Sciences Po

http://www.sciencespo.fr

  • L’atelier de sciences-po explique qu’ils font aussi des cartes pour des ong, des musées et des organisations internationales, mais dans la liste, Ils ont modestement oublié de dire qu’ils ont aussi travaillé pour l’agence Frontex. On a encore pas vu les cartes, je suis impatient.

    Actualités | Sciences Po

    http://www.sciencespo.fr/actualites/actualit%C3%A9s/faire-cartes-c%E2%80%99est-acqu%C3%A9rir-regard-critique/2162

    Vous produisez également des cartes pour les musées, les ONG…

    P. M. : Nous avons eu la chance de réaliser les cartes du nouveau département des Arts de l’Islam au musée du Louvre, lors de sa création en 2012, mais aussi pour le Musée de l’histoire de l’immigration ou le musée Guimet. Des ONG font également appel à nous, car la cartographie reste un excellent moyen de sensibilisation. Tout comme les organisations internationales : par exemple, nous collaborons depuis une dizaine d’années avec le bureau des Nations Unies sur la drogue et la criminalité (United Nations Office on Drugs and Crime UNODC) : nous l’accompagnons dans la production de leurs rapports sur la traite des personnes (2014, eng., pdf) ou sur le crime contre les espèces sauvages (World Wildlife Crime Report, 2016, pdf, eng.). Pour faire des cartes, il faut avant tout faire preuve de curiosité et d’ouverture !

  • Maintien de l’ordre public et community policing à Beyrouth Le cas du commissariat de Ras Beirut |
    par Leila Seurat, Sciences Po CERI
    http://www.sciencespo.fr/ceri/fr/content/maintien-de-l-ordre-public-et-community-policing-beyrouth-le-cas-du-commi

    Aux marges de la vaste littérature consacrée à la police dans les démocraties occidentales, les pays arabes font figures de parent pauvre de la sociologie policière. L’étude ethnographique du commissariat de Ras Beirut, premier poste au Liban réformé conformément au modèle du community policing, permet de commencer à combler cette lacune. Les travaux qui portent sur l’importation de ce modèle dans les pays en développement soulignent le plus souvent les difficultés de mise en œuvre ainsi que les effets pervers qui en découlent, liés aux spécificités locales de chaque pays. Caractérisé par son confessionnalisme politique, le Liban constitue un champ d’exploration privilégié pour questionner ces hypothèses. Si la fragmentation de l’Etat libanais fragilise les interactions entre force publique et forces privées, l’échec de l’expérience de Ras Beirut s’explique davantage par un faisceau de facteurs, à la fois externes et internes, qui obéissent à des logiques indépendantes des clivages politiques et confessionnels  : ce sont bien le fonctionnement interne du commissariat et le poids des réseaux de clientèles qui ont considérablement réduit ses chances de réussite.

  • Thema - #Enfermement et catégorisations

    Au nom du maintien de la paix et d’une organisation efficace de la vie entre les murs au quotidien, l’enfermement s’accompagne de processus de #classement des individus par le #genre, l’#ethnicité et la #religion. Il convient donc d’examiner ce que l’enfermement fait à ces processus de catégorisation et, réciproquement, comment les logiques de classification sont transformées, mises à mal ou au contraire renforcées en situations de réclusion, situations dans lesquelles la possibilité d’identifier, de classer et de nommer apparaît comme un véritable outil de gestion des relations sociales et rencontre finalement peu de résistances. Envisagées dans leurs ressorts concrets, les catégorisations sont ici analysées comme des procédures disciplinaires et normatives, contribuant aux rapports de pouvoir en établissement pénitentiaire comme dans les lieux d’#enfermement des étrangers.

    http://www.sciencespo.fr/ceri/fr/critique
    #catégorisation #migrations #réfugiés #asile #détention_administrative #rétention
    cc @reka

  • World Wildlife Crime Report - Sciences Po - Atelier de Cartographie
    http://www.sciencespo.fr/cartographie/world-wildlife-crime-report

    L’Office des Nations unies contre les drogues et le crime (UNODC) a publié le tout premier Rapport mondial sur le crime contre les espèces sauvages (World Wildlife Crime Report). Cette publication analyse le braconnage et le commerce illicite d’animaux ou des produits tirés de la faune et de la flore sauvages (nourriture, médicaments, accessoires de mode, objets d’art, mobilier, etc.).

    #rapport #braconnage #rhinos

    http://www.unodc.org/documents/data-and-analysis/wildlife/World_Wildlife_Crime_Report_2016_final.pdf

  • Maintien de l’ordre public et community policing à Beyrouth Le cas du commissariat de Ras Beirut | Sciences Po CERI
    http://www.sciencespo.fr/ceri/fr/content/maintien-de-l-ordre-public-et-community-policing-beyrouth-le-cas-du-commi

    Aux marges de la vaste littérature consacrée à la police dans les démocraties occidentales, les pays arabes font figures de parent pauvre de la sociologie policière. L’étude ethnographique du commissariat de Ras Beirut, premier poste au Liban réformé conformément au modèle du community policing, permet de commencer à combler cette lacune. Les travaux qui portent sur l’importation de ce modèle dans les pays en développement soulignent le plus souvent les difficultés de mise en œuvre ainsi que les effets pervers qui en découlent, liés aux spécificités locales de chaque pays. Caractérisé par son confessionnalisme politique, le Liban constitue un champ d’exploration privilégié pour questionner ces hypothèses. Si la fragmentation de l’Etat libanais fragilise les interactions entre force publique et forces privées, l’échec de l’expérience de Ras Beirut s’explique davantage par un faisceau de facteurs, à la fois externes et internes, qui obéissent à des logiques indépendantes des clivages politiques et confessionnels  : ce sont bien le fonctionnement interne du commissariat et le poids des réseaux de clientèles qui ont considérablement réduit ses chances de réussite.

