Autour des #gardes-côtes_libyens... et de #refoulements en #Libye...
Je copie-colle ici des articles que j’avais mis en bas de cette compilation (qu’il faudrait un peu mettre en ordre, peut-être avec l’aide de @isskein ?) :
►https://seenthis.net/messages/705401
Les articles ci-dessous traitent de :
#asile #migrations #réfugiés #Méditerranée #push-back #refoulement #externalisation #frontières
Pour la première fois depuis 2009, un navire italien ramène des migrants en Libye
Une embarcation de migrants secourue par un navire de ravitaillement italien a été renvoyée en Libye lundi 30 juillet. Le HCR a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête et s’inquiète d’une violation du droit international.
Lundi 30 juillet, un navire battant pavillon italien, l’Asso Ventotto, a ramené des migrants en Libye après les avoir secourus dans les eaux internationales – en 2012 déjà l’Italie a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme pour avoir reconduit en Libye des migrants secourus en pleine mer en 2009.
L’information a été donnée lundi soir sur Twitter par Oscar Camps, le fondateur de l’ONG espagnole Proactiva Open Arms, avant d’être reprise par Nicola Fratoianni, un député de la gauche italienne qui est actuellement à bord du bateau humanitaire espagnol qui sillonne en ce moment les côtes libyennes.
Selon le quotidien italien La Repubblica, 108 migrants à bord d’une embarcation de fortune ont été pris en charge en mer Méditerranée par l’Asso Ventotto lundi 30 juillet. L’équipage du navire de ravitaillement italien a alors contacté le MRCC à Rome - centre de coordination des secours maritimes – qui les a orienté vers le centre de commandement maritime libyen. La Libye leur a ensuite donné l’instruction de ramener les migrants au port de Tripoli.
En effet depuis le 28 juin, sur décision européenne, la gestion des secours des migrants en mer Méditerranée dépend des autorités libyennes et non plus de l’Italie. Concrètement, cela signifie que les opérations de sauvetage menées dans la « SAR zone » - zone de recherche et de sauvetage au large de la Libye - sont désormais coordonnées par les Libyens, depuis Tripoli. Mais le porte-parole du Conseil de l’Europe a réaffirmé ces dernières semaines qu’"aucun navire européen ne peut ramener des migrants en Libye car cela serait contraire à nos principes".
Violation du droit international
La Libye ne peut être considérée comme un « port sûr » pour le débarquement des migrants. « C’est une violation du droit international qui stipule que les personnes sauvées en mer doivent être amenées dans un ‘port sûr’. Malgré ce que dit le gouvernement italien, les ports libyens ne peuvent être considérés comme tels », a déclaré sur Twitter le député Nicola Fratoianni. « Les migrants se sont vus refuser la possibilité de demander l’asile, ce qui constitue une violation des accords de Genève sur les sauvetages en mer », dit-il encore dans le quotidien italien La Stampa.
Sur Facebook, le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, nie toutes entraves au droit international. « La garde-côtière italienne n’a ni coordonné, ni participé à cette opération, comme l’a faussement déclarée une ONG et un député de gauche mal informé ».
Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a de son côté annoncé mardi 31 juillet l’ouverture d’une enquête. « Nous recueillons toutes les informations nécessaires sur le cas du remorqueur italien Asso Ventotto qui aurait ramené en Libye 108 personnes sauvées en Méditerranée. La Libye n’est pas un ‘port sûr’ et cet acte pourrait constituer une violation du droit international », dit l’agence onusienne sur Twitter.
▻http://www.infomigrants.net/fr/post/10995/pour-la-premiere-fois-depuis-2009-un-navire-italien-ramene-des-migrant
Nave italiana soccorre e riporta in Libia 108 migranti. Salvini: «Nostra Guardia costiera non coinvolta»
L’atto in violazione della legislazione internazionale che garantisce il diritto d’asilo e che non riconosce la Libia come un porto sicuro. Il vicepremier: «Nostre navi non sono intervenute nelle operazioni». Fratoianni (LeU): «Ci sono le prove della violazione»
▻http://www.repubblica.it/cronaca/2018/07/31/news/migranti_nave_italiana_libia-203026448/?ref=RHPPLF-BH-I0-C8-P1-S1.8-T1
#vos_thalassa #asso_28
Commentaire de Sara Prestianni, via la mailing-list de Migreurop:
Le navire commerciale qui opere autour des plateformes de pétrole, battant pavillon italien - ASSO 28 - a ramené 108 migrants vers le port de Tripoli suite à une opération de sauvetage- Les premiers reconstructions faites par Open Arms et le parlementaire Fratoianni qui se trouve à bord de Open Arms parlent d’une interception en eaux internationales à la quelle a suivi le refoulement. Le journal La Repubblica dit que les Gardes Cotes Italiennes auraient invité Asso28 à se coordonner avec les Gardes Cotes Libyennes (comme font habituellement dans les derniers mois. Invitation déclinés justement par les ong qui opèrent en mer afin de éviter de proceder à un refoulement interdit par loi). Le Ministre de l’Interieur nie une implication des Gardes Cotes Italiens et cyniquement twitte “Le Garde cotes libyenne dans les derniers heures ont sauvé et ramené à terre 611 migrants. Les Ong protestent les passeurs font des affaires ? C’est bien. Nous continuons ainsi”
Départs de migrants depuis la Libye :
Libya : outcomes of the sea journey
Migrants intercepted /rescued by the Libyan coast guard
Lieux de désembarquement :
–-> Graphiques de #Matteo_Villa, posté sur twitter :
source : ►https://twitter.com/emmevilla/status/1036892919964286976
#statistiques #chiffres #2016 #2017 #2018
cc @simplicissimus
Libyan Coast Guard Takes 611 Migrants Back to Africa
Between Monday and Tuesday, the Libyan Coast Guard reportedly rescued 611 migrants aboard several dinghies off the coast and took them back to the African mainland.
Along with the Libyan search and rescue operation, an Italian vessel, following indications from the Libyan Coast Guard, rescued 108 migrants aboard a rubber dinghy and delivered them back to the port of Tripoli. The vessel, called La Asso 28, was a support boat for an oil platform.
Italian mainstream media have echoed complaints of NGOs claiming that in taking migrants back to Libya the Italian vessel would have violated international law that guarantees the right to asylum and does not recognize Libya as a safe haven.
In recent weeks, a spokesman for the Council of Europe had stated that “no European ship can bring migrants back to Libya because it is contrary to our principles.”
Twenty days ago, another ship supporting an oil rig, the Vos Thalassa, after rescuing a group of migrants, was preparing to deliver them to a Libyan patrol boat when an attempt to revolt among the migrants convinced the commander to reverse the route and ask the help of the Italian Coast Guard. The migrants were loaded aboard the ship Diciotti and taken to Trapani, Sicily, after the intervention of the President of the Republic Sergio Mattarella.
On the contrary, Deputy Prime Minister Matteo Salvini has declared Tuesday’s operation to be a victory for efforts to curb illegal immigration. The decision to take migrants back to Africa rather than transporting them to Europe reflects an accord between Italy and Libya that has greatly reduced the numbers of African migrants reaching Italian shores.
Commenting on the news, Mr. Salvini tweeted: “The Libyan Coast Guard has rescued and taken back to land 611 immigrants in recent hours. The NGOs protest and the traffickers lose their business? Great, this is how we make progress,” followed by hashtags announcing “closed ports” and “open hearts.”
Parliamentarian Nicola Fratoianni of the left-wing Liberi and Uguali (Free and Equal) party and secretary of the Italian Left, presently aboard the Spanish NGO ship Open Arms, denounced the move.
“We do not yet know whether this operation was carried out on the instructions of the Italian Coast Guard, but if so it would be a very serious precedent, a real collective rejection for which Italy and the ship’s captain will answer before a court,” he said.
“International law requires that people rescued at sea must be taken to a safe haven and the Libyan ports, despite the mystification of reality by the Italian government, cannot be considered as such,” he added.
The United Nations immigration office (UNHCR) has threatened Italy for the incident involving the 108 migrants taken to Tripoli, insisting that Libya is not a safe port and that the episode could represent a breach of international law.
“We are collecting all the necessary information,” UNHCR tweeted.
►https://www.independent.co.uk/news/world/americas/santiago-anti-abortion-women-stabbed-chile-protest-a8469786.html
#refoulements #push-back
UNHCR Position on Returns to Libya - Update II
Libya rescued 10,000 migrants this year, says Germany
Libyan coast guards have saved some 10,000 migrants at sea since the start of this year, according to German authorities. The figure was provided by the foreign ministry during a debate in parliament over what the Left party said were “inhumane conditions” of returns of migrants to Libya. Libyan coast guards are trained by the EU to stop migrants crossing to Europe.
UNHCR Flash Update Libya (9 - 15 November 2018) [EN/AR]
As of 14 November, the Libyan Coast Guard (LCG) has rescued/intercepted 14,595 refugees and migrants (10,184 men, 2,147 women and 1,408 children) at sea. On 10 November, a commercial vessel reached the port of Misrata (187 km east of Tripoli) carrying 95 refugees and migrants who refused to disembark the boat. The individuals on board comprise of Ethiopian, Eritrean, South Sudanese, Pakistani, Bangladeshi and Somali nationals. UNHCR is closely following-up on the situation of the 14 individuals who have already disembarked and ensuring the necessary assistance is provided and screening is conducted for solutions. Since the onset, UNHCR has advocated for a peaceful resolution of the situation and provided food, water and core relief items (CRIs) to alleviate the suffering of individuals onboard the vessel.
►https://reliefweb.int/report/libya/unhcr-flash-update-libya-9-15-november-2018-enar
#statistiques #2018 #chiffres
Rescued at sea, locked up, then sold to smugglers
In Libya, refugees returned by EU-funded ships are thrust back into a world of exploitation.
The Souq al Khamis detention centre in Khoms, Libya, is so close to the sea that migrants and refugees can hear waves crashing on the shore. Its detainees – hundreds of men, women and children – were among 15,000 people caught trying to cross the Mediterranean in flimsy boats in 2018, after attempting to reach Italy and the safety of Europe.
They’re now locked in rooms covered in graffiti, including warnings that refugees may be sold to smugglers by the guards that watch them.
This detention centre is run by the UN-backed Libyan government’s department for combatting illegal migration (DCIM). Events here over the last few weeks show how a hardening of European migration policy is leaving desperate refugees with little room to escape from networks ready to exploit them.Since 2014, the EU has allocated more than €300 million to Libya with the aim of stopping migration. Funnelled through the Trust Fund for Africa, this includes roughly €40 million for the Libyan coast guard, which intercepts boats in the Mediterranean. Ireland’s contribution to the trust fund will be €15 million between 2016 and 2020.
Scabies
One of the last 2018 sea interceptions happened on December 29th, when, the UN says, 286 people were returned to Khoms. According to two current detainees, who message using hidden phones, the returned migrants arrived at Souq al Khamis with scabies and other health problems, and were desperate for medical attention.
On New Year’s Eve, a detainee messaged to say the guards in the centre had tried to force an Eritrean man to return to smugglers, but others managed to break down the door and save him.On Sunday, January 5th, detainees said, the Libyan guards were pressurising the still-unregistered arrivals to leave by beating them with guns. “The leaders are trying to push them [to] get out every day,” one said.
▻https://www.irishtimes.com/news/world/europe/rescued-at-sea-locked-up-then-sold-to-smugglers-1.3759181
Migranti, 100 persone trasferite su cargo e riportate in Libia. Alarm Phone: “Sono sotto choc, credevano di andare in Italia”
Dopo l’allarme delle scorse ore e la chiamata del premier Conte a Tripoli, le persone (tra cui venti donne e dodici bambini, uno dei quali potrebbe essere morto di stenti) sono state trasferite sull’imbarcazione che batte bandiera della Sierra Leone in direzione Misurata. Ma stando alle ultime informazioni, le tensioni a bordo rendono difficoltoso lo sbarco. Intanto l’ong Sea Watch ha salvato 47 persone e chiede un porto dove attraccare
►https://www.ilfattoquotidiano.it/2019/01/21/migranti-100-persone-trasferite-su-cargo-e-riportate-in-libia-alarm-phone-sono-sotto-choc-credevano-di-andare-in-italia/4911794
Migrants calling us in distress from the Mediterranean returned to Libya by deadly ‘refoulement’ industry
When they called us from the sea, the 106 precarious travellers referred to their boat as a white balloon. This balloon, or rubber dinghy, was meant to carry them all the way to safety in Europe. The people on board – many men, about 20 women, and 12 children from central, west and north Africa – had left Khoms in Libya a day earlier, on the evening of January 19.
Though they survived the night at sea, many of passengers on the boat were unwell, seasick and freezing. They decided to call for help and used their satellite phone at approximately 11am the next day. They reached out to the Alarm Phone, a hotline operated by international activists situated in Europe and Africa, that can be called by migrants in distress at sea. Alongside my work as a researcher on migration and borders, I am also a member of this activist network, and on that day I supported our shift team who received and documented the direct calls from the people on the boat in distress.
The boat had been trying to get as far away as possible from the Libyan coast. Only then would the passengers stand a chance of escaping Libya’s coastguard. The European Union and Italy struck a deal in 2017 to train the Libyan coastguard in return for them stopping migrants reaching European shores. But a 2017 report by Amnesty International highlighted how the Libyan authorities operate in collusion with smuggling networks. Time and again, media reports suggest they have drastically violated the human rights of escaping migrants as well as the laws of the sea.
The migrant travellers knew that if they were detected and caught, they would be abducted back to Libya, or illegally “refouled”. But Libya is a dangerous place for migrants in transit – as well as for Libyan nationals – given the ongoing civil conflict between several warring factions. In all likelihood, being sent back to Libya would mean being sent to detention centres described as “concentration-camp like” by German diplomats.
The odds of reaching Europe were stacked against the people on the boat. Over the past year, the European-Libyan collaboration in containing migrants in North Africa, a research focus of mine, has resulted in a decrease of sea arrivals in Italy – from about 119,000 in 2017 to 23,000 in 2018. Precisely how many people were intercepted by the Libyan coastguards last year is unclear but the Libyan authorities have put the figure at around 15,000. The fact that this refoulement industry has led to a decrease in the number of migrant crossings in the central Mediterranean means that fewer people have been able to escape grave human rights violations and reach a place of safety.
Shifting responsibility
In repeated conversations, the 106 people on the boat made clear to the Alarm Phone activists that they would rather move on and endanger their lives by continuing to Europe than be returned by the Libyan coastguards. The activists stayed in touch with them, and for transparency reasons, the distress situation was made public via Twitter.
Around noon, the situation on board deteriorated markedly and anxiety spread. With weather conditions worsening and after a boy had fallen unconscious, the people on the boat expressed for the first time their immediate fear of dying at sea and demanded Alarm Phone to alert all available authorities.
The activists swiftly notified the Italian coastguards. But both the Italian Maritime Rescue Coordination Centre, and in turn the Maltese authorities, suggested it was the Libyan coastguard’s responsibility to handle the distress call. And yet, eight different phone numbers of the Libyan coastguards could not be reached by the activists.
In the afternoon, the situation had come across the radar of the Italian media. When the Alarm Phone activists informed the people on board that the public had also been made aware of the situation by the media one person succinctly responded: “I don’t need to be on the news, I need to be rescued.”
And yet media attention catapulted the story into the highest political spheres in Italy. According to a report in the Italian national newspaper Corriere della Sera, the prime minister, Giuseppe Conte, took charge of the situation, stating that the fate of the migrant boat could not be left to Alarm Phone activists. Conte instructed the Italian foreign intelligence service to launch rapid negotiations with the Libyan coastguards. It took some time to persuade them, but eventually, the Libyans were convinced to take action.
In the meantime, the precarious passengers on the boat reported of water leaking into their boat, of the freezing cold, and their fear of drowning. The last time the Alarm Phone reached them, around 8pm, they could see a plane in the distance but were unable to forward their GPS coordinates to the Alarm Phone due to the failing battery of their satellite phone.
Sent back to Libya
About three hours later, the Italian coastguards issued a press release: the Libyans had assumed responsibility and co-ordinated the rescue of several boats. According to the press release, a merchant vessel had rescued the boat and the 106 people would be returned to Libya.
According to the survivors and Médecins Sans Frontières who treated them on arrival, at least six people appeared to have drowned during the voyage – presumably after the Alarm Phone lost contact with them. Another boy died after disembarkation.
A day later, on January 21, members of a second group of 144 people called the Alarm Phone from another merchant vessel. Just like the first group, they had been refouled to Libya, but they were still on board. Some still believed that they would be brought to Europe.
Speaking on the phone with the activists, they could see land but it was not European but Libyan land. Recognising they’d been returned to their place of torment, they panicked, cried and threatened collective suicide. The women were separated from the men – Alarm Phone activists could hear them shout in the background. In the evening, contact with this second group of migrants was lost.
During the evening of January 23, several of the women of the group reached out to the activists. They said that during the night, Libyan security forces boarded the merchant vessel and transported small groups into the harbour of Misrata, where they were taken to a detention centre. They said they’d been beaten when refusing to disembark. One of them, bleeding, feared that she had already lost her unborn child.
On the next day, the situation worsened further. The women told the activists that Libyan forces entered their cell in the morning, pointing guns at them, after some of the imprisoned had tried to escape. Reportedly, every man was beaten. The pictures they sent to the Alarm Phone made it into Italian news, showing unhygienic conditions, overcrowded cells, and bodies with torture marks.
Just like the 106 travellers on the “white balloon”, this second group of 144 people had risked their lives but were now back in their hell.
Profiteering
It’s more than likely that for some of these migrant travellers, this was not their first attempt to escape Libya. The tens of thousands captured at sea and returned over the past years have found themselves entangled in the European-Libyan refoulement “industry”. Due to European promises of financial support or border technologies, regimes with often questionable human rights records have wilfully taken on the role as Europe’s frontier guards. In the Mediterranean, the Libyan coastguards are left to do the dirty work while European agencies – such as Frontex, Eunavfor Med as well as the Italian and Maltese coastguards – have withdrawn from the most contentious and deadly areas of the sea.
It’s sadly not surprising that flagrant human rights violations have become the norm rather than the exception. Quite cynically, several factions of the Libyan coastguards have profited not merely from Europe’s financial support but also from playing a “double game” in which they continue to be involved in human smuggling while, disguised as coastguards, clampdown on the trade of rival smuggling networks. This means that the Libyan coastguards profit often from both letting migrant boats leave and from subsequently recapturing them.
The detention camps in Libya, where torture and rape are everyday phenomena, are not merely containment zones of captured migrants – they form crucial extortion zones in this refoulement industry. Migrants are turned into “cash cows” and are repeatedly subjected to violent forms of extortion, often forced to call relatives at home and beg for their ransom.
Despite this systematic abuse, migrant voices cannot be completely drowned out. They continue to appear, rebelliously, from detention and even from the middle of the sea, reminding us all about Europe’s complicity in the production of their suffering.
▻https://theconversation.com/migrants-calling-us-in-distress-from-the-mediterranean-returned-to-
Libya coast guard detains 113 migrants during lull in fighting
The Libyan coast guard has stopped 113 migrants trying to reach Italy over the past two days, the United Nations said on Wednesday, as boat departures resume following a lull in fighting between rival forces in Libya.
The western Libyan coast is a major departure point for mainly African migrants fleeing conflict and poverty and trying to reach Italy across the Mediterranean Sea with the help of human traffickers.
Smuggling activity had slowed when forces loyal to military commander Khalifa Haftar launched an offensive to take the capital Tripoli, home to Libya’s internationally recognized government.
But clashes eased on Tuesday after a push by Haftar’s Libyan National Army (LNA) back by artillery failed to make inroads toward the center.
Shelling audible in central Tripoli was less intense on Wednesday than on previous days. Three weeks of clashes had killed 376 as of Tuesday, the World Health Organization said.
The Libyan coast guard stopped two boats on Tuesday and one on Wednesday, carrying 113 migrants in all, and returned them to two western towns away from the Tripoli frontline, where they were put into detention centers, U.N. migration agency IOM said.
A coast guard spokesman said the migrants were from Arab and sub-Saharan African countries as well as Bangladesh.
Human rights groups have accused armed groups and members of the coast guard of being involved in human trafficking.
Officials have been accused in the past of mistreating detainees, who are being held in their thousands as part of European-backed efforts to curb smuggling. A U.N. report in December referred to a “terrible litany” of violations including unlawful killings, torture, gang rape and slavery.
Rights groups have also accused the European Union of complicity in the abuse as Italy and France have provided boats for the coast guard to step up patrols. That move has helped to reduce migrant departures.
▻https://www.reuters.com/article/us-libya-security/libya-coast-guard-detains-113-migrants-during-lull-in-fighting-idUSKCN1S73R
Judgement in Italy recognizes that people rescued by #Vos_Thalassa acted lawfully when opposed disembarkation in #Libya. Two men spent months in prison, as Italian government had wished, till a judge established that they had acted in legitimate defence.
Also interesting that judge argues that Italy-Libya Bilateral agreement on migration control must be considered illegitimate as in breach of international, EU and domestic law.
▻https://dirittopenaleuomo.org/wp-content/uploads/2019/06/GIP-Trapani.pdf
Reçu via FB par @isskein :
▻https://www.facebook.com/isabelle.saintsaens/posts/10218154173470834?comment_id=10218154180551011¬if_id=1560196520660275&n
#justice
The Commission and Italy tie themselves up in knots over Libya
►http://www.statewatch.org/analyses/no-344-Commission-and-Italy-tie-themselves-up-in-knots-over-libya.pdf
–-> analyse de #Yasha_Maccanico sur la polémique entre Salvini et la Commission quand il a déclaré en mars que la Commission était tout a fait d’accord avec son approche (le retour des migrants aux champs logiques), la Commission l’a démenti et puis a sorti la lettre de Mme. Michou (JAI Commission) de laquelle provenaient les justifications utilisées par le ministre, qui disait à Leggeri que la collaboration avec la garde côtière libyenne des avions européennes était legale. Dans la lettre, elle admit que les italiens et la mission de Frontex font des activités qui devrait être capable de faire la Libye, si sa zone SAR fuisse authentique et pas une manière pour l’UE de se débarrasser de ses obligations légales et humanitaires. C’est un acte de auto-inculpation pour l’UE et pour l’Italie.
Returned to War and Torture: Malta and Frontex coordinate push-back to Libya
On Saturday, 14 March 2020, RCC Malta coordinated a push-back operation from the Maltese Search and Rescue (SAR) zone to Libya in cooperation with the EU border agency Frontex and the so-called Libyan coastguards.[1] Similar to the events we documented on 18 October 2019, the Maltese authorities instructed the so-called Libyan coastguards to enter a European SAR zone in order to abduct about 49 people and force them back to Libya.[2] Instead of complying with refugee and human rights conventions, the Maltese authorities coordinated a grave violation of international law and of the principle of non-refoulment, as the rescued must be disembarked in a safe harbour.[3] Clearly, Libya is not a safe harbour but a place of war and systemic human rights abuses. Every week, the Alarm Phone receives testimonies of torture, rape and other forms of violence against migrants detained in Libyan camps and prisons.
On the same day, we alerted the Armed Forces of Malta to a second boat in distress in the Maltese SAR zone with 112 people on board.[4] Before their eventual rescue, the people spent about 48 hours at sea. Malta delayed the rescue for more than 18 hours, putting 112 lives at severe risk. Non-assistance, delays, and pushbacks are becoming the norm in the Central Mediterranean, causing trauma in survivors, disappearances and deaths, both at sea and in Libya.
Europe continues to delegate border enforcement to the Libyan authorities to evade their responsibility to rescue the distressed to Europe. We hold Europe accountable for the abuses and suffering inflicted on migrants at sea and in Libya. We condemn the role of European institutions and member states, including Malta and Italy, in these human rights violations through bilateral agreements as well as the financing, equipping, and training of the so-called Libyan coastguards.
Summary of the push-back by proxy case:
On Saturday 14 March 2020, at 15:33h CET, the Alarm Phone received a distress call from 49 people, including one pregnant woman and three children, who were trying to escape from the war in Libya. They had left Tripoli the evening before on a white fiberglass boat. They shared their GPS position with us, which clearly showed them within the Maltese SAR zone (34° 26′ 39 ” N, 14° 07′ 86″ E, at 15:33h). The people on board told us that they had lost their engine and that water was entering the boat. We immediately informed RCC Malta and the Italian coastguard via email. We received updated GPS positions from the people in distress at 16:22h (34° 26 81′ N, 014° 08′ 56″ E) and at 17:07h (N 34° 27′ 12″, E 014° 09′ 37″), both confirming once more that they were drifting within the Maltese SAR zone.
At 17:42h, RCC Malta confirmed via phone that they had sent two patrol boats for the two SAR events in the Maltese SAR zone to which we had alerted them: one for the boat of 49 people and another one for the rubber boat with 112 people on board. Soon after, at 17:45h, we talked to the 49 people on the boat who told us that they could see a boat heading in their direction. Unfortunately, the conversation broke off and we were not able to clarify further details. This was our last contact to the people in distress after which we could not reach them any longer. Since then, we have tried to obtain further details from RCC Malta, but they claim to not have any information.
However, confidential sources have informed us that a Frontex aerial asset had spotted the migrant boat already at 6:00h when it was still in the contested Libyan SAR zone. At 18.04h, the Libyan coastguard vessel Ras Al Jadar intercepted the boat in the Maltese SAR zone at the position N34° 26’, E 14° 07’. This means that the European border agency Frontex, MRCC Rome as well as RCC Malta were all aware of this boat in distress and colluded with the Libyan authorities to enter Maltese SAR and intercept the migrant boat.
On Sunday 15 March 2020, at 7:00h, we were called by relatives of the people on board who told us that the people in distress had just informed them that they had been abducted by a Libyan vessel from within the Maltese SAR zone and returned to Libya, where, according to their testimonies, they were imprisoned and battered. In the afternoon, we were called by the people who were on the boat, and they testified that before the push-back occurred they saw a helicopter circling above them. About 30 minutes later, according to their testimonies, a vessel of the so-called Libyan coastguard arrived on scene. The people stated that the Libyan officers behaved brutally toward them, beating them repeatedly. They also stated that they were prevented from filming and documenting these abuses as their phones were confiscated. Moreover, the people reported that they had travelled together with another boat, a white rubber boat with around 60 people on board (including 7 women and 1 woman with a nine-month-old infant). Also this second boat[5] was intercepted and returned to Libya and its passengers experienced similar forms of violence and abuse.
▻https://alarmphone.org/en/2020/03/15/returned-to-war-and-torture/?post_type_release_type=post
Refworld | Nigeria: The Black Axe confraternity, also known as the Neo-Black Movement of Africa, including their rituals, oaths of secrecy, and use of symbols or particular signs; whether they use force to recruit individuals (2009-November 2012)
►http://www.refworld.org/docid/50ebf7a82.html
Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Publication Date 3 December 2012
Citation / Document Symbol NGA104208.E
Related Document(s) Nigéria : information sur la Confrérie de la hache noire (Black Axe confraternity), aussi connue sous le nom de Nouveau mouvement noir d’Afrique (Neo-Black Movement of Africa), y compris ses rituels, ses serments du secret et son utilisation de symboles ou de signes distinctifs; information indiquant si elle a recours au recrutement forcé; information sur le traitement réservé par ses membres aux personnes qui s’opposent aux sectes (2009-novembre 2012)
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Nigeria: The Black Axe confraternity, also known as the Neo-Black Movement of Africa, including their rituals, oaths of secrecy, and use of symbols or particular signs; whether they use force to recruit individuals (2009-November 2012), 3 December 2012, NGA104208.E, available at: ►http://www.refworld.org/docid/50ebf7a82.html [accessed 30 August 2018]
Disclaimer This is not a UNHCR publication. UNHCR is not responsible for, nor does it necessarily endorse, its content. Any views expressed are solely those of the author or publisher and do not necessarily reflect those of UNHCR, the United Nations or its Member States.
1. Background
Sources indicate that the Black Axe confraternity is a cult (Leadership 27 July 2012; Vanguard 27 July 2012; Coventry Cathedral Feb. 2009, 10). According to Coventry Cathedral, a Church of England’s place of worship that has existed for over 1,000 years (ibid. n.d.) and that has been “extensively involved” in Nigeria since 2002, the Black Axe confraternity and some other cult groups “were formed in the 1980s as tools of the Nigerian military and they in turn formed street cult groups” (ibid. Feb. 2009, 6, 10). Corroborating information could not be found among the sources consulted by the Research Directorate within the time constraints of this Response.
2. The Neo-Black Movement of Africa (NBM)
Sources state that the Black Axe confraternity is also known as the Neo-Black Movement of Africa (NBM) (Daily Trust 3 May 2012; This Day 6 Jan. 2012). However, sources indicate that, according to the NBM, they are not the Black Axe confraternity nor are they a secret cult (Vanguard 11 Jan. 2012; The Guardian 30 Dec. 2009). The Coventry Cathedral states that the Black Axe confraternity is a “splinter group” of the NBM, and indicates that, since 1985, the NBM “sought to dissociate itself from the Black Axe Confraternity’s activities” (Feb. 2009, 97-98).
According to the NBM’s website, the group was created during the 1977-1978 academic year by nine University of Benin undergraduates who were concerned about the “plight of the Black Man” (NBM n.d.). The NBM website further states that within “a decade of its existence the Movement was operational in most major tertiary institutions in Nigeria,” but later withdrew its operations from university campuses in 1994 due to the “wave of violence” at Nigerian universities that started in the late 1980s (ibid.). Coventry Cathedral indicates that NBM is not a confraternity and excludes students and fraternity members from its organization (Feb. 2009, 97). According to the NBM, they have “Zones” in most large cities across the world, and their headquarters is located in Benin City, Edo State (NBM n.d.).
Sources indicate that the NBM is legally registered as an organization (Vanguard 11 Jan. 2012) with the Corporate Affairs Commission (Daily Trust 3 May 2012; Nigeria Daily News 30 Dec. 2009). However, sources point out that Rivers State enacted the Secret Cult and Similar Activities (Prohibition) Law in 2004 (Vanguard 19 Aug. 2007; NDPEHRD Aug. 2004, 3). The Black Axe confraternity and the NBM have been banned under this law (ibid.; CODESRIA 2011, 22).
According to the NBM website, their objectives include: “the redirection of all minds towards Black Realism and Determinism” and teaching people discipline of the body and mind, preventing negative images of Black people, conducting research on traditional African religions, and publishing a regular magazine called Uhuru (NBM n.d.). The NBM ’s magazine Uhuru used to be called the Black Axe Magazine (ibid.). According to the website: “the Axeman (a member of the Neo Black Movement) is always expected to talk with Reason, act with Courage and behave with Grace; this has served as our code of conduct” (ibid.).
Media sources report that the NBM:
donated medication to health centres in Uhunmwode local government area of Edo state in March 2010 (Plus News Pakistan 31 Mar. 2010);
organized free medical treatment, including for malaria and blood checks, to 200 people at Kwale West local government area of Delta State in January 2010 (Vanguard 4 Jan. 2010); and
provided money for a sick abandoned baby in Ughelli, Delta state in 2009 (ibid. 24 Sept. 2009).
3. Black Axe Confraternity Recruitment
A 2007 Human Rights Watch report indicated that the Black Axe confraternity forcibly recruits new members (Oct. 2007, 24). Corroborating information could not be found among the sources consulted by the Research Directorate within the time constraints of this Response.
According to Vanguard, a Lagos-based newspaper, the Edo state Police Public Relations Officer indicated that generally, cult activities are secretive (24 Jan. 2011). Information on rituals, oaths of secrecy, and use of symbols or particular signs of the Black Axe confraternity could not be found among the sources consulted by the Research Directorate within the time constraints of this Response.
4. Black Axe Confraternity Cult Violence by State
On 22 September 2008, the Nigerian Ministry of Education indicated that there has been an upsurge of cult-related violence in tertiary institutions across Nigeria (Nigeria 22 Sept. 2008).
4.1 Abuja
The Daily Trust, an Abuja-based newspaper, reports that a clash between the Black Axe confraternity and the Vikings confraternity left a student cult member of the University of Abuja injured in 2009 (7 May 2009). Vanguard also indicates that in 2009 a University of Abuja Black Axe member was arrested for attempted kidnapping of two ministers for ransom (18 Sept. 2009).
4.2 Delta
Leadership, an Abuja-based newspaper, states that cult activities, including Black Axe confraternity’s activities, have reached an “alarming” level in Delta state, and are “surprisingly uninterrupted in the various higher institutions in the state” (27 Oct. 2011). Leadership also indicates that rival cults clashed almost daily in January and February 2011, and reports on the death of six people (21 Feb. 2011).
On 11 August 2011, Vanguard reported that a clash between the Black Axe confraternity and the Mafite cult resulted in the death of two Delta State University students, with unconfirmed sources indicating that five people were killed.
4.3 Edo State
In Benin City, Edo State, media sources reported on cult wars between the Black Axe confraternity and the Eiye [also called Eye and Aiye] confraternity which include the following accounts of violence:
in July 2012, Leadership reported that 4 people were killed in 2 days (27 July 2012), while the Lagos-based newspaper the Guardian reported that 6 suspected cult members were killed (27 July 2012);
in January 2012, media sources reported on the death of 8 people (This Day 6 Jan 2012; Vanguard 11 Jan. 2012);
in May 2011, Vanguard reported that 18 people were killed (26 May 2011);
in January 2011, Vanguard indicated that 10 people were killed (24 Jan. 2011);
in February 2009, 7 suspected cultists were killed according to Vanguard (23 Feb. 2009);
Plus News Pakistan indicated that in February 2009, more than 16 people were reportedly killed, including 2 university students and a prominent businessman (11 Mar. 2010).
Media sources have also reported on cult wars involving the Black Axe confraternity and other cults, including:
in August 2012, during a clash with the Vikings confraternity at Ambrose Alli University, two students were killed, reportedly after an altercation between a Black Axe member and an anti-cultist student (PM News 7 Aug. 2012; PTI 8 Aug. 2012);
on 22 October 2010, Vanguard stated that during a clash with Maphite confraternity in Ambrose Alli University, Ekpoma, 7 people were killed, while police confirmed 3 deaths;
in March 2010, according to Plus News Pakistan, there was a “renewed bloody clash” with Manfile confraternity (11 Mar. 2010);
in March 2010, This Day reported that, in a war with the Markvites, 9 cult members were killed (15 Mar. 2010).
In March 2009, the son of the Chairman of Ovia South West local government council was abducted by people suspected of being cult members (The Nation 16 Mar. 2009; Vanguard 12 Mar. 2009), including members of Black Axe (ibid.). The child was released in exchange for ransom (The Nation 16 Mar. 2009).
4.4 Ekiti
Media sources indicate that in July 2011, 13 students at the Ekiti State University were wounded during a clash between the Black Axe confraternity and the Aiye confraternity (Leadership 7 July 2011; Daily Trust 7 July 2011).
4.5 Imo
Media sources report that the principal of Holy Ghost College, Owerri survived an attempted assassination in August 2012 by suspected Black Axe members (Vanguard 27 Aug. 2012; Daily Independent 27 Aug. 2012).
4.6 Lagos
Vanguard reports on cult wars between the Black Axe and the Eiye confraternities in which “many people” have been killed and “several” have been wounded in March 2012 in Ijanikin, including the death of a 26 year-old who was not a member of any cult group (Vanguard 19 Mar. 2012). The newspaper adds that there are “daily killings and maiming of rival members” of Black Axe and Eiye confraternities in this area (ibid.). On 27 July 2011, 3 people were killed during a clash between the Black Axe confraternity and the Eiye confraternity in Ikorodu (Daily Independent 1 Aug. 2011; The Nation 29 July 2011).
