• Les premiers artistes préhistoriques seraient des femmes
    http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/11/art-femmes-prehistoire_n_4083237.html

    ART - Il y a des milliers d’années, naissait l’art. Des peintures murales préhistoriques dans des grottes, et notamment des empreintes de mains. On a toujours pensé que ces peintures étaient l’oeuvre des hommes, chasseurs-cueilleurs, qui reproduisaient sur les murs les récits de leurs activité. Et bien non. Une récente étude montre que 75% de ces peintures auraient été faites par des femmes rapporte le National Geographic.

    En 1998, un biologiste anglais, John Manning, faisait une découverte somme toute banale. La longueur des doigts des hommes diffère de celle des doigts de femme. Les femmes auraient un annulaire et un index de la même longueur, alors que l’annulaire des hommes est plus long que leur index.
    De l’autre côté de l’Atlantique, Dean Snow, de l’université d’Etat de Pennsylvanie, remarque cette étude de Manning. Ouvrant un livre de peintures préhistoriques, il observe alors la taille des index et des annulaires. Qui pour la plupart, sont de taille égale. « Je me suis dit, mince, si Manning sait de quoi il parle, alors ce sont certainement des mains de femme », se rappelle-t-il.

    Snow se lance alors dans l’exploration des grottes. Il examine des centaines d’empreintes (dont 32 sont retenues dans l’étude) dans huit grottes en France (Gargas, Pech Merle) et en Espagne (El Castillo).

    Grâce aux différentes mesures qu’il a relevé, taille des doigts, de la main, ratio taille de l’index/de l’annulaire, ration taille de l’index/ de l’auriculaire, il a pu déterminer si à quelle sexe appartenaient les empreintes, le tout, à l’aide un algorithme.

    S’il était utilisé aujourd’hui l’algorithme n’aurait une précision que de 60%, car les mains des hommes et des femmes peuvent plus ou moins se ressembler, mais à la préhistoire, leurs mains étaient bien distinctes.

    75% des empreintes sont des mains de femmes

    Résultats : sur 32 mains, 24 sont de femmes, soit 75%. Pourquoi a t-on toujours cru que ces peintures étaient masculines ? Notamment parce qu’elles représentent des scènes de chasse, et que seuls les hommes chassaient. Sauf que les femmes étaient aussi concernées : ce sont elles qui amenaient la viande au camp.

    Si certains chercheurs pensent que c’est une découverte importante, pour d’autres, ce sont des résultats à prendre avec des pincettes, notamment parce qu’il se pourrait bien que ces mains dites de femme soient en fait des mains d’adolescents.

    #femmes #préhistoire #arts #peinture #historicisation

    • Je prépare un travail sur les femmes au temps de la préhistoire. Les infos sont plutot rares et très contradictoires.
      Ici par exemple cette partie :

      Grâce aux différentes mesures qu’il a relevé, taille des doigts, de la main, ratio taille de l’index/de l’annulaire, ration taille de l’index/ de l’auriculaire, il a pu déterminer si à quelle sexe appartenaient les empreintes, le tout, à l’aide un algorithme.

      S’il était utilisé aujourd’hui l’algorithme n’aurait une précision que de 60%, car les mains des hommes et des femmes peuvent plus ou moins se ressembler, mais à la préhistoire, leurs mains étaient bien distinctes.

      Me semble douteuse.
      D’abord cette étude sur les longueurs de doigts manque de sérieux, c’est Odile Fillod qui la décortique, j’irais chercher le lien toute à l’heure.°
      L’autre chose qui me rend preplexe c’est le fait que le dimorphisme sexuel était bien marqué à la préhistoire, voire plus qu’à notre époque. Or d’autres sources disent qu’avant l’arrivée de l’agriculture le dimorphisme sexuel etait très faible voire nul. Comme la peinture rupestre c’est bien plus ancien que la pratique agricole je voie pas trop comment on peu se fier à ces tailles de mains.

