J’aime que l’AFP me donne désormais ce genre d’information :
Les rebelles appartiennent à la branche zaïdite du chiisme
C’est pas si compliqué. Suffit de suivre un peu. Selon Wikipédia :
Le zaïdisme (de l’arabe الزيدية az-zaydiyya) est une branche du chiisme dont les adeptes reconnaissent Zayd ben‘Alî comme cinquième et dernier imam.
Les zaïdites ou Zeydiyya ne sont plus présents de nos jours que dans le nord du Yémen, où ils sont majoritaires, bien qu’à l’échelle nationale, ce soient les sunnites qui prédominent.
[...]
En matière de théologie, ils ont une doctrine proche de celle des malékites.
En matière de droit, les zaïdites ont une fiqh proche du rite (madhhab) hannafite (sunnisme).
Cependant ils rejettent la notion d’imam caché des duodédimains . Les zaïdites, considèrent que n’importe qui peut devenir imam du moment qu’il descend de ‘Ali et Fatima et qu’il en a la capacité. Il peut donc, au nom de cette capacité, être remis en cause si elle lui fait défaut.
De fait, les zaïdites sont une tendance chiites assez éloignée des autres branches. Ils sont en fait très proche des sunnites, dont les principaux éléments doctrinaux qui les séparent sont le culte des imams.
Certains ont même présenté le zaïdisme comme une quasi-cinquième école du sunnisme (avec le malékisme, le hanbalisme, le shafi’isme et le hanafisme), cependant, ce genre de déclaration est représentative d’une position marginale chez les sunnites.
Il n’y a pas si longtemps, les européens et les américains ignoraient jusqu’à l’existence des chiites et des sunnites. Les termes « musulmans », « indigènes », « arabes », ça nous suffisait à comprendre la complexité du monde. Alors qu’on entente parler du zaïdisme, ça me sidère.