4.7 Nasarawa
The Daily Trust reports that a Black Axe confraternity member killed a member of the Vikings cult in September 2011 in Lafia (20 Sept. 2011).
4.8 Ogun
The Daily Independent, a Lagos-based newspaper, reports that, in March 2010, in Sagamu, Ogun State, six people were killed in clashes between the Black Axe and Eiye confraternities in a less than a week, including the son of a former council chairman who was reportedly also a cult member (18 Mar. 2010).
5. Treatment of Anti-cultists
In correspondence with the Research Directorate, a representative of the National Human Rights Commission (NHRC) of Nigeria, a commission established by the Nigerian government (Nigeria n.d.a) that, among other activities, investigates complaints and provides conflict resolution services (ibid. n.d.b), indicated that the NHRC, which has not conducted “detailed” research on the Black Axe confraternity, has “limited” knowledge of this organization (5 Dec. 2012). However, according to the NHRC, the “observation of facts” indicates that
[a]s a general rule, Black Axe and other cults do not engage in violent activities against those not involved in cult activities. They are however known to attack anti-cult campaigners through clandestine intimidation and physical attacks. (5 Dec. 2012)
Corroborating information could not be found among the sources consulted by the Research Directorate within the time constraints of this Response.
6. Black Axe Confraternity’s Connection to Officials
Sources indicate that clashes between the Black Axe and Aiye confraternities in Benin City are related to the sharing of money that has been given to these cults by politicians (Leadership 27 July 2012; Vanguard 27 July 2012).
According to a January 2011 article by Vanguard, cultists have been recruited “as thugs” by politicians during primaries (24 Jan. 2011). Leadership newspaper indicates that cults are reportedly supported by people in “high places” such as security agencies (27 Oct. 2011).
7. State Protection
According to the National Universities Commission, the federal government has asked the heads of tertiary institutions to take measures to curb cult violence on campuses, including: sanctioning apprehended student cultists, conducting media sensitization campaigns, creating aggressive public campaigns and increasing advocacy efforts (Nigeria 22 Sept. 2008). Further information on whether this was implemented could not be found among the sources consulted by the Research Directorate within the time constraints of this Response.
Media sources indicate that police arrested suspects in about ten of the incidents of violence listed in Section 4 (Daily Trust 7 May 2009; Vanguard 18 Sept. 2009; Leadership 21 Feb. 2011; This Day 6 Jan. 2012; Vanguard 26 May 2011; ibid. 24 Jan. 2011; ibid. 12 Mar. 2009; Leadership 7 July 2011; Daily Trust 7 July 2011; Vanguard 19 Mar. 2012; Daily Trust 20 Sept. 2011). Information on whether some Black Axe members were charged or sentenced for acts of violence could not be found among the sources consulted by the Research Directorate.
Leadership indicates that, according to Nigerians living in Delta state, the federal government, the police, and traditional and religious institutions show a “lack of commitment in addressing the underlying causes of cult-related violence” (21 Feb. 2011).
According to the Vanguard, the Edo state Police Commissioner said that the federal government is “’doing its best’” to tackle the problem of cult violence in Edo state, “’but there are areas that still need improvement’” (Vanguard 24 Jan. 2011). The Edo state Police Commissioner reportedly also said that police are facing a shortage of patrol vehicles, adding that no divisional operational department has more than one police vehicle (ibid.).
This Response was prepared after researching publicly accessible information currently available to the Research Directorate within time constraints. This Response is not, and does not purport to be, conclusive as to the merit of any particular claim for refugee protection. Please find below the list of sources consulted in researching this Information Request.
References
Council for the Development of Social Science Research in Africa (CODESRIA). 2011. Eghosa E. Osaghae, Augustine Ikelegbe, Omobolaji O. Olarinmoye, and Stephen I. Okhomina. Youth Militias, Self Determination and Resource Control Struggles in the Niger-delta Region of Nigeria. CODESRIA Research Report No. 5. [Accessed 15 Nov. 2012]
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___. 19 March 2012. Ifeanyi Okolie. “Police Raid Hideout of Cultists in Lagos.” (Factiva)
___. 11 January 2012. Simon Ebegbulem. “Group Denies Involvement in Cult War.” (Factiva)
___. 11 August 2011. Emma Amaize and Bulou Kosin. “Two Shot Dead as Cultists Clash in Abraka University.” (Factiva)
___. 26 May 2011. Simon Ebegbulem. “Police Parade 31 Suspected Cultists.” (Factiva)
___. 24 January 2011. Simon Ebegbulem. “How Cultists Prepared to Set Benin on Fire.” (Factiva)
___. 22 October 2010. Simon Ebegbulem. “Seven Die in Renewed Cult War in Ambrose Alli Varsity.” (Factiva)
___. 4 January 2010. Festus Ahon. “Group Gives Free Medical Treatment to 200 at Kwale.” (Factiva)
___. 24 September 2009. “Nigeria: Group Aids Abandoned Baby.” [Accessed 15 Nov. 2012]
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___. 12 March 2009. Simon Ebegbulem. “Gunmen Abduct Ovia S-West LG Boss’ Son.” (Factiva)
___. 23 February 2009. Patience Ogbodo and Simon Ebegbulem. “Death Toll Rises to 11 in Bauchi Crisis.” (Factiva)
___. 19 August 2007. George Onah. “Rivers Battles 103 Cult Groups - The Genesis of Problem; Solution, by Ex-Militants.” [Accessed 15 Nov. 2012]
Additional Sources Consulted
Oral sources: Attempts to contact the following representatives and organizations were unsuccessful within the time constraints of this Response: author of Secret Cults in Nigeria’s Tertiary Institutions; Human Rights and Justice Group International; lecturer, School of Law, University of Leicester; National Association of Nigerian Students; National Universities Commission; Nigeria — Federal Ministry of Education; professor, Department of Sociology and Anthropology, University of Nigeria, Nsukka.
Internet sites, including: Amnesty International; ecoi.net; The Jamestown Foundation; Minority Rights Group International; Nigeria — Federal Ministry of Education; United Nations — Integrated Regional Information Network, Refworld; United States Department of State.
Copyright notice: This document is published with the permission of the copyright holder and producer Immigration and Refugee Board of Canada (IRB). The original version of this document may be found on the offical website of the IRB at ▻http://www.irb-cisr.gc.ca/en. Documents earlier than 2003 may be found only on Refworld.
Je vais mettre ici quelques informations et documents que j’ai trouvé concernant la question de la prise d’ #empreintes_digitales de demandeurs d’asile, notamment de la part de l’#Italie et de la #Grèce, en vue de leur #enregistrement et #identification dans la base de données #Eurodac.
C’est pour la préparation d’un chapitre de livre que je suis en train d’écrire, mais je me dis qu’il s’agit d’informations qu’il est bien garder quelque part, sachant que pas tout va in fine rentrer dans le chapitre...
NB : Il y a déjà des informations sur ce sujet sur seenthis :
▻https://seenthis.net/recherche?recherche=%23r%C3%A9fugi%C3%A9s+%23empreintes_digitales
Les informations compilées ici n’ont pas un vrai ordre chronologique ou logique. L’ordre est dicté par l’avancée de mes recherches... chaotiques...
cc @isskein
Hotspots and Relocation Schemes: the right therapy for the Common European Asylum System?
The arrivals observed throughout 2015 have been concentrated in both Greece – accounting for more than 800,000 in 2015 alone – and Italy. These two “frontline” states, have been faced with the formidable logistical challenge of organising the first reception and identification of migrants. A full implementation of Dublin and EURODAC would have made the challenges even more difficult. Frontline states would have been responsible for fingerprinting all arriving persons, receiving their claims, and in most cases – given that Dublin assigns responsibility primarily to the state of first entry – processing them as well as organizing long-term reception or return.
Many of these responsibilities have remained virtual. A large number of those who arrived on Greek shores in particular have moved on to other Member States via the “Balkan route” without filing a claim or even being identified there. Failed identification in the first state of entry raised security concerns and rendered the Dublin system practically inapplicable vis-à-vis the frontline states – nothing new in respect of Greece, already “excised” from the Dublin system by the European Court of Human Rights in 2011. Destination and transit states reacted with a flurry of unilateral responses ranging from the temporary reintroduction of checks at internal borders, to the erection of barbed wire fences, to the announcement of national ‘caps’ on the number of persons who would be admitted to claim asylum.
▻http://eumigrationlawblog.eu/hotspots-and-relocation-schemes-the-right-therapy-for-the-common-
#hotspots #relocalisation
The Reform of Dublin III regulation
Another salient criterion is irregular entry (Art . 13 DRIII). Its effective operation would shift responsibility to States located at the Southern and Eastern borders of the Union – to an unmanageable extent in Greece in 2015 . This has not happened owing to the extreme i nefficiency of the Dublin system ( see below). Also, as acknowledged by the Commission , the fear of incurring overwhelming responsibilit ies has motivated border States not to register arriving persons – before, and more visibly during the “crisis” of 2015 – undermining the effective operation of the criterion.
A ce paragraphe est ajoutée une note :
See in particular April 2016 Communication (footnote 2 ), p. 4. See also European Commission (2007). Dublin II Evaluation (footnote 11 ), p. 9. The Commission has launched infringement proceedings against i.a. Italy and Greece for their alleged failure to systematically fingerprint irregular arrivals: see European Commission (2015). Managing the refugee crisis: State of play of the im plementation of the priority actions under the European Agenda on Migration, COM (2015) 510, 14 October 2015, p. 11 and Annex 6. Available from: ►http://www.refworld.org/docid/563201fc4.html .
►http://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/STUD/2016/571360/IPOL_STU(2016)571360_EN.pdf
Managing the Refugee Crisis: State of Play of the Implementation of the Priority Actions under the European Agenda on Migration (14.10.2015)
Effectively managing the pressure of migratory flows on some parts of the shared external Schengen border accompanied by steps to prevent secondary movements and the immediate return to the country of relocation of relocated persons found in another Member State. The other essential component is action to secure swift return, voluntary or forced, of people not in need of international protection and who do not therefore qualify for relocation. The p riority actions set out by the Commission focused heavily on the operational working of the se measures .requires both responsibility and solidarity on the part of all Member States. The rapid roll - out of the ’hotspot’ approach is providing support to the most affected Member States to ensure the proper reception, identification and processing of arrivals. In parallel, the measures proposed by the Commission and adopted by the Council to relocate 160,000 people in clear need of international protection . This will allow for a significant, if partial, reduction of the pressure on the most affected Member States. It is of crucial importance that the se parallel measures will now be fully implemented, with the fingerprinting of all migrants, the prompt selection and relocation of asylum applicants and adequate reception capacities,
Et voilà le résultat avec la mise sur pied des hotspots :
COMMUNICATION FROM THE COMMISSION TO THE EUROPEAN PARLIAMENT AND THE COUNCIL on the State of Play of Implementation of the Priority Actions under the European Agenda on Migration (10.02.1016)
With strong, dedicated EU support, Greece and Italy started to set up – and in some cases completed – hotspots 3 to ensure screening, identifi cation and fingerprinting of third country nationals arriving irregularly at the external EU border. Registration is a crucial first step in the control and management of the flows. The hotspots are designed to ensure integrated teams of border agents operate in dedicated facilities, 24 hours a day and seven days a week. Everyone arriving in the external borders should be registered, fingerprinted and have their documents checked against national and international security databases. Third country nationa ls arriving irregularly should then be channelled into one of three processes: the national asylum syst em, the European relocation system or the return system. The proportion of migrants whose fingerpri nts are included in th e Eurodac database has risen in Greece from 8% in September 2015 to 78 % in January 2016, and in Italy from 36% to 87% over the same period 4 . These figures are expected to improve further as the hotspots become more fully operational.
The rules on registration, identification, fi ngerprinting and security screening of arrivals need to be applied effectively and systematically.
Par rapport à la Grèce :
Reception capacities should be increased, supporting both humanita rian needs and better management of inflows – with EU funding already in place to help to achie ve swiftly the 50,000 target agreed at the Western Balkans Leaders’ Meeting. Standardised procedures for all stages of the process should be applied and full deployment of Eurodac fingerprinting machines completed. There must also be no gaps in EU support: the agencies should be present on all islands.
Et par rapport à l’Italie :
The Commission is ready to organise an innovative mobile hotspot team (with agents from Frontex and EASO) in Eastern Sicily to support the identification, fingerprinting and provision of information to migrants who cannot be disembarked in the designated hotspot ports, to help plug gaps in the fingerprinting and registration of migrants beyond the hotspots.
Both Greece and Italy have faced the problem of a refusal by migrants to be fingerprinted. National legislation will have to be amended as a matter of priority an d all operational steps taken to ensure that all migrants are finge rprinted – including as a last resort through a proportionate use of coercion – and all secondary movements of unidentif ied and unregistered migrants are avoided. Progress has been made, but this should be accelerated to ensure full 100% coverage of identification and registration of all entries by the March Eur opean Council.
To help manage the refugee crisis effectively, leaders at the February European Council should commit to: • The urgent completion of the set-up of hotspots in Greece and Italy to ensure the registration of and support to migrants and refugees in line with the principle that no one should arrive in the EU without having been properly registered and fingerprinted, with dedicated EU support to secure increased reception capacity and fully functioning asylum and return procedures;
▻https://ec.europa.eu/transparency/regdoc/rep/1/2016/EN/1-2016-85-EN-F1-1.PDF
Connais-tu les travaux du projet de recherche « Processing Citizenship », et notamment les contributions de Annalisa Pelliza ?
▻https://processingcitizenship.eu/team/annalisa-pelizza
▻https://easst.net/article/processing-citizenship-digital-registration-of-migrants-as-co-production-of-i
In this first stage of investigation, we are also interested in the chain of artefacts deployed at Hotspots that translate previous identities into new European-readable ones. This line of investigation is key in light of recent developments in the European migration landscape. The goal of the so called “Hotspot approach”, introduced in 2015, is to operationally support frontline Member States (i.e., Greece and Italy) in “swiftly identify[ing], register[ing] and fingerprint[ing] incoming migrants” (Commission, 2015a: 1). Hotspots are thus the first step in the procedure of sorting migrants into three alternative paths: “relocation” or “resettlement” to another Member State (for those identified as in clear need of international protection), or “return” to the country of legal residence (for those who are not deemed in need of protection). They can be conceived as “routers” that create “early entrenchments” (Star and Lampland, 2009) in sorting individuals, liminal situations in which past identities are assessed and translated into proto-decisions.
▻http://www.4sonline.org/blog/post/how_government_databases_create_european_readable_identities_for_migrants
On July 20 2015 – one month before the growing number of migrants crossing the Balkans pushed some countries to declare a state of emergency – the European database containing fingerprints of asylum seekers, called Eurodac, was rendered interoperable with national police authorities’ databases Europe-wide. From that moment, Member States’ police forces could query European data sources not only to grant citizenship rights, but also to preserve order in their national territory. An almost unnoticed technical switch in the Eurodac system marked a major shift in personal data exchange policy Europe-wide.
Ah, non, #merci @ktche !
Encore une bonne chercheuse d’origine italienne.
Comme des chercheuses que j’ai découvert il n’y a pas très longtemps : #Martina_Tazzioli et #Fiorenza_Picozza.
Question posée le 9 avril 2018 via la mailing-list Migreurop :
Dans le cadre de nos séances d’informations juridique pour les migrants en transit au hub Humanitaire de Bruxelles, nous entendons régulièrement que l’Italie ne mettrais pas systématiquement les empreintes prises dans le système commun mais nous ne trouvons rien de fiable sur ce sujet. Quelqu’un du réseau peut nous éclaircir sur cette pratique, svp ?
Voici la réponse reçue via la même mailing-list (auteure de la réponse "Tata) :
Il n’existe pas de réponse claire à cette question cruciale. Mais j’ai quelques éléments d’infos qui peuvent un peu éclairer. En l’espace de 6 mois, entre avant et après la mise en place des hotspots, le taux officiel d’identification est passé de 8 à 100%. Donc officiellement la réponse est non. Cette rumeur est donc devenue beaucoup moins vraie après la mise en place des hotspots.
Ceci dit :
– il y a des gens qui arrivent en petit bateau, ailleurs, ne se font pas intercepter et ne donnent pas leurs empreintes
– il y a des gens qui réussissent d’une maniere ou d’une autre à ne pas les donner, ou elles ne sont pas lisibles
– il y a des erreurs de la part de la police et des empreintes pas très nettes
– Les personnes sont enregistrées en cat. 2 et s’ils acceptent de rester en italie, une deuxieme fois en cat. 1. S’ils ne sont qu’en catégorie 2 (une seule prise d’empreintes), alors il arrive que les prefectures du moins en france n’en tiennent pas compte. Il arrive aussi qu’il y ait eu un laps de temps de plus d’un an entre ce pré-enregistrement et la demande d’asile dans un autre pays. Dans ce cas là, un article du reg dublin dit que si preuve de présence de 5 mois, alors plus de procédure dublin. Mais il n’est pas très clair s’il arrive que les personnes passent en cat normale de demandeur d’asile grâce à ça. Bcp d’amis dont c’est le cas se sont retrouvés sans soucis en ce qui concerne dublin.
Conclusion (toujours la même) : c’est une question de chance ! (mais celle-ci s’est drastiquement réduite avec les hotspots).
Implementing the Common European Asylum System: Commission escalates 8 infringement proceedings
The Commission is today urging Greece, Croatia and Italy to correctly implement the Eurodac Regulation (Regulation (EU) No 603/2013), which provides for effective fingerprinting of asylum seekers and transmission of data to the Eurodac central system within 72 hours. Effective implementation of the Eurodac Regulation is essential for the functioning of the Dublin system and EU relocation schemes. The European Commission sent administrative letters to Greece, Croatia and Italy in October. Two months later, concerns have not been effectively addressed. The European Commission has therefore decided today to send Letters of Formal Notice to Greece, Croatia and Italy (the first step of an infringement procedure).
Left in Limbo: UNHCR Study on the Implementation of the #Dublin_III Regulation
▻http://www.refworld.org/docid/59d5dcb64.html
#limbe #Dublin #Règlement_dublin #asile #migrations #réfugiés #MNA #mineurs_non_accompagnés #clause_humanitaire #clause_de_souveraineté #détention_administrative #rétention #rapport #statistiques #chiffres
cc @isskein @i_s_
Record Numbers Of Venezuelans Seek Asylum In The U.S. Amid Political Chaos
Some 8,300 Venezuelans applied for U.S. asylum in the first three months of 2017, which, as the Associated Press points out, puts the country on track to nearly double its record 18,155 requests last year. Around one in every five U.S. applicants this fiscal year is Venezuelan, making Venezuela America’s leading source of asylum claimants for the first time, surpassing countries like China and Mexico.
▻http://www.huffingtonpost.com/entry/political-chaos-sends-record-number-of-venezuelans-fleeing-to-us_us_
#asile #migrations #réfugiés #réfugiés_vénézuéliens #USA #Etats-Unis #Venezuela
Venezuelan asylum seekers in Mexico surge as crisis deepens
During just the first six months of this year, 1,420 Venezuelans have sought asylum in Mexico, a nearly four-fold jump compared to the 361 total Venezuelan asylum applicants for all of 2016.
▻https://www.reuters.com/article/us-mexico-venezuela-migration-idUSKBN1AL0QC
America Latina: dichiarazione regionale sulla situazione della popolazione migrante venezuelana
In America Latina, il flusso migratorio di persone di nazionalità venezuelana si è diretto finora principalmente verso Colombia, Ecuador, Perù, Cile, Argentina, Messico, Repubblica Dominicana e Costa Rica.
How Latin America Is Responding to Venezuelan Refugees
Following Latin American traditions of solidarity, Peru and Brazil have taken in many Venezuelans fleeing their country. Yet government responses have critical gaps, which could leave many more unprotected if Venezuela’s crisis escalates, say three regional experts.
▻https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2017/11/28/how-latin-america-is-responding-to-venezuelan-refugees
Porous Colombia’s Futile Deportations of Venezuelans
With crisis-stricken Venezuela spilling refugees into Colombia and Brazil, politically expedient deportations make the situation worse. Aid groups are calling for international help.
Brazil declares emergency over Venezuelan migrant influx
The UN says it has seen an increase in the number of Venezuelans leaving their country over the past two weeks to escape the severe economic crisis.
▻https://www.aljazeera.com/news/2018/03/brazil-declares-emergency-venezuelan-migrant-influx-180301130154099.html
Guidance Note on the Outflow of Venezuelans
The crisis next door. Mass exodus of desperate Venezuelans is overwhelming neighboring countries
Thousands of Venezuelans are pouring out of their crippled nation in one of the biggest migration crises in Latin American history, causing growing alarm in the region and prompting neighboring countries to rush thousands of soldiers to the border.
Colombie : violence et afflux de réfugiés vénézuéliens préoccupent l’UE
La Colombie est confrontée à deux « situations humanitaires », en raison de l’afflux de réfugiés fuyant « la crise au Venezuela » et d’"un nouveau cycle de violence" de divers groupes armés, a dénoncé le commissaire européen Christos Stylianides.
▻https://www.courrierinternational.com/depeche/colombie-violence-et-afflux-de-refugies-venezueliens-preoccup
#Colombie
As Colombia tightens its border, more Venezuelan migrants brave clandestine routes
Stricter entry regulations have decreased official crossings by 30 percent, but the real number entering is now harder to gauge
▻https://www.irinnews.org/feature/2018/03/13/colombia-tightens-its-border-more-venezuelan-migrants-brave-clandestine-ro
#fermeture_des_frontières
Half a million and counting: Venezuelan exodus puts new strains on Colombian border town
The sun is burning at the Colombian border town of Cúcuta. Red Cross workers attend to people with dehydration and fatigue as hundreds of Venezuelans line up to have their passports stamped, covering their heads with clothing and cardboard to fashion what shade they can.
▻https://www.irinnews.org/feature/2018/03/07/half-million-and-counting-venezuelan-exodus-puts-new-strains-colombian-bor
Venezuelans flee to Colombia to escape economic meltdown
The Simon Bolivar bridge has become symbolic of the mass exodus of migrants from Venezuela. The crossing is also just one piece in the complex puzzle facing Colombia, as it struggles to absorb the increasing number of migrants prompted by its neighbour’s economic and social meltdown.
Up to 45,000 migrants cross on foot from Venezuela to Cúcuta every day. The Colombian city has become the last hope for many fleeing Venezuela’s crumbling economy. Already four million people, out of a population of 30 million, have fled Venezuela due to chronic shortages of food and medicine.
▻http://www.euronews.com/2018/03/26/colombia-s-venezuelan-migrant-influx
Venezolanos en Colombia: una situación que se sale de las manos
La crisis venezolana se transformó en un éxodo masivo sin precedentes, con un impacto hemisférico que apenas comienza. Brasil y Colombia, donde recae el mayor impacto, afrontan un año electoral en medio de la polarización política, que distrae la necesidad de enfrentarla con una visión conjunta, estratégica e integral.
via @stesummi
Desespero venezolano llega a la frontera de Colombia con Ecuador
Miles de venezolanos permanecen en el puente de Rumichaca en una situación de inhumanidad que debería avergonzar a los dos países. Ricardo Angoso estuvo allí
▻https://www.las2orillas.co/caos-tragedia-y-exodo-en-la-frontera-con-ecuador
#Equateur
Hungry, sick and increasingly desperate, thousands of Venezuelans are pouring into Colombia
For evidence that the Venezuelan migrant crisis is overwhelming this Colombian border city, look no further than its largest hospital.
The emergency room designed to serve 75 patients is likely to be crammed with 125 or more. Typically, two-thirds are impoverished Venezuelans with broken bones, infections, trauma injuries — and no insurance and little cash.
“I’m here for medicine I take every three months or I die,” said Cesar Andrade, a 51-year-old retired army sergeant from Caracas. He had come to Cucuta’s Erasmo Meoz University Hospital for anti-malaria medication he can’t get in Venezuela. “I’m starting a new life in Colombia. The crisis back home has forced me to do it.”
The huge increase in Venezuelan migrants fleeing their country’s economic crisis, failing healthcare system and repressive government is affecting the Cucuta metropolitan area more than any other in Colombia. It’s where 80% of all exiting Venezuelans headed for Colombia enter as foreigners.
Despite turning away Venezuelans with cancer or chronic diseases, the hospital treated 1,200 migrant emergency patients last month, up from the handful of patients, mostly traffic collision victims, in March 2015, before the Venezuelan exodus started gathering steam.
The hospital’s red ink is rising along with its caseload. The facility has run up debts of $5 million over the last three years to accommodate Venezuelans because the Colombian government is unable to reimburse it, said Juan Agustin Ramirez, director of the 500-bed hospital.
“The government has ordered us to attend to Venezuelan patients but is not giving us the resources to pay for them,” Ramirez said. “The truth is, we feel abandoned. The moment could arrive when we will collapse.”
An average of 35,000 people cross the Simon Bolivar International Bridge linking the two countries every day. About half return to the Venezuelan side after making purchases, conducting business or visiting family. But the rest stay in Cucuta at least temporarily or move on to the Colombian interior or other countries.
For many Venezuelans, the first stop after crossing is the Divine Providence Cafeteria, an open-air soup kitchen a stone’s throw from the bridge. A Roman Catholic priest, Father Leonardo Mendoza, and volunteer staff serve some 1,500 meals daily. But it’s not enough.
One recent day, lines stretched halfway around the block with Venezuelans, desperation and hunger etched on their faces. But some didn’t have the tickets that were handed out earlier in the day and were turned away.
“Children come up to me and say, ’Father, I’m hungry.’ It’s heartbreaking. It’s the children’s testimony that inspires the charitable actions of all of us here,” Mendoza said.
The precise number of Venezuelan migrants who are staying in Colombia is difficult to calculate because of the porousness of the 1,400-mile border, which has seven formal crossings. But estimates range as high as 800,000 arrivals over the last two years. At least 500,000 have gone on to the U.S., Spain, Brazil and other Latin American countries, officials here say.
“Every day 40 buses each filled with 40 or more Venezuelans leave Cucuta, cross Colombia and go directly to Ecuador,” said Huber Plaza, a local delegate of the National Disasters Risk Management Agency. “They stay there or go on to Chile, Argentina or Peru, which seems to be the preferred destination these days.”
Many arrive broke, hungry and in need of immediate medical attention. Over the last two years, North Santander province, where Cucuta is located, has vaccinated 58,000 Venezuelans for measles, diphtheria and other infectious diseases because only half of the arriving children have had the shots, said Nohora Barreto, a nurse with the provincial health department.
On the day Andrade, the retired army sergeant, sought treatment, gurneys left little space in the crowded ward and hospital corridors, creating an obstacle course for nurses and doctors who shouted orders, handed out forms and began examinations.
Andrade and many other patients stood amid the gurneys because all the chairs and beds were taken. Nearby, a pregnant woman in the early stages of labor groaned as she walked haltingly among the urgent care patients, supported by a male companion.
Dionisio Sanchez, a 20-year-old Venezuelan laborer, sat on a gurney awaiting treatment for a severe cut he suffered on his hand at a Cucuta construction site. Amid the bustle, shouting and medical staff squeezing by, he stared ahead quietly, holding his hand wrapped in gauze and resigned to a long wait.
“I’m lucky this didn’t happen to me back home,” Sanchez said. “Everyone is suffering a lot there. I didn’t want to leave, but hunger and other circumstances forced me to make the decision.”
Signs of stress caused by the flood of migrants are abundant elsewhere in this city of 650,000. Schools are overcrowded, charitable organizations running kitchens and shelters are overwhelmed and police who chase vagrants and illegal street vendors from public spaces are outmanned.
“We’ll clear 30 people from the park, but as soon as we leave, 60 more come to replace them,” said a helmeted policeman on night patrol with four comrades at downtown’s Santander Plaza. He expressed sympathy for the migrants and shook his head as he described the multitudes of homeless, saying it was impossible to control the tide.
Sitting on a park bench nearby was Jesus Mora, a 21-year-old mechanic who arrived from Venezuela in March. He avoids sleeping in the park, he said, and looks for an alleyway or “someplace in the shadows where police won’t bother me.”
“As long as they don’t think I’m selling drugs, I’m OK,” Mora said. “Tonight, I’m here to wait for a truck that brings around free food at this hour.” Mora said he is hoping to get a work permit. Meanwhile, he is hustling as best he can, recycling bottles, plastic and cardboard he scavenges on the street and in trash cans.
Metropolitan Cucuta’s school system is bursting at the seams with migrant kids, who are given six-month renewable passes to attend school. Eduardo Berbesi, principal of the 1,400-student Frontera Educational Institute, a public K-12 school in Villa de Rosario that’s located a short distance from the Simon Bolivar International Bridge, says he has funds to give lunches to only 60% of his students. He blames the government for not coming through with money to finance the school’s 40% growth in enrollment since the crisis began in 2015.
“The government tells us to receive the Venezuelan students but gives us nothing to pay for them,” Berbesi said.
Having to refuse lunches to hungry students bothers him. “And it’s me the kids and their parents blame, not the state.”
#CucutaOn a recent afternoon, every street corner in Cucuta seemed occupied with vendors selling bananas, candy, coffee, even rolls of aluminum foil.
“If I sell 40 little cups of coffee, I earn enough to buy a kilo of rice and a little meat,” said Jesus Torres, 35, a Venezuelan who arrived last month. He was toting a shoulder bag of thermoses he had filled with coffee that morning to sell in plastic cups. “The situation is complicated here but still better than in Venezuela.”
That evening, Leonardo Albornoz, 33, begged for coins at downtown stoplight as his wife and three children, ages 6 months to 8 years, looked on. He said he had been out of work in his native Merida for months but decided to leave for Colombia in April because his kids “were going to sleep hungry every night.”
When the light turned red, Albornoz approached cars and buses stopped at the intersection to offer lollipops in exchange for handouts. About half of the drivers responded with a smile and some change. Several bus passengers passed him coins through open windows.
From the sidewalk, his 8-year-old son, Kleiver, watched despondently. It was 9:30 pm — he had school the next morning and should have been sleeping, but Albornoz and his wife said they had no one to watch him or their other kids at the abandoned building where they were staying.
“My story is a sad one like many others, but the drop that made my glass overflow was when the [Venezuelan] government confiscated my little plot of land where we could grow things,” Albornoz said.
The increase in informal Venezuelan workers has pushed Cucuta’s unemployment rate to 16% compared with the 9% rate nationwide, Mayor Cesar Rojas said in an interview at City Hall. Although Colombians generally have welcomed their neighbors, he said, signs of resentment among jobless local residents is growing.
“The national government isn’t sending us the resources to settle the debts, and now we have this economic crisis,” Rojas said. “With the situation in Venezuela worsening, the exodus can only increase.”
The Colombian government admits it has been caught off guard by the dimensions — and costs — of the Venezuelan exodus, one of the largest of its kind in recent history, said Felipe Muñoz, who was named Venezuelan border manager by President Juan Manuel Santos in February.
“This is a critical, complex and massive problem,” Muñoz said. “No country could have been prepared to receive the volume of migrants that we are receiving. In Latin America, it’s unheard of. We’re dealing with 10 times more people than those who left the Middle East for Europe last year.”
In agreement is Jozef Merkx, Colombia representative of the United Nations High Commissioner for Refugees, which is taking an active role in helping Colombia deal with the influx. Central America saw large migrant flows in the 1980s, but they were caused by armed conflicts, he said.
“Venezuelans are leaving for different reasons, and the mixed nature of the displaced crisis is what makes it a unique exodus,” Merkx said during an interview in his Bogota office.
Muñoz said Colombia feels a special obligation to help Venezuelans in need. In past decades, when the neighboring country’s oil-fueled economy needed more manpower than the local population could provide, hundreds of thousands of Colombians flooded in to work. Now the tables are turned.
Colombia’s president has appealed to the international community for help. The U.S. government recently stepped up: The State Department announced Tuesday it was contributing $18.5 million “to support displaced Venezuelans in Colombia who have fled the crisis in their country.”
Manuel Antolinez, director of the International Committee of the Red Cross’ 240-bed shelter for Venezuelans near the border in Villa de Rosario, said he expects the crisis to get worse before easing.
“Our reading is that after the May 20 presidential election in Venezuela and the probable victory of President [Nicolas] Maduro, there will be increased dissatisfaction with the regime and more oppression against the opposition,” he said. “Living conditions will worsen.”
Whatever its duration, the crisis is leading Ramirez, director of the Erasmo Meoz University Hospital, to stretch out payments to his suppliers from an average of 30 days to 90 days after billing. He hopes the government will come through with financial aid.
“The collapse will happen when we can’t pay our employees,” he said. He fears that could happen soon.
▻http://www.latimes.com/world/la-fg-venezuela-colombia-20180513-story.html
The Venezuelan Refugee Crisis : The View from Brazil
Shadowing the Maduro regime’s widely condemned May 20 presidential election, Venezuela’s man-made humanitarian crisis continues to metastasize, forcing hundreds of thousands of families to flee to neighboring countries. While Colombia is bearing the brunt of the mass exodus of Venezuelans, Brazil is also facing an unprecedented influx. More than 40,000 refugees, including indigenous peoples, have crossed the border into Brazil since early 2017. The majority of these refugees have crossed into and remain in Roraima, Brazil’s poorest and most isolated state. While the Brazilian government is doing what it can to address the influx of refugees and mitigate the humanitarian risks for both the Venezuelans and local residents, much more needs to be done.
As part of its continuing focus on the Venezuelan crisis, CSIS sent two researchers on a week-long visit to Brasilia and Roraima in early May. The team met with Brazilian federal government officials, international organizations, and civil society, in addition to assessing the situation on-the-ground at the Venezuela-Brazil border.
▻https://www.csis.org/analysis/venezuelan-refugee-crisis-view-brazil
#Boa_Vista #camps_de_réfugiés
Le Brésil mobilise son #armée à la frontière du Venezuela
Le président brésilien Michel Temer a ordonné mardi soir par décret l’utilisation des forces armées pour « garantir la sécurité » dans l’Etat septentrional de Roraima, à la frontière avec le Venezuela.
Depuis des mois, des milliers de réfugiés ont afflué dans cet Etat. « Je décrète l’envoi des forces armées pour garantir la loi et l’ordre dans l’Etat de Roraima du 29 août au 12 septembre », a annoncé le chef de l’Etat.
Le but de la mesure est de « garantir la sécurité des citoyens mais aussi des immigrants vénézuéliens qui fuient leur pays ».
Afflux trop important
Plusieurs dizaines de milliers d’entre eux fuyant les troubles économiques et politiques de leur pays ont afflué ces dernières années dans l’Etat de Roraima, où les services sociaux sont submergés.
Michel Temer a ajouté que la situation était « tragique ». Et le président brésilien de blâmer son homologue vénézuélien Nicolas Maduro : « La situation au Venezuela n’est plus un problème politique interne. C’est une menace pour l’harmonie de tout le continent », a déclaré le chef d’Etat dans un discours télévisé.
▻https://www.rts.ch/info/monde/9806458-le-bresil-mobilise-son-armee-a-la-frontiere-du-venezuela.html
Je vais continuer cette compilation ici :
►https://seenthis.net/messages/719239
The Exiles. A Trip to the Border Highlights Venezuela’s Devastating Humanitarian Crisis
Never have I seen this more clearly than when I witnessed first-hand Venezuelans fleeing the devastating human rights, humanitarian, political, and economic crisis their government has created.