  • Les stratégies non-démocratiques du Plan Colombie

    Le Plan Colombie, aussi appelé « plan pour la paix, la prospérité et le renforcement de l’État » est un plan essentiellement militaire.
    Conçu en 1999, sous le gouvernement du président colombien Andres Pastrana et Bill Clinton il s’est poursuivi sous les gouvernements colombiens d’Uribe et de Santos, et sous les présidences de Bush puis d’Obama aux Etats-Unis.
    Les objectifs affichés par les Etats-Unis sont d’empêcher l’entrée de drogues illicites, en provenance de Colombie, et de rétablir la sécurité dans le pays.

    >>> Plan Colombie et Plan Mérida : Chronique d’un échec Juan Camilo Macias
    http://www.sciencespo.fr/opalc/sites/sciencespo.fr.opalc/files/Plans%20Colombie%20et%20Merida_0.pdf

    Le Plan Colombie a été un cauchemar pour les femmes, par Kimberley Brown | 26 février 2016
    http://www.investigaction.net/Le-Plan-Colombie-a-ete-un.html

    Six femmes ont été violées toutes les heures en Colombie au cours des neuf premières années du Plan Colombie. Les femmes ont été parmi les plus affectées par le Plan Colombie et par l’état de guerre permanente dans la région.

    Ces chiffres sont ceux d’une enquête commune menée par des organisations de lutte pour les droits des femmes, dont Oxfam et d’autres groupes basés en Colombie. L’étude révèle également que quelques 489.678 femmes ont été victimes de violences sexuelles variées, tandis que 7.752 étaient forcées à la prostitution entre 2000 et 2009, années totalement inclues dans le plan controversé.

    Le Plan Colombie est une enveloppe globale d’aide militaire lancée en 2000 par Bill Clinton, alors président des USA, pour lutter contre les trafics de stupéfiants et les insurrections. Durant les 15 dernières années, il a contribué en termes de présence militaire et de milliards de dollars à aider la Colombie dans sa lutte contre le trafic de drogue et contre l’aile gauche de la guérilla que le gouvernement combattait depuis des décennies.

    Pourtant, si l’on en croit les groupes de défense des droits de l’homme dans la région, ce marché a été un désastre.

    #Plan_Colombie #Plan_Colombia
    #Colombie #Etat-Unis #Bill_Clinton #Démocrates #Républicains #Impérialisme
    #Andres_Pastrana
    #Viol #violence_sexuelle #prostitution_forcée
    #droits_des_femmes
    #guérilleros #FARC
    #Investig’Action #Telesur #Kimberley_Brown

  • « Le bilan des printemps arabes est clairement négatif » | Sciences Po CERI
    http://www.sciencespo.fr/ceri/fr/content/le-bilan-des-printemps-arabes-est-clairement-negatif

    Enfin, et c’est la troisième dynamique, la force de Daesh est d’être un projet à la fois révolutionnaire et contrerévolutionnaire. Le mouvement est une résurgence sous de nouveaux atours de l’Etat baasiste : on le voit très clairement lorsqu’on regarde l’organigramme de son appareil sécuritaire où l’on trouve nombre d’anciens cadres irakiens. Après avoir travaillé durant des décennies dans un Etat sécuritaire, ils mettent aujourd’hui leur savoir-faire à profit. Cela explique qu’ils soient parvenus à faire de Daesh un quasi-Etat. Ils savent en effet parfaitement ce qu’est un Etat : ils ont vécu dans cette structure, ils ont appartenu à un Etat fort durant une longue époque.
    Daesh peut ainsi susciter un certain assentiment des populations car, paradoxalement, le mouvement est porteur de retour à l’ordre et à la sécurité. Les personnes qui vivent dans les zones contrôlés par lui apprécient de vivre sur un territoire régi par une police, des règles, un Etat de droit même si cet Etat de droit punit celui qui s’en écarte de façon brutale et si le droit est fondé sur une interprétation extrêmement rigoriste de la charia. En Egypte, le maréchal Sissi est populaire pour cette même raison, le retour à l’ordre, même si celui-ci, bien que différent de celui de Daesh, est également partiel et brutal. Après des années de processus révolutionnaire, de chaos généralisé, voire de guerre civile, une grande partie de la population souhaite voir revenir l’ordre, et ce quel que soit cet ordre. En Egypte, beaucoup se sont résignés à l’arrivée d’un maréchal, au retour d’un crypto-nassérisme qui leur offre peut-être moins de liberté mais qui leur permet de vivre en sécurité.

