• Des médecins israéliens accusés de complicité de torture | Agence Media Palestine
    Sharmila Devi / traduit par Julie V. pour l’Agence Média Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2013/04/29/des-medecins-israeliens-accuses-de-complicite-de-torture

    (...) L’ Association Médicale Israélienne (IMA) a nié que des professionnels médicaux aient été impliqués dans des tortures ou abus et a déclaré qu’à sa connaissance, la torture n’était pas approuvée ou utilisée par les forces de sécurité ou prisons israéliennes. Cependant, les défenseurs des droits de l’Homme déclarent que les prisonniers palestiniens souffrent depuis longtemps de passages à tabac, privations de sommeil, menottages prolongés et douloureux, humiliations et de négligence médicale – considérés comme de la torture selon les standards internationaux.
    (...)
    Les leaders palestiniens déclarent que quelques 800 000 palestiniens ont été détenus par les forces israéliennes depuis 1967, et que Jaradat a été le 203ème prisonnier à mourir. Il est décédé, après plusieurs jours d’interrogatoire menés par les services de sécurité interne du Shin Bet israélien, le 23 février à la prison israélienne de Megiddo. Une autopsie a été pratiquée le jour suivant à l’Institut médico-légal d’Israël, en présence de Saber Aloul, le pathologiste en chef de l’autorité palestinienne, qui a déclaré que des traces de coups sur le corps était la preuve de torture.

    Le ministère de la santé israélien a déclaré le 28 février, après examen de nouvelles découvertes suite à l’autopsie, qu’il n’y avait pas de preuve démontrant que Jaradat ait subi des abus physiques ou ait été empoisonné, et qu’il n’était pas non plus possible de déterminer la cause de sa mort.

    #torture #prisonniers

  • L’ #Unicef censure ses propres rapports sur la Palestine et le martyr des enfants

    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2013/04/23/le-cercle-de-lirresponsabilite-aux-nations-unies

    Une enquête d’Inquirer a suggéré que l’UNICEF avait cédé aux pressions d’Israël ou s’était censurée. Plus nous posions de questions, moins l’UNICEF répondait. Gough n’a pas répondu à certaines questions, nous renvoyant au directeur exécutif de l’UNICEF à New York, Antony Lake.

    Mais Lake n’a pas répondu à une seule question, alors qu’il est signataire du rapport. Dans un cercle d’irresponsabilité, son bureau nous a renvoyés à Jérusalem, parce que « c’est un rapport sur les enfants de là-bas, pas un rapport mondial ».

    Et le bureau de Lake de déclarer : « La question est donc close pour le siège, et vous aurez vos réponses de la région ».

    Mais le bureau de Jérusalem ne répondra pas à plusieurs questions – de sorte que pour l’un des rapports les plus importants de l’UNICEF, de nombreuses questions sont restées sans réponse.

    • Pour en avoir le coeur net, il faudrait essayer de récupérer les versions de travail des rapports. Ça circule pas mal, en fait. Ayant participé à la rédaction de quelque rapports sur le Caucase et l’Azerbaïdjan, je vois bien le genre :)