Last July, I stood on the Simon Bolivar bridge that connects Cúcuta in Colombia with Táchira state in Venezuela and watched hundreds of people walk by in both directions all day long, under the blazing sun. A suitcase or two, the clothes on their back — other than that, many of those pouring over the border had nothing but memories of a life left behind.
▻https://www.hrw.org/video-photos/interactive/2018/11/14/exiles-trip-border-highlights-venezuelas-devastating
Crises Colliding: The Mass Influx of Venezuelans into the Dangerous Fragility of Post-Peace Agreement Colombia
Living under the government of President Nicolás Maduro, Venezuelans face political repression, extreme shortages of food and medicine, lack of social services, and economic collapse. Three million of them – or about 10 percent of the population – have fled the country.[1] The vast majority have sought refuge in the Americas, where host states are struggling with the unprecedented influx.
Various actors have sought to respond to this rapidly emerging crisis. The UN set up the Regional Inter-Agency Coordination Platform for Refugees and Migrants from Venezuela, introducing a new model for agency coordination across the region. This Regional Platform, co-led by the United Nations Refugee Agency (UNHCR) and the International Organization for Migration (IOM), has established a network of subsidiary National Platforms in the major host countries to coordinate the response on the ground. At the regional level, the Organization of American States (OAS) established a Working Group to Address the Regional Crisis of Venezuelan Migrants and Refugees. Latin American states have come together through the Quito Process – a series of diplomatic meetings designed to help coordinate the response of countries in the region to the crisis. Donors, including the United States, have provided bilateral assistance.
#Last_of_the_Elephant_Men (2015)
For centuries the #Bunong indigenous people on the Cambodian-Vietnamese border lived with elephants, believing they shared the same destiny. Today, as the forests and rivers both man and animal depend on are threatened, their fates seem even more inseparable. Last of the Elephant Men follows over a period of time several members of the tribe as they attempt to save the animal that once defined their way of life and may hold the key to their own survival.
▻http://www.imdb.com/title/tt4607098
#film #éléphants #peuples_autochtones #documentaire #Vietnam #Cambodge #Pnong #forêt #déforestation #Mane_Yun
cc @albertocampiphoto
Je viens de voir le film... très intéressant...
Dans ce document est citée une avocate Bunong, qui est l’une des protagonistes du film : #Mane_Yun :
The Bunong. The Caretakers of Cambodia’s Sacred Forests
▻http://www.refworld.org/pdfid/47a6eb8dce.pdf
Private ships play big role in Europe’s migrant crisis
Two years ago, a small, privately-run ship set out to lend a hand to military operations in the Mediterranean rescuing migrants on boats near capsizing off Libya.
▻http://www.thelocal.it/20160806/small-aid-ships-play-big-role-in-europes-migrant-crisis
#privatisation #asile #migrations #secours #naufrages #mer #Méditerranée #mourir_en_mer #réfugiés #sauvetages #MOAS #SOS_Méditerranée #ONG #sauvetage
Small aid ships play big role in Europe’s migrant crisis
ROME:
Two years ago, a small, privately-run ship set out to lend a hand to military operations in the Mediterranean rescuing migrants on boats near capsizing off Libya.
▻http://tribune.com.pk/story/1156806/small-aid-ships-play-big-role-europes-migrant-crisis
Migrants : au large de la #Libye, une flottille humanitaire essentielle
Il y a deux ans, un petit navire privé s’aventurait au côté des militaires portant secours aux migrants au large de la Libye. Aujourd’hui, une dizaine de navires humanitaires financés par des dons privés patrouillent, assurant plus de 20% des opérations.
▻http://www.courrierinternational.com/depeche/migrants-au-large-de-la-libye-une-flottille-humanitaire-essen
Da yacht di lusso a nave di soccorso. Il dono del privato per salvare migranti nel Mediterraneo
#Astral, la nave donata da un privato salperà all’alba del 3 luglio da Lampedusa e farà poi base a Malta, aggiungendosi alle sette imbarcazioni umanitarie già presenti nell’area. Il dono da parte dell’imprenditore Livio Lo Monaco sarà impiegata per salvare la vita dei migranti che sfidano il mare
How NGOs took over migrant rescues in the Mediterranean
The launch of Operation Triton in 2014 shifted the focus of EU efforts in the Southern Mediterranean from Search and Rescue (SAR) to border control. Several NGOs have since attempted to fill the gap left by the absence of large-scale humanitarian operations.
«Besonders schlimm ist es, wenn kleine Kinder ertrinken»
Der ehemalige italienische Marineadmiral #Franco_Potenza leitet die Missionen der Hilfsorganisation Migration Offshore Aid Station. In der Regel seien fünf bis sechs Organisationen mit Rettungsschiffen vor der nordafrikanischen Küste.
Migranti, Ft: Frontex accusa ong di collusione con trafficanti
Roma, 15 dic. (askanews) - L’Agenzia europea per le frontiere esterne, Frontex, ha accusato le organizzazioni umanitarie che operano nel Mediterraneo di collusione con i trafficanti di esseri umani. E’ quanto si legge in rapporti confidenziali ottenuti dal Financial Times, pubblicati nel giorno del vertice Ue chiamato a discutere la crisi dei migranti. Le ong hanno respinto con forza l’accusa.
▻http://www.prealpina.it/pages/migranti-ft-frontex-accusa-ong-di-collusione-con-trafficanti-131166.html
EU border force accuses charities of #collusion with migrant smugglers
Frontex charges open up long-simmering dispute with NGOs over how to solve the crisis
►https://www.ft.com/content/3e6b6450-c1f7-11e6-9bca-2b93a6856354
#ong
Je copie-colle le contenu de l’article, si jamais un jour il disparaît... On ne sait jamais...
The EU’s border agency has raised concerns about the interaction of charities and people smugglers operating in the Mediterranean, according to confidential reports seen by the Financial Times.
The points outlined by Frontex bring to the fore a long-simmering dispute between EU officials and non-governmental organisations over how to resolve a migration crisis that has caused the deaths of 4,700 people this year alone.
Frontex put its concerns in a confidential report last month, raising the idea that migrants had been given “clear indications before departure on the precise direction to be followed in order to reach the NGOs’ boats”.
The agency also raised concerns in another report last week, which stated: “First reported case where the criminal networks were smuggling migrants directly on an NGO vessel.”
NGOs operating in the region emphatically denied working with people smugglers.
Elsewhere in the reports, which were shared among EU officials and diplomats, Frontex said people rescued by NGO vessels were often “not willing to co-operate with debriefing experts at all” with some claiming “that they were warned not to co-operate with Italian law enforcement or Frontex”.
The number of rescues triggered by a distress signal fell from roughly two-thirds of all incidents this summer to barely one in 10 in October, according to Frontex figures. This drop-off coincided with a jump in the number of rescues carried out by NGOs in the central Mediterranean. They responded to more than 40 per cent of rescues in October, compared with just 5 per cent at the start of the year.
It is no wonder that these accusations come now. We have a worsening situation in the central Med and a lot of efforts taken by the EU to shutdown migration. They are trying to shut this down by all means necessary
Frontex also suggested the change in activity could be down to NGOs operating closer to Libyan territorial waters, or even to the lights used by rescue boats, which — the agency said — acted “as a beam for the migrants”.
Charities operating in the region reacted angrily to the accusations. They say a drop in distress calls from boats carrying migrants has been due to increased rescue efforts, meaning that people were picked up before their situation worsened.
Aurelie Ponthieu, a humanitarian adviser with Médecins Sans Frontières, which operates two rescue boats, said: “We are actively searching for boats in distress. We spot them earlier. This is a response to the needs that we see at sea.”
So far this year more than 170,000 people have attempted to cross the Mediterranean from Libya to Italy, about 15 per cent more than last year, according to UNHCR, the UN refugee agency. The number of deaths has jumped by a quarter after 3,800 last year.
NGO workers blamed the increased numbers of deaths on smugglers changing tactics and sending people out on increasingly unseaworthy vessels — a trend that they blamed on a crackdown on people smugglers by EU authorities. Ms Ponthieu said the agency’s focus was misconceived. She said the issue was “why so many people die, which is what Frontex should be focusing on. They should be looking at their own actions.”
MSF this year said it would refuse EU funding in protest at the bloc’s handling of the refugee crisis.
Founded in 2004, Frontex has scooped up more staff, money and powers as the EU attempts to get to grips with a growing problem of irregular migration. The EU this year turned the agency, which has a €250m budget, into a fully fledged border guard with the power to deploy 1,500 staff to support a member state if they are overwhelmed by arrivals.
Frontex also criticised charities for failing to help with investigations into people smuggling by refusing to collect leftover evidence from rescued boats. “We have an obligation to help save their lives, not perform the duties of security agencies,” said Save the Children, which has rescued 2,400 people in October and November.
The European Commission is examining whether stricter control of non-governmental rescue missions is needed, although officials stressed that legislation was unlikely.
NGOs have played a crucial role in saving thousands of lives in the central Mediterranean, according to the commission, and have “mostly acted in support [of] and close co-ordination” with governments.
Ruben Neugebauer, of Sea Watch, a German charity that runs rescue operations, said the EU was attempting to criminalise the efforts of NGOs in the Mediterranean. “It is no wonder that these accusations come now. We have a worsening situation in the central Med and a lot of efforts taken by the EU to shut down migration. They are trying to shut this down by all means necessary.”
This article has been revised since original publication to correct inaccuracy and because comments by Aurelie Ponthieu of MSF were initially wrongly attributed
Las ONG responden a Frontex: «Si rescatar a personas en el mar es un delito, que nos detengan»
La reacción se ha producido de forma unánime. «Una aberración», «un despropósito», son algunas de las palabras con las que las ONG que apoyan los rescates en el Mar Mediterráneo califican las acusaciones de colaboración con redes de tráfico recogidas en un informe confidencial de la Agencia Europea de Guardia de Fronteras y Costas (Frontex).
▻http://www.eldiario.es/desalambre/rescatar-salvamento-naufragan-ONG-Frontex_0_591441012.html
Frontex all’attacco degli operatori umanitari:che fine ha fatto l’operazione #Triton?
Sono anni che i vertici di Frontex vanno all’attacco delle Organizzazioni non governative e dei comandi della Guardia Costiera che antepongono la salvaguardia della vita umana in mare alla difesa dei confini esterni dell’Unione Europea e al contrasto di quella che definiscono soltanto come “immigrazione illegale”. Questi attacchi si erano intensificati dopo le cd. Primavere arabe e si sono poi attenuati nel 2015, per qualche mese, solo dopo le stragi più terribili che sono costate migliaia di vittime nel Mediterraneo, in particolare sulla rotte che dalla Libia puntano sull’Italia.
▻http://www.a-dif.org/2016/12/18/frontex-allattacco-degli-operatori-umanitariche-fine-ha-fatto-loperazione-tri
Italian court investigates whether smugglers finance rescue boats
Feb 17 The chief prosecutor of a Sicilian court said on Friday that a task force is looking into whether people smugglers may be financing rescue boats run by humanitarian groups that operate off the coast of Libya.
▻http://www.reuters.com/article/europe-migrants-italy-ngo-idUSL8N1G24W2
#secours_privés #passeurs #MSF
NGO rescues off Libya encourage traffickers, says EU borders chief
Head of Frontex calls for rescue operations in Med to be re-evaluated and says NGOs work ineffectively with security agencies
▻https://www.theguardian.com/world/2017/feb/27/ngo-rescues-off-libya-encourage-traffickers-eu-borders-chief
reçu par email via la mailing-list de Migreurop:
« Il est particulièrement inquiétant d’entendre des accusations envers des ONGs qui encourageraient les passeurs via les médias quand Frontex refuse de nous rencontrer. Nous avons demandé la tenue d’une réunion afin de pouvoir répondre à ces critiques, mais n’avons pas reçu de réponse à ce jour. De telles critiques sont scandaleuses en ce qu’elles impliquent. M. Leggeri suggèrerait-t-il que nous nous éloignions des zones où les gens sont les plus susceptibles de se noyer afin de rendre plus difficile le trafic des passeurs ? Devrions-nous simplement les laisser mourir ? »
« Nous ne partageons pas de mandat commun avec FRONTEX, nous ne sommes ni une police des frontières ni une brigade anti-contrebande ; nous sommes des médecins et infirmiers et nous prenons la mer pour sauver des vies. Travailler aussi près que possible des eaux territoriales de la Libye est le seul moyen possible pour réduire les hauts risques de mortalité en Mer Méditerranée – Moins les gens passeront du temps sur une embarcation surchargée, moins il y aura de chances qu’ils meurent.
Plutôt que de réitérer ces attaques préjudiciables et infondées vis-à-vis des ONG, FRONTEX devrait réévaluer ses propres opérations actuelles et considérer son propre rôle dans les situations dramatiques que nous constatons chaque jour en Méditerranée. Les passeurs s’adapteront toujours à ce qui se dressera face à eux et tant que les gens n’auront pas d’alternatives en dehors de la Libye, ils continueront à se noyer. »
Stefano Argenziano
Operations Coordinator
Et voilà des textes qui polluent le net de conneries...
Le ONG contrabbandano immigrati in Europa ?
Qualcosa di molto strano accade nel Mediterraneo Gefira – South FrontPer due mesi, utilizzando marinetraffic.com, abbiamo monitorato i movimenti delle navi di proprietà di un paio di organizzazioni non governative e, utilizzando i dati di data.unhcr.org abbiamo tracciato l’arrivo quotidiano di immigrati africani in Italia. Abbiamo scoperto di essere testimoni di una grande truffa e di un’operazione di traffico illegale di esseri umani. ONG, contrabbandieri e mafia in combutta con l’Unione europea hanno spedito migliaia di clandestini verso l’Europa con il pretesto di salvarli, assistiti dalla guardia costiera italiana che ne coordina le attività. I trafficanti di esseri umani contattano la guardia costiera italiana per ricevere aiuto e raccogliere i loro dubbi carichi. Le navi delle ONG vengono dirette sul “luogo del soccorso”, anche se è ancora in Libia. Le 15 navi che abbiamo osservato sono di proprietà o affittate da ONG viste regolarmente salpare dai porti italiani in direzione sud, fermarsi a poche miglia dalle coste libiche, prendere il carico umano a bordo e naturalmente rientrare per 260 miglia in Italia, anche se il porto di Zarzis, in Tunisia, è solo a 60 miglia di distanza dal punto di salvataggio. Le organizzazioni in questione sono: MOAS (Migrant Offshore Aid Station), Jugend Rettet, Stichting Bootvluchting, Medici Senza Frontiere, Save the Children, Proactiva Open Arms, Sea-Watch.org, Sea-Eye e Life Boat. Le vere intenzioni dietro le ONG non sono chiare. Il loro movente può essere il denaro, che non sorprenderebbe se si rivelasse essere così. Possono anche essere politicamente pilotati; le attività dell’organizzazione di Malta, MOAS, che traffica persone in Italia, è la migliore garanzia che i migranti non appaiano sulla rive maltesi. MOAS è gestita da un ufficiale della marina maltese ben noto per maltrattamenti ai rifugiati (1). E’ anche possibile che tali organizzazioni siano gestite da ingenui “buonisti” che non sanno di servire da magnete per le persone provenienti dall’Africa e quindi, volenti o nolenti, causare altri morti, per non parlare delle azioni per destabilizzare l’Europa. Per quanto nobili siano le intenzioni di tali organizzazioni, sono criminali, come la maggior parte dei migranti che non può ricevere asilo, finendo per strada a Roma o Parigi, minando la stabilità in Europa aumentando le tensioni sociali a sfondo razziale. Bruxelles ha creato una legislazione particolare per proteggere i trafficanti di esseri umani dalle accuse. In una sezione dedicata a una risoluzione UE, intitolata Ricerca e salvataggio, il testo afferma che “proprietari privati di navi e organizzazioni non governative che assistono i salvataggi nel Mediterraneo non dovrebbero rischiare punizioni per tale assistenza“. (2) Nei due mesi di osservazione, abbiamo monitorato almeno 39000 africani illegalmente contrabbandati in Italia con il pieno consenso delle autorità italiane ed europee.
▻http://marcodellaluna.info/sito/2016/12/09/le-ong-contrabbandano-immigrati-in-europa
Perché danno fastidio le Ong che salvano i migranti in mare?
▻http://www.a-dif.org/2017/03/09/perche-danno-fastidio-le-ong-che-salvano-i-migranti-in-mare
Quel video online sui migranti: le rivelazioni che rivelazioni non sono
Il video di un giovane youtuber che rivelerebbe la “verità sui migranti” spopola online e raggiunge la televisione. Ma di svelato” c’è ben poco, di confusione invece tanta
▻http://www.cartadiroma.org/editoriale/youtube-verita-migranti-disinformazione
#mensonge #désinformation #réseaux_sociaux
v. aussi: ▻http://www.butac.it/la-verita-sui-migranti-soccorsi-nel-mediterraneo
La vidéo dont on parle...:
▻https://www.youtube.com/watch?v=dP4rYgJKo_w&index=1&list=PLOhX3kYhesg8LY4ZOQG_cYekOpxqzJiOe
"Vous ne faites que causer plus de morts" : #Theo_Francken s’écharpe avec Médecins Sans Frontières, Charles Michel le rappelle à l’ordre
Médecins Sans Frontières et le secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration Theo Francken (N-VA) ont échangé plusieurs messages acerbes mardi sur le réseau social Twitter.
▻http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/vous-ne-faites-que-causer-plus-de-morts-theo-francken-s-echarpe-avec-medecin
Mediterraneo: se i veri complici non sono le ong ma l’Europa
Dopo le accuse alle ong che operano in mare lanciate da Frontex e l’indagine esplorativa della Procura di Catania sui sospetti di collusione con i trafficanti di esseri umani e di responsabilità nell’aumento dei flussi migratori, Medici Senza Frontiere e Moas, entrambe impegnate nello Stretto di Sicilia, mettono i puntini sulle i
▻http://www.vita.it/it/article/2017/03/24/mediterraneo-se-i-veri-complici-non-sono-le-ong-ma-leuropa/142874
Recuperi o salvataggi? Criminalizzazione dei soccorsi e altre stragi in mare
È di alcune ore fa la notizia relativa all’ultimo terribile naufragio al largo della Libia, nel quale avrebbero perso la vita circa 240 persone, secondo il racconto dell’ong Pro-activa Open Arms, che ha recuperato cinque cadaveri trovati vicino a due gommoni vuoti. Il 20 marzo scorso erano stati accertati altri 38 morti al largo delle coste libiche. I migranti viaggiavano a bordo di due gommoni alla deriva che sono stati “soccorsi” dalla Guardia Costiera Libica.
▻http://siciliamigranti.blogspot.ch/2017/03/recuperi-o-salvataggi-criminalizzazione.html
«Il nostro compito è salvare vite, l’attacco alle ong è ridicolo». Intervista a Riccardo Gatti, direttore delle operazioni della nave #Golfo_Azzurro della Ong spagnola #Proactiva_Open_Arms
▻http://www.a-dif.org/2017/03/25/il-nostro-compito-e-salvare-vite-lattacco-alle-ong-e-ridicolo
Mediterraneo: una politica di morte
Anziché inviare missioni internazionali di soccorso, di garantire vie d’accesso legali e sicure e di operare per la pace e il miglioramento delle condizioni di vita nei paesi di partenza, si alimentano le guerre e si indaga sui soccorritori umanitari.
Si vogliono sgomberare le acque a nord della costa libica da testimoni scomodi che potrebbero documentare l’assenza di soccorsi in acque internazionali i respingimenti collettivi congiunti già programmati tra EunavforMed, Frontex e la sedicente Guardia costiera libica.
▻http://www.a-dif.org/2017/03/26/mediterraneo-una-politica-di-morte
Aid groups deny rescue ships in Mediterranean are abetting migrant smugglers
Aid groups operating rescue ships in the Mediterranean have rejected suspicions raised by an Italian prosecutor that by saving tens of thousands of migrants they are effectively aiding Libya-based people smugglers.
Charities face inquiry into Med migrant ‘#taxi_service’
The Italian parliament will summon charities to answer allegations that their rescue ships are colluding with Libyan traffickers and offering a “taxi service” to migrants across the Mediterranean.
▻http://www.thetimes.co.uk/edition/world/charities-facing-inquiry-into-taxi-service-for-med-migrants-3zd5bz833
NGOs under attack for saving too many lives in the Mediterranean
The criminalisation of volunteers, activists and NGOs serves to deter European civic society from getting involved, and to ultimately weaken and divide the last bastion against the EU’s tough line on refugees and migrants that now prevails. It is this tough line that is also producing the systematic closure of legal routes out of Syria, trapping Syrians in border camps and protracted legal and existential limbo, and making the crossings from Libya into Italy more dangerous and deadly.
▻https://nandosigona.info/2017/03/29/ngos-under-attack-for-saving-too-many-lives-in-the-mediterranean
Commentaire de Fulvio Vassallo sur Facebook, le 30 mars 2017 :
Sta per partire l’operazione #Eunavfor_MED Fase tre. Ecco perche’ le Organizzazioni non governative devono essere allontanate dalla zona contigua alle acque territoriali libiche. Un disegno politico militare che produrrà migliaia di morti, in mare e nei centri di detenzione libici. ▻http://m.huffingtonpost.it/news/eunavfor-med Un disegno politico sul quale l’Unione Europea punta la sua scelta di sbarramento. Divisi su tutto riescono solo a decidere la morte dei migranti.
Abandoned at Sea
Europe Keeps Its Rescue Ships Far From the Coast of Libya — Where Thousands of Refugees Have Drowned
►https://theintercept.com/2017/04/01/europe-keeps-its-rescue-ships-far-from-the-coast-of-libya-where-thousa
Vu sur twitter le 03.04.2017. Je ne connais pas la source :
New Evidence Undermines EU Report Tying Refugee Rescue Group to Smugglers
Last month, an Italian prosecutor opened an investigation into whether nonprofits working to rescue refugees in the Mediterranean had connections to smuggling operations.
►https://theintercept.com/2017/04/02/new-evidence-undermines-eu-report-tying-refugee-rescue-group-to-smuggl
EU migration crisis: border agency accused of stirring controversy
Aid agencies hit back after Frontex claims they are colluding with people-traffickers in Mediterranean
▻https://www.theguardian.com/world/2017/apr/05/eu-migration-crisis-frontex-people-traffickers
Letting people drown is not an EU value
A prosecutor in Catania, Sicily, has opened an inquiry into the funding streams for these groups, indicating a suspicion that they may be profiting illicitly from the movement of people in search of safety and better lives.
This is the latest cruel twist in the EU’s response to boat migration from Libya. It reflects concern over increasing numbers of people embarking from Libya, the strain on the reception system in Italy and beyond, and the rise of xenophobic populism in many EU countries.
But blaming the lifesavers ignores history, reality, and basic morality.
As MSF’s Aurelie Ponthieu explained, the NGO group rescuers are not “the cause but a response” to an ongoing human tragedy.
Migranti, “Le Ong non hanno mai intralciato operazione Ue contro scafisti nel Mediterraneo”
Lo dice il comandante della missione Sophia, Enrico Credendino, annunciando il probabile rinnovo dell’operazione in scadenza a luglio e denunciando le “condizioni terribili” delle donne migranti
▻http://www.eunews.it/2017/04/06/migranti-le-ong-non-hanno-mai-intralciato-operazione-ue-contro-scafisti-nel-mediterraneo/82453
Contro la criminalizzazione dell’aiuto umanitario
Riprendiamo una netta presa di posizione in merito a quanto sta accadendo in questi mesi nel Mediterraneo Centrale dove le Ong che svolgono operazioni di SAR (Search and Rescue) ovvero salvataggio e soccorso vengono additate come soggetti che “favoriscono l’ingresso illegale in Europa”. Hanno salvato e salvano vite che altrimenti andrebbero perdute e porterebbero a crescere il numero dei caduti presenti in quella immensa fossa comune che è divenuto quel tratto di mare. Come ADIF apprezziamo la presa di posizione dei parlamentari e ci auguriamo che questo porti rapidamente a provvedimenti concreti e che manifestino come bene primario la salvaguardia delle vite.
▻http://www.a-dif.org/2017/04/11/contro-la-criminalizzazione-dellaiuto-umanitario
Ong contro Frontex: “Nonostante intimidazioni abbiamo salvato 70mila migranti in 2016”
#Proactiva_open_arms respinge le accuse dell’agenzia europea secondo cui le organizzazioni umanitarie eserciterebbero un “effetto chiamata” per i migranti irregolari
▻http://www.eunews.it/2017/04/12/ong-contro-frontex-nonostante-intimidazioni-abbiamo-salvato-70mila-migranti-nel-2016/82961
Proactiva Open Arms “Nulla da nascondere, noi salviamo vite, quello che dovrebbe fare l’Europa”
Due punti nodali, uno all’inizio e l’altro al termine di una lunga conferenza stampa che si è tenuta con Oscar Camps, direttore di Proactiva Open Arms, e Riccardo Gatti, coordinatore della missione nel Mediterraneo Centrale. Dopo una audizione al Senato (Commissione Difesa) che ha preso le mosse da un’indagine conoscitiva su quanto sta accadendo nel Mediterraneo, e nel poco tempo fra un volo e l’altro, i due operatori umanitari hanno voluto incontrare i giornalisti nella sede della Stampa Estera di Roma, per spiegare e rompere il muro di mistificazioni che sta avvolgendo il loro operato. Il loro e quello di tutte le altre Ong che fanno ciò che spetterebbe ad un impegno politico europeo. Salvare vite.
▻http://www.a-dif.org/2017/04/13/proactiva-open-arms-nulla-da-nascondere-noi-salviamo-vite-quello-che-dovrebbe
Migranti. La Finanza: «Nessun legame tra Ong e trafficanti»
Proseguono le audizioni in commissione Difesa al Senato sulle attività di ricerca e soccorso in mare da parte di organizzazioni umanitarie
▻https://www.avvenire.it/attualita/pagine/nessun-legame-tra-ong-e-trafficanti
Soccorsi in mare tra macchina del fango e riconoscimenti internazionali
Continua con cadenza quotidiana la campagna diffamatoria contro le ONG indipendenti che, sotto il coordinamento della Guardia Costiera italiana, fanno ancora attività di ricerca e soccorso in mare al largo delle coste libiche. Le ONG vengono addirittura paragonati ai pirati, e si alimenta il sospetto che le loro missioni siano finanziate dai trafficanti. Una totale inversione di senso, tra falsità e verità, che dà la misura del livello di disinformazione che si diffonde nella società italiana. Una disinformazione sulla quale si crea consenso elettorale per i partiti di estrema destra e si condizionano le scelte dei partiti di governo, come si è visto con gli ultimi decreti legge proposti da Minniti.
▻http://www.a-dif.org/2017/04/20/soccorsi-in-mare-tra-macchina-del-fango-e-riconoscimenti-internazionali
Refugee death toll passes 1,000 in record 2017 as charities attacked for conducting Mediterranean rescues
‘NGOs are being blamed for our presence, when authorities should be blamed for their absence’
▻http://www.independent.co.uk/news/world/europe/refugee-crisis-migrants-asylum-seekers-mediterranean-see-libya-italy-
Come rispondono le Ong alle accuse di M5S sugli aiuti ai migranti
L’Italia ha stabilito nel 2015 il record per la concessione della cittadinanza ai migranti provenienti da altri continenti e da altri Paesi europei. Secondo i satio Eurostat riportati dal Corriere della Sera, nel 2014 i neocittadini italiani sono stati 129.887 e nel 2015 la cittadinanza si è aperta per 178.035 persone. L’Italia è seguita da Gran Bretagna (118mila), Spagna (114.351), Francia (113.608) e Germania (110.128).
▻http://www.agi.it/cronaca/2017/04/22/news/migranti_cittadinanza_italiana_grillo_m5s_accuse_on_repliche-1708323
Ong ‘taxi del Mediterraneo’? Di Maio fa insinuazioni senza dare soluzioni
E’ un evento prevedibile perché ciclico. Con l’inizio della bella stagione oltre al crescere delle foglie e allo sbocciare dei fiori, si rivede l’aumento degli sbarchi sulle coste italiane e, di conseguenza, l’incremento delle operazioni di soccorso in mare; segue l’arrivo di “transitanti” nelle città italiane e la crescita della spesa per la gestione dei flussi migratori: è qualcosa diventato “naturale” nel nostro Paese, perché legato agli irreversibili cicli della natura. L’ultimo anello della catena, consequenziale all’arrivo della stagione estiva, sono gli strali lanciati sui social da rappresentanti della politica italiana che, invece analizzare il problema e proporre soluzioni, preferiscono, spesso in mala fede, puntare il dito. «Chi paga questi taxi del Mediterraneo? E perché lo fa? – ha tuonato in un post sui social il vice presidente della Camera Luigi Di Maio – Presenteremo un’interrogazione in Parlamento, andremo fino in fondo a questa storia».
▻http://www.ilfattoquotidiano.it/2017/04/23/ong-taxi-del-mediterraneo-di-maio-fa-insinuazioni-senza-dare-soluzioni/3538861
“Abbiamo le prove dei contatti tra scafisti e alcuni soccorritori”
Il procuratore di Catania: “Ci sono telefonate con chi organizza gli sbarchi e gruppi finanziati da personaggi discutibili. Ma deve intervenire la politica”
▻http://www.lastampa.it/2017/04/23/italia/cronache/abbiamo-le-prove-dei-contatti-tra-scafisti-e-alcuni-soccorritori-3fCnqLKWWRHBVUiygHv65K/pagina.html
Imaginary Criminals: Sea-Watch considers legal steps against attorney Zuccaro
In an interview with the Italian Newspaper “La Stampa”, the italian attorney Carmelo Zuccaro repeatedly made imaginary accusations concerning a supposed cooperation among civil rescue organisations and smugglers. Thereby, he takes part in a campaign that defames those who rescue lives. For a representative of a sovereign judiciary this is not just unworthy but illegitimate. Sea-Watch considers legal steps.
▻https://sea-watch.org/en/imaginary-criminals-sea-watch-considers-legal-steps-against-attorney-zucc
Italy migrant crisis: Charities ’colluding’ with smugglers
An Italian prosecutor says he has evidence some of the charities saving migrants in the Mediterranean Sea are colluding with people-smugglers.
"Le procure perdono tempo, M5S diffama in cerca di voti". Erri De Luca soccorre le ong
Parla lo scrittore, appena sceso dalla Prudence, nave di Medici senza Frontiere: «Dire che hanno rapporti con gli scafisti è una calunnia»
▻http://www.huffingtonpost.it/2017/04/24/le-procure-perdono-tempo-m5s-diffama-in-cerca-di-voti-erri-d_a_220529
Migranti, Ong contro Di Maio: «Falsità». Dura la Cei: «Visione ipocrita». M5s: Commissione Ue faccia chiarezza
Sul blog di Grillo l’annuncio di un’interrogazione all’Unione europea sui presunti contatti tra operatori umanitari e organizzazioni criminali libiche. Medici senza Frontiere e Intersos: «Accuse vergognose». Erri De Luca con Saviano: «Di Maio parla a vanvera». Il vice presidente della Camera: «Chi minaccia ha qualcosa da nascondere». E Renzi: «Problema esiste ma lui lo usa come diversivo»
▻http://www.repubblica.it/politica/2017/04/24/news/migranti_ong_rispondono_a_accuse_di_maio_falsita_reagiremo-163794015
Navi di soccorso Ong: quasi un clima da caccia alle streghe
Continua a montare l’escalation di illazioni e accuse di “collusione” con i trafficanti di uomini rivolte ormai da mesi contro le Ong impegnate nelle operazioni di soccorso alle barche dei migranti nel Canale di Sicilia. Il primo passo è stato un rapporto dell’agenzia Frontex, presentato sul finire del 2016, secondo il quale gli interventi in mare favorirebbero, sia pure involontariamente, gli scafisti. Poi, rafforzate da una inchiesta della Procura di Catania, si sono via via aggiunte numerose “voci” della politica: dei partiti di destra (a cominciare dalla Lega) e poi dei 5 Stelle ma, a quanto ha scritto il 20 aprile La Stampa, anche di esponenti vicini al Governo o del Governo stesso, tanto da arrivare a una indagine conoscitiva affidata alla Commissione parlamentare Difesa che, guidata dal senatore Nicola La Torre, sta convocando tutte le Ong più impegnate nel Mediterraneo. Interrogati da questa stessa Commissione, sia il generale Stefano Screpanti, capo del terzo Reparto Operazioni della Finanza, che l’ammiraglio Enrico Credendino, comandante della missione europea Eunavformed, hanno dichiarato che, a loro sapere, non risultano collegamenti di alcun tipo fra le Ong e le organizzazioni che gestiscono il traffico di migranti. Ma neanche questo è bastato: le Ong restano sotto tiro. Le loro navi – si afferma – sarebbero come minimo un fattore di attrazione per gli scafisti, tanto da porre la necessità di “fare chiarezza” su tutti i programmi di salvataggio in mare.
www.a-dif.org/2017/04/24/navi-di-soccorso-ong-quasi-un-clima-da-caccia-alle-streghe/
Eritrea, accuse alle ONG che soccorrono i barconi e acquista armi dalla Nord Corea
Il regime eritreo esulta e sul suo giornale on-line, Tesfanews, rincara le critiche dirette contro le Organizzazioni non governative, impegnate nell’attività Search and Rescue (SAR). Le ONG sono accusate dall’Agenzia europea della guardia costiera e di frontiera (Frontex) di collusione con i trafficanti di uomini. Il bollettino di propaganda di Asmara, punta il dito su alcuni difensori dei diritti umani, attivisti eritrei, che da tempo hanno lasciato la loro patria.
▻http://www.africa-express.info/2017/04/25/eritrea-accuse-alle-ong-che-soccorrono-barconi-e-acquista-armi-dall
Italy prosecutor claims NGOs working with human smugglers
The chief prosecutor of Catania has repeated his claims that NGOs were working with smugglers to help migrants from Libya into Europe. His statements are in line with Italian populist leaders.
Corteo 25 aprile, slogan davanti a sede Frontex. «La nuova Resistenza è al fianco dei migranti»
Una deviazione non autorizzata, le forze dell’ordine prese alla sprovvista e qualche momento di tensione. Poi, però, di fronte agli uffici dell’agenzia europea - nell’ex monastero di Santa Chiara - un centinaio di manifestanti ci arrivano lo stesso. Tra le bandiere, gli slogan e i numeri dei morti in mare.
