dark-fabled glockenspiel, and lonesome lo-fi distance.

    In 1982, these jagged songs had Springsteen’s heart. At first, he thought he’d turn out a double album, presenting two radically distinct sides of the same artist: bright, polished rock scored by the E Street Band up against faintly lit solo folk-country. But in the end, he decided to halt the mixing process on the glamorous album that was shaping up to be Born in the U.S.A., and to go somewhere more lonely and baleful: the next Springsteen album was already here, in his pocket, on the cassette tape that he’d mixed with an old waterlogged boom box he’d left sitting on his couch in Colts Neck, half dead after a canoe trip. It would take months to master, proving all but impossible to translate this drugstore-shelf tape to studio-level technology so it could be pressed to vinyl, and impossible, too, to enhance the tape’s sound quality really at all — much more than Springsteen anticipated, the record had to remain quiet and echoey, poor and pebbled and gaunt. But for Nebraska’s fans, many of whom — Bruce included, Zanes reveals — view the album as Springsteen’s best work, contingency and imperfection made the record. The sad hiss of the bedroom trumped the studio’s clean automated perfection.

    In a postmodern twist, the sonic texture of this ’50s-haunted, black-and-white-cover rural album offered a view of the future — musically, technologically, socially. Critics trace the origin of lo-fi music back to many possible sources — the Beach Boys’ Smiley Smile, Bob Dylan’s Basement Tapes, Paul McCartney’s McCartney — but Nebraska remains a perennial contender. A whole grainy, out-of-joint, DIY sound tumbled out of this record — the lean, half-haunted, zombied-out stuff of twenty-first-century nostalgia. A sound that doubled as a new at-home tech, bowling-alone way of life. Back in his bedroom, Springsteen presaged the solitary figure of the DJ, the end of the band, the rusted digital world. Bedroom beats and bedroom depression, thin and tinny and plugged in.
    Postmodern Futures

    This was the future Springsteen let us glimpse in ’82: communities vacuumed up, the working class in splinters. He returned in 1984 with a new picture. In between he’d suffered a breakdown, drove across the country with his one friend Matty looking for romantic salvation in the quaint communities his music idealized, and finally wound up in Los Angeles. He hid in the city’s anonymity and took on its routines. Therapy. Weight lifting. “I was a big fan of meaningless, repetitive behavior,” he told one biographer.

    If Nebraska seemed like an odd-fitting anachronism that surreptitiously captured its era, Born in the U.S.A. was its through-the-looking-glass opposite: a plainly right-on-time album that nevertheless felt retrograde. On its cover, famously, were Springsteen’s Levi-clad ass cheeks, red bandanna hanging from a pocket and the American flag striped in the background. The music videos had him greased up underneath cars, driving into work at oil refineries, and operating huge drills at construction sites. Springsteen picked up Reagan-era imagery, populist and all-American and nostalgia-soaked, and played with it, catching himself in a tangle of ironies along the way: a crystallized, made-for-MTV portrait of the working class styled just as the late-century proletariat frayed into pictureless disorganization.

    At best, Bruce in the hard hat offered a partial view of late-century workers; at worst, Born in the U.S.A.’s imagery played right into the Right’s post-’60s culture-war script, pitting flag-draped construction workers against stoned student-radical brats, macho jingoists and ordinary Real Men against down-with-the-patriarchy hysterics. Part of these images’ value lay in their playful showmanship, their wink and feint. But part of their power, too, rested in how they traded on authenticity, leaving the world stranded in a no-man’s-land between scare quotes and grounded belief.

    Suspicious critics saw the record as Springsteen’s cynical attempt to cash in on the Reaganite moment. Springsteen countered, in frustration, that he’d been misunderstood, and that hucksters like Reagan and Will had exploited his art. As anyone who listens to the lyrics knows, “Born in the U.S.A.” indicts the US empire in a way few products of American pop culture ever have. The song is “not ambiguous,” Springsteen once said. But meanwhile, as anyone who hears the music and the way Springsteen sings the hook knows, the song traffics also in very different feelings: an unresolved alchemy where invective turns into pride, pride into spent bitterness, all swirled up in a confused, downtrodden euphoria. Contra Springsteen and Will, it’s hard to imagine a more ambiguous song. This is what gives it its power, its troubled cultural endurance.

    As an album, Born in the U.S.A. is fun and uneven, a ridiculous stretch of hit after hit that plays well on a road trip but never reaches sustained depth or unity. As a leadoff song, however, festooned with the album’s lightning-rod imagery, “Born in the U.S.A.” haunts more than anything Springsteen’s ever done — in no small part because of the way it bears the mark of the Nebraska demo. You can still hear those ghosts smothered under its snares.

    A whiff of ironic prophecy hangs about Nebraska and Born in the U.S.A. Between them, these two albums’ joined-at-the-hip contrariness traced the outlines of our postindustrial, “new economy” cultural condition just as it was coming into formation. Somewhere drifting between their opposed sounds stalls a world lonely and backward-looking, image-obsessed and distrustful of images, disarrayed and yet held together by clapped-out archetypes that won’t leave us alone, pinballing around in our culture-war fever dreams. The self-divided compact of “Born in the U.S.A.,” the limit-case extremism of Nebraska: they leave us with the rug-pulling sense that we still don’t understand as much as we think we do, that we live in a cracked world in which identity can be pieced together through anything, shame and neglect mixing with pride.

    In the late ’70s and early ’80s, the future seemed to be stirring in a thousand obvious subterranean musical worlds: the nighttime eeriness of David Bowie and Iggy Pop’s Berlin, the plastic mechanical mayhem of Devo’s gray, deindustrial Akron, the cold techno coming out of Detroit, or the gender- and race- synthesizing fun house of Prince’s freaky Paisley Park cyborg pop. And yet some sad, essential part of our time has been better captured by a body of music shorn of any futuristic trace: the neo-trad, contradiction-dense heartland rock of Bruce Springsteen.

    #Berlin #DDR #USA #Reagan #néolibéralisme #musique

  • MANU ROI


    Acte 49.3, Scene 2358573 Manu Roi à la messe ( Manu roi, une meute de chiens, le pape, un banc de maquereaux, une troupeau de bovins sont dans une église, à l’extérieur un petit groupe de fennec observe la scène )

    Les chiens de Manu hurlant : La liberté c’est l’esclavage. La guerre c’est la paix
    Manu : La laïcité, c’est l’Église catholique de France !
    Les chiens applaudissent Manu et grognent en direction des fennecs .
    Les bovins en cœur : La laïcité, c’est l’Église catholique de France !

    Manu ( à genoux, un chapelet à la main et la bouche pleine d’hosties consacrées ) : Je n’aurai moi-même pas de pratique religieuse lors de cette messe. ( fait le signe de croix )
    Le troupeau fait le signe de croix. Les chiens attaquent les fennecs pendant que Manu danse avec le Pape en faisant des clins d’œil soutenus aux veaux les plus jeunes.

    La Macronny c’est tout comme du Jarry
    cf - https://seenthis.net/messages/1017154
    –----

    Manu Roi - casting
    https://www.youtube.com/shorts/NTpsZw4J6Ek
    Manu Roi au pays des merveilles
    https://www.youtube.com/shorts/daNC4cOYEOg
    Merci Bernard !
    https://www.youtube.com/shorts/f4VqT4TpMT4

    #Manu_roi