Numérique : le bonheur, c’est les autres !

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  • Numérique : le bonheur, c’est les autres ! | Encore un nouvel étonnant microcosme...
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    Le bien-être est à la mode. Les « coachs » font florès en la matière nous promettant des merveilles en matière d’épanouissement personnel, au sein de la famille comme dans l’environnement professionnel.

    C’est devenu nécessaire. Tout, autour de nous, semble nous tirer dans le lit de la morosité ambiante duquel il est souvent bien difficile de s’échapper. 

    Les entreprises, au premier chef, malgré la crise, ont pris conscience de l’importance du bien-être pour tous au travail, dans le but de prévenir ainsi les absences éventuelles, les frais de santé, les réorganisations fonctionnelles possibles. Dans cette perspective aussi, les entreprises ont compris tout l’intérêt du numérique :

    « Dans ces projets d’investissement‚ le numérique joue un rôle de premier plan. Portails‚ capteurs‚ applications mobiles sont mobilisés au sein de “plateformes de bien-être” pour manger mieux‚ bouger plus‚ éviter le “burnout”‚ équilibrer vie professionnelle et vie de famille. »

    C’est avec ces mots qu’on annonce sur le site « Petit traité du bonheur 2.0 » une conférence sur le sujet, très bientôt.

    Et à l’école, comment ça se passe ?

    Au moment où l’école de France est secouée et remise en questions à la fois par des résultats défavorables dans les enquêtes internationales et par des débats internes (rythmes scolaires, évaluation, refondation), l’irruption du numérique, souvent traumatisante, qui remet en cause bien des certitudes, à commencer par la posture du maître et la transmission des savoirs, est aussi et surtout, pour ceux qui veulent bien s’y risquer, source de plaisir, de bonheur renouvelé et de bien-être pédagogique. Ce n’est certes pas une dimension à négliger, d’autant qu’avec la fiabilité des matériels et la qualité des applications, le confort pédagogique semble enfin vouloir accompagner ce nouveau bonheur professionnel.

    Comment en effet ne pas être sous le charme de tous ces nouveaux outils, tableaux numériques, tablettes, vidéoprojecteurs, toujours plus puissants, toujours meilleurs et plus adaptés ? Comment ne pas avoir l’envie irrépressible d’utiliser toutes ces nouvelles ressources applicatives offertes par l’amélioration des techniques, manuels numériques ou encyclopédies, libres qui plus est ? Comment ne pas investir illico tous ces nouveaux espaces numériques qu’on nous offre pour publier et collaborer en ligne ? 

    C’est vrai que cette notion de plaisir est indissociable du fameux « bordel ambiant » cher à Moreno et préliminaire de l’investissement dans le numérique. Que de pionniers et, plus tard, d’autres professeurs à leur exemple, ont osé franchir le pas et intégrer ces outils et ressources dans leur enseignement, dans un sentiment entremêlé d’appréhension et de grande joie enfin ! 

    Bonheur, confort, disais-je… Béatitude, félicité, délices ! Le nirvana pédagogique, quoi.

    Foutaises, je n’y crois pas une seconde !

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