▻http://catania.meridionews.it/articolo/54314/corteo-25-aprile-slogan-davanti-a-sede-frontex-la-nuova-resisten
Migranti, il procuratore Zuccaro: «Ong forse finanziate da trafficanti». Orlando: «Parli con gli atti»
Il capo della Procura catanese, che indaga su una presunta collusione tra operatori umanitari e organizzazioni criminali libiche: «Tra le finalità potrebbe esserci anche l’inquietante corto circuito: destabilizzare la nostra economia». Minniti: «Evitare giudizi affrettati». Frontex: mai accusato le ong. Di Maio: «Ipocriti mi attacchino, vado fino in fondo»
▻http://palermo.repubblica.it/cronaca/2017/04/27/news/migranti_procuratore_catania_ong_forse_finanziate_da_trafficanti-
Cospe: “Gli attacchi alle ong fumo negli occhi per nascondere fallimento politiche Ue”
Riceviamo e pubblichiamo la risposta di Giorgio Meschini, presidente Cospe, alle accuse rivolte alle ong operative nel Mediterraneo centrale
▻https://www.cartadiroma.org/news/gli-attacchi-alle-ong-fumo-negli-occhi-nascondere-fallimento-politiche-
MOAS, MSF e Sea Watch: ricerca e soccorso indipendenti nel post-Mare Nostrum
Il 24 luglio 2015, sul sito di Mediterranean Hope uscì un ottimo articolo di Paolo Cuttitta ( in italiano e nella versione in inglese) che evidenziava, quindi già 2 anni fa, il ruolo che stavano prendendo le Ong per salvare le persone nel Mediterraneo Centrale dopo la chiusura di Mare Nostrum. Una analisi attenta delle prime tre Ong che sono intervenute in quel contesto evidenziando affinità e differenze negli approcci e nelle mission che si davano, nelle stesse modalità operative. Cuttitta, da attento ricercatore, in un articolo estremamente sintetico definiva già il 2015 l’anno delle Ong e documentava tutto quello che oggi sembra scandalizzare coloro che vorrebbero impedire che proseguano tali operazioni di intervento. Nel 2016, in un successivo articolo dello stesso autore, si documentavano le ragioni dell’aumentata presenza di navi umanitarie nella rotta del Mediterraneo Centrale. Ora sono molti di più gli attori in campo e la situazione in quel tratto di mare è divenuta ancora più critica così come evolve tragicamente la spirale nei paesi di fuga e di transito. Riaffermare che dietro gli interventi di privati non c’è stata la logica del business ma quella della necessità di ridurre i danni provocati dal combinato disposto di leggi ingiuste e assenza di mezzi di soccorso dell’UE è doveroso. Ad oggi sono quasi 1000 le persone che hanno già perso la vita nella traversata, intimidire chi salva le persone significa far aumentare a dismisura tale numero. Non un rischio ma una certezza.
▻http://www.a-dif.org/2017/04/22/moas-msf-e-sea-watch-ricerca-e-soccorso-indipendenti-nel-post-mare-nostrum
Italian minister says painting NGOs as migrant traffickers is a lie
“I hope the Catania prosecutor’s office will speak through its investigations because I think it’s the best way to clarify things,” Justice Minister Andrea Orlando said in a live-streamed interview on la Repubblica newspaper’s Web site.
▻http://www.reuters.com/article/europe-migrants-ngo-idUSL8N1HZ6VV
Siate sinceri. Volete solo che le navi Ong smettano di salvare vite
«Dovremmo lasciarli morire in mare»: più monta l’operazione di stigmatizzazione e colpevolizzazione nei confronti delle Ong che salvano vite umane nel Mediterraneo, più chiaramente prende forma questo truce sottotesto. Ma si tratta di una deduzione implicita, suggerita sotto voce e non rivendicata, perché nessuno ha avuto ancora il coraggio di arrivare in fondo al ragionamento (oddio, qualcuno ci va molto, ma molto vicino). Perché, se l’impianto accusatorio (ancora non supportato da alcun elemento di prova emerso dalle indagini conoscitive in corso e da quelle giudiziarie chiassosamente annunciate) intende processare l’operato di una decina di organizzazioni impegnate a salvare vite, l’obiettivo sembra essere comunque che quelle navi smettano di operare. E, con esse, si interrompa anche l’attività dei nostri militari.
▻http://www.huffingtonpost.it/luigi-manconi/siate-sinceri-volete-solo-che-le-navi-ong-smettano-di-salvare-v
Giorni di populismo giudiziario. Cosa si vuole nascondere dietro la criminalizzazione della solidarietà.
La polemica sulle esternazioni del procuratore di Catania Zuccaro sulle connivenze tra ONG e trafficanti di esseri umani sta raggiungendo i più alti vertici istituzionali. Non è bastato che venisse dimostrato come la fonte stessa delle prime insinuazioni, l’agenzia Europea Frontex, fosse stata largamente fraintesa e poi le abbia sostanzialmente ritrattate. Come ha osservato l’ex Presidente del Consiglio Enrico Letta, se si tratta di contrastare fattori di attrazione (pull factor), che non si traduce certo nella contestazione di un reato, lo stesso attacco rivolto oggi alle ONG venne sferrato da Frontex, alla fine del 2014, contro l’operazione mare Nostrum ed i vertici della Marina e della Guardia Costiera italiana.
Paru dans Il Manifesto (de je ne sais pas quel jour, l’article a été twitté par Franco Maria Fontana @francofontana43 le 30 avril 2017) :
Tempête en Italie autour des ONG secourant les migrants en mer
Les navires privés de secours aux migrants complices des trafiquants ? Le débat agite l’Italie, alimenté par les déclarations controversées d’un magistrat et la surenchère des politiques.
▻http://www.courrierinternational.com/depeche/tempete-en-italie-autour-des-ong-secourant-les-migrants-en-me
La macabra danza intorno ai diseredati
▻http://cartadiroma.waypress.eu//RassegnaStampa/LeggiArticolo.aspx?codice=LV11004.TIF&subcod=20170501&numPag=1&
Inchiesta sulle ONG: «Questi sono dati piuttosto approssimativi, ma che hanno un’approssimazione abbastanza affidabile»
Mercoledì 22 marzo 2017 il “Comitato parlamentare di controllo sull’attuazione dell’Accordo di Schengen, di vigilanza sull’attività di Europol, di controllo e vigilanza in materia di immigrazione” ascolta in audizione il procuratore della Repubblica presso il tribunale di Catania, dottor Carmelo Zuccaro. Proprio lui. Il resoconto stenografico è qui. Rileggere alcuni passaggi può essere utile alla discussione:
▻https://left.it/2017/05/01/inchiesta-sulle-ong-questi-sono-dati-piuttosto-approssimativi-ma-che-hanno-unap
Le procès-verbal des déclarations de Zuccaro:
▻http://documenti.camera.it/leg17/resoconti/commissioni/stenografici/html/30/indag/c30_confini/2017/03/22/indice_stenografico.0041.html
Migranti, sulle Ong Zuccaro insiste: «Notizie date da Frontex, non ho nuove prove». Orlando: «Nessun illecito disciplinare»
Il magistrato al centro delle polemiche per l’inchiesta sui legami tra organizzazioni e trafficanti di esseri umani chiede davanti alla commissione Difesa del Senato di poter usare le intercettazioni. Il ministero non interverrà nei suoi confronti: lo ha confermato il guardasigilli. La Marina: «Le organizzazioni non governative non ci intralciano»
▻http://www.repubblica.it/cronaca/2017/05/03/news/ong_migranti_scafisti_procura_catania_zuccaro-164500643
Migranti e Ong, così Unicef risponde a critici e troll della Rete
Il responsabile dell’account del Fondo delle Nazioni Unite per l’infanzia replica su Twitter alle polemiche sul ruolo dei volontari. Non con le offese, ma con i contenuti. Con molte risposte individuali e una grande preparazione sul tema
▻http://www.repubblica.it/cronaca/2017/04/30/news/migranti_unicef_twitter_ong-164268777
Gli sbarchi in aumento del 51% e il peso crescente dei salvataggi privati
Le persone giunte in Italia dal 1° gennaio al 27 marzo di quest’anno sono 21.939; nel 2016, nello stesso periodo, furono 14.505. Altri 68 siriani salvati dai corridoi umanitari
▻http://roma.corriere.it/notizie/cronaca/17_aprile_27/gli-sbarchi-aumento-51percento-peso-crescente-salvataggi-privati-0d87b
–-> commentaire de Mathilde Auvillan sur twitter:
La domanda è : qual’era la fonte del @Corriere per questo articolo?
Signor Leggeri, parliamone!
Una lettera rivolta all’ex ministro francese della Difesa e degli Interni che da inizio 2015 dirige Frontex, l’Agenzia europea della guardia costiera e di frontiera.
Jugend Retten e Sea-Watch sono due organizzazioni impegnate nei salvataggi in mare. Dopo le affermazioni di Leggeri che gettano ombre sul loro operato, riprese poi dal procuratore di Catania Zuccaro, sono tra le ong maggiormente attaccate anche dalla politica italiana nella campagna di diffamazione che tiene banco in queste settimane. Melting Pot esprime la massima solidarietà e vicinanza alle ong. Build Bridges Not Walls! (ndr).
▻http://www.meltingpot.org/Signor-Leggeri-parliamone.html
Original en anglais:
▻https://www.facebook.com/notes/jugend-rettet-ev/sehr-geehrter-herr-leggeri-lets-talk/659380767604493
Migranti, il procuratore di Siracusa: «Non ci risulta alcun legame tra Ong e trafficanti»
SIRACUSA. «A noi come ufficio non risulta nulla per quanto riguarda presunti collegamenti obliqui o inquinanti tra ong o parti di esse con i trafficanti di migranti. Nessun elemento investigativo": lo ha detto il procuratore di Siracusa, Francesco Paolo Giordano, in Commissione Difesa del Senato.
▻http://siracusa.gds.it/2017/05/02/migranti-il-pm-di-siracusa-non-ci-risulta-alcun-legame-tra-ong-e-trafficanti_660690/#
Una politica che non sa di che parla prova a processare le Ong
Medici senza Frontiere alla Commissione Difesa del Senato ha affrontato un fuoco di fila di domande a tratti surreali. «Siamo offesi da questo attacco strumentale basato su una lettura parziale dei dati», ha sottolineato il presidente Loris De Filippi
►http://www.vita.it/it/article/2017/05/02/una-politica-che-non-sa-di-che-parla-prova-a-processare-le-ong/143207
MSF accusa: Sono le politiche europee, non le ONG, a favorire i trafficanti “Nel Mediterraneo deliberata operazione di non – intervento a soccorso di persone in pericolo
«In due anni abbiamo salvato 60 mila persone e per noi questo è il punto di partenza ineludibile. Lo abbiamo dovuto fare noi e tanti altri sono stati salvati dalle altre Ong per una ragione molto semplice. Chi dovrebbe farlo non lo fa e l’Europa non ha realizzato un progetto europeo di soccorso in mare». La conferenza stampa di Loris De Filippi e Marco Bertotto, rispettivamente Presidente e Responsabile Adovacy di Medici Senza Frontiere, realizzata dopo l’audizione nella Commissione Difesa del Senato, nel quadro di un’indagine conoscitiva, ha costretto i tanti giornalisti presenti alla massima attenzione. Entrambi i relatori trapelavano passione e indignazione, ma soprattutto fatica. Fatica per un incontro durato due ore, in cui gli stessi si sono sentiti ripetere domande stantie, superficiali, parte integrante di quel “pattume” che si sta gettando, come ha ripetuto De Filippi, sulla parte migliore di questo paese. L’ascolto dell’audizione è utile e deve divenire memoria da conservare per non dimenticare chi ha detto cosa. È utile ma in alcuni passaggi fa veramente indignare, in altri lascia basiti, di fronte all’idea di essere rappresentati, in un organismo così delicato e importante, da persone palesemente inadeguate e prive delle nozioni principali o altrettanto palesemente offuscate nelle domande poste, da una visione politica e umana ristretta e limitata. Ci servirà in questi giorni che sono insieme tragici e grotteschi in cui le risposte alla catastrofe umanitaria che continua a perpetrarsi nel Mediterraneo Centrale – oltre 1000 morti in questi 4 mesi del 2017, 5000 lo scorso anno, quasi 12 al giorno – si risolvono nell’infangare chi tenta di impedire che ancora più persone periscano. Ci servirà in questi giorni e ci servirà nei prossimi mesi e anni, ci servirà anche ascoltare puntate di trasmissioni come “In mezz’Ora”, in onda domenica 30 aprile, in cui mentre De Filippi tentava di argomentare il proprio operato, il solito Salvini parlava, senza rivelare la fonte, di dossier dei servizi segreti che comprovavano complicità fra trafficanti e Ong e di navi utilizzate per far passare armi e droga. Un esponente politico, forse più di un qualsiasi cittadino che ha prova di tale reato ha il dovere di denunciarlo nella prima procura competente e non di parlarne in tv per pura propaganda personale.
▻http://www.a-dif.org/2017/05/03/msf-accusa-sono-le-politiche-europee-non-le-ong-a-favorire-i-trafficanti-nel-
Zuccaro e le Ong, quell’insostenibile deficit di cultura della comunicazione
La cronaca conferma che la Giustizia ha un problema di comunicazione, anche se soltanto il 13,8% dei magistrati ne ha consapevolezza. Csm e Scuola devono colmare questa lacuna culturale, che si ritorce contro la trasparenza e la credibilità dell’istituzione
www.questionegiustizia.it/articolo/zuccaro-e-le-ong_quell-insostenibile-deficit-di-cultura-della-comunicazione_03-05-2017.php
Italy Prosecutor Investigating NGO Rescuers Says Has No Proof of Wrongdoing
ROME — An Italian prosecutor who began an investigation into possible ties between humanitarian organizations that rescue migrants at sea and Libya-based people smugglers said on Wednesday he had no proof of any wrongdoing.
▻https://www.nytimes.com/reuters/2017/05/03/world/europe/03reuters-europe-migrants-italy-ngo.html?smid=tw-share
v. aussi: ▻http://www.reuters.com/article/us-europe-migrants-italy-ngo-idUSKBN17Z260
SCANDALO ONG : CI SONO PRIMI INDAGATI, ONG SOTTO INCHIESTA A TRAPANI
Sui migranti e le Ong c’è una inchiesta penale a tutti gli effetti: almeno una organizzazione non governativa è ufficialmente indagata dalla procura di Trapani per il reato di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina. Lo scrive il settimanale Panorama.
▻https://voxnews.info/2017/05/03/scandalo-ong-ci-sono-primi-indagati-ong-sotto-inchiesta-a-trapani
Grasso difende le Ong: determinanti. Accuse politicamente strumentali
FIESOLE. «Sono certo, anche per la mia lunga esperienza personale, che la magistratura e le forze di polizia faranno piena luce su eventuali opacità e che proveranno e puniranno i reati che siano stati eventualmente commessi. Questo avvenga però nel rispetto rigoroso delle regole e della riservatezza necessaria a garantire il successo delle indagini».
▻http://gds.it/2017/05/04/grasso-difende-le-ong-determinanti-accuse-politicamente-strumentali_661400/#
Le indagini sulle Ong proseguono senza che ancora emergano concreti fatti di reato
Ancora oggi abbiamo assistito ad un ulteriore ridda di dichiarazioni e controdichiarazioni, sulle presunte responsabilità delle Ong impegnate nelle attività di ricerca e soccorso dei migranti nelle acque a nord della Libia. Anche il clima di confusione e i ripetuti tentativi di strumentalizzazione finiscono col produrre iniziative violente che destano un grave allarme per quello che potrà ancora accadere in futuro se gli attacchi alle Ong continueranno. Ancora una volta le dichiarazioni dell’agenzia Frontex sono apparse contrastanti per quanto affermato dal suo direttore Fabrice Leggeri, e , in senso contrario, dalla portavoce Isabelle Cooper, che ha continuato ad escludere qualsiasi responsabilità a carico delle Ong impegnate in mare. Sono continuate anche le audizioni davanti la IV Commissione Difesa del Senato che il 3 maggio aveva ascoltato il Procuratore di Catania, Carmelo Zuccaro.
▻http://www.a-dif.org/2017/05/05/le-indagini-sulle-ong-proseguono-senza-che-ancora-emergano-concreti-fatti-di-
Italie : en pleine polémique, Gentiloni remercie les ONG secourant les migrants
Le chef du gouvernement italien, Paolo Gentiloni, a remercié jeudi tous les secouristes venant en aide aux migrants au large de la Libye, en pleine polémique sur d’éventuels liens entre trafiquants et ONG de secours en mer.
▻http://www.courrierinternational.com/depeche/italie-en-pleine-polemique-gentiloni-remercie-les-ong-secoura
Italy prosecutor investigating NGO rescuers says has no proof of wrongdoing
An Italian prosecutor who began an investigation into possible ties between humanitarian organizations that rescue migrants at sea and Libya-based people smugglers said on Wednesday he had no proof of any wrongdoing.
Humanitaires en Méditerranée: complices objectifs ou boucs émissaires?
Il y a quelques jours, un procureur italien affirmait avoir des preuves sur les liens entre des passeurs libyens et des organisations humanitaires pour secourir les migrants en Méditerranée. Rebondit ainsi la polémique en cours sur le rôle des ONG, provoquée par les critiques de Frontex et relayées par Theo Francken.
▻http://plus.lesoir.be/91825/article/2017-04-28/humanitaires-en-mediterranee-complices-objectifs-ou-boucs-emissaires
Italian prosecutor investigating NGO rescuers says has no proof of wrongdoing
An Italian prosecutor who began an investigation into possible ties between humanitarian organisations that rescue migrants at sea and Libya-based people smugglers said on Wednesday (3 May) he had no proof of any wrongdoing.
▻https://www.euractiv.com/section/justice-home-affairs/news/italian-prosecutor-investigating-ngo-rescuers-says-has-no-proof-of-wrongdo
Migranti e Ong. Il pm Zuccaro. « Ipotesi, ma nessuna prova. Però dateci norme adeguate »
Il procuratore etneo è stato ascoltato in Senato dopo le accuse alle organizzazioni di soccorritori. Ha ribadito che non ci sono riscontri. Dietro le quinte una faida tra 007 europei?
▻https://www.avvenire.it/attualita/pagine/zuccaro-senato
Le procureur qui fait le politicien au lieu de s’occuper de justice :
«Il nostro Paese non è in grado di ospitare tutti i migranti, compresi quelli economici». Lo ha affermato il procuratore di Catania, Carmelo Zuccaro, in audizione davanti alla Commissione Difesa del Senato. «La differenza tra rifugiati e migranti economici non è un discrimine per le Ong ma è importante per lo Stato, e il controllo dei flussi migratori non può che competere agli Stati».
MARE VOSTRUM
Le ONG (Organizzazioni non governative) intervengono troppo vicino alle coste libiche per salvare i migranti a bordo dei barconi. Così Fabrice Leggeri, Direttore di Frontex (l’Agenzia Europea di Guardia di frontiera e costiera), lanciava il primo sasso nel Mediterraneo nello scorso mese di febbraio.
Una frase che è rimasta senza eco per diverse settimane ma che ha preso vigore nelle ultime settimane dopo che il Procuratore di Catania, Carmelo Zuccaro, ha aperto un fascicolo conoscitivo, senza indagati né capi di accusa, su sette ONG che, con tredici navi, salvano migranti nel Mediterraneo. Il sospetto è che queste organizzazioni possano avere un qualche tornaconto dalle loro attività; che la loro disponibilità in denaro appare poco trasparente e che non è da escludere una forma di collusione con gli scafisti che lucrano sulla pelle dei migranti . Le stesse organizzazioni umanitarie ribadiscono la trasparenza dei loro bilanci e che intervengono per dare una risposta umanitaria ad un problema e non sono certo la causa di quel problema. Infine anche la politica, soprattutto attraverso gli esponenti del Movimento 5 stelle si è buttata sul “caso” attraverso accuse e polemiche contro le ONG.
Al di là delle polemiche, tuttavia, la problematica dei migranti nel Mediterraneo continua soprattutto ora alla vigilia della bella stagione che facilita la traversata del Mare Nostrum. Qual è il punto della situazione? Qual è il ruolo esatto di ONG e Frontex? Qual è il destino di coloro che sono sbarcati in Europa e che sono destinati ad essere respinti in massa?
▻http://www.rsi.ch/rete-uno/programmi/informazione/modem/MARE-VOSTRUM-8982292.html
Izabella COOPER, portavoce di Frontex, ha dichiarato durante la trasmissione :
« Salvare le vite umane nel mare è l’obbligo legale imposto dalla legge internazionale. Su questo non c’è dubbio. I mezzi di Frontex l’anno scorso hanno salvato circa 90’000 persone in Italia e in Grecia. Su questo non si può assolutamente nemmeno discutere »
–-> à mettre en lien avec les propos du directeur de Frontex, Fabrice Leggeri (22.04.2015) :
“Triton ne peut pas être une opération de recherche et sauvetage. Je veux dire, dans notre plan opérationnel, nous ne pouvons pas avoir les moyens pour une action de recherche et sauvetage. Ce n’est pas le mandat de Frontex, et, selon moi, ce n’est pas le mandat de l’Union européenne non plus”.
►https://www.theguardian.com/world/2015/apr/22/eu-borders-chief-says-saving-migrants-lives-cannot-be-priority-for-patr
v. aussi ces messages postés par Lisa Bosia sur FB, le 6 ou 7 mai 2017...
Et un peu plus bas :
Ong e migranti, Zuccaro faceva meglio a stare zitto. Ora è un’arma per Salvini
Non concordo con le valutazioni fatte da Guido Ruotolo, un collega che stimo da sempre, rispetto al ruolo avuto dal Procuratore distrettuale di Catania, Carmelo Zuccaro, nella vicenda ong. Ruotolo sostiene, in sintesi, che il Procuratore è stato protagonista di un’operazione verità e che per questo vada ringraziato.
▻http://www.ilfattoquotidiano.it/2017/05/05/ong-e-migranti-zuccaro-faceva-meglio-a-stare-zitto-ora-e-unarma-per-salvini/3564836
Playing Politics with People’s Lives. Attacks in Italy on Efforts to Save Migrants’ Lives in the Mediterranean
Nongovernmental organizations (NGOs) searching for and rescuing migrants from rickety or even sinking boats in the Mediterranean are saving lives. Thousands of lives.
▻https://www.hrw.org/news/2017/05/04/playing-politics-peoples-lives
Coast Guard expresses concern over rescue groups in the Mediterranean
Chief of Libyan Coast Guard in the central region, Rida Essa, has accused rescue organizations in the Mediterranean of encouraging the influx of illegal immigrants from Libya to the EU.
He said the rescue boats of these organizations have given a signal to the immigrants that their journey to the EU would be safe, causing an increase in the number of immigrants.
He added that the Libyan Coast Guard has expressed concerns to Operation Sophia about these boats, but it did not take any actions against them.
▻https://www.libyaobserver.ly/inbrief/coast-guard-expresses-concern-over-rescue-groups-mediterranean
Ong tedesche: “Ue abbandona migranti”. Sea Watch: “Frontex e Sophia hanno cercato incidente in mare per screditarci”
Pauline Schmidt, portavoce di Jugend Rettet: «Mai avuto contatti con i trafficanti». Ruben Neugebauer, di Sea Watch: «La Guardia costiera italiana fa tutto il possibile per salvare le persone, le missioni dell’Ue no». E sui finanziatori: «La legge sulla protezione dei dati impedisce di pubblicare i nomi dei donatori senza il loro consenso, ma se un’autorità giudiziaria dovesse richiederli li otterrebbe facilmente»
▻http://www.ilfattoquotidiano.it/2017/05/06/ong-tedesche-ue-abbandona-migranti-sea-watch-frontex-e-sophia-hanno-cercato-incidente-in-mare-per-screditarci/3563055
Accusations, Rescue Operations and Drownings: What happens in the Med? – Interview with Ruben Neugebauer, spokesperson of Sea-Watch e.V.
Sea-Watch is a Search and Rescue organisation that is carrying out operations in the Central Mediterranean Coast, North of the Libyan coast. It is entirely founded through private donations as well as by the protestant church and some other foundations. But has no ties to politically institutions, or criminal networks, as stated in some allegations by the Italian prosecutor. Sea-Watch was funded by some private people around Harald Höppnera, civil organisations and volunteers. Volunteers from different backgrounds run more than 90 per cent of the work of Sea-Watch. Most of them are based in Germany but we are becoming increasingly European.
▻http://www.ecre.org/accusations-rescue-operations-and-drownings-what-happens-in-the-med-interview-
Publié sur FB le 9 mai 2017:
La dernière question soulevée par Fulvio Vassallo commente cet article:
Migranti. Gli scafisti riprendono i motori e lasciano i barconi alla deriva: 243 morti
▻https://www.avvenire.it/attualita/pagine/lasciati-alla-deriva-243-migranti-morti
Migranti, in 6.000 verso i porti italiani: 113 nuovi dispersi in mare
Dopo gli 80 migranti morti nel tentativo di raggiungere porto di Pozzallo, l’Oim, l’Organizzazione internazionale delle migrazioni, rende noto un altro naufragio con 113 dispersi. Sale a 200 il numero di vittime in pochi giorni
▻http://www.rainews.it/dl/rainews/articoli/6000-migranti-verso-Italia-113-nuovi-dispersi-in-tutto-200-vittime-46af727e-
L’ONU rend hommage aux ONG sous le feu des critiques
Le Haut-commissaire de l’ONU aux réfugiés qualifie de ’remarquable’ le travail des ONG au secours des migrants en Méditerranée. Cette mise au point intervient alors qu’une polémique enfle en Italie à propos de leur ’complicité’ présumée avec les passeurs de Libye.
▻https://www.rjb.ch/rjb/Actualite/Monde/L-ONU-rend-hommage-aux-ONG-sous-le-feu-des-critiques.html
Ong e salvataggi in mare, 11 domande (e risposte) per fare chiarezza
Le operazioni di ricerca e soccorso nel Mare Nostrum continuano a essere al centro del dibattito pubblico. Abbiamo messo insieme alcune informazioni essenziali per provare a comprendere quanto accade
Zuccaro: «Le indagini provano gli interessi delle mafie sui migranti»
ROMA. Il ricco #business dell’accoglienza dei migranti attira gli «appetiti» delle mafie. Lo dimostrano le indagini, ha riferito il procuratore di Catania, Carmelo Zuccaro, ribadendo che quella dei rapporti tra trafficanti di uomini e ong è «un’ipotesi di lavoro, non ho elementi probatori», ma certo «la gestione dei flussi migratori spetta allo Stato e non alle organizzazioni umanitarie». Intanto sale ancora il bilancio dei naufragi dei giorni scorsi: 245 tra morti e dispersi ed il capo dello Stato, Sergio Mattarella, in visita in Argentina, ha parlato di «immani tragedie», stigmatizzando «intolleranza e discriminazioni"
▻http://gds.it/2017/05/09/zuccaro-le-indagini-provano-gli-interessi-delle-mafie-sui-migranti_663392
#mafia #Italie #accueil #asile #migrations #réfugiés
Migrants : en Italie, les ONG désarmées face au poison du soupçon
La campagne de dénigrement qui cible depuis avril les organisations qui participent aux sauvetages de naufragés en Méditerranée rencontre un certain succès
▻http://www.lemonde.fr/acces-restreint/international/article/2017/05/10/efcc90746302cececb8447bdde679243_5125199_3210.html
*Profughi: nel mirino dei magistrati c’è Medici senza frontiere
L’Ong è al centro dell’inchiesta della Procura di Trapani con ipotesi di reato il favoreggiamento dell’immigrazione clandestina.
▻http://www.panorama.it/news/cronaca/profughi-nel-mirino-dei-magistrati-ce-medici-senza-frontiere
À bord de l’Aquarius : « Si les ONG ne sont pas là, les migrants se noient »
Charlotte Boitiaux, journaliste à France 24 et InfoMigrants, a passé une dizaine de jours à bord de l’Aquarius, le navire humanitaire qui sillonne la mer Méditerranée pour secourir les migrants en mer. Elle raconte son expérience.
▻http://www.france24.com/fr/20170510-bord-aquarius-ong-migrants-noyade-sos-mediterranee-italie-libye?r
Libye : près de 500 migrants sur une embarcation interceptée par les gardes-côtes
Près de 500 migrants, dont 277 Marocains, entassés sur une seule embarcation, ont été interceptés par les garde-côtes libyens mercredi au large de la ville de Sabratha (ouest), alors qu’ils prenaient le large vers les côtes italiennes.
« Une ONG (allemande), Sea Watch, a tenté de perturber l’opération des gardes-côtes (...) dans les eaux libyennes en voulant récupérer les migrants sous prétexte que la Libye n’était pas sûre », a indiqué à l’AFP le porte-parole de la marine libyenne Ayoub Kacem.
▻http://www.courrierinternational.com/depeche/libye-pres-de-500-migrants-sur-une-embarcation-interceptee-pa
Italie. Mais d’où viennent tous ces soupçons sur les ONG ?
Ces derniers mois, les ONG qui sauvent des migrants en Méditerranée font l’objet d’une suspicion grandissante : les uns les pensent “complices” des passeurs, les autres leur reprochent, par leur présence, d’inciter les migrants à tenter la traversée. Retour sur la genèse de ces rumeurs.
▻http://www.courrierinternational.com/article/italie-mais-dou-viennent-tous-ces-soupcons-sur-les-ong
Italy investigating some migrant aid workers for people smuggling
An Italian prosecutor said on Wednesday he is investigating some members of humanitarian organisations rescuing migrants in the Mediterranean Sea on suspicion they may have cooperated with people smugglers.
▻http://uk.reuters.com/article/uk-europe-migrants-italy-ngos-idUKKBN18628E
Libyan coastguard turns back nearly 500 migrants after altercation with NGO ship
Libya’s coastguard said it had intercepted nearly 500 migrants packed onto a wooden boat and returned them to Tripoli on Wednesday after warning off a ship that was preparing to pick them up for passage to Europe.
Footage filmed by Sea-Watch, a non-governmental organization, showed a Libyan coastguard vessel coming within meters of its own ship as it sped to stop the migrants.
Il pm di Trapani: “Indagini su alcuni membri delle Ong per immigrazione clandestina”
«La procura di Trapani ha in corso indagini che concernono l’ipotesi di reato di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina e che coinvolgono anche non le ong come tali ma soggetti, persone fisiche appartenenti alle ong». Lo ha detto il procuratore aggiunto di Trapani Ambrogio Cartosio in audizione davanti alla commissione Difesa del Senato.
▻http://www.lastampa.it/2017/05/10/italia/cronache/il-pm-di-trapani-indagini-su-alcuni-membri-delle-ong-per-immigrazione-clandestina-m9kKXWoyZVIUV5d54lMwmI/pagina.html
Trapani, indagati gli equipaggi di Msf «Dissero ai migranti: non collaborate»
Le accuse alla Ong. La Guardia Costiera libica riporta a Tripoli una nave con 300 migranti. Dal 1 gennaio i migranti sbarcati in Italia sono stati 44mila
▻http://www.corriere.it/cronache/17_maggio_10/trapani-indagati-equipaggi-ms-dissero-migranti-non-collaborate-36c2f052-35b
Avec ce commentaire de Fulvio Vassallo:
Ecco questo e’il punto. La mancata collaborazione con la polizia. Come se gli operatori delle ong dovessero trasformarsi in testimoni di giustizia o in agenti di polizia giudiziaria. Tanto i testimoni di comodo si trovano sempre.
La Procura di Trapani: navi delle ong intervengono senza avvertire la guardia costiera
ROMA. Le navi delle ong sanno in anticipo dove si troveranno i barconi partiti dalla Libia e li vanno a prendere anche senza avvertire la Guardia costiera di Roma. A ricostruire il modus operandi è stato il procuratore di Trapani, Ambrogio Cartosio, che ha aperto un’inchiesta per favoreggiamento dell’immigrazione clandestina. Le indagini, ha precisato, «coinvolgono non le ong come tali ma persone fisiche appartenenti alle ong».
▻http://gds.it/2017/05/10/migranti-indagini-su-membri-di-ong-laccusa-della-procura-di-trapani_663714
Migranti, la denuncia di Msf: «Spari da sconosciuti contro una nostra nave di soccorso»
Uomini armati a bordo di un motoscafo hanno aperto il fuoco verso la Bourbon Argos e poi sono saliti a bordo. La marina libica: «Era un nostro battello che ha esploso solo colpi d’avvertimento, ma non abbiamo né colpito né arrembato la nave». L’ong dal 21 aprile ha recuperato in mare 10.925 persone
▻http://www.repubblica.it/esteri/2016/08/28/news/migranti_marina_libica_nave_msf-146777914
Libyan Coast Guard puts refugees and rescuers in danger
▻https://sea-watch.org/en/libyan-navy-is-putting-sea-watch-crew-and-refugees-into-danger-during-an-
Ong, scatta l’indagine su Msf: «Non collaborate con la polizia»
La procura di Trapani avrebbe aperto un’indagine su Medici senza Frontiere: «Dissero ai migranti di non collaborare»
▻http://www.ilgiornale.it/news/cronache/ong-scatta-lindagine-su-msf-non-collaborate-polizia-1395695.html?mobile_d
Migrant crisis: Italy investigates rescue workers while Libya turns back boat
Rome: An Italian prosecutor is investigating some members of humanitarian organisations rescuing migrants in the Mediterranean Sea on suspicion they may have cooperated with people smugglers.
▻http://www.watoday.com.au/world/migrant-crisis/migrant-crisis-italy-investigates-rescue-workers-while-libya-turns-back-
Migranti, SOS Mediterranee scrive all’Europa. «Mettere in pratica la solidarietà»
Lettera aperta ai capi di governo europei per chiedere, tra le altre cose, di accrescere i mezzi di soccorso in mare per salvare vite umane, porre fine alla criminalizzazione delle Ong e garantire che i migranti siano condotti in un porto sicuro conformemente al diritto internazionale
▻http://www.agenzia.redattoresociale.it/Notiziario/Articolo/534549/Migranti-SOS-Mediterranee-scrive-all-Europa-Mettere-in-prat
Press release: Sea-Watch demands independent investigation of the illegal return of an overcrowded wooden boat
On the 10th of May, Sea-Watch witnessed an illegal pull back of several hundred migrants into Libyan waters. The captain had received a mandate from the Maritime Rescue Coordination Centre (MRCC) in Rome to attend to the rescue of the wooden boat in distress. Upon arrival of a patrol vessel from Libya, the rescue crew retreated on the speedboat and watched the incident from a distance. “We wonder to what extent European authorities were involved in the questionable operation on Wednesday. If the European Union actually incites the Libyan Coast Guards to carry out illegal actions, that is a scandal”, says CEO Axel Grafmanns.
Il capo di Frontex: “Così gli attivisti mettono a rischio le operazioni”
Leggeri: ma non ci sono prove di contatti con i trafficanti
▻http://www.lastampa.it/2017/05/11/esteri/il-capo-di-frontex-cos-gli-attivisti-mettono-a-rischio-le-operazioni-qpxifJdINgTOPW5yt27qAK/pagina.html
Les garde-côtes libyens interceptent des migrants secourus par une ONG
L’équipage du navire de secours au migrants de l’ONG Sea Watch a vécu un moment de frayeur mercredi 10 mai au matin au large de la Libye. Alors qu’il venait d’aborder une embarcation de migrants en détresse dans les eaux internationales, les garde-côtes libyens se sont interposés et ont ramené de force les migrants à terre.
▻http://www.rfi.fr/afrique/20170511-garde-cotes-libyens-interceptent-migrants-secourus-une-ong?ref=tw
Libyan Coast Guard Cuts Across Bow of Rescue Vessel
On Friday, the German maritime rescue NGO Sea-Watch called for an investigation into a Libyan coast guard interdiction in international waters, which resulted in the return of hundreds of maritime migrants to Libyan shores. In addition, the group posted video showing a potentially dangerous close-quarters situation in which the Libyan vessel cut across the bow of the rescue ship.
▻http://maritime-executive.com/article/libyan-coast-guard-cuts-across-bow-of-rescue-vessel
Il procuratore Zuccaro ha cambiato idea sulle accuse alle ong
Ha detto in Parlamento che le sue accuse di complicità con i trafficanti erano solo «un’ipotesi di lavoro»
▻http://www.ilpost.it/2017/05/10/procuratore-zuccaro-ipotesi-di-lavoro
Gli operatori umanitari nella morsa delle manovre politiche e delle inchieste giudiziarie. Ma intanto chi risponde della sorte dei migranti riportati in Libia?
