ReSPUBLICA » Le triptyque de la protection sociale des néolibéraux de droite et de gauche : austérité, étatisation et privatisation

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  • Le triptyque de la protection sociale des néolibéraux de droite et de gauche : #austérité, étatisation et #privatisation
    http://www.gaucherepublicaine.org/chronique-devariste/le-triptyque-de-la-protection-sociale-des-neoliberaux-de-droite-et-de-gauche-austerite-etatisation-et-privatisation/6322

    Et pourtant l’enjeu politique est d’importance car la conséquence du triptyque n’est pas une simple politique de rigueur mais une croissance exponentielle des inégalités sociales de santé, de retraites, de logement, scolaires, parentales, dans la perte d’autonomie, dans l’emploi, etc.
    Et en 2013, le gouvernement met la surmultipliée en fanfare. Le 11 janvier, il applaudit l’accord régressif interprofessionnel repoussé par la majorité des salariés. Le 15 janvier, il applaudit via Cahuzac à une proposition du Medef de désindexer les retraites complémentaires sur le coût de la vie entrainant mécaniquement une perte de pouvoir d’achat de 1 à 1,5 % par an. Le 10 mars, c’est Touraine qui monte en ligne pour dire que la lutte contre les déficits va faire baisser les acquis sociaux. La lettre de mission donné par Ayrault à Hubert Fragonard sur la politique familiale demande 2,2 milliards d’économies dans la branche Famille (voir l’article ci-dessous). Et on n’a pas encore idée de ce qui se trame sur la perte d’autonomie.
    Pour les retraites, le montant moyen de la pension (hors réversion et hors majoration pour trois enfants et plus) est de 1 552 euros pour les hommes et 899 euros pour les femmes(quand est-ce que le mouvement féministe va prendre ce problème à bras le corps ?). Eh bien, pour l’oligarchie, c’est trop ! Pour la santé plus de un assuré social sur cinq fait du refus de soins pour cause financière, plus qu’un chirurgien dans le Gard en secteur 1, une croissance exponentielle des restes à charge, la fermeture des centres de santé, des hôpitaux et maternités de proximité, les délais d’attente grandissants aux urgences, la croissance exponentielle des cotisations des complémentaires santé - qui rappelons-le ont des frais de gestion de 15 à 22 % au lieu de 4,5 % pour la Sécu et, de plus en plus, remboursent très mal -, une désertification médicale grandissante, etc.