Les accusations israéliennes d’utilisation d’armes chimiques par l’armée régulière syrienne reprises - en partie, mais pas vraiment, enfin on sait pas trop, en tout cas à des degrès divers - par les officiels américains prennent soudainement un relief nouveau et pourraient bien apparaître, entre autres, comme un montage de Tel Aviv visant à masquer l’utilisation d’armes chimiques par certains groupes rebelles
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Les rebelles syriens ont fait usage du gaz sarin, a affirmé Carla del Ponte, membre de la Commission d’enquête de l’ONU sur les violations des droits de l’homme en Syrie. « Selon les témoignages que nous avons recueillis, les rebelles ont utilisé des armes chimiques, faisant usage de gaz sarin », a-t-elle déclaré dans une interview à la radio suisse italienne dans la nuit de dimanche à lundi.
« Nos enquêtes devront encore être approfondies, vérifiées et confirmées à travers de nouveaux témoignages, mais selon ce que nous avons pu établir jusqu’à présent, pour le moment ce sont les opposants au régime qui ont utilisé le gaz sarin », a ajouté Carla del Ponte, qui est également l’ancien procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY). La commission ne dispose néanmoins pas de « preuves irréfutables » pour l’instant, a précisé Carla del Ponte. Mais « il y a de forts soupçons, des soupçons concrets (...) vu la façon dont des victimes ont été soignées ».
Et en fin d’article :
Laurent Fabius souhaite « une solution politique »
Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, en visite à Hong Kong, a plaidé lundi pour « une solution politique » dans le conflit syrien. « La situation en Syrie est une véritable tragédie » qui gagne les pays voisins, a-t-il expliqué. « Il ne s’agit plus simplement d’un drame local, mais régional. Nous devons tenter de trouver une solution politique ».
Comment dit-on « tout vient à point à qui sait attendre » en russe ?