Non passa giorno che non aumentino gli interventi di certa stampa contro le Organizzazioni umanitarie che continuano a soccorrere migranti in acque internazionali a nord di quelle territoriali libiche. Dopo gli attacchi indiscriminati alle stesse organizzazioni, finora smentiti da fatti realmente accertati, sembra che l’attenzione di qualche procura, come quella di Trapani, si stia concentrando su singole persone. Probabilmente un atto dovuto, conseguente a informative di polizia che sembrano configurare il reato di agevolazione all’ingresso irregolare, previsto dall’art.12 del Testo Unico sull’immigrazione. Un tentativo per scoprire “mele marce” all’interno degli equipaggi delle ONG, ma probabilmente anche per dividere le organizzazioni tra loro. E che comunque finisce per delegittimare l’intero operato di tutti i gruppi umanitari le ONG. Tutto questo dopo settimane di una campagna mediatica senza precedenti, basata soprattutto sulle dichiarazioni rilasciate dal procuratore della Repubblica di Catania [1].
▻http://www.meltingpot.org/Gli-operatori-umanitari-nella-morsa-delle-manovre-politiche.html
v. aussi: ►https://seenthis.net/recherche?recherche=%23libye+%23externalisation+%23italie
Central Med: Mounting number of drownings amid sparking debate on civilian search and rescue operations
This week the NGOs, Jugend Rettet, Sea-Watch and Sea-Eye, involved in SAR were invited to the Italian senate defence committee to offer further explanation on their activities. At the same time media reported that the Italian parliament is considering stricter regulations especially on financial transparency for SAR NGOs.
In late April the public prosecutor of the tribunal of Catanis, Sicily, Carmelo Zuccaro accused civilian SAR NGOs to be in contact with human traffickers as well as being potentially financed by smugglers. He later stated that his allegations were not based on evidence. While the High Council of the Judiciary has announced a disciplinary hearing with the public prosecutor, populist opposition politicians from the Five Star Movement and the Northern League, sided with Zuccaro. The EU border control agency Frontex in leaked reports in December 2016 described NGOs as “unintentionally” acting like a pull factor. Frontex Director Fabrice Leggerie backed this criticism in an interview in February this year, while Frontex spokesperson Ewa Moncure withdrew the agencies criticism stating that in late April that it had never criticised #SAR operations.
►https://www.ecre.org/central-med-mounting-number-of-drownings-amid-sparking-debate-on-civilian-sear
Call for Naval Service ‘clarity’ on migrant rescue
LÉ Niamh told Italian coastguard of ‘orders’ to stay beyond Libyan coast for safety of crew
▻https://www.irishtimes.com/news/ireland/irish-news/call-for-naval-service-clarity-on-migrant-rescue-1.3082914?mode=amp
Una politica che non sa di che parla prova a processare le Ong
Medici senza Frontiere alla Commissione Difesa del Senato ha affrontato un fuoco di fila di domande a tratti surreali. «Siamo offesi da questo attacco strumentale basato su una lettura parziale dei dati», ha sottolineato il presidente Loris De Filippi
►http://www.vita.it/it/article/2017/05/02/una-politica-che-non-sa-di-che-parla-prova-a-processare-le-ong/143207
Accordi tra Italia e Libia e respingimenti collettivi in acque internazionali. Cosa si nasconde dietro la criminalizzazione delle Organizzazioni non governative
La situazione attuale delle attività di ricerca e soccorso operate dalle ONG nelle acque del Mediterraneo centrale è sempre più critica, tra false informazioni diffuse dai servizi segreti e da Frontex, ventate di populismo giudiziario, speculazione politica e diffamazione mediatica. A nessuno sembra importare davvero della vita e della morte di migliaia di pesone in fuga dalla Libia, ed in rete si moltiplicano i commenti diffamatori o apertamente razzisti.
▻http://www.a-dif.org/2017/05/14/accordi-tra-italia-e-libia-e-respingimenti-collettivi-in-acque-internazionali
Migranti, Sos Mediterranee scrive all’Unione europea
Salvare, proteggere, testimoniare. La nostra organizzazione umanitaria europea di soccorso marittimo SOS MEDITERRANEE si basa sul principio del rispetto della vita e della dignità umana. La nostra organizzazione è composta da tre associazioni sorelle in Germania, Francia e Italia, tutte impegnate per i seguenti obiettivi: salvare vite umane, proteggere e assistere le persone soccorse, così come testimoniare circa le realtà della migrazione nel Mediterraneo, al fine di sensibilizzare l’opinione pubblica in Europa.
Fin dal lancio della nostra missione 14 mesi fa, abbiamo completato 101 operazioni di soccorso sotto l’autorità del Maritime Rescue Coordination Centre (MRCC) di Roma e accolto un totale di quasi 18.000 persone a bordo della Aquarius, 1/4 dei quali sono minori, la maggior parte di loro non accompagnati. Le persone soccorse dalle nostre squadre hanno avuto motivi diversi per lasciare i loro paesi di origine, ma ora hanno tutti lo stesso obiettivo: fuggire dalla Libia, che essi descrivono come l’inferno, e trovare un futuro sicuro.
▻http://catania.livesicilia.it/2017/05/10/migranti-sos-mediterranee-scrive-allunione-europea_416620
En Italie, qui veut saborder les ONG de sauvetage en mer des migrants?
Des procureurs et des dirigeants politiques italiens accusent les ONG de sauvetage en mer de créer un « appel d’air » pour les migrants en Méditerranée.
▻http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/italie-les-ong-dans-la-tourmente-en-raison-de-leur-aide-aux-migrants_190730
Reçu avec ce commentaire par Fulvio Vassallo :
Salvataggi che sanno di sequestro di persona conseguenza del ritiro di FRONTEX e delle navi militari italiane.
Libyan coastguards rescue 400 migrants off #Sabratha shores
According to the coastguard sources, the migrants were all stuffed in a rickety wooden boat and were in danger of drowning when the patrols rescued them.
Gli operatori umanitari nella morsa delle manovre politiche e delle inchieste giudiziarie. Ma intanto chi risponde della sorte dei migranti riportati in Libia ?
Non passa giorno che non aumentino gli interventi di certa stampa contro le Organizzazioni umanitarie che continuano a soccorrere migranti in acque internazionali a nord di quelle territoriali libiche. Dopo gli attacchi indiscriminati alle stesse organizzazioni, finora smentiti da fatti realmente accertati, sembra che l’attenzione di qualche procura, come quella di Trapani, si stia concentrando su singole persone. Probabilmente un atto dovuto, conseguente a informative di polizia che sembrano configurare il reato di agevolazione all’ingresso irregolare, previsto dall’art.12 del Testo Unico sull’immigrazione. Un tentativo per scoprire “mele marce” all’interno degli equipaggi delle ONG, ma probabilmente anche per dividere le organizzazioni tra loro.E che comunque finisce per delegittimare l’intero operato di tutti i gruppi umanitari le ONG. Tutto questo dopo settimane di una campagna mediatica senza precedenti, basata soprattutto sulle dichiarazioni rilasciate dal procuratore della Repubblica di Catania.
▻http://www.africa-express.info/2017/05/11/gli-operatori-umanitari-nella-morsa-delle-manovre-politiche-e-delle
Libyan Navy claims German NGO hindered migrant rescue
General Ayob Amr Ghasem, Libyan Navy spokesman, said that one of the NGO’s boats had sought to stop the rescue operation underway by a Libyan motorboat by threatening to ram into it, according to a document sent to ANSA by the spokesman. The incident occurred on Wednesday morning. The migrant vessel made of wood and carrying almost 500 migrants was intercepted ’’19 nautical miles north of Sabratha’’, the spokesman said. When the ’Kifah’ motorboat came close to the migrant vessel, the Sea Watch boat allegedly ’’changed direction in such a way to collide with’’ the Libyan Coast Guard said.
▻http://www.ansamed.info/ansamed/en/news/sections/generalnews/2017/05/11/libyan-navy-claims-german-ngo-hindered-migrant-rescue_e3c044e4-6eea-441a-9
Zuccaro e le Ong, quell’insostenibile deficit di cultura della comunicazione
La cronaca conferma che la Giustizia ha un problema di comunicazione, anche se soltanto il 13,8% dei magistrati ne ha consapevolezza. Csm e Scuola devono colmare questa lacuna culturale, che si ritorce contro la trasparenza e la credibilità dell’istituzione
▻http://www.questionegiustizia.it/articolo/zuccaro-e-le-ong_quell-insostenibile-deficit-di-cultura-della-com
Salvataggi in mare, e ora la guardia costiera libica riporta i migranti a Tripoli
La denuncia della Ong tedesca Sea-Watch. Tutto nasce da un episodio, che potrebbe essere il primo di una serie sempre più lunga. E’ comunque certo che l’attività della Guardia Costiera libica è aumentata e che c’è l’ordine di riportare indietro sempre più persone. Anche in acque internazionali, dove le Ong potrebbero dare fastidio
▻http://www.repubblica.it/solidarieta/immigrazione/2017/05/13/news/le_navi_libiche-165320767/?platform=hootsuite
Libya’s coast guard is endangering refugees and aid workers.
Armed border police in the Mediterranean are acting against refugee boats and rescue ships, sometimes aggressively – and in the most recent instance with fatal consequences. In spite of the threat the German Government wants to support the Libyans.
▻http://sea-eye.org/en/die-sueddeutsche-ueber-das-treiben-der-sogenannten-libyschen-kuestenwache
Ong e migranti, undici cose da sapere sui soccorsi in mare e sulle inchieste delle procure
Lo scontro sui salvataggi nel Mediterraneo ha occupato nelle ultime settimane il dibattito politico. Proviamo a fare chiarezza su alcuni punti fondamentali
▻http://espresso.repubblica.it/attualita/2017/05/09/news/ong-e-migranti-undici-cose-da-sapere-sui-soccorsi-in-mare-e-sull
Migranti, stop ai corridoi umanitari gestiti dalle Ong
Il documento con le linee guida proposte dalla commissione Difesa del Senato è stato approvato all’unanimità
▻http://www.lastampa.it/2017/05/16/italia/politica/migranti-stop-ai-corridoi-umanitari-gestiti-dalle-ong-y9cRAJqQtbVp2uxJUxk8BI/pagina.html
–-> «#corridors_humanitaires»?????????
Avec ce commentaire de Fulvio Vassallo:
Un «lenzuolo di vergogna» ricopre chi ha votato questa mozione e chi la rilancia diffondendo disinformazione. Le Ong non hanno aperto corridoi umanitari ma hanno adempiuto obblighi di ricerca e salvataggio che gli stati e le afenzie come FRONTEX , hanno sistematicamente violato. E di questo ci sono le prove. Non sulla collusione tra Ong e trafficanti.
Ong, la Commissione Difesa del Senato archivia tutto
Come era prevedibile e auspicabile a fronte dell’assoluta mancanza di prove dopo tutte le audizioni arriva la “sentenza”: «Nessuna collusione tra Ong e organizzazioni di trafficanti, il soccorso in mare dei migranti è doveroso e ineludibile». La white list auspicata dai non governativi sarà realtà
▻http://www.vita.it/it/article/2017/05/16/ong-la-commissione-difesa-del-senato-archivia-tutto/143385
Minniti a Tripoli e la Commissione Difesa del Senato aggirano i divieti di respingimento.
Le Ong non hanno aperto corridoi umanitari ma hanno adempiuto obblighi di ricerca e salvataggio che gli stati e le agenzie come FRONTEX , hanno sistematicamente violato. E di questo ci sono le prove. Non sulla collusione tra Ong e trafficanti. La Commissione Difesa non rileva nessun elemento di reato e sposta il tiro su argomenti che sono manifesti politici in vista delle elezioni. Adesso occorre vietare i “corridoi umanitari”. Ed asservire gli operatori umanitari alle attività di polizia.
▻http://www.a-dif.org/2017/05/17/minniti-a-tripoli-e-la-commissione-difesa-del-senato-aggirano-i-divieti-di-re
Amnesty su indagine conoscitiva del Senato sull’attività delle ONG
Commentando le conclusioni dell’indagine conoscitiva svolta dalla commissione Difesa del Senato sul “contributo dei militari italiani al controllo dei flussi migratori che interessano la rotta del Mediterraneo e sull’impatto delle attività delle Ong”, il direttore generale di Amnesty International Italia Gianni Rufini ha rilasciato questa dichiarazione:
“Ben venga la sollecitazione alla massima trasparenza da parte delle Ong, ma prima di chiedere loro di astenersi dal salvare vite umane nel Mediterraneo sarebbe fondamentale pretendere che il rispetto dei diritti umani di chi fugge da guerra e persecuzione tornasse al centro delle politiche dell’Unione europea”.
“La commissione Difesa sostiene che non può essere consentita la creazione di ‘corridoi umanitari gestiti autonomamente dalle Ong’, trattandosi di un compito spettante agli stati o agli organismi internazionali. Ma andrebbe sottolineato che se l’Unione europea avesse dato priorità alle operazioni di ricerca e soccorso nel Mediterraneo anziché rinunciarvi, dopo la meritoria iniziativa italiana di Mare nostrum, in favore di politiche di respingimento e di accordo con paesi terzi, le Ong non avrebbero avvertito la necessità di intervenire, peraltro non rinunciando a coordinarsi con le autorità preposte”.
“Da ormai un mese trovano ampia copertura sui mezzi d’informazione le ipotesi e speculazioni di varia natura da parte di esponenti della magistratura e la campagna denigratoria e delegittimante portata avanti da esponenti politici contro l’intero mondo delle Ong. Una campagna che sta producendo effetti devastanti sull’intero mondo del volontariato in Italia e che la commissione Difesa del Senato ha di fatto smentito, senza che la notizia abbia avuto adeguato risalto”.
▻https://www.pressenza.com/it/2017/05/amnesty-indagine-conoscitiva-del-senato-sullattivita-delle-ong
Italian commission says more controls needed on aid groups rescuing migrants
An Italian parliamentary commission said on Tuesday more controls needed to be imposed on humanitarian organisations that are taking an increasingly significant role in rescuing migrants from the Mediterranean.
▻http://uk.reuters.com/article/uk-europe-migrants-italy-idUKKCN18C2DC
"Associazione per delinquere". Nuova tempesta sulle Ong
Il fascicolo è stato aperto dai magistrati di Palermo Conflitti tra procure, l’antimafia convoca i pm
▻http://www.ilgiornale.it/news/politica/associazione-delinquere-nuova-tempesta-sulle-ong-1398338.html
Des ONG accusées de complicité avec les passeurs en Méditerranée
Les membres d’une ONG auraient convaincu des migrants de ne pas répondre aux questions des forces de l’ordre une fois débarqués en Italie. La justice lance une nouvelle salve de critiques vers les organisations humanitaires opérant en Méditerranée.
▻https://www.letemps.ch/monde/2017/05/14/ong-accusees-complicite-passeurs-mediterranee
Le ONG danno fastidio: questo è il vero motivo della campagna diffamatoria
Riprendiamo un approfondimento di Judith Gleitze del mese scorso proprio il giorno successivo all’approvazione delle linee guida della commissione Difesa, un testo con il quale l’organismo del Senato chiede al Parlamento di «regolare» le operazioni di salvataggio di vite umane delle ONG nel Mediterraneo. Un documento che in realtà avrà l’effetto di limitare la loro presenza e intervento per non intralciare il lavoro sporco della guardia costiera libica che, a seconda dei casi, porterà al blocco delle partenze dei migranti, al respingimento delle imbarcazioni o il loro affondamento con esiti già ampiamente prevedibili.
L’articolo di Gleitze ripercorre le fasi della campagna denigratoria contro le ONG ponendo una domanda - «Qual è allora lo scopo delle campagne diffamatorie nei confronti delle ONG che agiscono nel Mediterraneo?» - che con ieri ha trovato una prima risposta politica.
▻http://www.meltingpot.org/Le-ONG-danno-fastidio-questo-e-il-vero-motivo-della.html
A cosa è servito il processo mediatico contro le Ong che salvano le vite in mare?
Sono servite sei settimane alle istituzioni per affermare quello che a molti sembrava ovvio: le Ong non sono colluse con i trafficanti di esseri umani libici e soprattutto non spartiscono nulla con gli scafisti . Semplicemente salvano vite che altrimenti sparirebbero, inghiottite nel Mediterraneo.
▻http://www.dinamopress.it/news/a-cosa-e-servito-il-processo-mediatico-contro-le-ong-che-salvano-le-vite
Nasce una flotta anti-Ong: «Così faremo il blocco navale»
Generazione Identitaria raccoglie fondi per comprare le navi da usare contro le Ong: «Difenderemo la nostra terra»
►http://www.ilgiornale.it/news/politica/nasce-flotta-patriottica-fermeremo-ong-sciacalle-1398947.html?mobile_dete
Migranti, l’attacco alle ong? "Una strategia degli imprenditori della paura”
A Roma l’incontro su media e immigrazione. Secondo l’esperto Marco Binotto l’immagine negativa del fenomeno stava perdendo terreno: «L’attacco a chi aiuta serve a trovare un nemico. Chi era in difficoltà ha deciso di screditare così l’intero sistema». Bellu: «Giornalisti devono essere più responsabili»
▻http://www.agenzia.redattoresociale.it/Notiziario/Articolo/535304/Migranti-l-attacco-alle-ong-Una-strategia-degli-imprenditor
Commentaire de Paolo Cuttitta su FB (21.05.2017)
nessuno (intendo, ovviamente, i mezzi di informazione) ha mai parlato seriamente del respingimento dalle acque internazionali fatto il 10 maggio dalla Guardia Costiera libica sotto il coordinamento del MRCC di Roma, che ha attribuito ai libici il comando dell’operazione di soccorso, nonostante Sea-Watch fosse arrivata prima. L’episodio mostra con chiarezza il processo attualmente in corso, che è contraddistinto dalle seguenti tendenze: 1) distanziarsi gradualmente dai criteri seguiti a partire dal 2012 sul principio di porto sicuro; 2) andare verso la creazione di una regione SAR libica in acque internazionali e l’assunzione del coordinamento SAR in quella regione da parte delle autorità libiche. Non parlare di quell’episodio di respingimento, che è di enorme rilevanza, significa non volere turbare lo sviluppo di questo processo.
Ong, dopo i fondi della Svizzera si muove l’Ue. Da Bruxelles regole sui legami onlus-donatori
Chi ci finanzia? Vietato dirlo. La sorpresa di Moas, che al Giornale ha rivelato l’elenco dei suoi dieci maggiori donatori, incluso il governo svizzero, resta isolata.
▻http://www.ilgiornale.it/news/politica/ong-i-fondi-svizzera-si-muove-lue-bruxelles-regole-sui-1399379.html?mobil
Migrazioni: per commissione Difesa senato nessuna collusione Ong-trafficanti
ROMA, 18 MAGGIO – ”Nessuna collusione tra Ong e organizzazioni di trafficanti, il soccorso in mare dei migranti è doveroso e ineludibile”. E’ quanto ha dichiarato la commissione Difesa del Senato a conclusione del ciclo di audizioni dedicate alla questione sollevata prima dal rapporto di Frontex e poi dalle dichiarazioni del procuratore di Catania Carmelo Zuccaro. Così, dopo giorni di accuse sui possibili legami tra trafficanti e ong impegnate nelle operazioni di soccorso in mare, il percorso si è quindi concluso con una smentita, tanto più clamorosa se si guarda alla campagna mediatica e politica che si è sviluppata attorno al tema, e che aveva costretto le ong in questione a prendere una netta posizione di smentita.
▻http://www.onuitalia.com/2017/05/18/migrazioni-per-commissione-difesa-senato-nessuna-collusione-ong-traffican
Commentaire de @isskein reçu via la mailing-list Migreurop :
Le 10 mai 2017, les garde-côtes libyens interceptent dans les eaux internationales un bateau de 500 migrants auxquels l’ONG allemande Sea Watch s’apprêtait à porter secours, mettant en danger pendant cette opération les deux embarcations, celle des migrants et celle de l’ONG. Les migrants sont ramenés sur le sol libyen où ils doivent être placés dans un centre de détention. Un porte-parole libyen affirme que le navire de l’ONG a « tenté d’empêcher le travail des gardes-côtes en voulant récupérer les migrants sous prétexte que la Libye n’est pas sûre ». Sea Watch avait déjà dénoncé un semblable « pushback » des militaires libyens le 21 octobre 2016 (au moment où l’Italie formait les gardes-côtes libyens)
lire le communiqué de Sea Watch (11/5) ►https://sea-watch.org/en/pm-sea-watch-demands-independent-investigation-of-the-illegal-return-of-a
Italy: Refugees and migrants in the central Mediterranean, cutting the lifelines
Amnesty International is deeply concerned that Italian authorities may be attempting to circumvent their obligation to protect people fleeing widespread and systematic human rights violations and abuses in Libya by facilitating the interception of refugees and migrant boats by Libyan authorities in the central Mediterranean.
▻https://www.amnesty.org/en/documents/eur30/6319/2017/en
Lien vers le rapport:
▻https://www.amnesty.org/download/Documents/EUR3063192017ENGLISH.pdf
Reçu via FB (Fulvio Vassallo), 24.05.2017
La Guardia costiera libica spara sui migranti sotto gli occhi degli operatori delle navi umanitarie. Ecco perche’ occorreva colpire le Ong e farle allontanare delle acque internazionali a ridosso del mare territoriale libico. Operazione che porta il suggello di Minniti, a Tripoli fino a pochi giorni fa.
Jugend Rettet e.V. @jugendrettet
+++Breaking+++ Several NGOs are witnessing huge human rights valuations. People’s lives are put into direct danger by boat marked as LCG!
8:17 PM · 23 mag 2017
Cosa è successo il 10 maggio: migranti e rifugiati riportati in Libia mentre erano in acque internazionali
►https://www.amnesty.it/aiuti-alla-libia-litalia-sta-aggirando-suoi-obblighi-internazionali
Affonda barcone diretto verso l’Italia, recuperati 34 cadaveri di migranti «Tra le vittime una decina di bambini»
ROMA. Almeno 34 persone sono morte e altre risultano disperse nel naufragio di un barcone con a bordo circa 500 migranti, partito all’alba di oggi dal porto libico di Zuara e diretto verso l’Italia. Tra le vittime anche un numero imprecisato di bambini, «forse una decina», secondo quanto si è appreso in forma ufficiosa da fonti dei soccorritori. Le operazioni di soccorso sono state coordinate dalla Guardia Costiera italiana, in un tratto di mare non lontano da dove ieri i colleghi libici hanno intercettato due unità con 237 migranti a bordo: i due barconi sono stati fatti tornare in Libia e i migranti sono stati dichiarati in arresto.
▻http://gds.it/2017/05/24/affonda-barcone-diretto-verso-litalia-recuperati-31-cadaveri-di-migranti_669576
Commento di Fulvio Vassallo:
Effetti collaterali degli accordi tra Minniti e la Guardia Costiera di Tripoli. Occorre una indagine internazionale. Quando intervengono i libicici sono sempre vittime, anche se non ne scrive nessuno. Negli ultimi giorni, forti delle motovedette regalate dall’Italia hanno pure sparato sui migranti. Per questo le autorita’italiane hanno rinegoziato accordi con i libici che hanno allontanato le navi umanitarie, per non avere testimoni scomodi. Ed adesso non rimane che contare morti e dispersi. Che saranno tantissimi nei prossimi mesi dopo il ritiro di Frontex e la pioggia di fango sulle Ong che hanno dovuto ridimensionare il loro impegno o sono state dirottate verso porto sempre piu’ lontano, come Salerno, sempre per decisione del ministero dell’interno.
Reçu cette photo via whatsapp de Fulvio Vassallo (sans source) :
Avec ce commentaire :
Sul lato destro del gommone si può scorgere un uomo armato. L’equipaggio della motovedetta libica ha sparato diversi colpi sui gommoni sovraccarichi colpendo i rifugiati che erano a bordo. Il capitano della #Iuventa di Jugend Rettet e.V. ha raccontato le ultime ore:
«Una motovedetta libica ha sparato diversi colpi interrompendo le nostre operazioni di recupero. La situazione era sotto controllo almeno fino a quando non abbiamo udito i primi spari e visto le persone a bordo del gommone picchiate. Circa 100 persone in preda al panico si sono gettate in acqua e hanno cercato di raggiungere a nuoto la nostra nave e l’Aquarius. Due gommoni con i rifugiati venivano nel mentre dirottate nuovamente in direzione della Libia dalla motovedetta libica. Al momento è impossibile capire se ci siano state vittime nè quante esse possano essere. Abbiamo rischiato anche noi di essere feriti. Rimaniamo senza parole di fronte a questa violenza» Jonas, 25 cpt della iuventa
Voilà la source :
▻https://www.facebook.com/notes/jugend-rettet-ev/angriff-auf-fluchtboote/673203686222201
Vu que j’ai pas trop de confiance en FB, je copie ici le contenu du message que Jugend Rettet a posté, pour ne pas le perdre :
Liebe UnterstützerInnen,
gestern kam es während unserer Rettungsoperationen zu einem bewaffneten Angriff auf zwei Flüchtlingsboote. Die Angriffe gingen von mehreren Schnellbooten mit Emblem der libyschen Küstenwache aus. Unter Schusswaffeneinsatz und Schlägen wurden die Insassen der Schlauchboote in einer illegalen “Push-Back-Aktion” nach Libyen zurückgebracht.
Vorweg möchten wir sagen, dass unsere Crew wohlauf ist und niemand von ihnen verletzt wurde. Aktuell können wir jedoch nicht sagen, wie viele Menschen insgesamt durch die Gewalt der libyschen Küstenwache verletzt oder gar gestorben sind.
Der Einsatztag
Der Einsatztag begann für unsere Crew um 05:23 Uhr mit der Information über ein Schlauchboot mit 120 Personen. Gleichzeitig sahen wir ein weiteres Boot am Horizont. Zusammen mit Save the Children Italia konnten wir alle Menschen versorgen. Nur eine Stunde später informierte uns die Luxembourg Aircraft, dass sich 8 bis 10 Boote in unserer Nähe befinden. Wir informierten Save the Children und SOS MEDITERRANEE zur Unterstützung.
Zu dieser Zeit waren wir noch guter Dinge und erwarteten einen anstrengenden, aber berechenbaren Einsatztag.
Im Laufe der Zeit kamen deutlich mehr Schlauch- und Holzboote. Die Zahl belief sich am Abend auf 1800 Personen in 14 Booten. Gerade als wir inmitten der Rettungen waren, fuhren gegen Mittag mehrere Schnellboote mit der Kennzeichnung der libyschen Küstenwache in das Einsatzgebiet. Zu dem Zeitpunkt waren wir in internationalem Gewässer und etwa 14 Seemeilen von der libyschen Küste entfernt.
Aus den Schnellbooten wurden plötzlich Schüsse in Richtung eines Fischerbootes abgefeuert. Anschließend wurden auch Schüsse in Richtung der Boote in Seenot abgegeben. Es ging alles sehr schnell. Wir sahen uns gezwungen, unseren Einsatz abzubrechen, da wir die Rettungen der Menschen nicht mehr leisten konnten, ohne nicht selbst in Gefahr zu kommen. Auf den Schlauchbooten brach plötzlich Panik aus. Zahlreiche Menschen sprangen ins Wasser, um zur IUVENTA und der Aquarius zu schwimmen. Wir konnten die Zahl der Schüsse durch das Chaos nicht zählen. Die Crew hielt einen sicheren Abstand ein, um sich selber nicht zu gefährden. Ob Menschen auf den Booten durch Schusswaffengebrauch zu Schaden gekommen sind, konnten wir aus der Entfernung nicht beurteilen.
Im Anschluss verschafften sich Besatzungsmitglieder der libyschen Boote Zugang zu zwei Holzbooten, um sie schließlich zurück in libysches Hoheitsgebiet zu manövrieren.
„Mehrere Boote der libyschen Küstenwache haben während der Rettung für Unruhe gesorgt, indem ihre Besatzungen auf die Boote der Flüchtenden stieg und nach Angaben meiner Crew auch Schüsse abfeuerten und die Flüchtenden schlugen. Über 100 Menschen sind aus Panik ins Wasser gesprungen. Zum Glück hatten die meisten Rettungswesten an, die wir schon verteilt hatten. Zwei Holzboote sind von der libyschen Küstenwache in libysche Hoheitsgewässer zurückgefahren worden. Für uns selber war die Situation äußerst kritisch: Wir sind hier, um zu helfen, waren aber gezwungen tatenlos zuzusehen, um nicht selber eine Kugel einzufangen.“ - Jonas, 25, Kapitän an Bord der IUVENTA der Mission Federica Mogherini
Gewaltvoller Schutz der Festung Europa
Aktuell können wir nur eines machen: Wir können von der Situation berichten und hoffen, dass das eine Veränderung bewirken wird. Dabei kann jede_r Unterstützer_in helfen.
Ob die Besatzung der libyschen Schnellboote zu den von der Operation Sophia (EUNAVFORMED ) trainierten Küstenwächtern zählt, ist unklar. Fraglich bleibt die aktuelle Haltung der EU und Frau Federica Mogherini, die libysche Küstenwache auszubilden, um damit die Grenzen militarisiert zu schützen.
Wir verurteilen sowohl den brutalen Waffeneinsatz als auch die menschenrechtswidrige Rückführung der Geflüchteten nach Libyen. Die Genfer Flüchtlingskonvention enthält den “Grundsatz der Nichtzurückweisung”, der verbietet, einen Flüchtling „auf irgendeine Weise über die Grenzen von Gebieten auszuweisen oder zurückzuweisen, in denen sein Leben oder seine Freiheit wegen seiner Rasse, Religion, Staatsangehörigkeit, seiner Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen seiner politischen Überzeugung bedroht sein würde.“ (Art. 33 der 1951 Genfer Flüchtlingskonvention).
Diese Push-back Aktionen, die durchgeführt wurden, sind ein klarer Rechtsverstoß. Menschen, die sich in internationalen Gewässern in Seenot befinden, müssen zum nächsten sicheren Hafen gebracht werden. Durch die aktuelle politische Situation in Libyen befindet sich der nächste sichere Hafen in Italien.
Mit der Abwesenheit der Operation SOPHIA im Einsatzgebiet und dem fehlenden Mandat der Seenotrettung überlässt die Europäische Union private Seenotrettungsvereine und Menschen auf der Flucht bewusst sich selbst. Sie verhindert damit, dass schwerwiegende Menschenrechtsverstöße dieser Tragweite geahndet werden. Wir werden de facto allein gelassen.
Eine Staatengemeinschaft, die den Friedensnobelpreis trägt, hat jetzt die moralische und rechtliche Pflicht, zu handeln. Wir fordern sofortige Unterstützung der Europäischen Union zur Sicherung so vieler Menschenleben wie möglich.
Unterstützt uns, indem ihr den Beitrag teilt und Menschen in eurer Nähe informiert. Auch sind wir auf Spenden angewiesen, um weiterhin diese Fälle zu dokumentieren.
Wir sind in Gedanken bei unserer Crew, die sich nun in den nächsten Tagen wieder auf dem Weg nach Malta machen wird.
Rette mit.
More than 30 drown as hundreds fall from migrant boat off Libya
About 200 people fell from overcrowded boat that was carrying 500-700 people and rescue boats are looking for survivors
▻https://www.theguardian.com/world/2017/may/24/dozens-drown-as-hundreds-fall-from-migrant-boat-off-libya
Libyan coastguard ’opens fire’ during refugee rescue as deaths in Mediterranean Sea pass record 1,500
Members of the EU-backed Libyan coastguard have allegedly opened fire while forcing refugees back to the war-torn country in the latest clash with international rescue ships.
1004 personnes secourues par l’Aquarius Opérations de sauvetage interrompues par des tirs d’arme à feu Appel au G7 : une solution humaine à une crise majeure
Un nouveau pas a été franchi dans l’urgence en Méditerranée alors que les équipes de sauveteurs de l’Aquarius, un navire affrété par SOS MEDITERRANEE et opéré conjointement avec MEDECINS SANS FRONTIERES, ont secouru mardi 23 mai un record de 1004 personnes en détresse à bord de 11 embarcations - 9 bateaux pneumatiques et deux canots en bois - en une seule journée, au large des côtes libyennes.
▻http://www.sosmediterranee.fr/journal-de-bord/1004-personnes-secourues-par-laquarius-sauvetage-interrompues-par-de
Prima la vita delle persone, poi la difesa dei “confini marittimi”. Ancora vittime sulla rotta del Mediterraneo centrale.
Negli ultimi giorni, forti delle motovedette regalate dall’Italia, gli agenti della sedicente “Guardia costiera” libica hanno pure sparato sui migranti. Sembra che abbiano sparato in aria, ma diversi gommoni si sono rovesciati per il panico o durante i rimorchi, e centinaia di persone risultano disperse, oltre i pochi cadaveri che sono stati recuperati. Sembra che non ci siano testimoni diretti di quanto avvenuto nelle acque territoriali libiche. Per questo le autorità italiane hanno rinegoziato accordi con il governo Serraj, che hanno allontanato le navi umanitarie, per non avere testimoni scomodi alle operazioni di “soccorso ed aresto”, come sono state definite dal capo della stessa Guardia costiera libica.
▻http://www.a-dif.org/2017/05/24/prima-la-vita-delle-persone-poi-la-difesa-dei-confini-marittimi-ancora-vittim
Così la Libia ha trasformato un salvataggio in una deportazione
La scorsa settimana la Guardia Costiera Libica ha interrotto un’operazione di salvataggio dell’Ong tedesca Sea Watch, prendendo il comando e riportando i migranti in Libia. Secondo l’organizzazione tedesca si tratta di una grave violazione del diritto marittimo e del diritto internazionale, e potrebbe rappresentare un precedente pericoloso, ecco perché
▻http://www.vita.it/it/article/2017/05/16/cosi-la-libia-ha-trasformato-un-salvataggio-in-una-deportazione/143383
Gendarmi anti-immigrazione nel Mediterraneo, con il mitra facile
Il 10 maggio la nave Sea Watch è stata quasi speronata da una motovedetta libica, mentre si accingeva a soccorrere un barcone con 493 migranti, a circa 20 miglia dalla costa, in acque internazionali. Due settimane dopo, il 23 maggio, uomini armati in divisa hanno scatenato il panico, a raffiche di mitra, mentre erano in corso le operazioni per recuperare diversi battelli, sempre in acque internazionali: molti profughi si sono gettati in mare per sottrarsi alle minacce, mentre due gommoni sono stati assaltati, catturati e fatti rientrare di forza in Libia, contro la volontà delle circa 300 persone che erano a bordo e contro il più elementare rispetto delle leggi internazionali e dei diritti umani.
L’emergenza della nave di MSF: non possono attraccare per il #G7
Un allarme lanciato da Medici Senza Frontiere su Twitter: la nave Prudence che nelle operazioni di giovedì ha salvato più di 1400 persone, si trova a navigare in condizioni al limite con il doppio dei passeggeri rispetto alla sua capienza massima. Tutti i porti in Sicilia però sono chiusi per il G7 e attraccare è impossibile. A bordo poca acqua e poco cibo
▻http://www.vita.it/it/article/2017/05/26/lemergenza-della-nave-di-msf-non-possono-attraccare-per-il-g7/143540
Difesa: unità navale libica spara contro motovedetta della Guardia Costiera italiana. Nessun ferito
Roma, 26 mag - Mercoledì scorso, 13 miglia al largo delle coste libiche, la motovedetta italiana CP 288 della Guardia Costiera sarebbe stata oggetto di alcune raffiche di arma da fuoco provenienti da una analoga imbarcazione della Guardia Costiera libica. La notizia però è trapelata oggi.