  • Comparer « transitions » postcommunistes et révoltes arabes. Un point de vue semi-sceptique | Sciences Po CERI
    http://www.sciencespo.fr/ceri/content/dossiersduceri/comparer-transitions-postcommunistes-et-revoltes-arabes-un-point-de-vue-s

    Les révoltes arabes de l’hiver 2010-2011 sont-elles un « 89 arabe » ? C’est ce qu’affirmaient l’historien Benjamin Stora et le journaliste Edwy Plenel dans un ouvrage paru en 2011 quelques mois après les événements1. L’ébranlement des autoritarismes arabes avait, à leurs yeux, une signification équivalente à l’effondrement du communisme en Europe de l’Est, comme si les insurgés de Sidi Bouzid et du Caire avaient repris le combat des ouvriers de Gdansk et des manifestants de Bucarest, réactualisant également l’esprit et le projet de la Révolution de 1798, érigée en « mère » de toutes les révolutions. Malgré les démentis apportés par une réalité post-révolutionnaire plus complexe et inattendue qu’imaginée de prime abord, les rapprochements entre ces deux événements éloignés d’un peu plus d’une vingtaine d’années se sont multipliés depuis 2011, dans le monde universitaire, de l’expertise et du commentaire politique2. Tout se passe comme si le raisonnement comparé, appliqué en particulier à l’Europe de l’Est, avait acquis force d’évidence auprès des acteurs et observateurs des bouleversements politiques dans le monde arabe.

  • Guerre préventive, guerre civile globale, assassinat extrajudiciaire ? Le statut incertain des conflits, enjeux juridiques, sociologiques, épistémologiques

    Séminaire du 12 Janvier 2016 | Newsletters

    http://www.sciencespo.fr/newsletter/archive-cef7124aef8d8e7bd9bcc8ca42e138a5.html

    Dans le cadre du groupe de recherche Renseignement, Espionnage, Surveillance et Obéissance (RESO) du CERI

    La séance abordera les régimes de justification des démarches préventives et prédictives : l’horizon conceptuel des pratiques dites de terrorisme, de radicalisation, de guerre par proxy, de guerre civile globale. Comment parler différemment du terrorisme, de la radicalisation et de la torture ? Penser la violence politique hors des catégories du contre terrorisme ? Comment penser la dimension de la raison d’Etat et de son imbrication avec le discours de la guerre (civile globale, du front intérieur et du retour du refoulé colonial).

    12h30-14h00 : Brown bag lunch avec Christophe Wasinski, Maître de conférences, REPI-Université Libre, Bruxelles

    Penser les catégories de la violence politique

    14h00-16h30 : Les pratiques contemporaines de violence et le statut incertain des labellisations de la violence : implications juridiques et pratiques

    avec :

    Eric Macé, Professeur de sociologie, Centre Emile Durkheim, Université de Bordeaux et Mathias Delori, Chargé de recherche CNRS, Centre Emile Durkheim, Université de Bordeaux

    La question de la définition de l’ennemi dans la lutte contre le jihadisme

    Thomas Lindeman, Professeur des Universités, Université Versailles Saint Quentin en Yvelines

    Guerre, terreur et reconnaissance

    17h00-19h30 : Table ronde autour du numéro triple de Cultures et Conflits : Critique de la raison criminologique

    avec :

    Colin Gordon, spécialiste de Michel Foucault

    Fabienne Brion, Professeure, Université Catholique de Louvain

    Alexis Spire, Directeur de recherche CNRS, EHESS-IRIS

    Christian Mouhanna, Directeur du CESDIP

    Laurence Proteau, Maître de conférences, Université de Picardie Jules-Vernes, Amiens

    Elodie Lemaire, Institut des sciences sociales du politique de l’École normale supérieure de Cachan (ISP-ENS Cachan)

    Responsable scientifque : Didier Bigo (Sciences Po-CERI, King’s College London)

    Sciences Po-Ecole Doctorale : 199 boulevard Saint Germain, salle des thèses, troisième étageMardi 12 janvier | 12h30

    Dans le cadre du groupe de recherche Renseignement, Espionnage, Surveillance et Obéissance (RESO) du CERI

    La séance abordera les régimes de justification des démarches préventives et prédictives : l’horizon conceptuel des pratiques dites de terrorisme, de radicalisation, de guerre par proxy, de guerre civile globale. Comment parler différemment du terrorisme, de la radicalisation et de la torture ? Penser la violence politique hors des catégories du contre terrorisme ? Comment penser la dimension de la raison d’Etat et de son imbrication avec le discours de la guerre (civile globale, du front intérieur et du retour du refoulé colonial).

    12h30-14h00 : Brown bag lunch avec Christophe Wasinski, Maître de conférences, REPI-Université Libre, Bruxelles

  • « WITH OR WITHOUT THE BROTHERS » un colloque à ne pas rater, aujourd’hui et demain à Sciences Po Paris.

    http://www.sciencespo.fr/ceri/evenements/#/?lang=fr&id=4225

    Organisé par Laurent Bonnefoy, François Burgat et Stéphane Lacroix, il réunit des chercheur-e-s français, arabes, etc dont les travaux sont des références.