      –-----

      ° pour l’étude sur le ratio index-annulaire voila ce que j’ai trouvé sur le blog d’Odile Fillod :

      Voilà pour ce qui est des propos de Max repris ci-dessus. Quant à la conférence de Jacques Balthazart, certaines des remarques précédentes s’y appliquent, mais il faudrait en ajouter d’autres, portant sur sa présentation fallacieuse des études animales (ah, les fameux béliers « homosexuels », « intéressés de façon exclusive par les autres mâles », qui à 5 ont pourtant spontanément réussi à féconder pas moins de 330 brebis en 21 jours…), mais aussi des données concernant les filles exposées au DES in utero, de celles concernant les femmes ayant une hyperplasie congénitale des surrénales et des études faites sur le ratio des longueurs de l’index et de l’annulaire . Je ne vais pas les développer ici, et me permets de renvoyer pour une revue critique approfondie au livre de Rebecca Jordan-Young déjà cité, qui montre bien à la fois la fragilité ou la fausseté de certains des résultats prétendus, et le caractère illusoire de la convergence du fameux faisceau d’indices qu’ils constitueraient en faveur de la théorie de l’organisation prénatale du cerveau humain par les hormones dites « sexuelles ».

      http://allodoxia.blog.lemonde.fr/2017/06/02/max-bird-et-la-biologie-de-lhomosexualite/#more-1924

      –—
      sur le dimorphisme sexuel chez Neanderthal je trouve ceci :

      Dimorphisme sexuel modéré : taille d’environ 1.65 m pour 90 kg
      chez les mâles et d’1.55 m pour 70 kg chez les femelles.

      http://www.ac-grenoble.fr/lycee/elie.cartan/spip/IMG/pdf_TS_A14_TP13_neanderthal.pdf

      Chez Sapiens je commence par wikipédia avant de chercher mieux :

      Par exemple, les masses corporelles des hommes comme des femmes sont distribuées de façon à peu près régulière. Aux États-Unis, la masse moyenne d’un homme adulte est de 88,5 kg, alors que la femme adulte pèse en moyenne 62 kg.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Dimorphisme_sexuel#Chez_les_.C3.AAtres_humains

    • L’article que tu cites ici précède de 4 jours celui ci déjà cité ici (mais auquel je n’arrive pas à accéder) :

      Les peintures rupestres majoritairement réalisées par des femmes ?
      Nicolas Revoy, le Journal de la Science, le 15 octobre 2013
      http://www.journaldelascience.fr/homme/articles/peintures-rupestres-majoritairement-realisees-femmes-3279
      https://seenthis.net/messages/372186

      Les deux reprennent en fait les infos de cet article en anglais :

      Were the First Artists Mostly Women ?
      Virginia Hughes, National Geographic, le 9 octobre 2013
      https://news.nationalgeographic.com/news/2013/10/131008-women-handprints-oldest-neolithic-cave-art

      Qui lui même reprend les infos de cet article « scientifique » :

      SEXUAL DIMORPHISM IN EUROPEAN UPPER PALEOLITHIC CAVE ART
      Dean R. Snow, American Antiquity, 78:746-761, October 2013
      http://www.jstor.org/stable/43184971

      Cela dit, ils peuvent tous découler d’une hypothèse initiale erronée sur le dimorphisme des mains...

    • Quelle était la place de la femme à la préhistoire ?
      http://www.museedelhomme.fr/fr/quelle-etait-place-femme-prehistoire
      Réponse de Marlène Patou-Mathis, archéozoologue au musée de l’homme.

      La femme préhistorique avait un rôle tout aussi essentiel que son homologue masculin. Elle s’occupait du groupe, confectionnait des outils, aidait à la chasse et participait sans doute aux premières activités artistiques.

      La femme préhistorique a d’abord souffert de beaucoup d’a priori et de clichés. On oppose pendant longtemps un homme fort, triomphant à la chasse, à une femme frêle. Une vision que l’on doit avant tout aux préjugés qui ont cours jusqu’au début du XXe siècle, où la femme est considérée comme inférieure à l’homme par nature.

