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  • المركزي الإسرائيلي يصدر قطعة نقدية جديدة تحمل صورة نهر الأردن
    http://www.alquds.co.uk/?p=135287

    المركزي الإسرائيلي يصدر قطعة نقدية جديدة تحمل صورة نهر الأردن

    Monnaie commémorative israélienne avec le Jourdain...

    Pour ceux que la question amuse, ce texte du totalement pro-sioniste Daniel Pipes revenant sur la « manie » d’Arafat d’évoquer tant et plus ce « fantasme » de Grand-Israël : http://fr.danielpipes.org/9816/israel-imperial-nil-euphrate.

    #clichés_arabes

  • Syrie.
    Dans le premier de ces trois articles, Daniel Pipes avance l’idée que « les gouvernements occidentaux devraient soutenir la dictature pernicieuse de Bachar al-Assad ». Il argumente qu’entre « deux forces du mal » il faut aider le « faible qui bat en retraite » (Assad en l’occurrence) au détriment du camp supposé le plus fort (la rébellion syrienne) de manière à ce que leur conflit devienne « interminable » et qu’aucune des deux parties ne l’emporte. Cette stratégie neutralise du même coup le régime d’Assad et réduit le « danger islamiste croissant ». Autre avantage : « la poursuite des combats fait moins de dégâts aux intérêts occidentaux que leur prise de pouvoir ». CQFD.

    Dans le deuxième article Pipes feint de croire que le Président Obama l’a finalement entendu et qu’il a commencé à conduire à l’égard de Damas une politique plus raisonnable.

    Nota Bene : Pour ceux qui ont oublié, D. Pipes a été l’un des néo-conservateurs les plus entendus et écoutés après les événements du 11 Septembre. C’est un partisan de la manière forte en diplomatie. Ses propos sur l’Islam sont catégoriques et sans appel. Dans ses déclarations et ses écrits, il fait très souvent montre de condescendance à l’égard des musulmans. Le citer c’est rappeler l’action des présidents Bush père et fils, de Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz, et de tous ceux que Pipes a fréquentés et qui partagent sa conviction que le modèle américain est supérieur à tout autre et que Washington a le droit et le devoir de tenter de remodeler le monde à l’image des Etats Unis.

    Le troisième article (qui n’est accessible dans sa totalité que pour ceux qui sont abonnés au Wall Street Journal) aborde la même problématique : armer ou ne pas armer les opposants syriens. http://online.wsj.com/article/SB10001424127887324345804578427190797966234.html)

    Article 1
    Soutenir Assad, par Daniel Pipes
    The Washington Times
    11 avril 2013

    http://fr.danielpipes.org/12735/soutenir-assad

    Version originale anglaise : Support Assad
    Adaptation française : Anne-Marie Delcambre de Champvert

    Les analystes conviennent que « l’érosion des moyens du régime syrien est en train de s’accélérer », que petit à petit il continue à battre en retraite, rendant chaque fois de plus en plus probable une percée des rebelles et une victoire islamiste. En réponse à cela, je vais changer ma recommandation politique partant de la neutralité pour [parler en faveur de] quelque chose qui, comme philanthrope et ennemi depuis plusieurs décennies de la dynastie Assad, me fait faire une pause avant d’écrire : Les gouvernements occidentaux devraient soutenir la dictature pernicieuse de Bachar al-Assad.

    Voici ma logique pour cette suggestion faite à regret. Les forces du mal présentent moins de danger pour nous quand elles se font la guerre les unes aux autres. Ceci (1) les maintient concentrées localement et (2) empêche l’une ou l’autre de sortir victorieuse (et ce qui constitue un danger encore plus grand-). Les puissances occidentales devraient guider les ennemis vers un affrontement interminable en aidant le côté qui perd quel qu’il soit, de manière à prolonger leur conflit.