    WITH OR WITHOUT THE BROTHERS. DOMESTIC, REGIONAL, AND INTERNATIONAL TRENDS IN ISLAMISM (2013-2015)
    du 29/10 | 09h30 au 30/10 | 18h00

    Dans le cadre du projet ERC When Authoritarianism Fails in the Arab World

    En partenariat avec l’IREMAM, l’IFPO, et l’Université d’Oslo


    Thursday 29th of October, 2015

    9:30-9:45 Opening address by Alain Dieckhoff, Sciences Po-CERI, CNRS

    9:45-10:30 Keynote address by François Burgat, WAFAW, IREMAM
    From Ghannouchi to al-Baghdadi: The ubiquitous diversity of the Islamic lexicon

    Panel 1: Linking political exclusion to violence?

    10:30-13:15

    Chair: Loulouwa Al-Rachid, WAFAW, Sciences Po-CERI

    Sari Hanafi, WAFAW, American University of Beirut
    Transnational movement of Islamic reform: New configurations

    Bjorn Olav Utvik, Oslo University
    Myths of Ikhwan disaster: Anatomy of the 2011-1013 power struggle in Egypt

    Amal-Fatiha Abbassi, IREMAM, Sciences Po Aix
    The Muslim Brotherhood and political disengagement. The consequences of an authoritarian situation

    11:45-12:00 Coffee break

    Monica Marks, WAFAW, Oxford University
    Survivalist club or dynamic movement? Generational politics in Ennahda today

    Joas Wagemakers, Utrecht University
    With or without the others: Consolidating divisions within the Jordanian Muslim Brotherhood (2013-2015)

    Amel Boubekeur, SWP, Berlin
    Algerian Islamists and Salafis after the Arab Spring: Eroding or reloading the regime?

    Panel 2: A Resilient Muslim Brotherhood?

    14:30-16:45

    Chair: Stéphane Lacroix, WAFAW, CERI-Sciences Po

    Rory McCarthy, Oxford University
    When Islamists lose an election

    Marc Lynch, George Washington University
    Evolving transnational networks and media strategies of the Muslim Brotherhood

    Marie Vannetzel, WAFAW, CURAPP
    #R4bia: The dynamics of the pro-Mursi mobilizations in Turkey

    Dilek Yankaya, WAFAW, IREMAM
    A “transnational Islamic business network”? Rethinking the connections between Turkish, Egyptian and Tunisian “Islamic businessmen” after the Arab Springs

    16:45-17:00 Coffee break

    17:00-17:45 Open discussion on contemporary Muslim Brotherhood dynamics

    *

    Friday 30th of October, 2015

    Panel 3: The Iraqi/Syrian matrix of violence

    9:30-11:30

    Chair: Bjorn Olav Utvik, Oslo University

    Loulouwa Al-Rachid, WAFAW, CERI-Sciences Po
    The Disarray of Iraqi Sunnis

    Truls Tonnesen, FFI, Oslo
    The Iraqi origins of the “Islamic State”

    Yahya Michot, Hartford Seminary
    Ibn Taymiyya in ’Dabiq’

    Thomas Pierret, Edinburgh University
    Farewell to the vanguard: Syria’s Ahrar al-Sham Islamic movement and wartime de-radicalisation

    Tine Gade, Oslo University
    Sunnism in Lebanon after the Syrian war

    11:30-11:45 Coffee break

    Panel 4: Al-Qaeda vs. the Islamic State

    11:45-13:30
    Chair: François Burgat, WAFAW, IREMAM

    Hasan Abu Hanieh, Independent researcher
    New Jihadism: From harassment to empowerment (In Arabic)

    Brynjar Lia, Oslo University
    The jihadi movement and rebel governance: A reassertion of a patriarchal order?

    Stéphane Lacroix, WAFAW, CERI-Sciences Po
    Saudi Arabia, the Brothers and the others: the ambiguities of a complex relationship

    Abdulsalam al-Rubaidi, Al-Baidha University
    Ansar al-Sharia in South Yemen: configuration, expansion and discourse (In Arabic)

    Ismail Alexandrani, Independent researcher
    Sinai with and without the Brothers: did it matter?

    Panel 5: Muslim Brothers and their Islamist competitors

    14:30-16:45
    Chair: Sari Hanafi, WAFAW, American University of Beirut

    Muhammad Abu Rumman, Jordanian University
    Dilemmas in Salafi dynamics in the wake of the Arab democratic revolutions (In Arabic)

    Stéphane Lacroix, WAFAW, CERI-Sciences Po
    Being Salafi under Sisi: Examining the post-coup strategy of the al-Nour party

    Ahmed Zaghlul, CEDEJ, Cairo
    The nationalization of the religious sphere in Egypt (In Arabic)

    Myriam Benraad, IREMAM
    Iraqi Muslim Brothers: Between the Islamic State and a hard place

    Nicolas Dot-Pouillard, WAFAW, IFPO
    Hizbullah and Muslims Brothers: A political rupture or a contract renegotiation?

    Laurent Bonnefoy, WAFAW, Sciences Po-CERI, CNRS)
    Islahis, Salafis, Huthis: reconfigurations of the Islamist field in war torn Yemen


    16:45-17:00 Coffee break

    17:00-18:00 Concluding remarks and discussion with François Burgat (WAFAW, IREMAM) and Bernard Rougier (Paris III University).

