risques pour l’homme et l’environnement

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  • Un parc de centrales nucléaires qui n’en aurait plus pour très longtemps si ...

    Quel est l’âge des réacteurs électronucléaires en France ?
    http://www.amisdelaterre.org/Quel-est-l-age-des-reacteurs.html

    En avril 2013, 24 réacteurs sur 58 en service (21 600 MW, plus du 1/3 de puissance du parc nucléaire français) ont déjà atteint ou dépassé 30 ans .

    En l’absence de mise à l’arrêt immédiates de réacteurs, ce ne sont pas moins de 42 réacteurs sur 58 qui risquent d’atteindre ou de dépasser 30 ans avant la fin du quinquennat Hollande (42 700 MW, plus des 2/3 de puissance du parc nucléaire). - Et même 46 sur 58 avant la fin 2017 (soit 47 500 MW, ou plus de 75 % de puissance du parc nucléaire).

    Illustration avec :

    http://www.amisdelaterre.org/IMG/pdf/tableau_age_58_reacteurs.pdf

    Pour « apprécier l’appréciation » de la centrale de Chinon (37) par l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) :

    http://www.asn.fr/index.php/L-ASN-en-region/Division-d-Orleans/Centrales-nucleaires/Site-de-Chinon

    APPRÉCIATION 2011

    L’ASN considère que les performances en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection des réacteurs en exploitation de la centrale de Chinon sont encore en retrait par rapport à l’appréciation générale portée sur EDF.

    Les résultats du site en matière de sûreté restent marqués par de nombreux écarts liés à une insuffisance de préparation des interventions ou une application insuffisamment stricte des procédures d’exploitation. Néanmoins, la direction du site porte un plan d’actions volontariste visant à améliorer la rigueur d’exploitation. L’ASN, qui contrôle l’efficacité de ce plan, note quelques évolutions positives en fin d’année 2011 même si les marges de progression restent significatives.

    Par ailleurs, en matière de radioprotection, les performances du site de Chinon sont toujours en retrait. L’ASN a notamment constaté, lors de ses inspections, un important défaut de culture de radioprotection ainsi qu’un manque de présence terrain des agents chargés du contrôle de la radioprotection. L’ASN constate que les durées des arrêts demeurent mal maîtrisées et entraînent une surcharge de travail et un manque de vigilance pour les intervenants.

    Dans le contexte évolutif de l’Atelier des matériaux irradiés (AMI), avec la préparation du transfert des activités d’expertise dans une nouvelle installation en 2012 et des évolutions organisationnelles adaptées au devenir de l’installation, l’ASN considère que l’exploitant doit particulièrement renforcer le respect des exigences du référentiel, la rigueur d’exploitation, sa maîtrise des prestataires et son management de la radioprotection.

    L’ASN considère que le niveau de sûreté des installations nucléaires de l’ancienne centrale de Chinon est globalement satisfaisant. L’enjeu principal de suivi de ces installations réside dans le futur démantèlement des échangeurs Chinon A3. En effet, les futures émissions d’effluents devront rester conformes aux valeurs de limitation de rejet en cours de modification.

    Une page un peu ancienne mais une saine piqûre de rappel :

    http://www.fessenheim.org/centrale-nucleaire-chinon-edf.html

    Toute centrale nucléaire produit,
    par année et par Mégawatt électrique, l’équivalent en radioactivité d’une bombe de type Hiroshima. Ce qui veut dire que les quatre réacteurs de Chinon, d’une puissance de 870 MWe chacun, produisent en une année la radioactivité d’environ 3480 bombes Hiroshima. Une partie de ces substances perdent leur radioactivité rapidement, d’autres (par exemple le plutonium) restent radioactives de façon durable, avec des périodes physiques de plus de 24 000 ans. Des reacteurs vieillissants, construits sur une faille active et des sols alluviaux amplifiant tout séisme, avec des cuves devenues fragiles, augmentent le risque d’accident grave.