La neuropédagogie : la gym du cerveau pour apprendre plus facilement

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  • La #neuropédagogie : la gym du cerveau pour apprendre plus facilement
    http://fr.euronews.com/2013/04/30/la-neuropedagogie-la-gym-du-cerveau-pour-apprendre-plus-facilement

    Le grand défi pour les enfants de grande section maternelle est de comprendre le lien entre la forme visuelle d’une lettre, qui est traitée dans les zones visuelles (du cerveau), avec les sons correspondants, qui sont traités dans les zones auditives. Pour faciliter cette association, on rajoute le toucher de façon à améliorer cette connexion entre la forme visuelle de la lettre et le son correspondant.

    #éducation #apprentissage #neurosciences

    • Sans remettre en cause l’intérêt de l’expérience, deux remarques néanmoins :
      1/ Les neurosciences comme souvent redécouvrent des méthodes déjà connues (ce qui ne signifie pas qu’elles sont largement répandues dans le système scolaire), ainsi les « lettres en relief » sont des outils utilisés dans certaines méthodes d’apprentissage notamment me semble-t-il dans les méthodes inspirées de #Montessori.
      2/ Les neurosciences comme souvent focalisent sur un des mécanismes mis en jeu dans la lecture, ici la correspondance graphème-phonème, au risque de réduire l’apprentissage de la lecture à une compétence technique particulière. La maîtrise des correspondances grapho-phonétiques est nécessaire (donc essentielle) mais loin d’être suffisante. Notons enfin que dans le reportage les élèves travaillent sur des lettres en écriture cursive, ce qui peut surprendre, car les enfants en situation de lecture réelle seront confrontés à des supports (numériques ou physiques) où l’écriture scripte est largement majoritaire.

    • Ouais j’allais le dire, Maria Montessori n’a pas eu besoin de scanner des cerveaux pour trouver ce système.

      Les enseignants (et ceux qui enseignent aux enseignants) devraient faire plus souvent confiance à l’expérience sur le terrain qu’à la #science, même si ça finit (parfois mais loin d’être souvent) par se recouper. Question d’#autonomie « ouvrière », si j’ose dire. Ne pas dépendre de la technocratie. Mais bon, ça vaut pour plein d’autres domaines : l’agriculture notamment (où l’on redécouvre d’anciennes techniques où ne pas labourer et avoir une terre vivante pleine d’humus est mieux que de labourer en asséchant et en tuant la micro-biologie du sol).