    Conference in English and Arabic (with translation)

    Responsables scientifiques: Laurent Bonnefoy (Sciences Po-CERI, CNRS), Stéphane Lacroix (Sciences Po-CERI),François Burgat (IREMAM), Bjorn Olav Utvik (Oslo University)

    Sciences Po-CERI: 56, rue Jacob 75006 Paris (salle de conférences)

    INSCRIPTION OBLIGATOIRE auprès de nathalie.tenenbaum@sciencespo.fr

    langueAnglaislieuSalle des conférences, Bâtiment SorganisateurCERI

  • La #France n’est pas une société d’#apartheid

    Peut-on parler d’apartheid à propos de la France contemporaine ? Au-delà des figures rhétoriques, quels sont les processus à l’œuvre ? La métropole parisienne présente-t-elle des spécificités au niveau international ? #Edmond_Préteceille propose des réponses à ces questions en revenant sur sa longue expérience de recherche sur les #inégalités_urbaines et la #ségrégation.

    http://www.metropolitiques.eu/La-France-n-est-pas-une-societe-d.html
    #urban_matter #géographie_urbaine #Paris

  • Parution en ligne : Evelyne Ritaine, La fabrique politique d’une frontière européenne en Méditerranée. Le « jeu du mistigri » entre les Etats et l’Union, Paris, Etudes du CERI, n°186, Juillet 2012

    La construction politique de la frontière extérieure de l’UE en Méditerranée, envisagée du point de vue des Etats de l’Europe du Sud (Espagne, Italie, Grèce, Malte), montre l’importance de la charge politico-symbolique du contrôle de la frontière pour ces Etats. Elle détermine en grande partie les modalités des contrôles mis en place, et les intrications entre décisions nationales et décisions européennes. La mise à l’agenda de cette question fait apparaître une version méditerranéenne des frontières extérieures de l’UE, largement déterminée par les conditions d’intégration des différents pays méditerranéens dans l’espace Schengen. Ce nouveau régime frontalier révèle des jeux politiques complexes, tant cette frontière méditerranéenne est saturée par des échanges politiques qui en construisent une vision sécuritaire. Considéré comme un produit de ces différents processus et tensions, l’actuel dispositif de contrôle apparaît bien moins planifié et légal-rationnel qu’erratique et travaillé par des tensions permanentes, entre tactiques internes, stratégies étatiques et tentatives de communautarisation.

    http://www.sciencespo.fr/ceri/sites/sciencespo.fr.ceri/files/Etude%20186.pdf
    http://enigmur.hypotheses.org/1442

    #Murs #Frontières #Murs_Frontières #Géographie #Géographie_des_Frontières #Géopolitique #Géopolitique_des_Frontières #Walls #Frontières_Européennes #Europe #Politiques_Migratoires #Politiques_Migratoires_Européennes #Union_Européenne #Géographie_des_Conflits #Frontières_Européennes #Frontières_de_l_Europe #Géographie_de_l_Europe

  • Gender and Genocide in the Ottoman Empire

    http://www.sciencespo.fr/newsletter/archive-c7ad4f7c2b1fa8168ae532c489455121.html

    Mercredi 15 avril | 17h00

    Dans le cadre du Groupe de recherche du CERI « Réflexion sur la violence de masse », une rencontre de l’Encyclopédie en ligne des violences de masse en collaboration avec le programme Presage et le Centre d’histoire de Sciences Po

    A Gendered Rereading of the Armenian Genocide and its Immediate Aftermath

    Lerna Ekmekcioglu, MIT School of Humanities

    Scorched Days in Istanbul : restoring their self to the lost children

    Anne Barseghian, grand-daughter of Berdjouhi Barseghian, cotranslator of her memoirs Jours de cendres à Istanbul

    #empire_ottoman #génocide #turquie #arménie #meurtres_de_masse

    Présidence : Claire Andrieu, Sciences Po-CHSP-CERI, rédactrice en chef de l’Encyclopédie en ligne des violences de masse

    Discutant : Hakan Seckinelgin, London School of Economics, Visiting Fellow at the CERI-Sciences Po

    Responsable scientifique : Claire Andrieu, Sciences Po-CHSP-CERI, rédactrice en chef de l’Encyclopédie en ligne des violences de masse

    CERI-56 rue Jacob, 75006 Paris / Salle de conférences

    INSCRIPTION OBLIGATOIRE (ci-dessous)

  • En attendant l’intervention militaire en Libye, la guerre contre Boko Haram

    http://www.sciencespo.fr/newsletter/archive-b4f181bf2c01dfcbea7b5057623219ad.html

