Conflit : Les rebelles syriens auraient utilisé du gaz sarin - Monde

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  • Si ce sont les rebelles qui utilisent des armes chimiques, est-ce que c’est « game changing » ?
    http://news.yahoo.com/u-n-testimony-syrian-rebels-used-sarin-gas-043557114.html

    U.N. human rights investigators have gathered testimony from casualties of Syria’s civil war and medical staff indicating that rebel forces have used the nerve agent sarin, one of the lead investigators said on Sunday.

    The United Nations independent commission of inquiry on Syria has not yet seen evidence of government forces having used chemical weapons, which are banned under international law, said commission member Carla Del Ponte.

    “Our investigators have been in neighboring countries interviewing victims, doctors and field hospitals and, according to their report of last week which I have seen, there are strong, concrete suspicions but not yet incontrovertible proof of the use of sarin gas, from the way the victims were treated,” Del Ponte said in an interview with Swiss-Italian television.

    “This was use on the part of the opposition, the rebels, not by the government authorities,” she added, speaking in Italian.

    Admirer la présence d’esprit de la personne qui a installé une vidéo accompagnant cet article : l’article dit, très clairement, que pour l’instant l’ONU dispose d’éléments forts et concrets permettant de penser que ce sont les rebelles qui ont utilisé l’arme chimique, et que l’ONU ne dispose d’aucune indication, pour l’instant, de l’utilisation de telles armes par le régime ; la vidéo, elle, titre « Syria denies using chemical weapons », et ce titre est nettement plus visible que le texte qui dit exactement le contraire. Là je dis : bravo.

    • Conflit : Les rebelles syriens auraient utilisé du gaz sarin
      http://www.lematin.ch/monde/Les-rebelles-syriens-auraient-utilise-du-gaz-sarin/story/28020096

      « Nous disposons de témoignages sur l’utilisation d’armes chimiques en particulier le gaz sarin. Pas de la part du gouvernement, mais des opposants », a affirmé l’ex-procureure générale du Tribunal pénal international pour les crimes commis en ex-Yougoslavie. Elle a néanmoins précisé que les recherches de la Commission étaient loin d’être terminées.

    • Elle est contredite par une autre instance de l’ONU

      La Commission d’enquête internationale indépendante sur la Syrie, mandatée par l’ONU, a affirmé, lundi 6 mai, qu’elle n’a pas obtenu « de résultats permettant de conclure que des armes chimiques ont été utilisées par les parties au conflit ». Son communiqué, dans lequel la Commission refuse de « commenter davantage ces allégations », apparaît comme un désaveu des déclarations d’une de ses membres, la procureure suisse Carla del Ponte, qui avait parlé d’usage de gaz sarin par les rebelles.

      http://abonnes.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/05/06/l-onu-dement-l-utilisation-de-gaz-sarin-en-syrie_3171823_3218.html
      et ici
      http://fr.news.yahoo.com/les-rebelles-syriens-ont-utilis%C3%A9-du-sarin-selon-071208248.html

    • Syria: US says it has no evidence rebel forces used sarin gas | World news | guardian.co.uk
      http://www.guardian.co.uk/world/2013/may/06/syria-us-no-evidence-rebels-sarin

      ... the state department official said on Monday: “Our understanding has been that the armed opposition does not have such weapons,” adding that it took the claims seriously and “we’ll have to recheck our facts”.

      The UN’s Syria investigators also appeared to row back on Del Ponte’s remarks. They said there was thus far “no conclusive proof” that either side in the Syria conflict had used chemical weapons.

    • DisplayNews
      http://www.ohchr.org/en/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=13298

      Press release from the Commission of Inquiry on Syria (chemical weapons)

      Geneva, 6 May 2013 — The Independent International Commission of Inquiry on the Syrian Arab Republic wishes to clarify that it has not reached conclusive findings as to the use of chemical weapons in Syria by any parties to the conflict. As a result, the Commission is not in a position to further comment on the allegations at this time.

      The Chair of the Commission of Inquiry, Paulo Sergio Pinheiro, reminds all parties to the conflict that the use of chemical weapons is prohibited in all circumstances under customary international humanitarian law.

      In line with its mandate, the Commission is currently investigating all allegations of violations of international law in the Syrian Arab Republic and will issue its findings to the Human Rights Council on 3 June 2013 , as mandated by resolution 22/24.

    • Le désaveu de Carla del Ponte qu’évoque rumor me rappelle celui qu’elle avait subi peu après qu’elle avait quitté ses fonctions de procureur au TPIY qund elle avait accusé de haut dignitaires kosovars de l’UCK (dont Thaci, actuel 1er ministre) d’avoir organisé un réseau de trafic d’organes. Elle avait alors vertement critiquée par son ancienne porte-parole Florence Hartmann qui avait démenti ses propos :
      http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/trafic-d-organes-au-kosovo-la-controverse-carla-del-ponte_472137.html

      A peine quatre mois après avoir quitté ses fonctions de procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), Carla Ponte publie un livre-témoignage, La chasse, les criminels de guerre et moi, où elle évoque son expérience. Sur les huit années passées à ce poste, un élément surtout a suscité de vives réactions.
      Elle glisse en effet dans son ouvrage des informations sur un trafic d’organes prélevés sur des prisonniers serbes par des Albanais du Kosovo. Trafic présumé dans lequel auraient été impliqués, selon elle, des dirigeants de l’actuel Kosovo indépendant, à la fin des années 1990, dont l’actuel Premier ministre Hashim Thaçi.

      Or depuis, la nouvelle confirmant en partie les accusation de Del Ponte est tombée la semaine dernière :
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/04/29/kosovo-cinq-medecins-condamnes-pour-un-trafic-d-organes-international_316837

      Des peines historiques ont été prononcées à Pristina, lundi 29 avril, contre cinq médecins impliqués dans le plus vaste trafic d’organes jamais mis au jour sur le continent européen. La clinique Medicus, au cœur de ce trafic, était située dans la capitale kosovare. C’est donc là qu’a été initiée l’enquête, confiée à Jonathan Ratel, un magistrat international relevant de la mission civile européenne EULEX, qui contribue à l’établissement d’un État de droit au Kosovo.

      Avec implication de Turcs et d’Israéliens :

      Les enquêteurs ont remonté le réseau jusqu’aux pays sources. Notamment en Allemagne, d’où provenaient les fonds d’origine pour la création de la clinique. Un mandat d’arrêt international a été délivré à l’encontre du chirurgien Yusuf Sonmez, surnommé « Docteur Frankenstein » et déjà interpellé pour des faits similaires en 2005, et de Moshe Harel. Celui-ci a joué un rôle clé dans l’organisation du réseau. Arrêté après le raid contre la clinique, il avait été autorisé à rendre visite à sa mère, prétendument malade en Israël, mais n’est jamais revenu au Kosovo.
      Les demandes d’extradition envoyées en Turquie et en Israël pour ces deux hommes n’ont pas été satisfaites, car ces pays ne livrent pas leurs ressortissants. Le médecin turc a cependant été entendu à Istanbul en mars 2011.

      Comparaison n’est pas raison mais le parallèle est tout de même étonnant !