Afis : information scientifique ou manipulation de l’opinion ? Fabrice Flipo
Une science citoyenne est faite de scientifiques qui s’en tiennent aux faits relevant de leur compétence, est soucieuse d’éclairer les questions que se pose le citoyen-profane qui est seul dépositaire de la souveraineté démocratique, se tient à l’écart des choix collectifs, de même que l’enquête policière qui établit les preuves ne se substitue ni au jury ni au juge. Si les associations apportent des faits crédibles, elle les vérifie. Si les expertises sont biaisées, liées à des conflits d’intérêts ou sont insuffisamment pluralistes, elle le signale et y remédie.
▻http://www.rue89.com/2013/08/29/afis-information-scientifique-manipulation-lopinion-245256
La science permet d’établir des choses vrais, mais il n’est pas dit que ces choses vrais soit systématiquement bonne. Il n’y a pas « un vrai », « un fait », il y a des ensembles de vrais et de faits qui seront découvert selon une perspective que l’on parcours.
J’avais déjà aussi critiqué sur mon blog l’avis de l’Afis sur les critique politique de l’organisation des sciences. En tant que Sceptique, je me reconnais dans les critiques sur les croyances au paranormal, mais dès que l’Afis parlent de politique, en général ça tourne au vinaigre. ►http://triplebuze.blogspot.fr/2013/04/des-scientifiques-sans-responsabilites.html
Le problème évident c’est qu’elle croit faire le ménage de l’influence politique en balançant les associations or du champs scientifiques... mais sans jamais critiquer la manière politique dont sont distribué les budgets en science. Organisant ce que j’appelle des moratoires invisibles , ou certaines sciences ne sont pas faites parce que tout l’argent va dans les nanotech où d’autres perspectives qui sont présentés avec des possibles résultats pour le développement de techniques qui rapporterons des ventes et de la croissance.
Le « pire », c’est que ce mécanisme corrompt des scientifiques qui andossent alors le role de voyant ou de politique au service du capitalisme, en rajoutant dans leur recherche de budget « développement durable », « nanotechnologie », « médecine », « sécurité »....