Pourquoi le débat entre croissance et austérité gêne-t-il tant Monsieur Schäuble ?

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  • Pourquoi le débat entre croissance et austérité gêne-t-il tant Monsieur Schäuble ?
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    Conclusion de Romaric Gaudin, après avoir énuméré les 4 défaites de la stratégie allemande : bataille de la communication, échec de la consolidation, contagion et désastre politique.

    Rompre avec « l’idéologie allemande »
    Il faut donc poser le débat entre austérité et croissance et rappeler que l’austérité en période de crise est néfaste, que c’est un poison dont l’économie européenne ne parviendra pas à se mithridatiser. Et qu’il faut donc trouver des moyens de revenir à la croissance pour pouvoir engager un désendettement sain de l’Etat. Ces moyens existent : le budget européen ou la Banque européenne d’investissements (BEI) en disposent. Mais ils sont inutilisés, car cela freinerait « l’ajustement en cours. » Car il n’est venu à l’idée d’aucun de ces ministres allemands de se demander quel était le lien entre leur philosophie et la réalité européenne. Ce qui, dans la situation actuelle, semble une sottise, c’est l’idéologie allemande.

    • Rompre avec l’austérité ? Rien de plus simple, il suffirait de quitter l’Euro.

      Sinon, difficile d’imaginer l’Allemagne accepter de traiter avec un gouvernement français discrédité en matière financière par les affaires. A moins d’imaginer ce que l’honneur semblerait imposer, une démission collective.

    • Pourquoi taire un débat devenu nécessaire ? Parce que les Allemands ne veulent pas prendre leur part de #responsabilité : ils refusent de pratique la « réévaluation interne. » Ce sont les autres qui doivent les rattraper seuls, mais leur avance est trop importante et garantie par l’austérité même. Les gains de productivité des économies du sud ne sont que des chiffres de façade. Qui peut croire que l’industrie grecque concurrencera les produits allemands un jour, quand bien même le coût du travail serait devenu minime en Grèce ? L’#Allemagne, déjà sous la pression des hausses de salaires, craint trop pour sa compétitivité pour faire un geste. Elle ne veut donc pas entendre parler d’une autre stratégie. L’Allemagne défend donc ses intérêts bien plus qu’une vérité métaphysique.