Le problème n’est pas l ’outil mais, effectivement, ce qu’on lui attribue.
Tout outil est un progrès, mais tout progrès n’est pas positif.
Et tout outil n’est pas positif ou négatif, mais peut être l’un ou l’autre.
C’est vrai pour la roue, pour la voiture, pour l’ordinateur, pour Internet, pour le nucléaire ou les imprimantes 3D.
Évitons de jeter le bébé avec l’eau du bain, et restons, simplement, objectifs et non pas émotifs, face à une technologie.
Du bon, du mauvais, quelles applications, pour faire quoi ?
Il en est de la technologie comme de toute chose : est-ce bon pour l’être humain, pour l’humanité, est-ce que cela va améliorer la vie (humaine, animale et végétale), ici et ailleurs ?
Le problème, en particulier en France, est que ce qui est technique (on dit, à tort « scientifique ») est opposé à ce qui est social.
Alors qui est méfiant ou au moins critique vis-à-vis de la technique est obligatoirement traité d’arriéré, de préhistorique, d’ignare.
Pour se rendre compte, 40 ans plus tard, que pas tant que ça, mais sans reconnaître le bien-fondé des méfiances de l’époque, et moins encore l’appliquer aux situations actuelles.
Nucléaire, amiante, pesticides, plomb (dans le désordre historique) sont quelques uns des points les plus connus. Mais il en existe de nombreux autres.
Un peu d’humilité vis-à-vis de la technique et de la technologie éviterait l’humiliation...