• Quand Frida Dahmani, journaliste de Jeune Afrique, plagie mal La Presse de Tunisie et transforme Burhan Ghalioune en « numéro deux des Frères musulmans en Syrie » en « complétant » une interview d’Ahmed Manaï :

    Le 11 décembre 2011, une rencontre importante s’est tenue à Tripoli. Elle a réuni Youssef Kardhaoui, Rached Ghannouchi, le ministre des Affaires étrangères du Qatar, le second personnage des Frères musulmans en Syrie, tous venus en principe sceller la réconciliation des Libyens. A participé à cette réunion aussi Abdelhakim Belhaj, le gouverneur militaire de Tripoli. C’est au cours de cette réunion qu’a été décidée l’adhésion à l’accord Ghoulioune-Abdeljelil d’armer et d’envoyer des combattants tunisiens et libyens en Syrie. http://www.lapresse.tn/28032013/64790/le-recrutement-lentrainement-le-financement-et-lenvoi-de-jihadistes-en-syri

    Selon Ahmed Manaï, président de l’Institut tunisien des relations internationales (Itri) et membre de la commission des observateurs arabes en Syrie, une rencontre stratégique aurait ainsi eu lieu à Tripoli, en décembre 2011, avec la bénédiction de Mustapha Abdeljalil, alors numéro un libyen, entre Youssef al-Qaradawi, président de l’Union internationale des savants musulmans, Rached Ghannouchi, chef du parti Ennahdha, Borhane Ghalioune, numéro deux des Frères musulmans en Syrie, Abdelhakim Belhaj, ancien d’Afghanistan et fondateur du Parti national libyen (PNL), et le ministre qatari des Affaires étrangères. Aux termes de l’accord dit Ghalioune-Abdeljalil, les participants sont convenus d’armer les jihadistes syriens et de leur envoyer des renforts tunisiens et libyens. http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2726p043.xml0