      Pourtant dans les sociétés du Paléolithique, les femmes ont un rôle aussi essentiel que celui des hommes, tant économique que social. Elles œuvrent dans la sphère domestique mais également symbolique. En effet, aucune preuve archéologique n’exclut leur participation à toutes les tâches : portage et éducation des enfants, confection d’outils, d’armes ou de parure (la taille de la pierre ou de l’os exige plus d’habileté que de force physique), construction des habitats, collecte et cueillette, traitement du gibier (dépeçage, cuisine, peaux), voire même participation à la chasse non seulement au petit mais également aux grands mammifères. L’étude des squelettes de néandertaliens de sexe féminin montre souvent un bras avec une attache musculaire comparable à celle des hommes. Autrement dit, les femmes elles aussi pratiquent le lancer lors des temps de chasse.

      Récemment, une étude américaine a avancé que les empreintes de mains que l’on rencontre fréquemment dans l’art pariétal appartenaient le plus souvent à des femmes ou à des adolescents. Hommes et femmes s’impliquent donc ensemble dans l’art des cavernes, une pratique chargée de beaucoup de symboles et de mystères pour les humains de l’époque.

      Si la femme était moins mobile de par son rôle dans la reproduction (grossesse puis allaitement), cela ne l’empêchait pas de participer activement aux activités du groupe.

      Ca manque de sources et cette fois il est pas question de la taille mais du développement de la musculature du bras.

      Il y a aussi de l’essentialisme ici : « la taille de la pierre ou de l’os exige plus d’habileté que de force physique » si la femme du paléolithique est aussi musclée que l’homme qui lui est contemporain, alors pourquoi le fait qu’elle ne sois pas aussi forte est utilisé ici.

    • Que savons-nous des femmes de la Préhistoire ?
      http://rf.proxycast.org/1254359409027457024/13957-14.01.2017-ITEMA_21197149-0.mp3

      Que savons-nous des femmes de la Préhistoire ? Furent-elles reines, déesses, matriarches ou bien passives, sempiternellement traînées par les cheveux, exploitées et dominées ? Ont-elles changé au cours des millénaires dans leur apparence physique, dans leurs attitudes et leurs gestes, leurs rôles et leurs statuts sociaux, et dans leurs rapports aux hommes ?

      Invitée : Claudine Cohen, directrice d’Etude à l ’EHESS et à l’EPHE, où elle enseigne l’histoire et la philosophie des sciences. Elle est l’auteur de Femmes de la Préhistoire (Belin, octobre 2016)

      Je suis étonnée que Claudine Cohen ignore le travail de Françoise Héritier et Paola Tabet. Elle tiens pourtant un discours qui repose sur des exemples de sexisme.

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      critère de sexuation des fossiles : gracilité, ouverture du bassin.

      A 29 mins elle parle de dimorphisme

      Homme de Menton est devenu la dame du Cavillon

      Sur la Dame de l’aquina qui est cité je trouve rien.

      Je suis perplexe sur la question des ornements et la selection par les femelles de males trop forts qui ont fini par prendre le dessus.

      Pour les mains ca s’appel « indice de Manning » je note pour faire des recherches plus tard.

      A partir du mesolithique et neolithiques on trouve des massacres, les corps massacrés sont surtout de femmes et d’enfants. Nombreuses traces de coups et violences sur les corps des femmes + violences indirectes via malnutrition.

      Pour la perte de l’œstrus nous avons cette particularité en commun avec nos cousines bonobos. Les bonobos ne sont pas violents et infanticides et du coup les théories de Maurices Godelier sur l’inceste tombent un peu à l’eau.
      Sur l’inceste il y a une grosse hypocrisie, ce qui est interdit c’est d’en parlé, vu le nombre de filles victimes de leur pères et la tolérance pour ces viols on peu pas dire que la société y est réellement opposé. Elle est juste opposé à ce qu’on en parle. Un tabou c’est une chose dont on doit pas dire le nom, pas une chose qu’on a pas le droit de faire.

      La théorie sur le sang me semble fumeuse. Si le sang des femmes est l’objet d’un tabou c’est pas parcequ’il est malfesant ou je sais quoi, c’est parceque les hommes s’en sont servit comme justification pour assoire leur domination.
      Ca veux pas dire que le fait que les femmes saignent et accouchent n’a pas une incidence sur le lien entre femmes et plantes. Les femmes ayant plus de raisons de chercher certaines plantes pour leurs besoins alimentaires particuliers pendant les grossesses, allaitement, pour les soins pendant les accouchements ect.

