Reportages, témoignages et bruits pas sages

http://www.arteradio.com

  • Bonheur sur la ville
    http://www.arteradio.com/son/616515/bonheur_sur_la_ville

    Mais que se passe t-il à Paris depuis quelques temps ? Les taxis sont devenus serviables, les artistes inspirés, les gens se sourient malgré un ciel toujours gris. Y a t-il un lien avec les avions qui laissent dans leur sillage de longues traînées blanches et persistantes ? Certains voient dans ces Chemtrails (traces chimiques) un complot du gouvernement pour empoisonner les populations. Charles Trahan enquête sur ces étranges phénomènes qui font de Paris une ville moins déprimante. Durée : 22 min. Source : Arte Radio

  • ARTE Radio - Loin de la cité. La banlieue en 1979, avant l’exil (13’11’’)
    « On avait forcément un mur devant nous »
    http://www.arteradio.com/son/616509/loin_de_la_cite

    En 1979, Sylvie et Fabienne sont deux soeurs ados qui habitent Aulnay-sous-Bois en région parisienne. Elles témoignent dans un film #documentaire de Jean-Pierre Gallèpe sur la #jeunesse des #cités. Pour les deux soeurs, ces années sont celles de l’ennui. Pour la cité, c’est l’apparition de l’#héroïne, la dégradation de l’habitat et le départ des ouvriers français vers les banlieues pavillonnaires. Nina Almberg mesure avec elles le chemin parcouru depuis cette archive étonnante.

    Orientation à l’#école : Que font vos parents ? Ma mère est nourrice. Ah bon, alors vous aimez les enfants ?

    #radio #hospitalité #police #mal_de_vivre

  • Noël FM
    http://www.arteradio.com/son/616504/noel_fm

    NOËL FM
    Merry fucking Christmas (3’03’’)
    « Enfourne-moi la pintade »
    Charlène Nouyoux
    C’est #Noël et plutôt que de fêter ça avec tous ces cons, je l’écoute à la #radio. Charlène Nouyoux parodie allégrement les réveillons de France Culture, France Info, Fun Radio, Radio Courtoisie et bien sûr... ARTE Radio.

    Enregistrements : 15 décembre 14
    Réalisation : Arnaud Forest
    Texte & voix : Charlène Nouyoux

  • Conformisme militant et paresse intellectuelle
    #psychologie_sociale #militantisme

    Simone Weil http://www.slideshare.net/salim13016/simone-weil-note-sur-la-suppression-generale-des-partis-politiques

    Il était fréquent de voir dans des annonces de réunion : M. X. exposera le point de vue communiste (sur le problème qui est l’objet de la réunion). M. Y. exposera le point de vue socialiste. M. Z. exposera le point de vue radical.-
    Comment ces malheureux s’y prenaient-ils pour connaître le point de vue qu’ils devaient exposer ? Qui pouvaient-ils consulter ? Quel oracle ? Une collectivité n’a pas de langue ni de plume. Les organes d’expression sont tous individuels. La collectivité socialiste ne réside en aucun individu. La collectivité radicale non plus. La collectivité communiste réside en Staline, mais il est loin ; on ne peut pas lui téléphoner avant de parler dans une réunion.
    Non, MM. X., Y. et Z. se consultaient eux-mêmes. Mais comme ils étaient honnêtes, ils se mettaient d’abord dans un état mental spécial, un état semblable à celui où les avait mis si souvent l’atmosphère des milieux communiste, socialiste, radical.
    Si, s’étant mis dans cet état, on se laisse aller à ses réactions, on produit naturellement un langage conforme aux « points de vue » communiste, socialiste, radical.
    A condition, bien entendu, de s’interdire rigoureusement tout effort d’attention en vue de discerner la justice et la vérité. Si on accomplissait un tel effort, on risquerait — comble d’horreur — d’exprimer un « point de vue personnel ».
    Car de nos jours la tension vers la justice et la vérité est regardée comme répondant à un point de vue personnel.

    @martin5 http://seenthis.net/messages/315104#message315262

    Je crains que ce triste esprit de parti qui constitue plus ou moins la trame même du monde militant, sur internet comme dans la rue, ne se manifeste ici comme il le fait presque partout et tout le temps, lequel préfèrera toujours recourir à des formules à l’emporte-pièce (d’autant plus aisément fédératrices que ne les précède aucun argumentaire un tant soi peu rigoureux, exigeant, qui obligerait les rassemblés à préciser chacun leur propre jugement et à le soutenir), pour la seule raison qu’il ne s’agit pas tant pour chacun de produire une critique radicale que de s’empresser de choisir un camp entre deux groupes humains constitués, ou de revendiquer bruyamment son appartenance à l’un plutôt qu’à l’autre.

