Big Changes in Psychiatry’s ’Bible’ of Disorders

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  • « La #psychiatrie est en dérapage incontrôlé » - Bibliobs avec Le Nouvel Observateur
    http://bibliobs.nouvelobs.com/en-partenariat-avec-books/20130329.OBS6215/allen-frances-la-psychiatrie-est-en-derapage-incontrole.html?xto

    Un autre psychiatre se passionnait pour le #diagnostic d’hyperphagie, ces moments où l’on se jette sur la nourriture en dehors d’un repas. Je me dis : j’ai peut-être bien ça moi-même. Un autre se concentrait sur le « trouble cognitif mineur » (on oublie les dates, etc.). Je me dis : j’ai peut-être ça aussi… Un autre encore parlait du « dérèglement sévère de l’humeur » chez l’enfant qui pique des colères. Bref, je constatai une forte propension à vouloir médicaliser tous les problèmes de la vie quotidienne.

    • Diagnostic & Statistic Manuel of mental disorders

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Manuel_diagnostique_et_statistique_des_troubles_mentaux

      Tant à sa sortie qu’actuellement, l’orientation se voulant « athéorique » du DSM-IV a provoqué des violentes polémiques tant en Europe qu’aux États-Unis. Un article de la revue Prescrire met à nouveau en cause le manque de sérieux et l’arbitraire des rédactions des DSM et indique que de plus en plus de spécialistes prévoient le pire pour la prochaine version, le DSM-5. De nouvelle pathologies "inutiles et dangereuses" exploitées par les firmes pharmaceutiques pour des indications hasardeuses, notamment les neuroleptiques atypiques pour des troubles anxieux, etc. L’article mentionne aussi l’abaissement de seuils de diagnostics, toujours dans la même dynamique commerciale. Il poursuit sur le constat d’une "vision étriquée" de spécialistes disparates. En conclusion, le DSM-5 apparaît comme "une combinaison dangereuse de diagnostics non spécifiques et imprécis, conduisant à des traitements d’efficacité non prouvée et potentiellement dangereux". Ils recommandent enfin aux praticiens de garder leur distance avec le DSM

    • A.D.H.D. Seen in 11% of U.S. Children as Diagnoses Rise - http://www.nytimes.com/2013/04/01/health/more-diagnoses-of-hyperactivity-causing-concern.html?pagewanted=all&src=ISM

      Several doctors mentioned that advertising from the pharmaceutical industry that played off parents’ fears — showing children struggling in school or left without friends — encouraged parents and doctors to call even minor symptoms A.D.H.D. and try stimulant treatment. For example, a pamphlet for Vyvanse from its manufacturer, Shire, shows a parent looking at her son and saying, “I want to do all I can to help him succeed.”

      Sales of stimulants to treat A.D.H.D. have more than doubled to $9 billion in 2012 from $4 billion in 2007, according to the health care information company IMS Health.

      Criteria for the proper diagnosis of A.D.H.D., to be released next month in the fifth edition of the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, have been changed specifically to allow more adolescents and adults to qualify for a diagnosis, according to several people involved in the discussions.

      The final wording has not been released, but most proposed changes would lead to higher rates of diagnosis: the requirement that symptoms appeared before age 12 rather than 7; illustrations, like repeatedly losing one’s cellphone or losing focus during paperwork, that emphasize that A.D.H.D. is not just a young child’s disorder; and the requirement that symptoms merely “impact” daily activities, rather than cause “impairment.”