    Par Roland Marchal

    Enfin, diront certains. Après des années de relative indifférence, face à l’inaptitude des forces de sécurité nigérianes, les pays de la région se liguent pour porter un coup décisif à Boko Haram qui sévit non seulement dans le nord-est du Nigeria mais a pris ses aises au Cameroun et au Niger et menacerait à terme le Tchad. Tel est le discours entendu aujourd’hui pour justifier une intervention militaire dont le Tchad a pris l’initiative, fort de sa participation à l’opération Serval et de l’hospitalité qu’il fournit à l’état-major de l’opération Barkhane. En l’espace de quelques semaines, les forces tchadiennes associées à leurs homologues camerounaises et nigériennes ont ainsi amorcé un mouvement de prise en tenaille des combattants du mouvement radical nigérian et marqué plusieurs premières victoires.
    Au-delà de ces pétitions de principe, on se doit de questionner l’évidence pour ne pas avoir à affronter les déconvenues provoquées ailleurs, au Mali notamment. Seront évoquées ici plusieurs aspects qui tiennent à la nature problématique d’une victoire militaire contre un groupe tel que Boko Haram, à une situation régionale plus différenciée qu’elle n’apparaît dans ce sursaut commun contre l’organisation islamiste et, enfin, aux conséquences de ce moment.
    Boko Haram n’est pas un problème nouveau dans l’univers politique et religieux du Nigeria. On ne reviendra pas sur l’histoire ce groupe en détail si ce n’est pour rappeler deux points importants. Son développement a été possible grâce à une connivence avec certaines élites du nord-est du Nigeria qui manifestaient ainsi leur insatisfaction profonde face à leur marginalisation croissante, notamment sous les deux mandats du président Goodluck Jonathan. Cette croissance a été accélérée par la répression menée avec une rare inefficacité par les forces de police et l’armée nigérianes. Cette situation demeure inchangée malgré l’intervention armée de pays de la région.
    Le rôle éminent joué par le président tchadien Idriss Déby dans cette crise mérite de nombreux commentaires. Les caisses sont vides à Ndjamena à cause d’un prix du pétrole trop bas compte tenu des coûts de production, de la qualité de l’huile, du prix du transport jusqu’au port de Kribi et d’un prix international en dessous de 50 dollars par baril. Elles sont vides aussi à cause d’une gouvernance économique calamiteuse. La crise sociale menace et les incursions de Boko Haram au nord Cameroun, en affectant la sécurité du principal axe d’approvisionnement international du Tchad (et le pipeline), constituaient une véritable menace. Le président tchadien peut à juste titre estimer que son intervention sera dûment récompensée par la présidence à Abuja, quand bien même les généraux nigérians multiplient, eux, les gestes de défiance. Son action lui permet aussi, grâce à l’intermédiation française, de reprendre langue avec le FMI et d’escompter une aide des donateurs institutionnels que sa gestion des fonds publics interdisait jusqu’alors.
    En construisant un consensus national au Tchad contre Boko Haram et en mobilisant Paris et Washington à ses côtés, Idriss Déby réussit aussi à pousser ses pions sur plusieurs questions importantes. La première passe inaperçue mais pourrait receler d’enjeux économiques conséquents : la démarcation de la frontière passant par le Lac Tchad. La seconde touche au financement d’un appareil militaire disproportionné eu égard aux fondamentaux du Tchad, qui lui garantit un appui dans les groupes sociaux qui pourraient le plus évidemment contester son pouvoir. Le troisième acquis est que cette guerre va durer suffisamment longtemps pour justifier son maintien au pouvoir, au-delà du terme de son mandat en 2016. Enfin, le président tchadien va marquer un dernier point sur la question de la Libye. De façon récurrente, y compris lors du Forum de Dakar en décembre 2014, Idriss Déby fait systématiquement référence aux dangers que la situation libyenne fait naître chez ses voisins du Sahel. L’attaque du musée Bardo à Tunis par des terroristes formés en Libye est la tragique illustration que cette menace concerne aussi le Maghreb. Des opérations menées par les forces spéciales occidentales (notamment françaises et américaines) ont déjà lieu dans le sud de la Libye mais il faudra plus pour sortir de l’impasse politico-militaire actuelle et le Tchad entend faire valoir ses intérêts.
    L’implication des forces tchadiennes aux côtés des forces spéciales camerounaises vise à éradiquer une influence de Boko Haram qui s’est construite dans les deux dernières années sans réaction majeure de Yaoundé. Elle n’a pas réduit la méfiance entre les deux pays. La presse camerounaise, en effet, n’hésite pas à faire du Tchad le bras armé de la France et à voir dans Boko Haram un mouvement piloté par Paris (rien de moins) pour permettre un retour d’influence de la France sur Yaoundé. Un ministre tchadien a apporté sa contribution à cette vision pour le moins paranoïaque en déclarant que près de 40% des armes saisies sur des combattants de Boko Haram étaient d’origine française. On attend encore le démenti promis par Ndjamena. Mais peut-être est-ce une tentative de réconciliation sur le dos de l’ancien colonisateur ?
    Le problème dans cette région n’est pas dissimilaire de celui rencontré au nord-est du Nigeria, même si son intensité est moindre. Le gouvernement camerounais vient dans l’urgence, comme cela se fit au Mali en 2011 avec les conséquences que l’on sait, de définir un plan d’urgence richement doté pour restaurer une présence de l’Etat dans cette zone délaissée du pays. Mais on peut craindre que le versant militaire de ce programme ne l’emporte sur toutes les autres composantes avec des effets contre-productifs sans surprise (sans même évoquer les retards que des plans similaires ont connu dans d’autres régions du pays).
    Le maillon faible est le Niger pour des raisons qui tiennent à l’intensité des flux transnationaux, aux liens ethniques et à l’extrême pauvreté de la zone concernée par les agissements du mouvement nigérian. La situation au Niger éclaire, plus encore qu’au Cameroun et au Tchad, l’inadéquation de l’aide internationale, notamment européenne. Encore une fois, dopée par la coopération militaire française et américaine, l’armée nigérienne mène ses batailles mais est impuissante à gérer ses victoires faute de moyens, faute aussi d’une administration civile qui accompagnerait la campagne militaire et restaurerait un sentiment de normalité.
    De cette courte analyse découlent plusieurs points de réflexion.
    Le premier est que l’optimisme des communiqués de victoire ne doit pas nous faire oublier qu’il n’y a souvent pas de vérification indépendante, que les centaines de combattants de Boko Haram mis hors d’état de nuire risquent d’être assez souvent des civils et que les villes libérées restent fondamentalement des ruines inaptes à accueillir leurs anciens habitants. Si les affirmations les plus sensationnalistes se succèdent sur les liens entre Boko Haram, AQMI, ISIS, on sait peu de choses – hormis sa propagande et la contre-propagande – sur le fonctionnement interne de ce mouvement, la logique de ses recrutements, ses débats entre une aile moins militariste et les commandants qui sont aujourd’hui en pointe. Penser à une victoire militaire (même sanglante) comme ce fut le cas en 2002 vis-à-vis du mouvement Maitatsine est en tout cas une illusion.
    Un second point est que l’intervention régionale pourrait avoir des effets paradoxaux. D’abord, on assiste depuis déjà plusieurs années à la concrétisation d’une prophétie auto-réalisatrice : Boko Haram est devenue plus terroriste, plus violente et a tenté de tisser des liens avec d’autres mouvements armés sur des bases plus opportunistes qu’idéologiques. Ensuite, si toutes les analyses ont pendant longtemps souligné le caractère fondamentalement nigérian de ce mouvement, l’intervention internationale le place dans une dynamique de régionalisation qui ne sera pas défaite par les seules batailles menées actuellement. Enfin, comme cela a été le cas avec le MUJAO malien et Shabaab somalien, la récurrence de défaites militaires peut inciter ce mouvement à se réinventer sous une forme beaucoup plus difficile à combattre militairement. D’où l’importance d’une approche qui ne se limite pas à la dimension guerrière.
    Le troisième point est que la région est maintenant sur le pied de guerre, plus qu’elle ne l’avait jamais été et qu’il faut en mesurer les conséquences. D’une part, on doit s’interroger sur ce que cela signifie en termes d’économie politique d’Etats très pauvres qui sont déjà dépendants d’une assistance internationale. Il convient donc d’analyser les termes de l’intervention en fonction des paradigmes existants mais aussi les effets induits sur le fonctionnement des appareils d’Etat de la région avec des armées qui ont une histoire spécifique dans les vies politiques nationales. De l’autre, ce qui est en jeu c’est l’émergence de puissances militaires, certes adossées sur des financements internationaux, mais dotées d’une autonomie et d’ambitions propres. Le Tchad, par exemple, entend bien obtenir le commandement de la force régionale discutée en janvier 2014 à Addis-Abeba et, demain, saura construire les alliances dans la région pour intervenir dans d’autres crises (Libye).
    Le dernier point qui est tout à fait lié à ce qui précède est que la définition de la région qui focalise les intérêts et reflète la menace est en train de changer. Il y a encore quelques mois, la République centrafricaine était l’épicentre d’une crise dont on percevait les effets dans une grande partie de l’Afrique centrale. Parce que le gouvernement centrafricain a été incapable de capitaliser sur ce moment, les intérêts des Etats de la région, mais aussi des gouvernements occidentaux, poussent à une redéfinition qui resserre le trop fameux arc de crise plus au nord, vers le Sahel historique et la Libye…