    @mona http://www.arteradio.com/son/15393/mona_chollet_19

    Est-ce qu’on peut avoir des convictions politiques solides si on ne s’assume pas en tant qu’être humain complet avec ses besoins et ses centres d’intérêts multiples et aussi avec sa part de banalité ? Peut-être que si la critique de l’ordre existant reste le plus souvent confinée dans une sorte de ghetto, c’est parce-que ceux qui la portent fondent leur démarche uniquement sur ce qui les distingue de la majorité des gens, et ils se croient obligés de censurer tout ce qui les en rapproche.

    • @aude_v http://seenthis.net/messages/276845#message277364

      Je vois partout un militantisme identitaire, pas au sens facho mais au sens de complaisance envers des ethos super marqués socialement et qu’il s’agit de flatter ensemble, loin des autres, contre eux souvent.

      http://seenthis.net/messages/321920#message321985

      je sens souvent qu’on milite en se trouvant une identité et en refusant de la soumettre à réflexion, comme si c’était une deuxième peau qui nous permettait d’exister dans des groupes qui fonctionnent à l’homogénéité...

    • J’ai longtemps affirmé (en privé) que notre phase actuelle de militantisme est empêtrée dans une logique de néolibéralisme et son emphase sur l’individu, de façons dont beaucoup d’entre nous ne sont pas conscients. Une grande part du militantisme Internet exalte le particulier au détriment du collectif, récompensant des épisodes individuels de catharsis et en leur attribuant une valeur d’estime considérablement plus haute que le travail de fond, plus âpre et moins théâtral, qui nourrit la communauté.

      http://coleremilitante.tumblr.com/post/121094865413/a-propos-de-la-toxicite-et-des-abus-en-milieu
      voir également
      http://coleremilitante.tumblr.com/post/121519189958/reflexions-supplementaires-sur-les-pratiques-en

    • banalité du mal sur les réseaux sociaux en milieu militant

      Le principe même de Twitter, plus que toute autre réseau social, incite à se comporter en consommateur, comme si chaque compte twitter existait pour procurer une sorte de divertissement. Ce ne sont plus des humains dont on partage ou dont on discute les idées, ce sont des personnages presque fictifs que l’on consomme et que l’on jette quand on a fini de les utiliser. Ce n’est pas gravissime en soi, mais on voit les dérives que cela génère quand les gens se mettent à 40 pour faire quitter twitter à une personne qui a dit une connerie, en l’insultant et en la harcelant jusqu’à ce qu’elle craque.
      Le problème que me pose cette attitude n’est pas qu’elle soit simplement sadique. Je crois que les personnes qui prennent réellement plaisir à faire souffrir quelqu’un sont minoritaires, si elles existent. Le problème est que les gens font ça en toute ignorance, en toute indifférence de la souffrance qu’ils provoquent chez les autres, d’autant plus que la souffrance la plus importante provient généralement de l’acharnement non pas d’une seule personne, mais d’un groupe.

      Les personnes harcelées auront beau parler de leur souffrance, elles seront moquées, tournées en ridicule, d’une façon n’ayant rien à envier au harcèlement ordinaire que l’on peut voir dans les cours d’école, dans toute sa banale cruauté.
      Parmi les personnes les plus sensibles à ces procédés, on trouve des victimes de toutes sortes d’oppressions, fragilisées par leur situation sociale (personnes rejetées en raison de leur orientation ou de leur identité de genre, mères célibataires isolées socialement, personnes précaires, personnes dépressives ou souffrant d’autres troubles mentaux). Peu importe les raisons, la fragilité de ces gens est le résultat de leur histoire personnelle, et n’est en rien risible. Les harceleurs s’amusent avec ces personnes tel le « scientifique » barbare qui ouvre un rat pour voir comment c’est fait à l’intérieur, sans prêter la moindre attention au fait qu’il s’agisse par ailleurs d’un être ressentant la souffrance.
      Finalement, le plus horrible avec les shitstorm, c’est qu’elles arrivent presque toujours le dimanche. C’est à dire que tourmenter quelqu’un jusqu’à ce que qu’il soit en larmes derrière son écran, fasse des crises d’angoisse ou passe des nuits d’insomnie, c’est finalement une manière comme une autre de passer le temps. La distance que les écrans interposés mettent entre les gens permet si facilement d’oublier qu’on a affaire à des êtres humains, et non pas des machines ou des punching-balls, qu’on en arrive là, sans complexes.