▻http://www.grnet.it/difesa/forze-armate/marina-militare/10490-difesa-unita-navale-libica-spara-contro-motovedetta-della-guardia-costie
Migranti. Guardia costiera libica spara contro motovedetta italiana
Poi le scuse: scambiata per un barcone dei migranti. Vicenda da chiarire
▻https://www.avvenire.it/attualita/pagine/guardia-costiera-libica-spara-contro-vedetta-italiana
Presentato oggi “#Navigare_a_vista”: un rapporto su salvataggi e media. Leggilo qui.
Di operazioni di ricerca e soccorso i media parlano, e tanto: presenti nel 13% delle notizie sull’immigrazione nei principali quotidiani italiani e nel 18% dei servizi sull’immigrazione dei tg in prima serata e legate soprattutto al racconto di naufragi (39%) e azioni di salvataggio (22%). Ma come se ne parla? A fotografare la rappresentazione mediatica delle operazioni Sar (Search and Rescue) è il rapporto “Navigare a vista – Il racconto delle operazioni di ricerca e soccorso di migranti nel Mediterraneo centrale”, presentato oggi presso l’Associazione Stampa Estera da Osservatorio di Pavia, Associazione Carta di Roma e COSPE.
Organizzazioni militari e civili: quale il racconto di chi è operativo?
L’analisi di 400 tweet sulle operazioni Sar postati dagli account ufficiali delle ong più attive, di Eunavfor Med, della Marina militare e della Guardia costiera italiana ha consentito di rilevare importanti differenze nel racconto delle Sar da parte degli stessi attori coinvolti: se quello delle ong è un racconto costante nel tempo e spesso emotivo, che si sofferma sulle persone soccorse, quello di Eunavfor Med e della Marina è un racconto più tecnico, focalizzato sulla gestione delle azioni di intervento. Nel mezzo si pone la Guardia costiera, che alterna entrambe le tipologie di comunicazione. Diverso anche il linguaggio usato: gli attori civili parlano più spesso di “persone” salvate(nel 42% dei loro tweet), quelli militari di “migranti” (nel 77% dei loro tweet); il racconto delle ong è empatico nel 53% dei casi, mentre lo è solo nel 6% dei tweet delle organizzazioni militari. Ed è solo nel racconto delle organizzazioni non governative che troviamo riferimenti anche a ciò che accade prima e dopo il soccorso. «Nel caso dei soccorsi viene data voce ai protagonisti, esperti o migranti che siano, nel 67% dei casi», così Paola Barretta, ricercatrice senior dell’Osservatorio di Pavia.
La rappresentazione delle Sar nei mainstream media
Con l’avvio di Mare Nostrum nell’ottobre 2013, in risposta ai tragici naufragi avvenuti il 3 e l’11 dello stesso mese, le operazioni di ricerca e soccorso acquisiscono centralità nel racconto dell’immigrazione: dagli arrivi sulle coste italiane agli incidenti, fino alla cronaca degli interventi stessi. Una narrazione che fino al 2016, se confrontata alla rappresentazione di migrazioni e migranti nel loro complesso, rappresenta una buona pratica: nonostante il tema dell’immigrazione sia divisivo, quello delle Sar è un racconto positivo, che mette al centro i protagonisti del soccorso e le loro azioni – organizzazioni e esperti hanno voce in oltre la metà dei servizi – presentandoli come “angeli del mare” e che, soprattutto, umanizza il fenomeno, soffermandosi su solidarietà e accoglienza. Se nel totale dei servizi prime time sull’immigrazione, migranti, rifugiati e immigrati stabilmente residenti in Italia hanno voce solo nel 3% dei casi, la percentuale sale al 14% quando si tratta di notizie relative alle SAR. Questo, almeno, fino ai primi mesi del 2017. Poi tutto cambia.
Da “angeli” a “taxi”
Con il video di un blogger divenuto virale prima e le dichiarazioni del procuratore di Catania Carmelo Zuccaro poi, la cornice da positiva diventa negativa: un’ombra è gettata sull’operato delle ong. Si apre così una nuova fase del racconto delle Sar: l’operato delle organizzazioni che conducono questi interventi è messo in discussione, fino a dubitare dello spirito umanitario che le anima. A prevalere è ora il sospetto. «La narrazione delle operazioni Sar porta con sé diversi rischi tra cui la legittimazione di politiche migratorie più restrittive e la criminalizzazione della solidarietà» evidenzia Valeria Brigida, giornalista freelance tra gli autori del rapporto.
Non solo: i media talvolta confondono e sovrappongono i ruoli di organizzazioni militari e ong, mentre la diversità della loro natura e delle loro missioni è emersa anche, come osservato, nelle modalità di comunicazione da esse adottate. Afferma Anna Meli, COSPE: «Interrogarsi su cosa davvero succeda a livello di politiche globali, lo spostamento di attenzione è un po’ obbligato, ma come giornalisti domandarsi perché stia accadendo un certo fenomeno e dove un certo tipo d’informazione istituzionale ci vuol portare a ragionare». E ribadisce Pietro Suber, vicepresidente dell’Associazione Carta di Roma: «Bloccare i migranti diventa la risposta più facile della politica agli umori della piazza. In questo contesto la ricerca che presentiamo oggi assume un particolare interesse per comprendere come si sta trasformando uno dei temi principali del nostro dibattito mediatico, pubblico»
Una cornice, quella del sospetto, che appare difficile da scardinare nonostante le repliche degli attori attaccati, fino a quando non sarà sostituita da un frame narrativo più accurato e aderente alla realtà. Tra gli obiettivi comunicativi portati avanti da Medici senza frontiere, sostiene François Dumont, direttore della comunicazione di Medici Senza Frontiere: «C’è la richiesta all’Europa di mettere in atto delle politiche concordate di Sar ma soprattutto di creare dei corridoi sicuri per arrivare in Europa». Tra gli strumenti comunicativi da utilizzare, Fabio Turato, politologo, docente presso l’Università di Urbino sottolinea come sia importante «autodefinirsi prima di essere definiti dalla retorica portata avanti dagli imprenditori della paura nella cornice del tema immigrazione e ong».
Giorgia Linardi (MSF): Così i libici aprono il fuoco in mare
L’intervista alla Responsabile Affari Umanitari di Medici Senza Frontiere, uno dei 40 membri dello staff di Medici Senza Frontiere a bordo della nave Acquarius, dopo l’ennesima tragedia sfiorata causata dall’intervento della Guardia Costiera Libica, che ha sparato colpi di kalashnikov durante un’operazione di soccorso che ha coinvolto oltre mille persone
▻http://www.vita.it/it/article/2017/05/25/giorgia-linardi-msf-cosi-i-libici-aprono-il-fuoco-in-mare/143522
Accusations against Ngos at sea: what is false or misleading in that smear campaign
“Too smart for their own good” (Matteo Renzi). “Taxi cabs for migrants” (Luigi Di Maio). Northern League secretary Matteo Salvini said there was a “secret service dossier” on them. Their chief accuser is Catania’s prosecutor Carmelo Zuccaro, according to whom their intervention “renders investigations into facilitators of criminal organisations useless.” After weeks of hearings, though, the defense commission in the Italian Parliament has cleared them of all suspicions. But who are they? Humanitarian Ngos, carrying out search and rescue operations in the waters between Sicily and Libya, are the target of a relentless smear campaign. The European border control agency Frontex has designated them the main “pull factor” for the rising number of migrant boats (and deaths) in the Mediterranean. How much truth, and how much untruth, is there in such accusations?
▻http://openmigration.org/en/analyses/accusations-against-ngos-at-sea-what-is-false-or-misleading-in-that-smear-campaign/?platform=hootsuite
"Il DFAE sostiene la MOAS?"
Pantani e Quadri interpellano il Consiglio federale sul finanziamento della discussa ONG che salva migranti
▻http://www.ticinonews.ch/ticino/382582/il-dfae-sostiene-la-moas
Shifting media coverage of NGO rescue operations
A report on the coverage of search and rescue operations in the Mediterranean shows that Italian media has shifted drastically from a positive coverage of NGOs’ work to suspicion this year.
►http://www.infomigrants.net/en/post/3425/shifting-media-coverage-of-ngo-rescue-operations
Accuse alle Ong: cosa c’è di falso o di sviante
“Furbette” (Matteo Renzi). “Taxi per migranti” (Luigi Di Maio). Al segretario della Lega Nord Matteo Salvini risulta un “dossier dei servizi segreti” che le riguarda. Il loro più grande accusatore è il procuratore di Catania Carmelo Zuccaro, secondo cui il loro intervento “rende inutili le indagini sui facilitatori delle organizzazioni criminali”. La procura di Trapani ha aperto un fascicolo per “favoreggiamento dell’immigrazione clandestina”. Chi sono? Le Ong, organizzazioni non governative che operano azioni di salvataggio nel tratto di mare tra la Sicilia e la Libia, ormai diventate bersaglio di una campagna martellante. L’agenzia per il controllo delle frontiere esterne dell’Europa, Frontex, le indica come principale “pull factor” che avrebbe indotto l’aumento di partenze (e di morti) nel Mediterraneo. Quanto c’è di vero o di falso in queste accuse?
▻http://openmigration.org/analisi/accuse-alle-ong-cosa-ce-di-falso-o-di-sviante/?platform=hootsuite
NPR: Libya’s Coast Guard is Interfering with Migrant Rescues
On May 23, the Libyan coast guard interfered during a rescue in the Mediterranean conducted by Doctors Without Borders/Médecins Sans Frontières (MSF) and SOS Méditerranée teams, threatening people’s lives and creating mayhem. NPR spoke with MSF aid worker, Marcela Kreey about the incident.
▻http://www.doctorswithoutborders.org/article/npr-libyas-coast-guard-interfering-migrant-rescues
Far right raises £50,000 to target boats on refugee rescue missions in Med
Aid charities have saved more than 6,000 from drowning this year. Now anti-Islam ‘Identitarians’ are crowdfunding to pay for vessels to chase them down
►https://www.theguardian.com/world/2017/jun/03/far-right-raises-50000-target-refugee-rescue-boats-med
#extrême_droite #identitaires
v. aussi : ►http://seen.li/ctpw
Sorti dans le Courriere del Ticino, en juin 2017 (probablement 5 ou 6 juin)
Profughi, i libici sparano a vista e passano all’incasso
In pratica è una confessione. La Marina libica, cercando di giustificarsi per un “incidente” con la Guardia Costiera italiana, ha ammesso che le disposizioni per fermare le barche dei migranti nel Mediterraneo prevedono anche di prenderle a raffiche di mitra.
▻http://www.a-dif.org/2017/06/06/profughi-i-libici-sparano-a-vista-e-passano-allincasso
Il filo rosso che lega le stragi per abbandono nel Mediterraneo centrale.
▻http://www.a-dif.org/2017/06/08/il-filo-rosso-che-lega-le-stragi-per-abbandono-nel-mediterraneo-centrale
Italy softens claim of NGOs colluding with smugglers
Italy’s interior under-secretary, Domenico Manzione, appears to have softened accusations that aid groups are complicit in smuggling people across the Mediterranean sea from Libya.
BLAMING THE RESCUERS. CRIMINALISING SOLIDARITY, RE-ENFORCING DETERRENCE
Aiming to deter migrants from crossing the Mediterranean, the EU and its member states pulled back from rescue at sea at the end of 2014, leading to record numbers of deaths. Non-governmental organisations (NGOs) were forced to deploy their own rescue missions in a desperate attempt to fill this gap and reduce casualties. Today, NGOs are under attack, wrongly accused of ‘colluding with smugglers’, ‘constituting a pull-factor’ and ultimately endangering migrants. This report refutes these accusations through empirical analysis. It is written to avert a looming catastrophe: if NGOs are forced to stop or reduce their operations, many more lives will be lost to the sea.
►https://blamingtherescuers.org
#Charles_Heller #rapport #Lorenzo_Pezzani #Méditerranée #asile #migrations #réfugiés #blaming_the_rescuers #ONG #sauvetage #dissuasion #collusion #smugglers #passeurs #pull-factor #facteur_pull #appel_d'air #mortalité #mourir_en_mer
Refugee rescue ships not acting as ‘pull factor’ or ‘colluding with people smugglers’, report finds
Goldsmiths college researchers say allegations are a ‘convenient distraction’ from policy failures
▻http://www.independent.co.uk/news/world/europe/refugee-crisis-europe-rescue-boats-ngos-pull-factor-collusion-smuggle
Migranti, tensione nel Canale di Sicilia. La Marina libica intima alle navi delle Ong di andare via
L’ammiraglio Ghasem accusa: «Abbiamo rilevato chiamate con i barconi mezz’ora prima del loro arrivo». Riportate indietro 570 persone
▻http://palermo.repubblica.it/cronaca/2017/06/10/news/migranti_tensione_nel_canale_di_sicilia_la_marina_libica_intima_a
Migranti: «Ong innocenti, Europa colpevole». Le accuse di uno studio inglese
Non c’è alcuna prova di un legame tra le Ong e i trafficanti di uomini nel Mediterraneo. Nè che il lavoro delle Organizzazioni non governative alimenti l’esodo dall’Africa verso l’Europa. Lo afferma una ricerca realizzata dalla ‘Goldsmiths, University of London‘ dopo che il tema aveva monopolizzato il dibattito pubblico nei mesi scorsi. Un tema destinato a fare discutere ancora, soprattutto con il miglioramento delle condizioni meteorologiche che favorisce le traversate del Mediterraneo. Lo studio smentisce l’accusa rivolta ai soccorritori secondo la quale le Ong attraggono i migranti, ‘mettono in pericolo la loro vita’ e incoraggiano i trafficanti a usare metodi ancora più pericolosi.
▻http://www.agi.it/estero/2017/06/09/news/migranti_ong_colpe_dossier_goldsmith_university_london-1862242
Mario Giro: «Frontex vuole ritirarsi per spendere meno. Lasciano solo a noi l’onere del soccorso in mare»
“Frontex sta facendo di tutto per tirarsi indietro e lasciare a noi tutto il peso della ricerca e del soccorso in mare”. Così Mario Giro, viceministro degli Esteri si è espresso davanti alle telecamere di Repubblica Tv. Con il rappresentante del governo si è poi sviluppato un dibattito sulla politica europea rispetto al fenomeno planetario delle migrazioni e su alcune contraddizioni che abbiamo fatto rilevare nell’accordo firmato sul #Trust_Fund per le emergenze in Africa, scritto due anni fa durante un vertice europeo a La Valletta. In quell’occasione, infatti, furono previsti, per scopi legati allo sviluppo, oltre 600 milioni di euro, con circa il 40% dei progetti approvati. Successivamente però, lo stesso Parlamento europeo, dopo le proteste del coordinamento delle Ong, sottolineò come da quel fondo complessivo – di circa 2,6 miliardi - di fatto fossero sottratte più risorse per fermare i migranti, piuttosto che per la Cooperazione allo sviluppo e la lotta alla povertà. In altre parole, con Mario Giro si è ragionato su come appaia ormai troppo evidente il fatto che l’obiettivo primario sia quello di contenere il fenomeno migratorio nei paesi d’origine o di transito, con strumenti capaci di rendere più facili le espulsioni
►http://video.repubblica.it/mondo-solidale/mario-giro-frontex-vuole-ritirarsi-per-spendere-meno-lasciano-solo-a-noi-l-onere-del-soccorso-in-mare/278183/278778
Charities ‘pay people traffickers’: Libyan coastguard’s astonishing claim… cash handed to criminal gangs so they ‘deliver’ refugees
Refugee charities are paying smugglers to ferry migrants, Libyan official claims
Allegation to raise concern that jihadists could be among the smuggled migrants
But charities say they are only their to rescue migrants off north African coast
▻http://www.dailymail.co.uk/news/article-4592108/Charities-pay-people-traffickers-ferry-migrants.html
"Con le Ong più migranti in viaggio? Ecco perché non è vero"
Uno studio dalla Goldsmiths university di Londra boccia la tesi di Frontex secondo cui la presenza e il ruolo dei volontari finisce per aumentare i viaggi nel Mediterraneo e la loro pericolosità: «I dati sono in linea con le previsioni, dipendono dall’acuirsi delle crisi politiche ed economiche in Africa e non sono legati alle zone in cui operano le organizzazioni non governative»
▻http://www.repubblica.it/cronaca/2017/06/09/news/_con_le_ong_piu_migranti_in_viaggio_ecco_perche_non_e_vero_-167648715/?ref=fbpr
Il rapporto “#Blaming_the_rescuers” risponde scientificamente alle accuse sui soccorsi in mare
La questione delle accuse alle Ong che fanno soccorsi in mare è ancora così all’ordine del giorno che solo sabato scorso, 10 giugno 2017, a fronte di più di 1800 persone tratte in salvo, sette cadaveri recuperati e 27 dispersi, la Marina libica ha sostenuto di avere intercettazioni che dimostrerebbero che le Ong ricevono informazioni in anticipo sulle partenze dei gommoni, ha intimato loro di stare fuori dalle acque territoriali libiche e ha respinto verso la Libia 570 persone. Soltanto 24 ore prima, veniva presentato a Roma un rapporto dettagliato, Blaming the rescuers, che argomenta una volta per tutte - con dati e analisi approfondite - che non solo le accuse alle Ong sono infondate, ma che servono a oscurare precise responsabilità dell’Europa.
►http://openmigration.org/analisi/il-rapporto-blaming-the-rescuers-risponde-scientificamente-alle-accus
Le site du rapport Blaming the rescuers
►https://blamingtherescuers.org
Un rapporto smentisce le accuse contro le ong che aiutano i migranti
Una delle accuse principali rivolta alle organizzazioni non governative che soccorrono i migranti nel Mediterraneo centrale è quella di essere un fattore di attrazione (pull factor) per i migranti. Secondo Frontex, l’agenzia dell’Unione europea per il controllo delle frontiere, basta la presenza delle loro navi a far aumentare gli arrivi sulle nostre coste. Blaming the rescuers (Accusare i soccorritori) un rapporto firmato da Lorenzo Pezzani e Charles Heller, ricercatori del Goldsmiths college dell’università di Londra, smentisce questa accusa a partire da un’analisi empirica dei dati e dal confronto con le mappe oceanografiche prodotte dal Forensic oceanography, un progetto di ricerca dell’università di Londra.
▻https://www.internazionale.it/bloc-notes/annalisa-camilli/2017/06/09/ong-migranti-criminalizzazione
Reçu via email par Fulvio Vassallo :
Qualcuno ancora viene mandato a fare soccorso a 12 miglia dalla costa libica ma solo se ben armati. Come gli irlandesi che evidentemente ieri si trovavano a vista di Zuwara. Per fortuna. Servono navi militari capaci di fare copertura alle navi umanitarie. Altrimenti sara’ il far west. I libici di Qassem ieri si sono ripresi oltre 900 anime. E sappiamo gia’ cosa stanno subendo.
Les arguments mis en avant par les auteurs permettent au lecteur de répondre par un « non » à la question posée dans le journal, mais... le lecteur lambda qui ne lit que le titre sera induit en erreur...
▻http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/06/14/les-ong-ont-elle-une-part-de-responsabilite-dans-la-crise-des-migrants-en-me
More than 120 migrants feared dead at sea after boat’s motor stolen: IOM
▻http://mobile.reuters.com/article/idUSKBN19A2JE
Avec ce commentaire de Fulvio Vassallo:
Ancora una strage. In questo modo non succedeva prima degli accordi tra Gentiloni e Minniti ed i libici di Serraj. Adesso nella zona di mare che prima era assegnata a Frontex ed alle navi umanitarie scorazzano motovedette libiche e imbarcazioni dei trafficanti che si alternano a sparare, a rapinare ed a sequestrare. Con queste conseguenze...
Encore un titre qui insinue le doute...
Final report of the Panel of Experts on Libya established pursuant to resolution 1973 (2011) (S/2017/466) [EN/AR]
►http://reliefweb.int/report/libya/final-report-panel-experts-libya-established-pursuant-resolution-1973-201
v. aussi:
UN Report Documents Extensive and Grave Human Rights Violations by Libyan Coast Guard Against Migrants
The Final Report of the Panel of Experts on Libya established pursuant to UN Security Council resolution 1973 (2011) was transmitted to the UN Security Council on 1 June and recently released. The Final Report addresses a range of issues covered by Resolution 1973, including activities of different Libyan Coast Guard factions.
►https://migrantsatsea.org/2017/06/14/un-report-documents-extensive-and-grave-human-rights-violations-by-li
Au large de la Libye, la carte qui pointe l’effet des sauvetages en mer
Avant 2014, les sauvetages des bateaux de migrants avaient lieu près des eaux italiennes. Aujourd’hui, ces secours en mer ont lieu beaucoup plus au Sud, près des côtes de la Libye, comme le montre la carte du « New York Times » qui consacre un article à ce sujet. Un effet lié à la présence des sauveteurs en mer qui a modifié les conditions de passage des migrants.
Seenotretter im Fadenkreuz der Kritik
Seenotretter freiwilliger Hilfsorganisationen wurden 2015 wie Helden gefeiert. Inzwischen hat sich die Stimmung gedreht, die betroffenen Seenotretter klagen über Beschimpfungen und Drohungen. Auch die Politik spielt eine Rolle.
▻http://www.br.de/nachrichten/seenotretter-ngo-report-100.html
Gentiloni e Minniti sotto ricatto della Lega comunicano a Bruxelles di chiudere alle ONG i porti italiani e di violare il diritto internazionale.
Adesso il governo vuole impedire alle navi delle ONG l’attracco nei porti italiani. La notizia era nell’aria da settimane ed era già al centro delle proposte delle destre xenofobe e degli organi di stampa contigui, dopo la campagna mediatica di attacco alle ONG che soccorrono migranti al largo della Libia. Una campagna avvelenata, lanciata da Frontex e subito ripresa dai principali giornali, dopo le dichiarazioni del procuratore di Catania, che fino ad oggi non ha fatto emergere un solo fatto rilevante come reato.
Migranti, l’Italia alla Ue: ipotesi blocco alle navi straniere. Mattarella: «Situazione ingestibile»
Il governo ha incaricato il Rappresentante presso Bruxelles di porre formalmente il tema dell’emergenza che sta affrontando il nostro Paese. Il commissario Ue: Nelle ultime ore oltre 12mila arrivi. Dal 1 gennaio +13,43%. Il premier: «La Ue non volti la faccia». La Lega: «Invasione epocale»
▻http://www.repubblica.it/cronaca/2017/06/28/news/migranti_italia_ue_sbarchi-169383917/?ref=RHPPLF-BH-I0-C8-P2-S1.8-T1
Italy considers closing its ports to boats carrying migrants
Government reportedly seeking EU approval of drastic changes to asylum procedures after surge in refugee arrivals
▻https://www.theguardian.com/world/2017/jun/28/italy-considers-closing-its-ports-to-ships-from-libya
Chiusura porti, l’Asgi: «Timore che obiettivo sia costringere Ong a lasciare Mediterraneo»
«E’ improbabile che i paesi forti d’Europa vorranno supplire al ruolo dell’Italia nell’accoglienza, più probabilmente ci sarà il tentativo di dichiarare come porti sicuri altri paesi del Mediterraneo - come l’Egitto, la Tunisia e magari in prospettiva la Libia -, che oggi le Ong non considerano tali perché lì i migranti spesso vengono detenuti e torturati». Così l’avvocato Salvatore Fachile dell’Associazione Studi Giuridici sull’Immigrazione commenta l’ipotesi trapelata da fonti governative di una chiusura dei porti italiani alle navi delle Ong che trasportano migranti. Secondo Fachile: «Il rischio è di creare navi fantasma che navigano per giorni nel Mediterraneo senza sapere dove approdare, portando a bordo una grande quantità di persone spesso in condizioni precarie e con malattie, mettendo a rischio la loro vita»
▻https://video.repubblica.it/dossier/immigrati-2015/chiusura-porti-l-asgi-timore-che-obiettivo-sia-costringere-ong-a-lasciare-mediterraneo/279859/280453
Migranti, Medici senza Frontiere: trasferirli in porto vicino e sicuro
«Le persone salvate in mare dovrebbero essere trasferite nel più vicino porto di sbarco in cui le loro necessità e vulnerabilità possano trovare una risposta rapida». Così Medici senza Frontiere commenta l’ipotesi di chiudere i porti alle navi straniere che salvano i migranti. e ricorda che da tempo chiede più sostegno dell’Ue alle operazioni di salvataggio, alle quali «dovrebbero partecipare tutti gli stati».
▻http://www.rainews.it/dl/rainews/articoli/migranti-msf-trasferirli-porto-vicino-sicuro-33c204d8-b620-418f-a2b2-1676c7f
Ecco quale sarebbe l’impatto dei porti chiusi alle Ong
Dopo gli ultimi sbarchi, l’Italia minaccia l’Europa di chiudere i porti alle Ong straniere, ma in realtà le organizzazioni salvano solo il 30% dei migranti nel Mediterraneo. Quali sarebbero le conseguenze di un blocco alle organizzazioni umanitarie?
▻http://www.vita.it/it/article/2017/06/29/ecco-quale-sarebbe-limpatto-dei-porti-chiusi-alle-ong/143858
La “minaccia” italiana di “bloccare” gli sbarchi di migranti e il diritto internazionale
Nessuna decisione di “bloccare” l’accesso a porti italiani da parte di imbarcazioni cariche di migranti e dirette in tali porti è stata sinora presa dal Governo italiano. Secondo quanto si apprende dalla stampa, è, però, proprio una simile prospettiva che il rappresentante italiano presso l’Unione europea avrebbe fatto balenare al Commissario europeo competente, Dimitri Avramopoulos, in considerazione del consistente numero di sbarchi susseguitisi negli ultimi giorni, il cui impatto critico sul nostro sistema di accoglienza è stato sottolineato anche dal Presidente della Repubblica Mattarella e dal Presidente del Consiglio Gentiloni.
ICC in The Hague to investigate Libyan Coastguard on the initiative of Sea-Watch
The International Criminal Court in The Hague is investigating the so-called Libyan Coastguard. This investigation is the result of the numerous attacks on civil rescue organisations as well as refugees and migrants, as highlighted by Sea-Watch. In several cases, the so-called Libyan Coastguard has put rescuers, migrants and refugees in mortal danger in order to bring the latter back to Libya at gunpoint – a clear violation of the internationally-accepted principle of non-refoulement.
▻https://sea-watch.org/en/icc-in-the-hague-to-investigate-libyan-coastguard-on-the-initiative-of-se
Macron scarica l’Italia: sui migranti nulla di fatto al vertice di Berlino. A Roma si danno una settimana di tempo per chiudere i porti
Gentiloni e Minniti sperano nel vertice dei ministri degli Interni mercoledì a Tallin. E incrociano le dita: «Scelta difficile»
▻http://www.huffingtonpost.it/2017/06/29/macron-scarica-litalia-sui-migranti-nulla-di-fatto-al-vertice_a_23008
Migranti, il Viminale studia come far scattare il blocco delle navi
ROMA. «Il tempo delle parole è finito, ora servono i fatti». Il ministro dell’Interno Marco Minniti conferma che l’Italia non tornerà indietro: se alle aperture arrivate da Bruxelles e Berlino, dove i leader Ue si sono incontrati in vista del G20, non seguiranno atti concreti, il nostro paese darà seguito a quanto annunciato ieri, negando l’ approdo ai porti alle navi cariche di migranti che battono bandiera non italiana, vale a dire quasi tutte quelle delle Organizzazioni non governative che operano davanti alla Libia, ad eccezione di quella di Save The Children e di una delle 4 di Medici senza frontiere.
▻http://gds.it/2017/06/29/migranti-il-viminale-studia-come-far-scattare-il-blocco-delle-navi_688397
Avec ce commentaire de Fulvio Vassallo du 29.06.2017:
Dirottare le navi umanitarie verso altri porti europei significa sguarnire per giorni la zona nella quale occorre portare i soccorsi. Di fatto significa un contingentamento dei salvataggi che portera’ ad altre tragedie. Vogliono i morti per dissuadere le partenze ma i migranti che arrivano dalla Libia non sono migranti ecomomici che possono scegliere quando partire. I trafficanti li costringeranno a salire sui gommoni e continueranno a farli partire. Le stragi si ripeteranno ancora piu’ frequenti di quelle nascoste nella ultime settimane.
Un piano per gli sbarchi. La Guardia costiera detterà legge sulle Ong
Minniti oggi a Parigi cerca l’intesa con Francia e Germania
▻http://www.lastampa.it/rf/image_lowres/Pub/p4/2016/04/22/Esteri/Foto/RitagliWeb/IMMIGRAZjfdj-kzaF-U11003458937414qcB-1024x576%40LaStampa.it.JPG
▻http://www.lastampa.it/2017/07/02/esteri/un-piano-per-gli-sbarchi-la-guardia-costiera-detter-legge-sulle-ong-nHKCNyTOZv3mn48LvuJHBI/pagina.html
Libye – Italie : sauvetages silencieux et marches lentes
L’appel au #Rio_Segura survient lundi 26 juin dans l’après-midi. Plus de 40 bateaux. 40. On répète le chiffre, tant cela paraît énorme. Environ 5000 migrants attendent d’être sauvés des eaux internationales, au large de la Libye. Les 34 membres de l’équipage du navire de Frontex mettent le cap à 13 noeuds sur la zone où se trouvent ces embarcations. Militaires de la « Guardia Civil », ils sont « habitués », disent-ils, et ont une longue expérience des sauvetages au large des Canaries. Mais quelques silences traduisent leur surprise. « 5000 c’est beaucoup », lâche stoïquement le lieutenant Juan Carlos.
▻http://frontieres.blog.lemonde.fr/2017/07/02/libye-italie-sauvetages-silencieux-et-marches-lentes
L’Italie demande aux ports européens d’accueillir les bateaux de migrants
Le ministre italien de l’Intérieur a appelé dimanche les pays européens à ouvrir leurs ports aux bateaux secourant les migrants pour alléger la pression sur Rome, peu avant une réunion à Paris avec ses homologues français et allemand.
▻http://www.courrierinternational.com/depeche/rome-demande-aux-europeens-douvrir-leurs-ports-aux-bateaux-de
Migranti, niente blocco dei porti. I ministri fanno marcia indietro
Delrio chiude all’idea, la Pinotti glissa. Il decreto Minniti rischia il flop
▻http://www.quotidiano.net/cronaca/migranti-italia-1.3238287
L’Europa muore nel Mediterraneo, uccisa dall’invasione populista e dalla cattiva politica.
1. Il governo italiano sembra ormai allo sbando sui diversi fronti dei soccorsi in mare, dell’immigrazione e dell’accoglienza, sempre più condizionato dai ricatti della lega e dall’ondata populista e sicuritaria che individua nei migranti le cause di disastri che sono invece imputabili alla crisi determinata dall’abbattimento dello stato sociale e dal liberismo sfrenato di questi anni. Senza neppure un minimo di attenzione a quello che succede ai migranti intrappolati in Libia o ripresi in mare e riportati a terra in quel paese.
▻http://www.a-dif.org/2017/07/02/leuropa-muore-nel-mediterraneo-uccisa-dallinvasione-populista-e-dalla-cattiva
Migration : Déclaration conjointe du Commissaire Avramopoulos et les ministres de l’intérieur de France, d’Allemagne, et d’Italie
Les ministres de l’Intérieur de France, d’Allemagne et d’Italie ainsi que le Commissaire européen en charge des migrations et des affaires intérieures se sont rencontrés à Paris le 2 juillet 2017 pour examiner les défis posés par le flux migratoire grandissant en Méditerranée centrale.
▻http://europa.eu/rapid/press-release_STATEMENT-17-1876_fr.htm
Avec ce commentaire vu sur twitter :
Migranti, nave di Medici senza frontiere bloccata a Palermo per motivi burocratici
PALERMO. La nave #Vos_Prudence di Medici Senza Frontiere è rimasta bloccata al porto di Palermo. Doveva salpare per continuare a prestare soccorso a migranti in difficoltà nel Mediterraneo, ma nel corso di controlli la Capitaneria di Porto non ha trovato in regola i documenti del direttore di macchina che doveva sostituire un collega sbarcato per motivi familiari.
▻http://palermo.gds.it/2017/07/04/migranti-nave-di-medici-senza-frontiere-bloccata-a-palermo-per-motivi-bu
Italie / Crise migratoire : les explications de Valérie Dupont, à Rome
▻https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/migrants-litalie-pourrait-menacer-de-fermer-ses-ports?id=8751544
Dans ce reportage on fait clairement une distinction, on crée une #dichotomie entre #réfugiés_politiques venant d’Afrique de l’Ouest et #migrants_économiques ("exode avant tout économique") venant d’Afrique de l’Ouest
#catégorisation #mots #vocabulaire
Et bien sûr, ces deux routes visualisées avec des #flèches #rouge :
A mettre en lien avec ce récent rapport du HCR notamment qui dit que même les migrants arrivés en Libye majoritairement pour des raisons économiques, ils partent de Libye de manière forcée et sont en fait des réfuigés...
►http://www.unhcr.org/595a02b44
Emergenza migranti, la Francia dice no alla richiesta italiana di aprire i porti
Via libera di Berlino e Parigi per stilare un codice di condotta per le Ong. Un’altra ipotesi al vaglio: chiedere la collaborazione della Tunisia per reindirizzare i barconi
▻http://www.lastampa.it/2017/07/03/esteri/emergenza-migranti-la-commissione-ue-subito-misure-concrete-XINwzbWBM6LL687CBuc9JI/pagina.html
Avec ce commentaire de Filippo Furri sur FB (04.07.2017):
tutto sto giro per costringere la TUNISA a fare da hotspot «esterno», dopo averci provato (italia e germania) in modo più «soft» questa primavera. e complimentoni anche a questa bella personcina di Macron, che, per chi avesse avuto dei dubbi, si rivela per il cinico narcisista che è...
Je vois que le pauvre @simplicissimus continue à suivre ce fil de la discussion qui s’allonge, s’allonge, s’allonge... #merci pour ta patience !
Un “code de conduite pour les ONG”, seule réponse de l’Europe à une crise humanitaire majeure ?
Déclaration de Sophie Beau, co-fondatrice et vice Présidente de SOS MEDITERRANEE, après la rencontre à Paris le 2 juillet des ministres de l’Intérieur de France, d’Allemagne et d’Italie ainsi que le Commissaire européen en charge des migrations et des affaires intérieures.
▻http://www.sosmediterranee.fr/journal-de-bord/code-conduite-ong-presse
Grâce à cette déclaration je découvre que les ONG se sont déjà dotés d’un code de conduite volontaire, qui date de février 2017 :
Emergenza Mediterraneo? Primo punto in agenda, il codice di condotta per le ONG…
La sconcertante priorità emersa dal vertice italo-franco-tedesco-UE di Parigi sull’emergenza Mediterraneo. Mentre è rimasta come in sospeso, nel clima di veti e indifferenza che aleggia su molte cancellerie europee, la minaccia italiana di chiudere i porti alle navi di soccorso che battono bandiera straniera.