    Cette politique a des précédents. Pendant la majeure partie de la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne nazie ouvrit l’offensive contre la Russie soviétique et le fait de garder les troupes allemandes immobilisées sur le front de l’Est était essentiel à la victoire des Alliés. Franklin D. Roosevelt a donc aidé Joseph Staline à approvisionner ses forces et à coordonner l’effort de guerre avec lui. Rétrospectivement, cette politique moralement répugnante, mais stratégiquement nécessaire, a réussi. Et Staline était un monstre bien pire qu’al-Assad.

    La guerre Iran-Irak de 1980-1988 a créé une situation similaire. Après la mi-1982, lorsque les forces de l’ayatollah Khomeiny passèrent à l’offensive contre les forces de Saddam Hussein, les gouvernements occidentaux ont commencé à soutenir l’Irak. Oui, le régime irakien avait commencé les hostilités et a été plus brutal, mais le régime iranien était passé à l’offensive et était idéologiquement plus dangereux. Ce qui arriva de mieux fut que les hostilités tinrent les deux côtés occupés et empêchèrent l’un ou l’autre de sortir victorieux sur l’autre. Selon les mots apocryphes de Henry Kissinger : « C’est dommage que les deux ne puissent pas perdre." (…)

    #Assad # Kissinger #Irak #Iran #Syrie #Saddam_Hussein #islamisme #Hamas # djihadistes #Hezbollah #Obama #bons_rebelles #mauvais_rebelles #Turquie #Arabie_saoudite #Qatar #Russie #Chine

    Article II
    "U.S. Fears Syria Rebel Victory, for Now"
    by Daniel Pipes
    April 17, 2013

    Cross-posted from National Review Online, The Corner

    http://www.danielpipes.org/blog/2013/04/us-fears-syria-rebel-victory-for-now

    The commentariat universally rejected my Apr. 11 column arguing that Western governments should “Support Assad” on the grounds that he is losing and we don’t want the Islamist rebels to win in Syria but prefer a stalemate. An Arabic website in France threatened me.
    Fine. But the Wall Street Journal today reports in "US Fears Syria Rebel Victory, for Now" by Adam Entous and Julian E. Barnes that the Obama administration is in fact following my counsel. To start with, the U.S. government fears "an outright rebel military victory" :
    Senior Obama administration officials have caught some lawmakers and allies by surprise in recent weeks with an amended approach to Syria : They don’t want an outright rebel military victory right now because they believe, in the words of one senior official, that the "good guys" may not come out on top. (…) Administration officials fear that with Islamists tied to al Qaeda increasingly dominating the opposition to Syrian President Bashar al-Assad, too swift a rebel victory would undercut hopes for finding a diplomatic solution, according to current and former officials. It would also shatter national institutions along with what remains of civil order, these people say, increasing the danger that Syrian chemical weapons will be used or transferred to terrorists. Officials say it will require delicate maneuvering to restrain the influence of radicals while buying time to strengthen moderate rebels who Western governments hope will assume national leadership if Mr. Assad can be persuaded to leave. … By strengthening moderates, the U.S. wants to put pressure on Assad supporters to cut a deal that would preserve governing institutions. …

    Article III

    U.S. Fears Syria Rebel Victory, for Now.
    Administration Belief that Islamists Would Prevail Has driven Efforts to Boost Moderate Fighters.

    By Adam Entous and Julian E Barnes, Wall Street Journal, 16 April 2013

    http://online.wsj.com/article/SB10001424127887324345804578427190797966234.html

    WASHINGTON—Senior Obama administration officials have caught some lawmakers and allies by surprise in recent weeks with an amended approach to Syria : They don’t want an outright rebel military victory right now because they believe, in the words of one senior official, that the "good guys" may not come out on top.
    Administration officials fear that with Islamists tied to al Qaeda increasingly dominating the opposition to Syrian President Bashar al-Assad , too swift a rebel victory would undercut hopes for finding a diplomatic solution, according to current and former officials. (…)