      #narcissisme #barbarie #déshumanisation
      http://lesquestionscomposent.fr/social-justice-warriors-notre-violence-nest-pas-virtuelle/#more-2384

    • Ce que j’ai relevé pour ma part c’est qu’un élément récurrent de ces shitstorms, de ces mises au pilori publiques sur twitter, est qu’il y a de la part de la foule une espèce d’indifférence vis à vis de l’humanité de la personne montrée du doigt. Ce qui prime sur le moment c’est, en surface, le fait qu’elle ait dit ou fait un truc qui n’est pas conforme à tel ou tel credo militant. Cela rejoint ce conformisme militant narcissique où comme le disait @martin5 il ne s’agit pas tant pour chacun de produire une critique radicale que de revendiquer bruyamment son appartenance à tel ou tel camp considéré comme le bon.
      L’Elfe elle-même avait subi un événement de cette sorte, dans lequel avec une mauvaise foi effarante un paquet de gens l’avaient trainée dans la merde en prétendant qu’elle tenait des propos opressants vis à vis des personnes non « neurotypiques » (par exemples les personnes Asperger), ce qui est assez gros sachant par ailleurs le contenu et le ton de son blog, mais c’était l’occasion pour tous ces gens de lacher leur haine dans un mouvement de foule où ils se sentaient légitimés (banalité du mal). Bien évidemment des propos horribles et sans équivoque sont proférés tout le temps contre les personnes atteintes de troubles autistiques, mais ça ne suscite que peu d’émois ; là c’était une personne militante qui parlait et c’était l’occasion pour beaucoup de se faire mousser en la descendant en flammes http://lesquestionscomposent.tumblr.com/post/101266591177/les-raisons-de-mon-depart-de-twitter
      Plus récemment, toujours sur twitter, l’affaire de la liste CSP http://oi.crowdagger.fr/post/2015/07/17/%C3%80-propos-d-une-histoire-de-liste. Ledit CSP (une sorte d’Alain Soral, l’antisémitisme en moins) aurait apparamment tenu une liste de militants antiracistes, LGBT, féministes etc contenant noms et traits physiques des militants en question. Ladite liste a fuitié, et voulant la dénoncer après en avoir pris connaissance un blog « antifa » n’a rien trouvé de mieux que de la publier telle quelle, mettant immédiatement en danger les personnes listées (la liste a été récupérée très rapidement par un site d’extrême droite). Là aussi, le souci de l’autre est passé bien après le fait de faire mousser son ego militant.
      Autre exemple : des activistes véganes qui vont donner plus d’importance au fait de traiter d’assassins des consommateurs omnivores ou des éleveurs (parce-que ce faisant ils flattent leur égo militant) plutôt qu’à débattre avec eux. exalter le particulier au détriment du collectif, récompensant des épisodes individuels de catharsis et en leur attribuant une valeur d’estime considérablement plus haute que le travail de fond, plus âpre et moins théâtral, qui nourrit la communauté. comme dans le lien noté plus haut.

      C’est cette imprégnation profonde du narcissisme qui est inquiétante. Dans les milieux militants elle donne lieu à ce genre de rapports violents où l’humanité de l’autre passe après le fait qu’elle/il soit classée dans le « bon » camp ; où le désaccord politique en vient à être un argument pour retirer à autrui une part de son humanité. Ce n’est évidemment pas comme ça qu’on peut lutter contre le néolibéralisme et le fascisme et contre les oppressions dont ils se nourrissent et qu’ils entretiennent.

    • Je pense que cette question d’outings d’agressions sexistes mérite un post à part. Un ou plus sûrement plusieurs, vu tous les prolongements que cette question a. Pour la clarté des fils de commentaire et pour donner à chaque sujet l’importance qui lui correspond, sans les « diluer ».
      Je reprécise par ailleurs que ni mon commentaire d’hier sur le présent seen ni le seen initial ne sont en lien avec ce sujet-là.

    • http://oi.crowdagger.fr/post/2015/07/19/Violence-des-%C3%A9changes-en-milieu-militant

      Une autre divergence politique profonde que j’ai avec l’auteur de cet article, c’est sa vision libérale du militantisme :

      J’ai le sentiment d’en avoir retiré tout ce qu’il y avait à en retirer, qu’y rester plus longtemps sera maintenant contre-productif pour mon évolution personnelle et ma production écrite.

