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  • Puisque @moderne évoque Shaun of the Dead, je signale le #film Cockneys vs Zombies, 2012.

    Hé ben surprise : ça se laisse tout à fait regarder. Bon : je suppose que la VO est obligatoire, parce qu’un film avec des cockneys sans l’accent cockney, je vois pas bien l’intérêt.

    C’est dans la ligne de Shaun of the Dead, j’avais peur que ce soit juste une nullité d’exploitation pour le Direct To Video surfant sur la mode des zombies rigolos, mais en fait c’est plutôt bien emballé, les acteurs sont bons, une petit fibre sociale à la British, des personnages timbrés mais attachants, un humour anglais assez équilibré. Et l’action est enlevée, sans temps morts, on ne s’ennuie pas. Bref, un bon petit film bien sympa (pas un chef d’œuvre, mais honnête).

    Là t’es pas obligé de partager mon avis, mais j’ai trouvé ça plus sympa que Zombieland (que j’ai pas trop kiffé, en fait).

    #cinéma_barré (bon : gentiment barré, hein, c’est pas franchement subversif non plus).

    • Très marrant et comme toi, j’ai préféré à Zombieland. Il y a des vannes assez bien envoyées et l’attaque de la maison de retraite est un vrai petit bonheur, comme l’inénarrable et très prenante course en #déambulateur. C’est tout de même joyeusement subversif puisque ce ne sont pas vraiment les « gentils » de notre civilisation qui s’en sortent, mais plutôt les surnuméraires : les prolos, les voyous et les vieux schnocks, tout ce que notre société de la performance méprise de toute ses forces. D’ailleurs, le destin du petit fion de bureau est assez éclairant. Manquerait plus qu’une Tatcher zombifiée que tout ce joyeux monde pourrait dégommer à grand coup de pelles.
      Sinon, VO obligatoire, mais c’est un peu le cas pour tous les films, non ?

      À propos de #zombies, je tiens à signaler que la troisième saison de The Walking Dead rattrape monstrueusement le vide intersidéral de la saison 2 qui donnait envie de se faire bouffer vivant pour échapper à l’ennui mortel que distillait ces longs épisodes où rien ne se passait. On en revient aux bonnes vieilles questions de la part de barbarie en chacun de nous, du prix qu’on est prêt à payer pour survivre et de l’épineuse question de ce que devient notre humanité quand elle est sous la pression de l’absolue nécessité.
      http://onfaitlebilan.fr/wp-content/uploads/2012/12/The-Walking-Dead-02-poster.jpg