A méditer en connaissant les pratiques RH des grandes entreprises française :
Google, qui a toujours utilisé les données avec beaucoup d’attention pour faire ses recrutements, a longtemps privilégié les résultats scolaires… Mais celles-ci ne se sont pas avérées un synonyme de réussite et elles ne sont désormais plus utilisée comme principal critère d’embauche, explique Prasad Setty, vice-président du département People Analysis (“l’analyse des gens”), le laboratoire des ressources humaines de Google. Depuis 2007, Google a mené des enquêtes approfondies sur ses équipes et a constaté que les employés les plus innovants sont ceux qui ont un fort sens de leur mission tout en ayant une large autonomie personnelle. “Nos décisions sur nos employés ne sont pas moins importantes que nos décisions sur nos produits”, confit Prasad Setty, qui tente d’appliquer la même rigueur à l’humain qu’à l’ingénierie.
►http://www.internetactu.net/2013/05/03/lemploi-a-lepreuve-des-algorithmes
Bref, si vous vous considérez productif, le meilleur emploi que vous puissiez trouver n’est pas en France.
Demain, votre score d’employabilité
L’analyse des données ne sert pas seulement à faire des études sur la force de travail, mais dès à présent, révolutionne le recrutement. Matt Richtell pour le New York Times revenait quant à lui sur “Comment les Big Data recrutent-ils les travailleurs spécialisés ?” en évoquant l’exemple de Jade Dominguez, un autodidacte de la programmation de 26 ans qui a appris seul à programmer sans jamais avoir fait d’études brillantes et qui est pourtant sorti en tête de la fouille de données menée par le programme d’analyse automatique Gild et que la firme, en mal de programmeurs, comme toute la Silicon Valley, a rapidement recruté.