      On voit là le symptôme d’une approche finalement limite « carrièriste » du militantisme. Il ne s’agit pas de lutter pour changer le monde, mais d’en retirer tout ce qu’on a à y retirer, de supprimer toute notion de lutte pour parler d’« évolution personnelle ».

      Ce n’est malheureusement pas le seul texte à avoir cette approche, et c’est pour ça qu’à plusieurs reprises j’ai placé le mot « militant » entre guillemets, puisque selon les personnes qui l’emploient, il ne s’agit pas forcément de s’organiser pour lutter, mais d’une forme alternative de développement personnel.

    • on n’est pas si attentif/ve que ça aux questions d’agression en milieu féministe que pour flatter son ethos

      C’est certain. C’est aussi pour ça que je pense que c’est clairement un sujet distinct. Faire mousser son ego militant en descendant en flammes les positions d’un autre groupe (ou en préférant lustrer sa posture dans son microcosme plutôt que de s’adresser aux non-militants), bref l’emprise du néolibéralisme et du narcissisme sur la vie militante, c’est un sujet vraiment différent de la protection face aux agressions et leur dénonciation. En ce sens je trouve gênant d’appliquer un même terme ("shitstorm") à des événements pouvant avoir lieu dans les deux contextes, qui d’après moi n’ont pas grand chose à voir ni dans leur ethos ni dans les motivations des intervenants.

    • @aude_v je veux bien que tu ouvre une discussion sur ce sujet car il est different de celui que j’ai ouvert sur le outing d’agression et different aussi du sujet de @koldobika

      et tout de meme je précise que lors de la soirée seenthis quelqu’un est venu m’aidé et qu’en fait c’était safe pour ca. Après sur le coup je ne savais pas encor tout ce que ca allait provoqué par la suite dans ma tête de traumatisée. Et ca personne ne pouvait savoir vu que je le savait pas moi même.

    • http://sujette-sensible.blogspot.fr/2015/07/quart-dheure-beyonce-et-france-gall.html

      Nous, les issuEs de la prétendue culturelle misère prolétaire, qui avons connu les étoiles filantes de la pensée radicale parce que notre génération compte pas mal d’étudiants aussi, on ne propose rien, culturellement parlant, on essaie juste de pas faire d’impairs. De capter ce qui est subversif ou pas, et de pas l’ouvrir trop vite pour se taper les sourires condescendants ou juste un peu gênés des camarades fils de profs de fac ou de cadres. On se casse la tête à savoir ce qui distingue la remarque brillante sur Debord, de la citation trop ressassée qui nous classerait dans le minable « néo-situ ». On croyait qu’aimer Noir Désir et les avoir vus à l’Elysée Montmartre, c’était le top de l’underground... non, mais franchement, déjà quand ça joue à l’Elysée Montmartre, c’est dead. 

      On s’abreuve d’infos pour imiter encore et toujours. Quels peintres, quelles musiques, quelles sapes, est-ce qu’il faut être pour le revenu ou pour la gratuité, aimer les graffitis, ou pas parce que ce serait démago. Ecouter Satie ou faire mine de rejeter la #culture bourgeoise ? Avouer qu’on adore Monet, ou parler de la momification de la subversion qu’incarne le musée capitaliste ? Les jupes, c’est sexiste ou c’est la preuve qu’on kiffe notre corps et qu’on fucke le regard des mâles ? D’ailleurs faut se déclarer féministe OU anti-sexiste ?

      Alors, on ne risquait pas de proposer France Gall pour la manif, bien qu’on soit super heureuses, que quelqu’un ait dit ce qu’on ressent au fond de nous, nous qui sommes devenues un peu cocos ou un peu anars en prenant très au sérieux , gamins, les envole moi de Jean Jacques Goldman et les provocs de Madonna. 

      Ceux qui proposent, dans notre vague bouillonnante de radicaux, comme dans d’autres sphères intellectuelles et politiques, ce sont ceux qui sont issus des classes supérieures, culturellement parlant. Et souvent des mecs, mais pas toujours. Et très souvent, pas des issus de l’immigration, sauf UN ou UNE, mais pas plus.

