robotisation ou monopolisation ? « InternetActu.net

/132144

  • #Digiwork - Quelques scénarios de rupture - finglive
    http://fing.tumblr.com/post/47771294429/digiwork-quelques-scenarios-de-rupture

    En perspective du prochain atelier Digiwork du 24 avril à Paris, vous trouverez ci-dessous une partie des scénarios que nous avons imaginés et qui poussent à l’extrême des tendances et signaux faibles observés actuellement. Les scénarios sont repartis en quatre thèmes : “l’individu au travail”, “nouveaux collectifs, nouveaux managements”, “nouveaux espaces, nouvelles temporalités, nouveaux contenus au travail” et “valeur du travail, mesure de l’activité, rétributions”. Quelques questions que de telles situations soulèvent sont également indiquées.

    Des « scénarios extrêmes » qui seront discutés cette semaine.
    http://www.fing.org/?page=evenement&id=450

    8 ont été choisis, mais il y en avait 20 proposés au départ, avec des questionnements très intéressants. https://docs.google.com/forms/d/1HBl_9m-ZzPOOt8iGaW0P49uw8MvHzzGMp8wDiH-TxUI/viewform?pli=1

    Ça me rappelle un peu à l’« Arbre des possibles » de Bernard Werber.

    #futur #scénario #entreprise #numérique #emploi #réflexion

    • Quelques exemples ici de scénarios qui étaient proposés (sait-on jamais, sur une feuille google doc, peut être que ça disparaîtra un jour !)

      Pour recauser de http://seenthis.net/messages/132144 :

      1.1 - Les Robots, nouvelles forces de travail - « Ces robots qui vous veulent du bien... »

      La tendance à la robotisation se confirme et courant 2015, 70% des tâches sont assurées par des automates mécaniques. Le travail humain se concentre de plus en plus sur les tâches de pilotage, de conception et de maintenance des robots, ainsi que sur la compréhension plus fine des besoins et désirs des individus (individualisation / personnalisation à l’extrême). Progressivement, même les missions à fort contenu intellectuel sont assumées par des systèmes de cognition artificielle autonomes, et d’intelligence robotique de service. La productivité croissante des robots et le ciblage des besoins structurent la croissance, et conditionnent les revenus du travail. Mais le nombre d’emplois disponibles est loin de couvrir la population active, qui se retrouve majoritairement au chômage. A la fin de la décennie pourtant, de nouvelles perspectives s’ouvrent avec la diffusion massive des exosquelettes : l’augmentation des capacités physiques permet de réintroduire l’intelligence humaine au coeur des systèmes robotiques.

      –---------> Comment s’effectue la répartition de la richesse dans ce contexte ? Quel travail pour les humains avec les robots ?

      Ou :

      3.5 - Economie de la lenteur - "Goûtez au travail intellectuel Bio”

      Face à la sensation d’accélération continue du temps et à l’épuisement que cela provoquait, le « slow mouvement » a gagné en ampleur, notamment dans les entreprises. De formes de résistances individuelles se mettent en place, notamment parmi la nouvelle génération, qui refuse désormais des responsabilités trop élevées, se déconnecte le soir et le week-end, travaille à temps partiel, n’hésite plus à prendre RTT et vacances, afin de ne pas sacrifier leur vie au travail. Ces comportements désorganisent l’économie, les entreprises doivent trouver des solutions pour éviter le turnover grandissant de leurs effectifs. Contraintes à prendre en considération le temps « biologique » de leurs salariés, elles changent leur leitmotiv “productivité et croissance à tout prix” en “mieux travailler et bien vivre, même au sein de l’entreprise”.

      –---------> Quels indicateurs pour mieux prendre en compte les rythmes biologiques des individus face au temps du travail ? Respect des temps de vie et croissance économique sont-ils conciliables ?

      Ou encore :

      4-2 Mesure du travail réel et indicateur de bien-être - “Travaillez chez nous, c’est veiller à votre capital santé...”

      Depuis que la mesure du bien-être est entrée dans le calcul du PIB, les entreprises ont à cœur de favoriser le bien-être de leurs salariés. Cela devient un indicateur à part entière de cotation des entreprises. La mesure et la rémunération du travail en sont transformés : ce ne sont plus seulement les résultats qui comptent, mais l’évaluation par les salariés de leur activité. La part informelle du travail (le travail « invisible », l’échange, l’entraide, le dialogue, les réseaux informels) est mesurée par les traces d’usages laissées par les individus sur les réseaux. Chaque organisation de plus de 15 salariés doit lancer des concertations internes avec son personnel pour définir des indicateurs de bien-être adaptés à l’activité. La rapidité de cette transformation donne lieu à des prises de position parfois démagogiques de la part des chefs d’entreprise, se disant prêts à adjoindre au travail « productif » un grand nombre de services de loisirs. Le management participatif gagne aussi du terrain grâce à des outils d’aide à la décision, s’appuyant sur la participation (et la pondération) des différentes parties prenantes de l’entreprise. Mais l’élaboration des algorithmes ouvrent le champ à de nombreuses contestations.

      –---------> Quels indicateurs inventer pour faire du bien-être une valeur du travail ? Faut-il quantifier le qualitatif ?

      Il y a des scénarios plus positifs que d’autres :)