Extrait : Hommage à la Catalogne

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  • #STRASS - Syndicat du Travail Sexuel » Blog Archive » Ne nous libérez pas, on s’en charge !
    http://site.strass-syndicat.org/2013/04/ne-nous-liberez-pas-on-s%e2%80%99en-charge%c2%a0

    Sous couvert de multiples bonnes intentions affichées, les membres d’#Abolition_2012 organisent une « journée d’abolition citoyenne du système prostitueur ».

    Or, vouloir abolir la #prostitution, c’est vouloir abolir les putes.

    Ils / elles assènent que la prostitution ne peut jamais constituer un choix, qu’il s’agit forcément d’une violence, du fruit de contraintes, directes – violences physiques et/ou psychologiques – ou indirectes – contraintes socio-économiques.

    Le travail, en général, est rarement un choix enthousiaste, d’autant moins dans nossociétés qui favorisent l’exploitation des travailleurSEs, d’autant moins pour les catégories les plus opprimées de la population : les femmes, les trans, les migrantEs.

    • Et encore un article de plus qui justifie ça en comparant avec le travail « en général » qui blablabla... Toujours la même de la part de ce « syndicat » médiatique qui doit représenter 0,01% des prostituées.

      Ça devrait justement être l’inverse si on est cohérent. Si on est contre le travail en général, on devrait d’autant plus être contre le fait de devoir échanger de l’argent contre un acte sexuel. Non pas de justifier de toujours plus libéraliser.

    • Bah les coco-staliniens ont buter le POUM et se sont fait buter a leur tour par les Franquistes. La courte période anarchiste a Barcelone est très enthousiasmante mais très courte. Orwell est enchanté par ce moment de libération général(chapitre 1) mais déplore (le mot est faible) que les socialistes (qui s’en prennent donc aux Anars, désarmés) réinstallent un climat de soumission (chapitre8) visible par exemple par le retour de la prostitution. J’ai pas mon exemplaire sous la main, désolé de ne pas être plus précise.

    • Sur l’express il y l’extrait dont je parle
      http://www.lexpress.fr/culture/livre/hommage-a-la-catalogne_805564.html

      Et surtout il y avait la foi dans la révolution et dans l’avenir, l’impression d’avoir soudain débouché dans une ère d’égalité et de liberté. Des êtres humains cherchaient à se comporter en êtres humains et non plus en simples rouages de la machine capitaliste. Dans les boutiques des barbiers, des « Avis au public », rédigés par des anarchistes - les barbiers étaient pour la plupart anarchistes -, expliquaient gravement que les barbiers n’étaient plus des esclaves. Dans les rues, des affiches bariolées conjuraient les prostituées de ne plus se prostituer . Pour qui venait juste de quitter les durs à cuire sarcastiques et cyniques des pays anglo-saxons, c’était assez pathétique de voir ces Espagnols idéalistes prendre à la lettre les clichés révolutionnaires les plus rebattus. A cette époque, on vendait dans les rues, pour quelques centimes, des romances révolutionnaires des plus naïves, célébrant toutes la fraternité prolétarienne et honnissant la méchanceté de Mussolini. Maintes fois j’ai vu un milicien presque illettré acheter une de ces chansons, en épeler laborieusement les mots, et, lorsqu’il en avait saisi le sens, se mettre à la chanter sur l’air approprié.

      Ici je trouve ceci :
      http://jresistance.blogspot.fr/2008/12/hommage-la-catalogne-george-orwell-1938.html

      Le général et le simple soldat, le paysan et le milicien continuaient à s’aborder en égaux, tous touchaient le même solde, étaient vêtus et nourris de même, s’appelaient « camarade » et se tutoyaient. Il n’y avait pas de classe de patrons ni de classe de domestiques, il n’y avait plus de mendiants, de prostituées, d’hommes de loi, de prêtres, de lécheurs de bottes, plus de saluts militaires obligatoires. Je respirais l’air de l’égalité…

      En cherchant ces extraits, je suis surtout tomber sur les règlements de comme mafieux en Catalogne autour des gigantesques bordels qui se sont crée dans la région.
      http://sisyphe.org/spip.php?article4345
      Il me semble que le Strass milite pour l’ouverture en France de bordels. C’est très pratique pour le client, il y a même des promos et des soldes, le rêve libéral.

      Je suis aussi tombé sur ça ce matin
      http://claudeguillon.internetdown.org/article.php3?id_article=412
      Il y a dans la conclusion cette phrase qui me semble proche du sujet

      Les « besoins sexuels » impliquant le recours légitime à autrui sont une construction idéologique, partie intégrante nécessaire de l’arsenal idéologique de la domination masculine.

    • Je ne sais pas pour l’asso toulousaine, mais le strass semble agir uniquement médiatiquement, pour l’aide aux prostituées face aux macs je n’ai jamais entendu parlé d’eux. Sinon je ne doute pas que des prostituées puissent s’associées, mais comment savoir ce qui est de l’auto-organisation ou auto-défense ou un organe diriger par des proxénètes comme ce fut le cas pour les prostituées lyonnaises qui manifestaient dans les années 1975 sur ordre ?

      Comment avez-vous pu me croire ?

      http://8mars.info/ulla