      Ils proposent parce que chez eux, c’est « naturel » de donner son avis, de l’imposer. Naturel de penser que son avis est le bon, que sa réflexion est solidement étayée, et son goût bien assuré. Naturel de penser qu’on est apte à créer et innover. Naturel de penser que leurs actes et leurs préférences culturelles ou politiques ont évidemment le sens qu’ils veulent leur donner. Que l’interprétation qu’en feront les contradicteurs éventuels est erronée et montre leur inintelligence ou leur ringardise. 

      Ca s’appelle le #capital_culturel des #classes_supérieures , et ce n’est pas seulement une question de quantité des connaissances, mais de qualité. Eux savent trier, et se sentent « naturellement » aptes à décréter comment on trie, le subversif du snob, l’affecté du sincère, le vulgaire du provocant, le conformiste du génialement populaire. Le génie de la boite de conserves d’Andy et le pathétique du cube exposé à côté, ils savent.

      #petite_bourgeoisie

  • Bienvenue chez les Job Fuckers !
    http://2mois1job.eu

    Véritable point de ralliement des Job Fuckers, vous y retrouverez tous les outils développés par l’équipe de 2mois1job pour vous aider dans votre recherche d’emploi : méthodes et astuces, témoignages et liens utiles, votre bibliothèque, etc.

    Consternée, je suis...
    #chômage #exploitation #gorafi_encore_plagié #sexisme

  • Poudreuse dans la Meuse. Des copains du lavoir à l’héroïne
    http://www.arteradio.com/son/616477

    Le département de la Meuse détient le record de la consommation d’héroïne en France ! Maastricht est à trois heures de route et l’héro fait des ravages en zone rurale. Linda, Gaelle et Sabbia, trois jeunes mères, ont rencontré le produit dans leur village d’origine. Elles se débattent aujourd’hui avec une dépendance qui a envahi leur vie. Les acteurs de la justice, de la médecine et de la police expliquent la spécificité de la conso dans cette région rurale, pas préparée à devoir gérer autant de toxicomanes. Source : Arte Radio

  • Los gritos de Mexico
    http://www.arteradio.com/son/616468/los_gritos_de_mexico

    Une ville de 20 millions d’habitants. Bruyante si l’on veut. Sonore si on sait l’écouter. Le micro de Félix Blume parcourt les rues, les salles de catch et les manifs. Il s’attarde avec tendresse sur le monde des vendeurs ambulants et les multiples cris de la rue. Cette pièce radiophonique les recompose en choeur polyphonique. Les uns prient, les autres chantent, crient « Viva Mexico ! » Sous la ville, le lac englouti garde les secrets silencieux du passé. Jeune réalisateur sonore installé à Mexico, Félix Blume compose de splendides cartes postales sonores. Sa dernière création est un hommage musical à sa ville d’adoption. Durée : 18 min. Source : Arte (...)

  • Le chant du maïs
    http://www.arteradio.com/son/616452/le_chant_du_mais

    Béatrice, franco-colombienne, revient dans son pays d’origine. Ce voyage est aussi l’occasion de retrouver ses racines, que ce soit la culture du maïs ou auprès des paysannes indiennes. Ces communautés sont menacées par l’industrie minière qui se développe fortement dans la région de Boyaca. A l’ombre de cette disparition annoncée, un retour au pays marqué par la douceur du paysage sonore et le rire des habitants croisés sur les chemins des Andes. Durée : 22 min. Source : Arte Radio

  • Là-bas si j’y suis plus
    http://www.arteradio.com/son/616458/la-bas_si_j_y_suis_plus

    Pour la première fois depuis 25 ans, Daniel Mermet est absent de la grille de France Inter. Son émission de reportages « Là-bas si j’y suis » a été supprimée. Jeune producteur, Oliver Minot lui rend un hommage intime et enjoué qui jongle avec l’amour de la radio, l’image du père et l’âge du caporal. Durée : 15 min. Source : Arte Radio

  • Envoyé spectral
    http://www.arteradio.com/son/616454/envoye_spectral

    Marc pratique la « transcommunication instrumentale », une méthode imaginée par Thomas Edison pour communiquer avec les morts. Entre technologie et spiritisme, il tente d’enregistrer sur sa vieille radio les voix de l’au-delà. Selon lui, les morts parlent entre les fréquences. Policier en région parisienne, il lui arrive même d’utiliser ses facultés de médium dans le cadre de ses enquêtes... Confidences au coin du poste. Durée : 9 min. Source : Arte Radio