  • Etude : Les premiers artistes de l’Humanité étaient des femmes - Savoir - tdg.ch
    http://www.tdg.ch/savoirs/premiers-artistes-humanite-femmes/story/31398484

    Les manuels d’histoire étaient jusqu’ici formels : les magnifiques fresques rupestres que l’on trouve notamment dans les grottes de Lascaux, en France, ont été peintes par des hommes. Probablement des chasseurs qui racontaient et valorisaient ainsi leurs parties de chasse. Hic : une étude vient de paraître et contredit ce qui était jusqu’ici acquis. Elle démontre en effet que les femmes étaient sans doute les premières artistes de l’Humanité.

    L’archéologue Dean Snow, de l’Université de Pennsylvanie, est arrivé à la conclusion, dans le journal American Antiquity, que 75% des peintures de bisons, mammouths, chevaux et autres cerfs capturés par des hommes, avaient été réalisées par la gent féminine préhistorique, rapporte le National Geographic.

  • Top 6 des femmes scientifiques qui se sont fait faucher leur découverte (et leur prix Nobel)
    http://egalitariste.tumblr.com/post/114672992809/femmes-prix-nobel-sexisme

    A part Marie Curie, il faut bien reconnaître que nous connaissons fort peu de femmes scientifiques. Et figurez-vous que ça n’est pas parce que nous sommes de mauvaise volonté, mais parce que le corps scientifique a mis toute son énergie dans le fait de ne pas mettre en avant les femmes qui faisaient des découvertes de dingo, notamment en refourguant les prix Nobel qu’elles méritaient à des hommes.

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    ❞ Lise Meitner (1878-1968)
    Une des plus grandes scientifiques de son époque à qui l’on doit notamment la découverte de la fission nucléaire en 1938. Sauf que Lise était autrichienne, et qu’en plus d’être une femme, elle était juive. Du coup, son nom a été effacé de toutes les publications sur la fission nucléaire au profit de son collègue et ami de longue date, Otto Hahn. Bien que nommée trois fois, elle ne recevra jamais le prix Nobel, contrairement à ce brave Otto qui décrochera celui de Chimie en 1944.❞

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    ❞ Rosalind Franklin (1920-1958)
    Alors elle, elle ne s’est pas fait voler un mais bien deux prix Nobel ! D’abord ses travaux sur la structure de l’ADN (la fameuse forme de double hélice) sont piqués par Crick et Watson, qui recevront le prix Nobel de Médecine, ensuite ses travaux sur la structure des virus seront poursuivis par Aaron Klug qui recevra le Nobel de Chimie à sa place. Pour couronner le tout, elle mourra à seulement 37 ans d’un cancer de l’ovaire probablement dû à sa surexposition aux rayons radiations.❞

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    ❞ Jocelyn Bell Burnell (née en 1943)
    C’est alors qu’elle était encore étudiante à Cambridge en 1967 que Jocelyn Bell Burnell découvrit le premier pulsar. Mais, utilisant comme excuse le fait qu’elle n’était qu’une élève, le comité Nobel a décidé de récompenser son directeur de thèse, Antony Hewish, à sa place. Une injustice qui avait à l’époque, en 1974, fait un vrai scandale auprès de la communauté scientifique pour qui il ne faisait aucun doute que Jocelyn Bell Burnell n’avait pas été récompensé en raison de son genre.❞
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    ❞ Cecilia Payne (1900-1979)
    Née à Wendover en Angleterre, Cecilia devra s’exiler aux Etats-Unis pour avoir le droit de faire de la recherche. A Harvard, elle découvrira que les étoiles sont composées à 98% d’hydrogène et d’hélium, mais le professeur Henry Russell la dissuadera de publier le résultats de ses recherches, affirmant que le monde n’est pas prêt à accepter que la Terre et les étoiles n’ont pas la même composition. Et puis il publiera lui-même un article sur le sujet s’attribuant tout le mérite à la place de Cecilia. Une belle enflure.❞
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    ❞ Nettie Stevens (1861-1912)
    Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1933 pour ses découvertes sur le chromosome et l’hérédité, Thomas Hunt Morgan est considéré comme l’un des plus grands généticiens du XXe siècle. Très bien. Sauf que le Thomas a légérement oublié de préciser que c’était son employée au Bryn Mawr College, Nettie Stevens, qui avait découvert en 1905 que le sexe de l’enfant était déterminé par les chromosomes. C’est très moyen effectivement.❞
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    ❞ Esther Lederberg (1922-2006)
    C’est alors qu’elle travaillait encore avec son premier mari, Joshua Lederberg, qu’Esther Lederberg a fait des découvertes décisives sur l’accouplement des bactéries. Découvertes qui ont valu à son mari, Joshua, de décrocher seul le prix Nobel de Médecine en 1958, pendant qu’Esther la jouait discrète en coulisses.