Italy’s bluff to close its ports to migrant boats heightens tensions in the Mediterranean
Tensions in European politics around the arrival of migrants across the Mediterranean Sea escalated in late June as the Italian government suggested that it could prohibit NGO ships which had rescued people at sea from docking in its ports.
▻https://theconversation.com/italys-bluff-to-close-its-ports-to-migrant-boats-heightens-tensions
Da eroi a trafficanti: le accuse ai protagonisti delle operazioni di ricerca e soccorso in mare
Le operazioni di ricerca e soccorso (SAR) dei migranti sono oggi uno dei temi principali nel dibattito politico, mediatico e pubblico. È un argomento direttamente collegato alle politiche nazionali ed europee in materia di migrazione e, più o meno indirettamente, alle politiche di sicurezza e spesso sovrapposto e intrecciato a storie umane, individuali o collettive, di speranza, gioia, sofferenza e morte
▻http://questionegiustizia.it/articolo/da-eroi-a-trafficanti_le-accuse-ai-protagonisti-delle-operazioni-
Le cose che l’Italia può fare invece di chiudere i porti
Il 2 luglio i ministri dell’interno di Italia, Germania e Francia si sono incontrati a Parigi insieme al commissario europeo Dimitri Avramopoulos per discutere delle nuove richieste italiane in materia d’immigrazione, che saranno presentate al vertice dei 27 ministri dell’interno dell’Unione europea a Tallin, in Estonia, il 6 e 7 luglio. Nel piano presentato, Roma ha chiesto agli altri paesi europei d’introdurre dei limiti per le organizzazioni non governative che soccorrono i migranti nel Mediterraneo centrale e più finanziamenti per affidare alla guardia costiera libica il pattugliamento delle coste del paese nordafricano da cui parte la maggior parte delle imbarcazioni di migranti dirette in Europa.
►https://www.internazionale.it/bloc-notes/annalisa-camilli/2017/07/03/chiusura-porti-migranti
La testa delle ong sul tavolo di Tallinn: domani Minniti punta all’ok dell’Ue sul nuovo codice. E’ la chiave per ridurre gli sbarchi
Ridimensionata la minaccia di chiudere i porti, pesano le convenzioni internazionali. Domani in Estonia Roma capirà quali appoggi ha in Europa...
▻http://www.huffingtonpost.it/2017/07/05/la-testa-delle-ong-sul-tavolo-di-tallinn-domani-minniti-punta-a_a_230
Italy imposing new rules on NGO sea rescues
The European Commission, France and Germany back Italian plans to draw up a “code of conduct” for NGOs unloading people rescued at sea to Italian ports.
Crise des migrants en Italie : les ONG, bouc-émissaires de l’UE
L’UE prépare des mesures pour enrayer l’afflux de réfugiés en Italie. En tête de ces propositions, un projet de code de conduite pour les ONG hérisse les humanitaires.
▻http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/crise-des-migrants-en-italie-les-ong-bouc-emissaires-de-l-ue_1924365.html
Si intensifica la guerra contro le ONG e si realizzano i piani di morte contro i migranti in fuga dalla Libia. E’ strage continua.
Ancora oggi una grave strage nelle acque antistanti la costa libica, dove dovrebbe intervenire la Guardia costiera libica. Sembra che nessuno raccolga i documentati allarmi lanciati da Amnesty International. Come si negano le stragi, si emarginano opinioni e rapporti che potrebbero mettere in discussione le tesi governative. Le acque libiche non sono coperte, quanto alle attività SAR, dai mezzi delle milizie, alcune che dichiarano di avere una propria Guardia Costiera, che controllano le diverse regioni della Libia. 1900 chilometri di costa che non diventeranno certo più sicuri per effetto delle quattro motovedette restituite da Minniti al governo di Tripoli. Senza le navi umanitarie le stragi come quella di oggi si ripeteranno a catena.
▻http://www.a-dif.org/2017/07/09/si-intensifica-la-guerra-contro-le-ong-e-si-realizzano-i-piani-di-morte-contr
C’était le Financial Times qui, en décembre 2016, avait publié des notes confidentielles de Frontex qui faisaient allusion à la collusion...
►https://www.ft.com/content/3e6b6450-c1f7-11e6-9bca-2b93a6856354
EU: Draft Code for Sea Rescues Threatens Lives
The draft pact would curtail the work of nongovernmental groups carrying out search and rescue operations on the central Mediterranean by:
Barring them from entering Libyan territorial waters to undertake rescues;
Banning them from using lights to signal their location to vessels at imminent risk of sinking; and
Forcing them to return to port to disembark refugees and migrants, rather than allowing them to transfer rescued people onto other vessels at sea if necessary. This would remove nongovernmental groups’ search-and-rescue teams for long periods from the area where they are needed, leaving more people at risk of drowning in the central Mediterranean.
►https://www.hrw.org/news/2017/07/12/eu-draft-code-sea-rescues-threatens-lives
#code_de_conduite
Via la mailing-list Migreurop, qui a transféré un message de StateWatch:
News Online: Full text: Italy: Med NGOs Code of Conduct (08/17)
The European Commission asked Italy to draw up a “Code of Conduct” for NGOs carrying out search and rescue in the Mediterranean:
See full-text of: Code of Conduct for NGOs involved in migrant’s rescue operation at sea: ▻http://www.statewatch.org/news/2017/jul/italy-eu-sar-code-of-conduct.pdf
All NGOs operating in the Med are required to sign and obey the Code:
“Failure to sign this Code of Conduct or failure to comply with its obligations may result in the refusal by the Italian State to authorize the access to national ports, subject to compliance with the existing international conventions.”
And see: Hearing in LIBE Committee tomorrow (11.07.17) on search and rescue activities in the Mediterranean
At the request of the GUE/NGL group, there will be an exchange of views on search and rescue activities in the Mediterranean during the LIBE Committee agenda this Wednesday July 12 from 9.00 till 10.45am. The exchange of views will focus on the current search and rescue situation, including the essential role NGOs have been playing and concerns regarding the provision of training, equipment and support to the Libyan coast guard. See Agenda: ▻http://www.statewatch.org/news/2017/jul/ep-hearing-sar-draft-programme.pdf
Also Letter from: Frontex Executive Director to Miguel Urban Crespo MEP (▻http://www.statewatch.org/news/2017/jul/eu-frontex-letter-ep.pdf): Frontex denies it has accused NGOs of colluding with smuggling.. It goes to say that “all those operating at sea need to work together, collect information and share it with the Italian authorities and EU agencies” to collect evidence for arrest and prosecution.
Il rapporto “Blaming the rescuers” risponde scientificamente alle accuse sui soccorsi in mare
La questione delle accuse alle Ong che fanno soccorsi in mare è ancora così all’ordine del giorno che solo sabato scorso, 10 giugno 2017, a fronte di più di 1800 persone tratte in salvo, sette cadaveri recuperati e 27 dispersi, la Marina libica ha sostenuto di avere intercettazioni che dimostrerebbero che le Ong ricevono informazioni in anticipo sulle partenze dei gommoni, ha intimato loro di stare fuori dalle acque territoriali libiche e ha respinto verso la Libia 570 persone. Soltanto 24 ore prima, veniva presentato a Roma un rapporto dettagliato, Blaming the rescuers, che argomenta una volta per tutte - con dati e analisi approfondite - che non solo le accuse alle Ong sono infondate, ma che servono a oscurare precise responsabilità dell’Europa.
►http://openmigration.org/analisi/il-rapporto-blaming-the-rescuers-risponde-scientificamente-alle-accus
Proposed Code of Conduct for Search and Rescue putting lives at risk
The first draft of the Italian proposal includes a ban on the entry of NGOs into Libyan waters, an obligation not to use telecommunications or send light signals to reveal their location to vessels that are at risk of sinking, and the prohibition to make trans-shipments – the transfer of people rescued to bigger boats that will bring them to safe harbours.
EU: Draft Code for Sea Rescues Threatens Lives
Leaked Document Would Tie Nongovernmental Groups’ Hands
►https://www.hrw.org/news/2017/07/12/eu-draft-code-sea-rescues-threatens-lives
Ci vuole un codice di condotta per l’Europa, non per le ong
Tra un’ora, Stephane Broch, il vicecoordinatore delle operazioni di soccorso salirà sul ponte di comando della nave Aquarius con un binocolo e comincerà il primo turno di avvistamento. La luce è nitida, il mare leggermente increspato, ci aspettano tre giorni di bel tempo. Intanto la squadra di Sos Méditerranée è a prua: Rocco, Tanguy, Charlie sistemano i giubbotti di salvataggio arancioni dentro dei grossi sacchi di rafia bianca. Mentre Alain, Alessandro e Svenja gonfiano i gommoni.
▻https://www.internazionale.it/bloc-notes/annalisa-camilli/2017/07/18/codice-condotta-ong-europa
Cessez d’accuser les sauveteurs en mer
Les ONG qui interviennent en Méditerranée ne font que limiter le nombre de morts par naufrage, ce qu’aucune politique européenne n’est parvenue à faire.
▻http://www.liberation.fr/debats/2017/07/18/cessez-d-accuser-les-sauveteurs-en-mer_1584695
Stop blaming the rescuers
Attacks against rescue efforts in the Mediterranean must stop. The recent Italian and EU proposals are just the last steps of an ongoing de-legitimisation campaign that is putting the lives of thousands of migrants at risk.
▻https://www.opendemocracy.net/can-europe-make-it/charles-heller-lorenzo-pezzani/stop-blaming-mediterranean-rescuers
Commentaire reçu de Fulvio Vassallo (24.07.2017) :
Domani al ministero dell’interno incontro ultimativo tra Minniti e le Ong,che non sembrano neppure compatte nel respingere un codice di condotta che si conferma privo di basi legali vincolanti, ed amplia soltanto i poteri di polizia con possibili code di denunce e processi. Perche’ di chiudere i porti davanti a navi cariche di naufraghi non se ne potra’ parlare. Di fronte a queste divisioni, vero obiettivo di Minniti, in linea con la macchina del fango che per mesi ha martellato sulla distinzione tra Ong buone e Ong cattive a seconda dei loro rapporti con la polizia, non rimane che attendere la caduta degli attuali livelli di coordinamento operativo in mare, finora garantiti anche dalla Guardia Costiera, ed una ripresa dei naufragi, in questo ultimo periodo diminuiti, dopo l’ impennata di giugno, quando si era permesso alla sedicente Guardia Costiera libica di operare anche in acque internazionali. Risultato, decine di morti e dispersi ogni settimana. Adesso andra’sempre peggio. Non saremo testimoni inerti di fronte a questo ricatto.
Commentaire et critique du code de conduite, point par point :
Codice Ong : il « fact checking » di Scandura con il Prof Fulvio Vassallo, giurista UniPA
▻https://www.radioradicale.it/scheda/515674/codice-ong-il-fact-checking-di-scandura-con-il-prof-fulvio-vassallo-gi
Des militants identitaires sillonnant la Méditerranée pour dénoncer les bateaux de migrants
Des militants identitaires dénonçant dans une vidéo les dangers de l’immigration, qui selon eux dévaste la culture et le tourisme européen, ont créé l’opération « Defend Europe ». Elle consiste à sillonner la mer Méditerranée pour dénoncer les bateaux de migrants aux garde-côtes libyens.
▻https://www.rts.ch/play/radio/tout-un-monde/audio/des-militants-identitaires-sillonnant-la-mediterranee-pour-denoncer-les-bateaux-
Pour info, la C-Star bat maintenant pavillon mongole et non plus de Djibouti (et ceci même si maritime trafic n’est pas à jour).
J’ai discuté de cela avec les journalistes de la RTS qui ont couvert ce matin le sujet et avec Fulvio Vassallo, qui a confirmé le drapeau de #Mongolie.
Fulvio ajoute :
C’est pratique pour ce genre de bateaux de changer de drapeau pour des questions fiscales mais surtout pour des questions de juridiction aussi dans le domaine pénal. Ca serait difficile qu’un procès pourrait avoir lieu dans le cas où leurs actions causeraient des victimes en Méditerranée. S’ils battaient pavillon UE un procès serait déjà entamé contre eux.
J’ai mis ce commentaire dans le mauvais fil de discussion —> j’ai copié-collé dans le bon : ►http://seen.li/ctpw
#Défendre_l'Europe_sous_pavillon_mongol, c’est quand même assez fort !
Ceci dit, je découvre le registre maritime mongol, basé à Singapour, fondé en 2003 et bien évidemment #pavillon_de_complaisance…
►http://www.mngship.org
“Nonsensical”, “Dishonest”, “Illegal”: the ‘Code of Conduct’
Italy has drafted a Code of Conduct which it wants to impose on NGOs carrying out Search and Rescue (SAR) in the Mediterranean. Dr. Violeta Moreno-Lax, Senior Lecturer in law at Queen Mary University of London, explains why many of the clauses are “either redundant or simply illegal.”
▻https://sea-watch.org/en/nonsensical-dishonest-illegal-the-code-of-conduct
MSF statement following meeting at Italian Ministry of Interior re Code of Conduct for SAR NGOs
Gabriele Eminente, General Director of MSF Italy: “MSF welcomes any effort that seeks to strengthen Search and Rescue (SAR) capacity in the Central Mediterranean and save lives. However, it is crucial that we have the opportunity to raise concerns about several elements of the current Code and seek clarity on ambiguities. We therefore hope that the consultation process will receive meaningful engagement from the Minister of Interior and that the points we raise will be considered and addressed. It is vital that any proposed Code will be based on the clear imperative to save lives at sea. Since the beginning of our Search and Rescue activities in May 2015, MSF has rescued more than 69,000 men, women and children. Our rescue operations have always been conducted in respect of national and international laws and under coordination of the Maritime Rescue Coordination Center (MRCC) in Rome. However, as the content and potential impact of this code is discussed, we must all remember that so far this year over 2,000 people have lost their lives in the Mediterranean sea, at least 13 this very afternoon.”
▻http://prezly.msf.org.uk/msf-statement-following-meeting-at-italian-ministry-of-interior-re-co
Italy seeks ’code of conduct’ for charity ships as death toll rises
The Italian government on Tuesday threatened to shut humanitarian groups that operate migrant rescue ships in the Mediterranean out of the country’s ports if they do not sign a “code of conduct”.
▻http://www.reuters.com/article/us-europe-migrants-ngo-idUSKBN1AA2KD?feedType=RSS&feedName=worldNews
Il codice di condotta per le Ong? «E’ in contrasto con il diritto internazionale»
La lunga analisi che l’Associazione studi giuridici sull’immigrazione dedica al Codice di condotta. In sintesi, per l’Asgi è il “tentativo da parte dell’Italia di regolare la condotta di navi, incluse navi battenti bandiera di uno Stato terzo, oltre i limiti delle acque su cui esercita competenze in virtù del diritto internazionale”. Un fatto non previsto da trattati e prassi
▻http://www.redattoresociale.it/Notiziario/Articolo/542483/Il-codice-di-condotta-per-le-Ong-E-in-contrasto-con-il-diritto-inte
Un regolamento pieno di ombre: i 12 punti del codice di condotta che dovrebbero firmare le Ong domani davanti al ministro Minniti, commentati a Radio Radicale e da Violeta Moreno Lax, Senior Lecturer in law at Queen Mary University of London
Oggi 25 luglio, il ministro dell’Interno Minniti, incontrerà i rappresentanti delle Ong che operano nel Mediterraneo Centrale per attività di soccorso in mare per chiedere che il “regolamento” elaborato dal ministero, una sorta di codice di condotta, venga sottoscritto da chi intende continuare la propria attività. Il testo, in 12 punti, contiene numerosi elementi critici. Se in alcuni passaggi non fa altro che affermare ciò che da sempre viene fatto – mettendo in dubbio la trasparenza delle navi umanitarie, in altri pone limiti oggettivi che vanno analizzati uno per uno. Il giornalista di Radio Radicale Sergio Scandura, ha realizzato una intervista al nostro presidente Fulvio Vassallo Paleologo, passando in rassegna ogni singolo punto del regolamento. In attesa di sapere come andrà l’incontro con le Ong riteniamo utile e opportuno offrire il servizio audio dell’intervista, estremamente chiara e puntuale, ringraziando tanto Radio Radicale, che si è comportata in tal senso da vero servizio pubblico, quanto Sergio Scandura per la precisione con cui ha realizzato l’intervista.
▻http://www.a-dif.org/2017/07/25/un-regolamento-pieno-di-ombre-i-12-punti-del-codice-di-condotta-che-dovrebber
Riprende la strage nella zona SAR libica, mentre si cerca di imporre un codice di polizia alle ONG
Ancora cadaveri di migranti scoperti a bordo di un gommone soccorso da una nave di una Organizzazione non governativa. Purtroppo come previsto. L’Unione Europea ed i vertici militari (Frontex ed Eunavfor Med ) hanno ritirato le loro navi , il governo ha costretto le Ong sulla difensiva con trattative estenuanti che distolgono dall’impegno di soccorso. Ed i trasbordi sono gia’ impediti “di fatto”, per mancanza di mezzi, con le imbarcazioni delle ONG dirottate del ministero dell’interno verso porti sempre piu’ lontani. Sara’ una strage continua. E nessuno potrà dire: io non sapevo. Anche se la notizia dei cadaveri ammassati dentro i gommoni viene censurata o relegata alla cronaca locale. In ogni caso, la notizia delle stragi deve restare sempre in secondo piano rispetto alle informazioni diffuse ad arte sul maggiore impegno dell’Unione Europea e dei governi nella lotta contro i trafficanti, che invece prosperano proprio sul regime di sbarramento delle frontiere. Le ONG sono un ostacolo per queste politiche e per queste campagne di disinformazione.
▻http://www.a-dif.org/2017/07/26/riprende-la-strage-nella-zona-sar-libica-mentre-si-cerca-di-imporre-un-codice
The far-right and Katie Hopkins need to learn some basic truths about those ’easy to hail as an Uber’ rescue boats in the Med
Researchers examined whether the number of migrants crossing the Med fell when the EU cut back rescue operations. The decision had no effect on numbers, but it did mean more bodies washed up on beaches
▻http://www.independent.co.uk/voices/refugees-defend-europe-katie-hopkins-save-the-children-rescue-boats-a
Italian cabinet to approve anti-trafficking mission off Libyan coast
According to Corriere della Sera, Italian ships would intercept migrant boats and take people back to the Libyan shore, with written assurances from Libyan authorities about respect for the migrants‘ human rights.
▻http://en.europeonline-magazine.eu/italian-cabinet-to-approve-anti-trafficking-mission-off-lib
Avec ce commentaire de Fulvio Vassallo:
Ecco perchè le ONG vanno allontanate dalle acque libiche. In programma respingimenti collettivi come quelli per cui l?Italia è già stata condannata dalla Corte Europea dei diritti dell’Uomo, nel 2012, sul caso Hirsi.
Cas #Hirsi: ▻https://www.giustizia.it/giustizia/it/mg_1_20_1.wp?facetNode_1=0_8_1_60&previsiousPage=mg_1_20&contentId=SDU7432
Gentiloni e Minniti arrivano in acque libiche prima di Generazione identitaria.
La loro missione è già fallita in partenza. Non solo per l’opposizione sociale che troveranno in tutta Europa. Il governo italiano è arrivato prima. Li ha preceduti proprio sul loro stesso terreno, la presenza nelle acque libiche e l’attacco alle ONG. Comunque vada a finire la trattativa sul Codice di condotta imposto da Minniti, che costituisce una misura di forte carattere discriminatorio e che poggia sul divieto che si vorrebbe imporre alle ONG di svolgere attività di soccorso in acque libiche. Il divieto non è chiaro se riguardi anche le acque internazionali che ricadono nella zona SAR libica, una zona che da anni non è presidiata dai libici e che, come prescritto dalle Convenzioni internazionali, è soggetta, oltre il limite delle acque territoriali (12 miglia dalla costa), al controllo ed coordinamento degli interventi per il salvataggio da parte del Comando centrale della Guardia costiera italiana, come autorità SAR competente dell’area SAR confinante con quella libica. Quanto alla zona SAR maltese è noto da anni che è presidiata dalla Guardia Costiera italiana, dopo le stragi del 3 e dell’11 ottobre 2013, e dopo l’avvio della missione Mare Nostrum.
Il Codice di Condotta “Minniti” potrebbe costituire il colpo definitivo all’autonomia della Guardia costiera nel coordinamento delle attività di ricerca e soccorso, per la presenza di militari armati che si vorrebbe imporre a bordo delle navi umanitarie e per i divieti di polizia che si pongono alle attività SAR condotte dalle navi delle ONG, a differenza delle stesse attività di ricerca e salvataggio quando, in assenza di altri mezzi, sono condotte da navi commerciali sotto il coordinamento del Comando centrale IMRCC italiano.
►http://www.a-dif.org/2017/07/30/gentiloni-e-minniti-arrivano-in-acque-libiche-prima-di-generazione-identitari
Diario di bordo: la nave Iuventa tra Guardia Costiera libica ed esercitazioni durante l’attesa
Salvare vite in mare, oltre ad essere un dovere etico ed umanitario, è un chiaro atto politico
▻http://www.meltingpot.org/Diario-di-bordo-la-nave-Iuventa-tra-Guardia-Costiera-libica.html
"Le nostre navi non siano uffici di polizia"
Da Msf a Sea-Watch, quasi tutte le ong che salvano i migranti rifiutano la proposta del Viminale di ospitare poliziotti a bordo. Lunedì l’incontro finale
▻http://www.huffingtonpost.it/2017/07/29/le-nostre-navi-non-siano-uffici-di-polizia_a_23055538
Codice di condotta, ong spaccate. No di Msf, firma Save the children
Le posizioni delle ong. Eminente (Msf): «No alle armi a bordo, ma i punti non problematici continueremo a rispettarli». Neri (Stc): «Ci sentiamo tranquilli di aver fatto una cosa corretta e giusta». No della tedesca Jugend Rettet Iuventa, mentre c’è il si di Moas
▻http://www.redattoresociale.it/Notiziario/Articolo/543152/Codice-di-condotta-ong-spaccate-No-di-Msf-firma-Save-the-children
MSF committed to saving lives on Mediterranean but will not sign the Italian “Code of Conduct”
Médecins Sans Frontières formally informed the Italian Ministry of the Interior today that it would not be signing the Code of Conduct for NGOs operating rescue ships on the Mediterranean.
▻http://www.msf.org/en/article/msf-committed-saving-lives-mediterranean-will-not-sign-italian-%E2%80%9Ccode-co
Medici senza frontiere dice no al codice delle Ong, il Governo: chi non firma è fuori
ROMA. Niente sintesi tra la missione del Viminale, ridurre gli sbarchi, e quella delle ong, salvare vite in mare. Il Codice di condotta proposto dal ministero raccoglie oggi le firme di solo due delle otto organizzazioni umanitarie presenti nel Mediterraneo Centrale: Moas e Save the children.
▻http://gds.it/2017/07/31/medici-senza-frontiere-non-firma-il-codice-delle-ong-no-alle-armi-a-bordo_704451
Migranti, Ue: porti italiani non garantiti alle ong che non firmano il codice
La presa di posizione della Commissione Ue ricalca quella del Viminale. Il direttore generale di Medici senza Frontiere a ’Agorà Estate’: «Non abbiamo accettato il codice perché non tutela il nostro lavoro. Continueremo a operare nel Mediterraneo»
▻http://www.repubblica.it/cronaca/2017/08/01/news/msf_migranti_mediterraneo-172090612
„Die Äußerungen von de Maizière sind unglaublich“
Sea-Watch-Geschäftsführer Axel Grafmanns spricht im Interview über den absurden Kampf um menschliches Handeln im Mittelmeer und erhebt Vorwürfe gegen die EU.
▻http://www.fr.de/politik/flucht-zuwanderung/fluechtlinge-im-mittelmeer-die-aeusserungen-von-de-maiziere-sind-unglaublich-a-13
Interview „Italiens Kodex zur Seenotrettung von Flüchtlingen ist überflüssig"
Fast 100.00 Menschen sind in diesem Jahr bereits in italienischen Häfen angekommen, die zuvor die gefährliche Überfahrt über das Mittelmeer angetreten hatten. Vor den libyschen Hoheitsgewässern sind mittlerweile mehr als ein Dutzend private Rettungsboote von NGOs im Einsatz, um Flüchtlinge vor dem Ertrinken zu retten. Wir sprachen mit Axel Grafmanns, dem Geschäftsführer der deutschen Organisation Sea-Watch.
►http://www.ksta.de/politik/interview--italiens-kodex-zur-seenotrettung-von-fluechtlingen-ist-ueberfluessig
Ong, il Codice di condotta che divide il soccorso in mare
Nell’ultima riunione convocata ieri dal Viminale per la firma del testo che regolamenta le operazioni di salvataggio nel Mediterraneo non si è trovato un accordo unanime. Firmano Save the Children, Moas e Proactiva Open Arms. Si rifiutano Medici Senza Frontiere e Jugend Rettet
▻http://www.vita.it/it/article/2017/08/01/ong-il-codice-di-condotta-che-divide-il-soccorso-in-mare/144191
We don’t need more rules, we need more rescue vessels !
The so-called ‘Code of Conduct‘, which was presented in Rome yesterday, will not save human lives but will in fact have the opposite effect. Not so the #Sea-Watch_3: Sea-Watch is sending another rescue ship in response to the inaction of the EU. Many thousands of people are drowning every year at Europe’s deadly sea border. The European Union, on the other hand, is turning a blind eye to these deaths, leaving Italy alone with the consequences of this humanitarian crisis. The Code of Conduct, which is largely unlawful, is a desperate reaction from Italy. Instead of developing concrete solutions, those who take action where governmental structures fail are attacked: the civilian rescue fleet. However, what are needed in the face of more than 2,000 deaths this year alone are not more rules, but more rescue capacities!
Verhaltenskodex für private Seenotretter?
Die italienische Regierung und Hilfsorganisationen konnten sich bisher nicht auf einen Verhaltenskodex zur Flüchtlingsrettung im Mittelmeer einigen. Wie gut sind die Chancen für ein neues Gespräch? Im Interview Hans-Peter Buschheuer, Sprecher der NGO Sea-Eye.
▻http://www1.wdr.de/mediathek/audio/wdr5/wdr5-morgenecho-interview/audio-verhaltenskodex-fuer-private-seenotretter-100.html
Nave di una Ong che non ha firmato il codice di soccorso in mare fermata a Lampedusa
Primo giro di vite nei confronti delle ong che soccorrono migranti nel Mediterraneo dopo il codice di comportamento predisposto dal Viminale, che è stato sottoscritto solo da tre organizzazioni. La nave Iuventa della ong tedesca Jugend Rettet, che non ha firmato il protocollo, è stata bloccata in nottata al largo di Lampedusa dalla Guardia costiera italiana, che l’ha scortata fino al porto.
▻http://www.huffingtonpost.it/2017/08/02/nave-di-una-ong-che-non-ha-firmato-il-codice-di-soccorso-in-mare_a_23
Migranti, fermata da Guardia costiera nave di ong tedesca che non ha firmato intesa col Viminale
La Iuventa è stata intercettata al largo di Lampedusa e costretta ad approdare nell’isola per sottoporsi ai controlli
▻http://www.repubblica.it/cronaca/2017/08/02/news/migranti_codice_ong_in_vigore_fermata_nave_in_mare_per_controlli-17215182
"Die ’Sea-Watch 3’ ist unsere Antwort"
Im Frühjahr 2015 startete die „Sea-Watch 1“ im Harburger Binnenhafen Richtung Mittelmeer. Dort rettet die wechselnde Crew seither Flüchtende aus Seenot. Aus dem Haufen unerfahrener Helfer ist mittlerweile ein erfahrenes Team in Sachen Seenotrettung geworden. 400 Ehrenamtliche und gut zwei Dutzend Aktive im Kernteam kümmern sich um mehrere Boote, ein Flugzeug und die Organisation. Jetzt wollen die Seenotretter ihr drittes Schiff auf das Meer schicken.
▻http://www.ndr.de/nachrichten/hamburg/Interview-Unsere-Antwort-ist-die-Sea-Watch-3,seawatch514.html
Per ora nessuna sanzione per le Ong che non firmano il Codice sui salvataggi in mare
La conferma arriva da fonti del Viminale. Ma ci saranno riunioni per introdurre qualche tipo di penalità
▻http://www.huffingtonpost.it/2017/08/01/nessuna-sanzione-per-le-ong-che-non-firmano-il-codice-sui-salvat_a_23
Ong tedesca ferma a Lampedusa per controlli – VIDEO
Scortata in porto e bloccata da controlli ordinari ad equipaggio e nave da Capitaneria di Porto. Sbarcati anche due migranti siriani soccorsi giorni prima dalla Guardia Costiera e trasbordati sulla Iuventa
▻http://www.mediterraneocronaca.it/2017/08/02/ong-tedesca-ferma-a-lampedusa-per-controlli-video
Et encore des accusations contre un navire, cette fois-ci la #Iuventa...
La Iuventa faceva da Caronte
Non salvavano vite umane ma andavano a prendere i soggetti destinati alla immigrazione clandestina direttamente quasi in acque territoriali libiche, i trasbordi quasi sempre dinanzi alle coste dei porti libici di Sabrata e Zuara. «Non siamo dinanzi a salvataggi di vite umane - dice in conferenza stampa il procuratore aggiunto Ambrogio Cartosio - ma di veri e propri comportamenti destinati a incentivare l’immigrazione clandestina». Una indagine racchiusa nelle 150 pagine dell’ordinanza del gip Emanuele Cersosimo e con la quale oggi i poliziotti della Mobile di Trapani, dello Sco, il servizio centrale operativo, e dei gruppi speciali investigativi della Guardia Costiera, hanno sequestrato la motonave «Iuventa» battente bandiera olandese ma appartenente alla Ong tedesca “Jugend Rettet”, tradotto significa «La gioventù salva». «Il sequestro è stato disposto - spiega Cartosio - per evitare la reiterazione del reato, e perché se venisse provato l’uso della nave per l’immigrazione clandestina scatterebbe la confisca, da qui, dunque, il sequestro preventivo trattandosi di nave eventualmente destinata alla confisca». La nave allo stato è ferma a Lampedusa, a bordo sono state condotte perquisizioni, è previsto che la nave venga presto portata nel porto di Trapani. Si tratta di una indagine contro ignoti, ma l’attenzione degli investigatori è puntata essenzialmente sugli equipaggi della «Iuventa», di nazionalità tedesca, olandese ma anche italiana. Una indagine coordinata dai pm Andrea Tarondo e Antonio Sgarrella. Sono stati questi i magistrati che hanno seguito passo passo le indagini condotte dai poliziotti della Mobile di Trapani e da parte dello Sco. Indagini avviate dopo le testimonianze di due operatori di un’altra nave, la Vos Hestia della Ong Save the children, sono stati loro per primi a raccontare la «familiarità» tra l’equipaggio della Iuventa e i trafficanti di uomini. «Le indagini - dice Cartosio - risalgono all’autunno del 2016, nell’ordinanza di sequestro si contestano tre episodi di presunta immigrazione clandestina e cioè un trasporto del settembre 2016 e due del giugno di quest’anno, rispettivamente 140, 347 e 87 immigrati». La conferenza stampa si è tenuta oggi pomeriggio nella questura di Trapani con presenti il questore Agricola, i funzionari della Squadra Mobile e dello Sco nonché ufficiali della Capitaneria e della Guardia Costiera. Escluso che il sequestro sia da mettere in relazione alla mancata adesione della Ong “Jugend Rettet” all’accordo internazionale sui codici di condotta per i salvataggi in mare. «Abbiamo deciso di incontrare i giornalisti - esordisce Cartosio - perché si tratta di indagini particolari che meritano essere spiegate anche per evitare strumentalizzazioni di qualsiasi genereche non possono frenare attività giudiziaria. Stiamo applicando la legge , i reati scoperti sono concernenti espressamente l’immigrazione clandestina, il gip ha ritenuto sussistere gravi indizi di colpevolezza, commesso da soggetti che operano a bordo della Iuventa ancora in corso di identificazione. Si è accertato che questa imbarcazione seppure in qualche caso è intervenuta a salvare vite umane, cioè soggetti in pericolo di vita, in più casi a nostro avviso questi interventi in mare non sono avvenuti per salvare soggetti ma trasbordare sulla imbarcazione dei soggetti che venivano scortati fin sotto bordo dai trafficanti libici». E così la Iuventa sarebbe diventato il Caronte del Mediterraneo. Un patto e un accordo che non sarebbe stato di natura economica: «Non è provata l’ipotesi di un accordo a monte tra equipaggio e trafficanti». Ma è vero che si tratta di contatti in qualche modo documentati? «Preferisco non rispondere - dice Cartosio - per non violare il segreto di indagini ancora in corso». Tra i si dice l’ipotesi che qualcuno degli immigrati abbia documentato, con fotografie, la familiarità tra equipaggio e trafficanti. Qualcuno degli immigrati sentiti avrebbe anche raccontato di contatti telefonici tra trafficanti ed equipaggio della Iuventa, che in questo modo si sarebbero dati appuntamento in mare, per i trasbordi. Ma l’ipotesi di un guadagno economico viene accennata nell’ordinanza dal giudice Cersosimo. Aumentando l’attività della Iuventa, la Ong avrebbe ottenuto una maggiore visibilità internazionale, così da vedere lievitare le donazioni. Conferenza stampa e informazioni fino a questo punto. Di più magistrato e investigatori non hanno voluto dire. A specifica domanda il procuratore Cartosio ha tenuto a dire che l’indagine della Procura di Trapani non ha nulla a che vedere con eventuali indagini della Procura di Catania. Come si ricorderà lo scandalo sulle Ong e sui soccorsi in mare scoppiò all’indomani di dichiarazioni rese dal procuratore catanese Zuccaro: «Non so dire se anche Catania ha indagato sulla Iuventa» chiosa Cartosio. L’indagine della Procura di Trapani sulle organizzazioni non governative è la più datata a proposito di malaffare mascherato da filantropia. Ad attirare l’attenzione sarebbero stati i soccorsi quasi sempre nella stessa zona di mare, al limite delle acque libiche e a poche miglia dai porti di Sabrata e Zuara, salvataggi senza aver ricevuto un Sos e neppure una richiesta di intervento da parte delle autorità italiane. Alcuni dei migranti arrestati come scafisti hanno poi detto di essere stati costretti a sostituire i veri scafisti e di avere visto arrivare la nave dei soccorsi poco dopo che l’uomo che sino ad allora aveva condotto l’imbarcazione si era allontanato su un natante di appoggio. «Le Ong - conclude Cartosio ripetendo qualcosa che ha già detto in passato - fanno un lavoro meritorio ma chi sbaglia va punito».
▻http://www.alqamah.it/2017/08/02/la-iuventa-faceva-da-caronte
C’est reparti!
Rapporti con trafficanti di migranti, bloccata nave ong
E’ la Iuventa della tedesca Jugend Rettet. Una di quelle che non ha firmato il protocollo
▻http://www.ansa.it/sito/notizie/cronaca/2017/08/01/migranti-fermata-per-controlli-a-lampedusa-una-nave-di-una-ong-tedesca-che-non-
Migrants : tensions entre les ONG et l’Italie
Un bateau d’une organisation allemande a été mis sous séquestre à Lampedusa. Elle refuse, comme d’autres, de signer le code de conduite du gouvernement italien, régulant les secours aux réfugiés en Méditerranée.