    #libye #nigeria #boko_haram

  • Arabie Saoudite : une transition sous haute tension

    Par Stéphane Lacroix

    http://www.sciencespo.fr/newsletter/archive-b923309cd7838d94d0046adb772b978e.html

    Le 23 janvier 2015, Salman bin Abdulaziz Al Saoud, 79 ans, est monté sur le trône d’Arabie Saoudite, succédant à son demi-frère Abdallah. Muqrin, 69 ans, vice-prince héritier nommé par Abdallah dont il était proche, est désormais le prince héritier. En apparence, la succession s’est faite sans accrocs. La réalité est cependant plus complexe. La famille royale saoudienne est déchirée depuis des décennies par des rivalités profondes entre factions princières dont l’enjeu est, entre autres, le contrôle de la manne pétrolière. Ces rivalités se sont exacerbées depuis plusieurs années, à mesure qu’approchait l’échéance redoutée de la transmission du pouvoir à la génération suivante. Depuis 1953, en effet, tous les rois saoudiens appartiennent à une même fratrie, issue du père fondateur de l’Arabie Saoudite moderne, le roi Abdulaziz. Or celle-ci ne compte plus aujourd’hui que quelques membres, ce qui nourrit les ambitions des petits-fils d’Abdulaziz. Surtout, ces derniers se comptant par centaines, le système actuel de partage horizontal du pouvoir ne pourra se perpétuer en l’état. Il n’est pas impossible que la faction dominante décide, le moment venu, d’exclure les factions concurrentes. D’où la nature existentielle de l’enjeu.