    Question parité, y’a encore du taff chez les Nobel.
    Découvrez d’autres femmes de science via le projet de jeu de cartes “Femmes de Science”. Le jeu final sera offert sous licence Creative Commons.https://www.indiegogo.com/projects/femmes-de-science
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    Chien-Shiung Wu

    Born in Liu Ho, China, in 1912, Chien-Shiung Wu overturned a law of physics and participated in the development of the atom bomb.

    Wu was recruited to Columbia University in the 1940s as part of the Manhattan Project and conducted research on radiation detection and uranium enrichment. She stayed in the United States after the war and became known as one of the best experimental physicists of her time, said Nina Byers, a retired physics professor at the University of California, Los Angeles.

    In the mid-1950s, two theoretical physicists, Tsung-Dao Lee and Chen Ning Yang, approached Wu to help disprove the law of parity. The law holds that in quantum mechanics, two physical systems—like atoms—that were mirror images would behave in identical ways.

    Wu’s experiments using cobalt-60, a radioactive form of the cobalt metal, upended this law, which had been accepted for 30 years.

    This milestone in physics led to a 1957 Nobel Prize for Yang and Lee—but not for Wu, who was left out despite her critical role. “People found [the Nobel decision] outrageous,” said Byers.

    Pnina Abir-Am, a historian of science at Brandeis University, agreed, adding that ethnicity also played a role.

    Wu died of a stroke in 1997 in New York.
    http://news.nationalgeographic.com/news/2013/13/130519-women-scientists-overlooked-dna-history-science

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    il y a aussi Mileva Marić qui était la camarade d’études d’Albert Einstein, puis sa première épouse. Depuis les années 1990, il existe un débat concernant sa participation à la plupart des travaux scientifiques de son mari.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mileva_Einstein

    #historicisation #femme #femmes #sciences

    • C’est le sujet de Rosa Montero dans son dernier livre, qui parle de Marie Curie
      http://editions-metailie.com/livre/lidee-ridicule-de-ne-plus-jamais-te-revoir

      Elle raconte que Marie Curie n’a reçu son prix Nobel de physique, en 1903, que parce que son mari a tapé un scandale en apprenant qu’il était le seul cité et parce qu’il a menacé de le refuser si elle n’y était pas associée (un type bien, ce Pierre Curie). Mais à la cérémonie il a été seul à faire un discours, et la somme attribuée est restée la même pour eux deux.

      Quand elle a reçu son prix Nobel de chimie, en 1911, alors qu’elle était veuve, on s’en est à peine aperçu en France parce qu’à ce moment elle était au centre d’un scandale pour avoir une liaison avec un homme marié (le physicien Paul Langevin) et il y avait carrément des attroupements devant chez elle pour lancer des pierres sur ses fenêtres. Le comité Nobel lui a écrit pour lui dire que s’ils avaient été au courant de cette affaire, ils ne lui auraient probablement pas décerné le prix (!!) et que si elle pouvait éviter de venir le chercher, ce serait mieux (!!!). Elle leur a fait une réponse parfaite ("Ce prix m’est attribué pour ma découverte du radium et du polonium. Je crois qu’il n’y a aucun lien entre mon travail scientifique et les faits de ma vie privée") et bien sûr, elle y est allée (et cette fois elle a fait le discours).

