décès de l’homme aux 199 films

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  • Jesús Franco : décès de l’homme aux 199 films
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    Lors de l’hommage de 2008, Jean-François Rauger, programmateur de la Cinémathèque, rappelait justement l’amour que Franco portait au jazz, le réalisateur ayant ainsi conduit sa filmo comme sous l’effet d’une improvisation constante, abandonnant ses films avant même le montage, se souciant peu du résultat final et enchaînant immédiatement sur le projet suivant. Qu’importe si la qualité n’est pas au rendez-vous, Franco abusant des effets jetés au hasard (zooms, fondus, post-synchro hésitante) et surtout au gré des maigres budgets alloués. « C’est sa maladresse, ses tics, l’inconstance et jusqu’à l’invraisemblance de ses scénarios, qu’il signe souvent lui même, qui le font reconnaître de ses fans et surtout de ses nombreux détracteurs », résume Putters, qui lui reproche son manque de technique mais pas son enthousiasme. Cependant, « jamais réalisateur n’aura montré autant d’insouciance vis-à-vis de son œuvre, ni autant de fièvre à impressionner la pellicule. » (in Ze Craignos Monsters, Vents d’Ouest, 1991).

    #cinéma_barré