    Le roi Salman appartient à la faction des Sudayris, descendants du roi Abdulaziz par l’une de ses épouses préférées, Hussa al-Sudayri. Sous le règne du roi Fahd (1982-2005), lui-même membre de cette faction, les Sudayris s’étaient vus confortés au sommet de l’Etat saoudien. Son successeur le roi Abdallah (2005-2015), prince périphérique dénué de frères de sang, avait, au cours de son règne, constitué une alliance ad hoc au sein de la famille royale pour déloger ses rivaux. Il avait en outre nommé plusieurs de ses fils à des positions de pouvoir. Dès son entrée en fonction, Salman s’est appliqué à défaire les choix d’Abdallah : à l’exception de Mit‘ab, inamovible chef de la garde nationale, tous les fils d’Abdallah ont été remerciés, ainsi que ses fidèles qui oeuvraient au sein des ministères et des gouvernorats. En retour, Salman a choisi de concentrer le pouvoir entre les mains de deux princes Sudayris de la génération suivante : son propre fils Muhammad bin Salman, âgé de seulement 34 ans, qui est désormais chef du cabinet royal, ministre de la Défense et président du Conseil économique et social ; et l’incontournable Muhammad bin Nayef, 55 ans, ministre de l’Intérieur, président du Conseil pour les affaires politiques et sécuritaires, qui s’est illustré à la tête de l’anti-terrorisme saoudien et bénéficie du soutien de Washington. Enfin, last but not least, ce dernier s’est vu décerner le titre de vice-prince héritier, ce qui fait de lui un monarque en puissance.

    La manœuvre est subtile, mais on peut déjà en anticiper les conséquences : après la mort de Salman, le prince héritier Muqrin serait un roi faible car dépourvu d’alliés. Viendrait alors Muhammad bin Nayef, beaucoup plus influent, mais qui souffre d’un handicap sérieux : il n’a pas de fils. Un boulevard s’ouvrirait alors pour Muhammad bin Salman qui, à son âge, a encore la vie devant lui. On voit ainsi se dessiner les contours d’un pouvoir Sudayri, au sein duquel les descendants de Salman occuperaient une place privilégiée.

    Un tel scénario ne se réalisera néanmoins pas sans résistances, et ces dernières pourraient avoir un effet déstabilisateur dans une Arabie Saoudite vouée à voir sa situation se précariser dans les années à venir. Sur le plan socioéconomique, la baisse des prix du pétrole alliée à une démographie galopante pourraient à terme menacer le pacte social, même si le royaume dispose encore d’importantes réserves financières. Sur le plan sécuritaire, le pays n’a jamais été aussi menacé par son environnement proche : au Nord, l’Etat islamique l’a nommément désigné comme la cible première de son expansionnisme ; au Sud, le Yémen est aujourd’hui partagé entre milices houthistes soutenues directement ou indirectement par l’Iran, et combattants d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique. Au-delà les apparences, c’est donc une transition sous haute tension qui se déroule aujourd’hui à Riyad.

    #arabie_saoudite

  • Autour de la Baltique | Sciences Po ./ CERI

    http://www.sciencespo.fr/ceri/fr/content/autour-de-la-baltique

    L’année 2013 est celle du lancement - enfin - d’un séminaire consacré à la Baltique à Sciences Po. Depuis plusieurs années, de nombreux étudiants ou de jeunes chercheurs peinaient à trouver un lieu d’échanges et de partages multidisciplinaire autour de cette région à la fois partie de l’Union européenne et partiellement post-communiste/soviétique. Ce séminaire a pour objet de permettre une meilleure circulation des informations, des recherches et de la discussion sur ces enjeux.

    Il s’adresse à tous les universitaires qui ont choisi cette région comme objet d’étude : chercheurs, doctorants et étudiants avancés dans un Master de recherche issus de différentes disciplines (sciences politiques, histoire, sociologie, géographie). Il a vocation à s’ouvrir au-delà de l’institution dans laquelle il s’organise et également au-delà des frontières étatiques et linguistiques. L’objectif des organisateurs est de faire de ce séminaire non seulement un lieu de contact pour les chercheurs francophones ou français mais aussi de s’en servir pour créer des contacts entre les chercheurs francophones/français et leurs homologues baltes, scandinaves, nordiques, etc. qui travaillent sur cette région.

    #pays_baltes

  • Les Etats baltes face à la Russie sur fond de crise ukrainienne : la gestion d’une situation précaire | Sciences Po ./ CERI

    http://www.sciencespo.fr/ceri/fr/content/les-etats-baltes-face-la-russie-sur-fond-de-crise-ukrainienne-la-gestion-

    Les conversations entre amis dans les salons de Vilnius se terminent souvent par des discussions sur le chemin le plus sûr pour fuir le pays en cas de guerre. Les débats politiques, les articles de la presse des Pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) permettent de sentir à quel point l’appréhension d’une guerre dans ce contexte de crise ukrainienne est bien réelle.
    La première alerte date de la guerre de 2008 en Géorgie, qui a rappelé qu’un conflit armé conventionnel avec la Russie ne pouvait être exclu. A l’époque, la mobilisation de la diplomatie balte en faveur d’une réponse ferme à la Russie a été atténuée par la volonté des pays européens et des Etats-Unis de maintenir le dialogue avec Moscou et par la proposition de l’OTAN de préparer des plans de défense de son « flanc est ».

    La crise du printemps 2014 en Ukraine a exacerbé la peur dans les Etats baltes. Démocraties récentes et de petite taille, proches de la puissante Russie dont durant des siècles elles ont subi l’influence pour le meilleur et pour le pire, les Républiques baltes se sentent vulnérables ; leur politique étrangère reste marquée par la méfiance à l’égard de leur redoutable voisin.

    #pays_baltes