    • @monolecte
      au contraire il est grand temps d’œuvrer pour une réhabilitation des femmes, scientifiques ou peintres, musiciennes, des femmes en général, et de toutes conditions.
      C’est bien de s’arcbouter pour dénoncer qu’on en a marre d’être méprisées et effacées parce que femmes, c’est aussi une question politique plus large que j’estime depuis longtemps, d’être force de proposition et de maintenir ce cap.

  • Half-Million Iraqis Died in the War, New Study Says
    http://news.nationalgeographic.com/news/2013/10/131015-iraq-war-deaths-survey-2013

    De 2003 à 2011

    In the new PLOS Medicine journal survey, led by public health expert Amy Hagopian of the University of Washington in Seattle, an international research team polled heads of households and siblings across Iraq. The researchers, including some from the Iraqi Ministry of Health, aimed to update and improve past estimates of the human costs of the war and occupation.

    “We think it is roughly around half a million people dead. And that is likely a low estimate,” says Hagopian. “People need to know the cost in human lives of the decision to go to war.”

    #crime #Irak

    • Irak : le conflit a tué 500.000 personnes http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/10/15/97001-20131015FILWWW00610-irak-le-conflit-a-tue-500000-personnes.php

      Près d’un demi-million de civils Irakiens ont été tués entre l’invasion de leur pays en 2003 et 2011, selon une étude publiée aujourd’hui aux Etats-Unis qui prend en compte aussi bien les morts résultant directement du conflit que des conséquences qu’il a engendrées. Ce chiffre est bien plus élevé que les 115.000 morts de civils irakiens répertoriés par Iraq Body Count. Ce site, basé en Grande-Bretagne et qui fait autorité, récolte des données émanant de médias, d’hôpitaux, ainsi que de sources gouvernementales et d’ONG.

      La nouvelle étude, rédigée par des universitaires aux Etats-Unis et au Canada avec la collaboration du ministère irakien de la Santé, s’intéresse non seulement aux décès provoqués par le conflit (combats, assassinats, attentats), mais aussi aux morts provoquées par les conséquences sociales qui ont découlé de la confrontation, comme, par exemple, les problèmes d’hygiène. « Toute hausse soudaine du taux de mortalité en Irak peut être attribuée à la violence directe, mais elle est, pour un tiers, attribuable à des facteurs indirects, comme les déficiences des systèmes de santé, de transports ou de communication », souligne cette étude parue dans la revue PLoS Medicine.

  • Were the First Artists Mostly Women ?
    http://news.nationalgeographic.com/news/2013/10/131008-women-handprints-oldest-neolithic-cave-art

    Three-quarters of handprints in ancient cave art were left by women, study finds.

    On en parle ici en français mais il manque cruellement au titre la traduction correcte qui est « Les femmes ont-elles été les premières artistes ? » ça fait donc si mal d’émettre cette hypothèse ?!!

    Les femmes ont-elles été les artistes de la préhistoire ?
    http://citizenpost.fr/les-femmes-ete-les-artistes-prehistoire

    #femmes #arts #néolithique #sexisme

  • Une étude de « Nature » http://www.nature.com/ncomms/journal/v4/n4/full/ncomms2656.html revue par le National Geographic : les origines des « européens modernes » remontreraient à moins longtemps qu’on ne le pensait, http://news.nationalgeographic.com/news/2013/13/130423-european-genetic-history-dna-archaeology-science

    Europeans as a people are younger than we thought, a new study suggests .

    DNA recovered from ancient skeletons reveals that the genetic makeup of modern Europe was established around 4,500 B.C. in the mid-Neolithic—or 6,500 years ago—and not by the first farmers who arrived in the area around 7,500 years ago or by earlier hunter-gatherer groups.

    “The genetics show that something around that point caused the genetic signatures of previous populations to disappear,” said Alan Cooper, director of the Australian Centre for Ancient DNA at the University of Adelaide, where the research was performed.

    “However, we don’t know what happened or why, and [the mid-Neolithic] has not been previously identified as [a time] of major change,” he said.

    Furthermore, the origins of the mid-Neolithic populations that did form the basis of modern Europe are also unknown.

    ...

    The study shows that “relatively recent migrations seem to have had a significant genetic impact on the population of Central Europe,” said study co-author Spencer Wells, who leads National Geographic’s Genographic Project.