  • PACMan
    http://www.arteradio.com/son/616429/pacman

    Jeanne Robet Paysan connecté, Fabrice Genin jongle avec les chiffres comme il laboure ses champs. De son tracteur guidé par GPS, ce cogérant d’une exploitation céréalière de 800 hectares suit les cours du marché et surveille son lobbying à Bruxelles. Avec les aides européennes de la PAC (politique agricole commune) revues à la baisse sur ce type d’exploitation, le problème de Fabrice est simple : comment faire plus de blé avec moins de blé ? (...) Source : Arte Radio

  • Prof 2.0
    http://www.arteradio.com/son/616395/prof_2_0

    L’école numérique a encore planté « La blacklist a été autorisée » C’est un tsunami, que dis-je, une révolution ! En fait, l’éducation numérique est juste un marronnier qui revient chaque année dans les débats. Avant on disait que "l’informatique à l’école" allait tout bouleverser, aujourd’hui les profs ont (...) Source : Arte Radio

  • « Crackopolis » : plongez dans le milieu du crack avec Charles

    La première fois que Jeanne Robet m’a parlé de Charles, c’était en novembre dernier :

    « En ce moment, je suis en train de monter un documentaire [radio, ndlr] sur un mec qui fume du crack et organise des rendez-vous avec des dealers. »

    Ça m’avait étonnée, j’avais toujours entendu dire que les dealers ne touchaient pas à ce qu’ils vendaient et encore moins à du crack, cette drogue qu’on pense réservée aux pauvres et aux très paumés.

    Je l’avais dit à Jeanne, et tout de suite, elle m’avait expliqué que c’était ça qui était fascinant avec Charles, qu’il était à la fois dedans et loin. Elle m’avait dit qu’il parlait bien, mieux qu’elle ou que moi, que c’était un narrateur né, qu’il venait d’un milieu bourgeois mais qu’il nageait dans ce milieu comme un poisson dans l’eau.

    http://blogs.rue89.nouvelobs.com/les-plans-culture-de-la-redac/2014/05/18/crackopolis-plongez-dans-le-milieu-du-crack-avec-charles-2328

    Pour écouter le reportage :

    http://www.arteradio.com/son/616398/100_grammes_de_coke

  • Les exilés fiscaux votent pour l’Europe
    http://www.arteradio.com/son/616430/plus_belge_la_vie

    Cofondateur du groupe Teleperformance, leader mondial des centres d’appels, Jacques Berrebi, 72 ans, nous reçoit dans ses bureaux à Uccle, quartier huppé de Bruxelles. Entre la photo de son ami Ben Ali et celle de sa femme Dominique, il nous explique son amour de la Belgique et de l’Europe. Tant que la concurrence fiscale perdure, bien sûr. Non loin de là, Pierre Cornette de Saint-Cyr, commissaire priseur et président du Palais de Tokyo, a ouvert une salle de vente d’art contemporain. Les SDF européens - « sans domicile fiscal » ou « sans difficulté financière » - s’y retrouvent pour le brunch. Entre des oeuvres de Tàpies et des superpositions de bocaux, Pierre Cornette de Saint-Cyr partage avec ses amis exilés les douceurs de la Belgique : pas d’ISF et pas de taxation des plus-values mobilières. (...)

  • P comme précaire : les anti-CPE déchantent
    http://www.arteradio.com/son/616403

    « C comme chômage, P comme Précaire, E comme exploitée... ». En 2006, Lydie manifestait contre le Contrat Première Embauche (CPE) avec ses amis de la fac. Deux masters plus tard, le désenchantement est brutal : Lydie et ses amis, tous bac+5, galèrent entre stages à répétition et emplois aidés. Les contrats précaires sont devenus la norme. Chômeuse, précaire, exploitée : la génération qui a vaincu le CPE a t-elle perdu la bataille ? Elle se raconte ici. Source : Arte Radio

  • Spéculum-partie
    http://www.arteradio.com/son/616254/speculum-partie

    Brigitte, Michèle, Anne et Catherine étaient membres du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (MLAC). Même après la loi Veil de 1976, elles ont continué à pratiquer des avortements à la maison de façon illégale. Parce qu’à l’époque la loi n’est pas toujours bien appliquée dans les hôpitaux, et l’avortement pas remboursé par la Sécurité sociale. Surtout, le MLAC de Paris XXe milite contre la médicalisation du corps des femmes. Celles-ci apprennent aussi à s’examiner et à poser des stérilets dans la joyeuse ambiance des années 1970. En contrepoint, les manifs des catholiques intégristes opposés à l’avortement nous rappellent que ce combat n’est jamais tout à fait gagné. Durée : 16 min. 21 Source : Arte (...)