Quelques considérations futiles :
« Il faudrait surtout désexualiser les nichons des femmes autant que le sont les nichons des hommes. C’est rien qu’un bout de gras avec quelques glandes après tout... »
considère Madmeg avec son objectivité (objectivement prosaïque) et Sammyfisher d’abonder : « c’est très vrai », dit-il.
Ce qui me rappelle irrésistiblement Jacqueline Berthelin, personnage de plusieurs romans de Patricia Highsmith.
« Jacqueline, madame Berthelin, porte les cheveux au naturel et des tricots de laine écrue qu’elle soulève crûment quelles que soient les circonstances afin de donner le sein au petit dernier. A croire qu’elle y prend un secret plaisir. »
De quel « plaisir » parle cette auteure ? chacun devrait savoir que les seins de femme ne sont qu’"un bout de gras" , on peut donc objectivement les « désexualiser. »
P. Highsmith continue :
« Est-ce là l’origine de cet étrange don réservé aux Européens, qui consiste à savoir parler la bouche pleine ? »
A propos des Berthelin, l’auteure ajoute :
« Les Berthelin vivaient bien, mais de façon ostensiblement spartiate, avec leurs cabinets dans la cour. C’était à se demander s’il fallait y aller avec le journal. » Etc