    Genetic Signature

    In the study, Cooper and his colleagues extracted mitochondrial DNA—which children inherit only from their mothers—from the teeth and bones of 39 skeletons found in central Germany. The skeletons ranged in age from about 7,500 to 2,500 years old.

    The team focused on a group of closely related mitochondrial lineages—mutations in mitochondrial DNA that are similar to one another—known as haplogroup H, which is carried by up to 45 percent of modern Europeans.

    Cooper and his colleagues focused on haplogroup H because previous studies have indicated the mutations might have been present in Europeans’ genetic makeup for several thousand years.

    It’s unclear how this haplogroup became dominant in Europe. Some scientists have proposed that it spread across the continent following a population boom after the end of the last ice age about 12,000 years ago.

    But the new data paint a different picture of the genetic foundation of modern Europe: Rather than a single or a few migration events, Europe was occupied several times, in waves, by different groups, from different directions and at different times.

    The first modern humans to reach Europe arrived from Africa 35,000 to 40,000 years ago. By about 30,000 years ago, they were widespread throughout the area while their close cousins, the Neanderthals, disappeared. Hardly any of these early hunter-gatherers carried the H haplogroup in their DNA.

    About 7,500 years ago during the early Neolithic period, another wave of humans expanded into Europe, this time from the Middle East. They carried in their genes a variant of the H haplogroup, and in their minds knowledge of how to grow and raise crops. ’

    Archeologists call these first Central European farmers the linear pottery culture (LBK)—so named because their pottery often had linear decorations.

    The genetic evidence shows that the appearance of the LBK farmers and their unique H haplogroups coincided with a dramatic reduction of the U haplogroup—the dominant haplogroup among the hunter-gatherers living in Europe at that time.

    Farmers Move In

    The findings settle a longstanding debate among archaeologists, said Wells, who is also a National Geographic explorer-in-residence.

    Archaeology alone can’t determine whether cultural movements—such as a new style of pottery or, in this case, farming—were accompanied by the movements of people, Wells said in an email.

    “In this study we show that changes in the European archaeological record are accompanied by genetic changes, suggesting that cultural shifts were accompanied by the migration of people and their DNA.”

    The LBK group and its descendants were very successful and spread quickly across Europe. “They became the first pan-European culture, if you like,” Cooper said.

    Given their success, it would be natural to assume that members of the LBK culture were significant genetic ancestors of many modern Europeans.

    But the team’s genetic analysis revealed a surprise: About 6,500 years ago in the mid-Neolithic, the LBK culture was itself displaced. Their haplogroup H types suddenly became very rare, and they were subsequently replaced by populations bearing a different set of haplogroup H variations.

    ...

    “All we know is that the descendants of the LBK farmers disappeared from Central Europe about 4,500 [B.C.], clearing the way for the rise of populations from elsewhere, with their own unique H signatures.”

    ...

    One thing that is clear from the genetic data is that nearly half of modern Europeans can trace their origins back to this mysterious group.

    “About [4,500 B.C.], you start seeing a diversity and composition of genetic signatures that are beginning to look like modern [Central] Europe,” Cooper said. "This composition is then modified by subsequent cultures moving in, but it’s the first point at which you see something like the modern European genetic makeup in place.

    ...

  • A Hidden Victim of Somali Pirates: Science
    http://news.nationalgeographic.com/news/2013/13/130425-pirates-somalia-indian-ocean-seafloor-drilling-clima

    “No question, it’s been a serious setback,” says White, who has waited years, in vain, for a research vessel to drill crucial seabed cores off Somalia that would revolutionize the dating of East Africa’s spectacular hominid finds. “Piracy has stopped oceanographic work in the region. There’s been no data coming out of this area for years. Zero.”

    White isn’t alone in his frustration.

    Scientists from around the globe, specializing in subjects as diverse as plate tectonics, plankton evolution, oceanography, and climate change, are decrying a growing void of research that has spread across hundreds of thousands of square miles of the Indian Ocean near the Horn of Africa—an immense, watery “data hole” swept clean of scientific research by the threat of Somali buccaneering.

    #recherche #piraterie #somalie