▻http://www.liberation.fr/planete/2017/08/02/migrants-tensions-entre-les-ong-et-l-italie_1587758
Aid groups snub Italian code of conduct on Mediterranean rescues
Five of eight groups operating migrant rescue ships refuse to agree to new measures, citing concerns over operational effectiveness and neutrality
▻https://www.theguardian.com/world/2017/jul/31/aid-groups-snub-italian-code-conduct-mediterranean-rescues?CMP=share_bt
Amici degli scafisti e ostili agli italiani, le carte dellʼinchiesta su Iuventa
Dal decreto di sequestro emergono operazioni dʼintesa con i trafficanti e la complicità della guardia costiera libica
▻http://www.tgcom24.mediaset.it/cronaca/amici-degli-scafisti-e-ostili-agli-italiani-le-carte-dell-inchiesta
Commento di Fulvio Vassallo su FB:
Una montagna di illazioni che diventano non solo indizi ma gia’condanna Evviva lo stato di diritto. Ricordo che anche.la magistratura di Catania ha deciso per la non punibilità degli scafisti che spesso sono scelti tra i migranti e forzati a condurre i mezzi. Ci sono le sentenze.
Basta Mar West
Capita così di rado di dare ragione a un ministro che, quando accade, c’è da festeggiare. Il ministro è quello dell’Interno Marco Minniti, che ha deciso finalmente di mettere un po’ d’ordine nel Mar West del Mediterraneo, dove finora tutti, i buoni e i cattivi, facevano un po’ quel che pareva a loro. Premettiamo la solita ovvietà, a scanso di equivoci e di furbastri: chiunque salvi anche un solo migrante, fosse pure Belzebù, merita tutto il plauso e la gratitudine del mondo. Ma, siccome le navi delle Ong partono e/o approdano in acque italiane, è giusto che rispettino le regole dello Stato italiano.
▻http://www.ilfattoquotidiano.it/premium/articoli/basta-mar-west
Il reato di solidarietà non esiste : i fatti e le norme. In difesa del principio di legalità.
Il fermo ed il sequestro del battello appartenente all’organizzazione umanitaria tedesca Jugend Rettet, ed i possibili arresti di coloro che dopo la perquisizione a bordo verranno ritenuti responsabili del reato contestato, l’agevolazione dell’ingresso clandestino, impone alcune brevi considerazioni a fronte di una campagna di disinformazione che si è riaccesa dopo mesi di attacchi alle ONG, “colpevoli” di salvare troppe vite umane in mare, nella zona SAR libica ( istituita soltanto sulla carta) e di non “collaborare” abbastanza con le autorità di polizia nel “contrasto dell’immigrazione illegale” e nella caccia a trafficanti e scafisti. Accuse precise formulate dalla Procura di Trapani nel corso di una conferenza stampa.
▻http://www.a-dif.org/2017/08/03/il-reato-di-solidarieta-non-esiste-i-fatti-e-le-norme-in-difesa-del-principio
Italy seizes NGO rescue boat for allegedly aiding illegal migration
▻https://www.reuters.com/article/us-europe-migrants-italy-ngo-idUSKBN1AI21B
Italian coastguards seized a migrant rescue boat operated by a German aid group in the Mediterranean suspected of aiding illegal immigration from Libya, a prosecutor said on Wednesday.
Video showed the #Iuventa, which is run by #Jugend_Rettet, arriving at the island of Lampedusa surrounded by several coastguard vessels after it was stopped at sea before dawn.
Police inspected the ship as soon as it docked and checked the crew passports. They later took charge of the boat and set sail for a larger port in Sicily.
Jugend Rettet said on Twitter it had received no information about the investigation. It could not be reached for further comment.
It was the first time Italian police have seized a humanitarian boat. The move came amidst growing suspicion over the role non-governmental organizations are playing in picking up migrants off the Libya coast and bringing them to Italian ports.
signalé par @reka, j’ajoute sur ce fil :
Migration opens the door to Italy’s populists
▻http://seen.li/da6v
La presse italienne est complètement aveuglée...
Migranti, le «consegne concordate» tra i trafficanti e la Ong tedesca. Che restituiva i barconi agli scafisti
«Save the Children» ha segnalato le irregolarità: l’imbarcazione tedesca, sequestrata, è tra le più piccole impegnate nei soccorsi. Gli interventi avvenivano in assenza di pericolo immediato per i migranti
Commentaire Matteo Tacconi sur FB:
Il problema è una nave di una Ong tedesca che avrebbe caricato a bordo migranti, dopo un negoziato con i trafficanti a quanto pare scortati dalla guardia costiera libica, o l’ipotesi che quest’ultima li abbia scortati nonostante sia un vigore un accordo secondo cui la Libia dovrebbe pattugliare le sue coste? Tra l’altro, diverse motovedette della guardia costiera libica, giova ricordarlo, sono state donate dall’Italia.
Vogliamo continuare a parlare delle Ong, cercando un capro espiatorio e un po’ di voti, oppure avviare una riflessione sull’esigenza di aprire canale legali per l’immigrazione, anche quella cosiddetta economica, di modo che non si debbano dare deleghe e soldi a Stati falliti come la Libia e favorire il traffico di esseri umani?
Commentaire de R@inbow for Africa sur FB:
In relazione alle indagini in corso sull’associazione Jugend Rettet e al sequestro della nave Iuventa in merito ai fatti contestati a settembre 2016 e a giugno 2017.
Rainbow4Africa ha prestato servizio in qualità di partner medico di Jugend Rettet su Iuventa da novembre 2016 a maggio 2017, quando di comune accordo le due associazioni hanno deciso di interrompere la collaborazione.
Le affermazioni riportate da la Repubblica, intestate al nostro Capo Missione Stefano Spinelli, non corrispondono a verità. Chiediamo, come abbiamo già fatto senza risposta, l’immediata rettifica.
Durante la nostra permanenza nel Mar Mediterraneo il nostro unico scopo è stato quello di salvare vite umane: migliaia di migranti hanno beneficiato delle nostre cure mediche. Forse sarà una posizione ideologica: ma è quello che facciamo e continueremo a fare.
Ci è stata segnalata dalle Autorità la presenza nel mar Mediterraneo di soggetti non meglio specificati, potenzialmente armati, che pattugliano il mare cercando barconi abbandonati da recuperare. L’attività di Frontex e delle altre agenzie investigative dovrebbe essere mirata proprio all’individuazione e arresto di questi attori. Compito di polizia che non può certo essere svolto da delle ONG.
Le foto riportate da piu’ di un giornale, con l’avvicinamento di una imbarcazione con due uomini al rib della Iuventa, sono simili a quelle che pubblichiamo qua sotto, relative a un intervento a novembre 2016: come potete vedere anche in presenza della Guardia Costiera italiana questi soggetti non identificati si avvicinano alle imbarcazioni per cercare di recuperare i relitti.
Nessun contatto con scafisti è stato ravvisato dai nostri volontari, I trasponder sono sempre rimasti accessi durante le missioni a cui abbiamo preso parte. Le operazioni si sono sempre svolte sotto l’attento coordinamento di MRCC di Roma.Rainbow4Africa ha sempre collaborato attivamente con le autorità italiane, e i suoi medici, infermieri e logisti sono sempre stati pronti a rispondere a ogni domanda posta da Guardia Costiera e autorità giudiziarie e lo rimangono tutt’ora. Confidiamo nella Magistratura italiana e che le indagini possano rapidamente chiarire i fatti contestati.
▻https://www.facebook.com/Rainbow4Africa/posts/10154942670667874
Codice di condotta. Valerio Neri: «Vi spiego perché Save The Children ha detto sì»
Dopo lunghe trattative, Moas e Save The Children sono le uniche ong ad aver firmato il Codice di condotta elaborato dal ministero dell’Interno per regolamentare il soccorso dei migranti nelle acque internazionali a nord della Libia. In questa intervista rilasciata a Vita.it, il Direttore generale di Save The Children Italia, Valerio Neri, spiega le ragioni del sì.
▻http://www.vita.it/it/article/2017/08/01/codice-di-condotta-valerio-neri-vi-spiego-perche-save-the-children-ha-/144195
#safe_the_children
Il “codice Minniti” mette fine alle Ong
Il “codice di condotta” imposto dal governo italiano alle Ong che prestano soccorso in mare è un mostro partorito dal ministero dell’Interno, con la fattiva collaborazione dell’Unione Europea («Chi firma il codice avrà l’assicurazione di poter accedere ai porti italiani, chi non firma non potrà beneficiare delle stesse rassicurazioni», ammette Natasha Bertaud, portavoce del commissario per l’Immigrazione, Dimitris Avramopoulos).
▻http://contropiano.org/news/politica-news/2017/08/02/codice-minniti-mette-fine-alle-ong-094433
L’Italie restreint les opérations de sauvetage en mer des migrants
Accusée de « favoriser l’immigration clandestine » plutôt que de sauver des vies, l’ONG allemande Jugend Rettet a été privée de son navire de secours en Méditerranée par les autorités italiennes, mercredi 2 août. La Luventa a été conduite sur l’île de Lampedusa puis placée sous séquestre par les gardes-côtes italiens, à la demande du procureur de Trapani (Sicile). Selon les magistrats italiens, les membres de Jugend Rettet entretiendraient des liens directs avec les trafiquants d’êtres humains qui lancent des embarcations depuis les côtes libyennes en direction de l’Europe, se faisant ainsi leurs auxiliaires. Leur enquête, amplement médiatisée mais dont aucun élément vérifiable n’a filtré, s’appuierait sur des écoutes téléphoniques ainsi que sur les observations d’agents ayant travaillé sous couverture.
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/08/03/l-italie-restreint-les-operations-de-sauvetage-en-mer-des-migrants_5168188_3
Blaming the rescuers, en italien:
▻http://www.lavoroculturale.org/accusare-i-soccorritori-blaming-the-rescuers
Un représentant du PD (parti démocrate a déclaré : "L’Italie ne peut pas se permettre de sauver des vies humaines"
(no comment)
Stefano Esposito contro le Ong : « Non possiamo permetterci di salvare vite umane »
Le Ong hanno una approccio troppo ideologico e l’Italia non si può permettere di salvare le vite umane. Il senatore del PD Stefano Esposito ha assunto una presa di posizione piuttosto controversa per difendere il codide di condotta imposto dal ministro degli Interni Marco Minniti alle organizzazioni non governative impegnate nei soccorsi nel Mar Mediterraneo. Ecco lo screenshot del profilo Twitter di Agorà che sintetizza il pensiero di Esposito, impegnato questa mattina nella versione estiva del programma di Rai Tre condotto da Serena Bortone.
MSF: Perchè non abbiamo firmato i codici di condotta per i migranti
Migranti: le ONG e l’Unione Europea. Loris De Filippi (Presidente di Medici senza Frontiere) a RadioRadicale spiega le motivazioni della scelta della Ong che presiede.
▻http://www.spaziotransnazionale.it/2017/08/msf-perche-non-firmato-codici-condotta-migranti
“#Navigare_a_vista” : un rapporto su salvataggi e media. Leggilo qui.
Di operazioni di ricerca e soccorso i media parlano, e tanto: presenti nel 13% delle notizie sull’immigrazione nei principali quotidiani italiani e nel 18% dei servizi sull’immigrazione dei tg in prima serata e legate soprattutto al racconto di naufragi (39%) e azioni di salvataggio (22%). Ma come se ne parla? A fotografare la rappresentazione mediatica delle operazioni Sar (Search and Rescue) è il rapporto “Navigare a vista – Il racconto delle operazioni di ricerca e soccorso di migranti nel Mediterraneo centrale”, presentato oggi presso l’Associazione Stampa Estera da Osservatorio di Pavia, Associazione Carta di Roma e COSPE.
►http://www.cospe.org/news/presentato-oggi-navigare-a-vista-un-rapporto-su-salvataggi-e-media-leggilo-qu
#rapport
Lien vers le rapport :
►https://www.cartadiroma.org/wp-content/uploads/2017/05/REPORT-SAR_EMBARGATO-FINO-A-11.45-DEL-295.pdf
Da eroi a trafficanti: le accuse ai protagonisti delle operazioni di ricerca e soccorso in mare
Le operazioni di ricerca e soccorso (SAR) dei migranti sono oggi uno dei temi principali nel dibattito politico, mediatico e pubblico. È un argomento direttamente collegato alle politiche nazionali ed europee in materia di migrazione e, più o meno indirettamente, alle politiche di sicurezza e spesso sovrapposto e intrecciato a storie umane, individuali o collettive, di speranza, gioia, sofferenza e morte
▻http://www.questionegiustizia.it/articolo/da-eroi-a-trafficanti_le-accuse-ai-protagonisti-delle-operazioni-
Germany rejects Italian proposal to open EU ports to migrants
“We’ll not back the so-called regionalization of rescue operations,” German Interior Minister Thomas de Maizière told reporters ahead of an informal meeting of EU ministers in Tallinn.
▻http://www.politico.eu/article/germany-rejects-italian-proposal-to-open-eu-ports-to-migrants/amp
Migranti. Collegamento con Sergio Scandura sul codice di condotta del Viminale per le Ong e sulla confisca della nave Iuventa
Registrazione audio di «Migranti. Collegamento con Sergio Scandura sul codice di condotta del Viminale per le Ong e sulla confisca della nave Iuventa», registrato mercoledì 2 agosto 2017 alle 20:41.
▻http://www.radioradicale.it/scheda/516650/migranti-collegamento-con-sergio-scandura-sul-codice-di-condotta-del-v
I magistrati sulla nave fermata: «Le finalità della Iuventa erano umanitarie, non criminali»
03/08/2017 La nave Iuventa della Ong Jugend Rettet è stata sequestrata per favoreggiamento dell’immigrazione clandestina: si rinfocola la polemica. Le prime valutazioni dei magistrati nell’inchiesta della Procura di Trapani
►http://www.famigliacristiana.it/articolo/iuventa-la-nave-fermata-della-ong-tedesca-ma-il-gip-commenta-ma-an
Hand in hand – friendship, solidarity and human rights.
The “Sea-Eye” crew patrol Libyan waters in order to rescue refugees at sea. The organisation was founded about a year ago by a group of friends. Photographer Raphaël Fournier accompanied their Mission 13.
▻http://sea-eye.org/en/hans-in-hand-freundschaft-solidaritaet-und-menschenrechte
Perché la campagna contro le Ong ha prodotto danni irreversibili
Ieri pomeriggio, dopo che si era parlato di un «regolare controllo,» la magistratura italiana ha disposto il sequestro della nave Iuventa, gestita dalla Ong tedesca Jugend Rettet e scortata a Lampedusa da uno spiegamento della Guardia costiera e delle forze dell’ordine.
Ong e migranti, come si sbatte il mostro Iuventa in prima pagina (per lavarci la coscienza)
Non cascateci: il problema della rotta libica dei migranti non sono le presunte amicizie tra Ong e scafisti, ma ciò che le avrebbe generate: l’abbandono di Mare Nostrum e l’adozione di una strategia demenziale come Triton
▻http://www.linkiesta.it/it/article/2017/08/04/ong-e-migranti-come-si-sbatte-il-mostro-iuventa-in-prima-pagina-per-la/35130
Migranti e Libia, l’agente infiltrato sulla nave della Ong: «Così ho scoperto i contatti tra Iuventa e i trafficanti libici»
Il poliziotto dello #Sco per 40 giorni a bordo dell’imbarcazione di “Save the children”
#Servizio_centrale_operativo (sco):
Il Servizio centrale operativo è un servizio della Direzione centrale anticrimine della Polizia di Stato. Coordina le squadre mobili delle questure italiane e l’attività investigativa sulla criminalità organizzata.[1]
Gli scafisti e la protezione alla joint venture dell’Eni
#Mellitah_Oil ha un accordo per la sicurezza con le milizie dei trafficanti
▻https://st.ilfattoquotidiano.it/wp-content/uploads/2017/05/ED-img10120764.jpg
▻http://www.ilfattoquotidiano.it/premium/articoli/gli-scafisti-e-la-protezione-alla-joint-venture-delleni
#ENI #pétrole
Malheureusement #paywall
Migranti: Unhcr, in Libia non centri ma carceri orribili
BRUXELLES - «Non ci sono campi o ’centri» per i migranti «in Libia, ma solo prigioni, alcune controllate dalle autorità, altre da milizie e trafficanti, e vi sussistono condizioni orribili. Chiunque venga sbarcato sulle coste libiche torna in queste carceri. Possiamo sperare che un giorno ci saranno centri decenti e aperti, ma oggi non esistono». Così Vincent Cochetel, inviato speciale dell’Unhcr (l’agenzia Onu per i rifugiati) per la rotta del Mediterraneo Centrale, in un’intervista all’ANSA. Secondo Cochetel, «va bene che l’Italia e altri contribuiscano ad accrescere la capacità della Guardia costiera libica, ma deve essere fatto secondo gli standard dei diritti umani e nella piena coscienza di quanto avviene nelle carceri libiche». «E’ importante anche educare la Guardia costiera libica agli standard dei diritti umani ed assicurare che nessuno tra loro colluda con i trafficanti, e chi lo fa sia processato», aggiunge.
▻http://www.ansamed.info/ansamed/it/notizie/stati/europa/2017/08/04/migranti-unhcr-in-libia-non-centri-ma-carceri-orribili_02ef9559-fc38-4da1-
Avec ce commentaire de Fulvio Vassallo sur FB:
E ADESSO I PROCURATORI DI TRAPANI COME FARANNO AD ESCLUDERE CHE TUTTE LE PERSONE SOCCORSE IN MARE,ANCHE IN ACQUE LIBICHE, SI TROVANO IN EVIDENTE STATO DI NECESSITA’ COMUNQUE AVVENGA IL SOCCORSO. E POI SI MUORE ANCHE CON IL MARE LISCIO COME L’OLIO. CI SONO VIDEO E FILMATI CHE LO PROVANO. NON TAROCCATI COME QUELLI CHE USANO I SERVIZI.
Le cercle se referme...
Caos Mediterraneo : le manovre occulte di Defend Europe sull’indagine Iuventa
Un link lega l’indagine sulla nave Iuventa con l’operazione della destra europea “Defend Europe”. È il contatto tra la società di sicurezza privata #Imi_Security_Service. Sono loro che per primi segnalano “talune anomalie del servizio di search and rescue svolto ad opera della Iuventa...
Un link lega l’indagine sulla nave Iuventa con l’operazione della destra europea “Defend Europe”. E’ il contatto tra la società di sicurezza privata #Imi_Security_Service di #Cristian_Ricci – ovvero il gruppo di contractor che ha denunciato le “anomalie” della nave #Iuventa, facendo aprire il fascicolo della Procura di Trapani - con l’ex ufficiale della Marina militare #Gian_Marco_Concas, uno dei portavoce di Generazione identitaria. Esperto di navigazione e skipper, Concas è stato definito come il “direttore tecnico” dell’operazione navale della rete europea anti migranti, che in queste ora sta muovendo la C-Star nella zona Search and Rescue (Ricerca e Salvataggio) davanti alle acque libiche. E’ apparso in un video della fine di luglio leggendo un comunicato ufficiale di Generazione identitaria, dove l’organizzazione si rivolgeva – con tono di scherno – alle associazioni antirazziste, all’Arci e alla redazione di Famiglia cristiana.
►http://m.famigliacristiana.it/articolo/caos-mediterraneo-quel-link-occulto-tra-defend-europe-e-l-operaz
Rettungsboot in Not
Humanitäre Hilfe oder Zusammenarbeit mit Schleppern? Nachdem das Schiff der deutschen Hilfsorganisation „Jugend rettet“ beschlagnahmt wurde, streiten sich Gegner und Befürworter des Einsatzes. Die NGO will die „Iuventa“ zurück und Leben retten.
Cosa c’è nelle carte dell’inchiesta sulla nave Ong sequestrata a Lampedusa
Il racconto a ’La Stampa’ di un agente sotto copertura. I volontari erano pagati 10 mila euro al mese
▻https://www.agi.it/cronaca/nave_ong_sequestrata_jugend_rettet-2009090/news/2017-08-03
L’article paru dans La Stampa:
Favori agli scafisti e saluti in mare. “Con l’Italia noi non collaboriamo”
Il ruolo di un agente sotto copertura imbarcato con Save the Children. Ombre sulla guardia costiera libica. Un’attivista: “Ai volontari 10mila euro”
▻http://www.lastampa.it/2017/08/03/italia/cronache/favori-agli-scafisti-e-saluti-in-mare-con-litalia-noi-non-collaboriamo-yrUWoWllcFezXHpLe2y1yN/pagina.html
Doctors Without Borders sails above the fray
Aboard the Prudence, Doctors Without Borders patrols the Mediterranean Sea, keeping a eye out for refugee boats in distress. So far, the NGO has refused to sign a new code of conduct imposed by the Italian government. DW joins the Prudence in action.
▻http://www.dw.com/en/doctors-without-borders-sails-above-the-fray/av-39961984
Migranti, i testimoni sulla Iuventa: “Dicevano: ‘Più salvataggi faremo e più donazioni riceveremo’”
Testimonianze e conversazioni della società di sicurezza di Save the children: “Quelli sostengono solo il portafogli che portano in tasca. In mare barchini in vetroresina: per qualcuno sono «favoreggiatori»
▻http://www.ilfattoquotidiano.it/premium/articoli/piu-salvataggi-faremo-e-piu-donazioni-e-soldi-riceveremo-dicevano
Migranti, Renzi: “Se una ong frequenta scafisti, usare pugno duro”. Di Maio: “Faccia di bronzo, quando lo dicevo io…”
Il segretario del Pd insiste anche sul numero chiuso. La Meloni: «Riprenda il decreto flusso invece di dire idiozie»
▻http://www.ilfattoquotidiano.it/2017/08/04/migranti-renzi-se-una-ong-frequenta-scafisti-usare-pugno-duro-di-maio-faccia-di-bronzo-quando-lo-dicevo-io/3775658
Avec ce commentaire de Fulvio Vassallo sur FB:
Prove zero, linciaggio mediatico riuscito , altre stragi in vista. Demicrazia a rischio quando un ministro dell’interno detta la linea alla magistratura. E questo non riguarda soltanto i migranti.
Migranti e Ong, verifiche anche su Medici Senza Frontiere
Indagini su «consegne concordate» in alto mare e possibili accordi tra Ong. Medici senza Frontiere (che non aderisce al codice): «Non ci fermeremo»
▻http://www.corriere.it/esteri/17_agosto_04/migranti-ong-verifiche-anche-medici-senza-frontiere-09196acc-7958-11e7-9267
Avec ce commentaire de Marta Esperti sur FB:
Si passa al linciaggio mediatico di MSF.
Mi perdoni la Scarzanini in questo articolo, ma non ho idea di come si posano scrivere tante falsità e supposizioni prive di fondamento e ancora considerarsi «giornalisti».
Ong nel mirino, la posta in gioco
La controversia tra le Ong e il governo italiano intorno al codice di regolamentazione dell’attività di salvataggio in mare è questione di grande importanza
▻http://www.dirittiglobali.it/2017/08/ong-nel-mirino-sporcare
Migranti: Minniti, le Ong scelgano da che parte stare
Il ministro al Fatto: «Polizia a bordo o blocchiamo le vostre barche»
▻http://www.huffingtonpost.it/2017/08/05/migranti-minniti-le-ong-scelgano-da-che-parte-stare_a_23066003
"No" al codice sui migranti, nave Msf non viene fatta entrare a Lampedusa
Sono giunti nella serata di ieri a Lampedusa i 127 migranti che erano a bordo della nave Prudence di Medici senza Frontiere.
A portarli nell’isola - dopo un trasbordo dalla stessa nave - due imbarcazioni della Guardia Costiera uscite a 33 miglia dall’isola fuori dalle acque territoriali.
La nave di Msf non è dunque mai arrivata a Lampedusa, secondo quanto si apprende al Viminale, come prevede il codice di regolamentazione delle Ong voluto dal ministro Minniti secondo cui le organizzazioni che non lo sottoscrivono «sono fuori del sistema di soccorso».
È dunque il primo caso di applicazione delle regole concordate tra l’Italia e le Ong.
▻http://www.unionesarda.it/articolo/cronaca/2017/08/06/no_al_codice_sui_migranti_nave_msf_non_viene_fatta_entrare_a_lamp-68-630
ASGI: il Governo riveda la sua linea politica, il codice di condotta mina l’efficacia delle attività di soccorso
Non è un atto avente valore di legge, ma solo una proposta di accordo, dove il necessario coinvolgimento paritario delle parti è clamorosamente mancato. Non sarà legittima alcuna reazione del Governo nei confronti delle ONG non firmatarie se non nei casi e nei limiti già sanciti dalle norme nazionali e internazionali .
▻http://www.asgi.it/asilo-e-protezione-internazionale/codice-condotta-ong-governo-mina-efficacia-soccorso
Svelato il trucco di Minniti. Il Codice per le ONG è una buffonata
Cambio di rotta nella politica dei salvataggi dei migranti, Sono giunti in serata a Lampedusa i 127 migranti che erano a bordo della nave Prudence di Medici senza frontiere. A portarli nell’isola – dopo un trasbordo dalla stessa nave – due imbarcazioni della Guardia Costiera classe 300 uscite a 33 miglia dall’isola fuori dalle acque territoriali.
La nave di Msf non è dunque mai arrivata a Lampedusa, secondo quanto si apprende al Viminale, come prevede il codice di regolamentazione delle ong voluto dal ministro Minniti secondo cui le organizzazioni che non lo sottoscrivono ‘sono fuori del sistema di soccorso’.
Le navi delle ONG riottose, come da promessa/minaccia di Minniti, in effetti non scaricano più migranti e rifugiati nei nostri porti. Adesso ci pensano le nostre navi ad andare loro incontro al di fuori delle acque territoriali, a trasbordare i salvati e a portarli nei porti italiani.
Se sembra una presa in giro è perché lo è. Altro che «cambio di rotta» com’è scritto da Repubblica.
Ecco la genialata per salvare la capra e i cavoli del ministro e del governo. Ed ecco allora che l’iniziativa del governo si rivela per quel che si sapeva essere fin da subito: uno spot elettorale molto costoso. Un’iniziativa che aumenta i costi per il nostro paese e i rischi per gli operatori delle ONG, della Marina e per gli stessi salvati, perché un trasbordo in mare aperto è intrinsecamente più pericoloso di uno sbarco in porto.
▻https://mazzetta.wordpress.com/2017/08/06/svelato-il-trucco-di-minniti-il-codice-per-le-ong-e-una-buffonata/amp
Lampedusa ’vietata’ per la nave di Msf: migranti trasferiti al largo
L’imbarcazione Prudence di Medici senza frontiere che aveva a bordo 127 persone è stata raggiunta a 33 miglia dall’isola, fuori dalle acque territoriali, da due unità della Guardia Costiera
▻http://www.repubblica.it/cronaca/2017/08/06/news/la_nave_di_msf_non_arriva_a_lampedusa_trasferiti_al_largo_i_migranti-1724
"Avviso le Ong in chat" Padre Zerai ora rischia l’accusa di complicità
Il prete eritreo, amico della Boldrini, può finire tra gli indagati per favoreggiamento
P adre Mussie Zerai, l’«angelo» dei migranti non solo eritrei e amico della presidente della Camera, Laura Boldrini, ammette che informa le Ong su una chat parallela ai soccorsi ufficiali dei barconi da recuperare di fronte alla Libia.
▻http://www.ilgiornale.it/news/politica/avviso-ong-chat-padre-zerai-ora-rischia-laccusa-complicit-1428683.html?mo
#Père_Zeraï #Père_Zerai
Commentaire de Fulvio Vassallo sur FB:
Ancora fango messo in giro dal Giornale, vera e propria macchina dell’odio che rilancia l’accusa formulata dalla Procura di Trapani secondo cui nei soccorsi al largo delle coste libiche se il mare e’ calmo non ricorrerebbe l’esimente dello stato di necessita’. Quando il rapporto tra menzogna e verita’ e’ capovolto, come sta succedendo in questi giorni, quando la solidarieta’ diventa resto senza una previsione di legge e l’omissione di soccorso viene lodata come «scelta responsabile», quando si preparano liste di proscrizione ed i razzisti possono spadroneggare, siamo davvero ad una forma nuova di fascismo. Con il bollo del ministero dell’interno.
Quanti morti volete a Ferragosto?
In questo momento non mi interessa valutare quale sia la vera ragione dietro il codice. Se quella ufficiale, aiutare i magistrati italiani a svolgere indagini sui trafficanti, o quella implicita, ridurre la quantità di migranti che arrivano in Italia. Quel che mi interessa è la naturale conseguenze dell’applicazione letterale del regolamento. Meno navi nelle aree di soccorso e per meno tempo. E quindi, più migranti affogati.
Msf: ora meno coinvolti nei soccorsi, ma continueremo a salvare vite
ROMA. Dopo la mancata firma al codice delle ong «non siamo più i primi ad essere chiamati per i soccorsi, come accadeva prima. Sappiamo che lavoreremo di meno ma siamo sempre a disposizione della Guardia Costiera. Sappiano che noi ci siamo e siamo disponibili a collaborare». Lo dice Michele Trainiti, capo progetto Sar della ong. «Ieri sera - ha precisato - nessuno ha chiesto di entrare a Lampedusa, nessuno ce lo ha vietato. Operazioni come quella di ieri sono usuali». Magari in altre condizioni, «ci saremmo potuti avvicinare di più» all’isola.
▻http://gds.it/2017/08/06/msf-ora-meno-coinvolti-nei-soccorsi-ma-continueremo-a-salvare-vite_707435
Bewertung der Bilder, die Zusammenarbeit zwischen NGOs und Schleppern beweisen sollen. - Rettung ist kein Verbrechen
In den letzten Tagen werden viele Bilder verbreitet, die eine Zusammenarbeit zwischen Schleppern und Seenotrettungs-NGOs darlegen sollen. Die Fotos sind allerdings aus dem Kontext gerissen.
▻https://scontent.ftxl1-1.fna.fbcdn.net/v/t31.0-8/s960x960/20545248_1609389969132909_6008028931023422921_o.png?oh=0
▻https://scontent.ftxl1-1.fna.fbcdn.net/v/t31.0-8/p720x720/20543691_1609403889131517_702054510385736218_o.png?oh=07
▻https://rettung-ist-kein-verbrechen.de/bewertung-bilder-ngos-schlepper
Migranti e Ong: #Codacons contro Medici senza frontiere
TRAPANI - “Dopo le gravi rivelazioni sul presunto coinvolgimento di Medici Senza Frontiere nell’inchiesta della procura di Trapani relativa a soccorsi e trasbordi in mare effettuati senza essere stata allertata dalla Guardia costiera, il Codacons ha deciso di scendere in campo per difendere i tanti cittadini che, nel tempo, hanno finanziato la Ong”. Parole di Francesco Tanasi, segretario nazionale Codacons, che puntualizza come la questione sia di primaria importanza.
▻http://www.newsicilia.it/cronaca/migranti-ong-codacons-contro-medici-frontiere/256786
Tension entre des ONG et l’Italie
Le navire de l’ONG Jugend Rettet est soupçonné de « comportements favorisant l’immigration illégale ». Polémique sans fondement, voire « stratégie de détournement », dénoncent les milieux d’aide aux migrants.
Un bateau de l’ONG Jugend Rettet s’est retrouvé, mercredi, bloqué à Lampedusa, sous contrôle par des gardes-côtes. Quelques heures plus tard, la police italienne a annoncé avoir « préventivement » mis le bateau sous séquestre dans le cadre d’une enquête entamée en octobre 2016. Le navire est soupçonné d’avoir eu « des comportements favorisant l’immigration illégale ».
Cet incident intervient quelques jours après que Jugend Rettet a refusé de signer le code de conduite présenté par le Gouvernement italien. Ce texte édicte treize règles sur le sauvetage des migrants en Méditerranée, interdisant par exemple aux ONG d’entrer dans les eaux libyennes et les obligeant à échanger avec le Centre de coordination maritime de Rome. Le Ministère de l’intérieur italien avait prévenu : sans signature du code de conduite, les ONG ne pourraient pas être incluses dans le système officiel de sauvetage en mer.
Accusations colportées par les antimigrants :
« Favoriser l’immigration illégale », c’est ce qui est reproché aux ONG par une partie de l’opinion publique italienne, depuis maintenant plusieurs mois. Certains les accusent de créer un appel d’air : avec les sauvetages, elles pousseraient encore plus de migrants à tenter la traversée. L’Italie est débordée par l’afflux migratoire. C’est dans ce contexte de controverses et de pressions que le pays a proposé ce code de conduite visant à réguler l’action de sauvetage menée par les ONG en Méditerranée.
Mais pour la cofondatrice de SOS Méditerranée, Sophie Beau, ce texte reprend des accusations initialement colportées par certains milieux antimigrants : « La formulation laisse entendre qu’il y aurait collusion des ONG avec les passeurs. »
Les négociations autour du texte et de ses amendements ont pris fin lundi dernier. Proactiva Open Arms, Save the Children et Migrant Offshore Aid Station ont signé le texte. Cinq autres ONG ont refusé : Médecins sans frontières (MSF), SOS Méditerranée et les organisations allemandes Sea Watch, Sea Eye et Jugend Rettet. Plusieurs points du texte cristallisent des tensions.
Pas d’armes à bord
L’interdiction de transférer les personnes secourues sur d’autres navires « sauf en cas de demande du Centre de coordination maritime (MRCC) », est vivement critiquée par les ONG. « On nous interdit presque les transferts, même si ce n’est pas formulé comme cela », explique Sophie Beau. « Cela n’a pas de sens, mardi encore, huit cadavres récupérés par Proactiva Open Arms ont été transférés sur l’un de nos bateaux. »
« Si on doit ramener au plus vite les personnes secourues sur les côtes, sans pouvoir faire de transferts, on prend le risque d’avoir plus de morts ! » ajoute Corinne Torre, chef de mission France de Médecins sans frontières.
L’autre point de friction, c’est la présence imposée de policiers éventuellement armés à bord des navires des ONG. « Le Gouvernement italien a dit qu’il ne pouvait pas préciser si les policiers seraient armés », raconte Sophie Beau. « Or notre mission est de protéger les personnes que nous secourons, qui viennent juste de vivre un traumatisme. Nous n’avons rien à cacher, mais nous ne pouvons pas accepter une interférence dans notre mission humanitaire, et d’avoir des armes à bord. »
Même son de cloche chez MSF : « Nous refusons les armes dans tous nos programmes. Si on accepte, on va nous assimiler avec la police, et notre mission reste médicale. »
Moyens de sauvetage insuffisants
Refusant tout positionnement radical, Sophie Beau insiste : « Nous sommes dans un esprit de dialogue. Nous sommes prêts à signer si les ambiguïtés sont levées. » Elle se montre cependant peu optimiste quant à l’efficacité réelle de ce texte : « Ce qui est ridicule, c’est que cela ne va amener aucun progrès dans le fonctionnement des sauvetages. Il n’y a aucune garantie pour les ONG. »
« Avec cette polémique sur le code de conduite, on ne parle plus du fond, déplore la cofondatrice de SOS Méditerranée. Cela détourne l’attention du fait que les Etats ne mettent pas en place suffisamment de moyens de sauvetage. Pour moi c’est une stratégie de détournement. L’Italie subit une grosse pression de l’opinion publique, et c’est sa manière de répondre, mais cela ne résout en rien le problème migratoire. »
L’Union européenne a réaffirmé son soutien à l’Italie. Lors d’un point presse mardi, la porte-parole de la Commission européenne, Natasha Bertaud, a déclaré : « L’idée d’un code de conduite a été soutenue de façon unanime par les Ministères de l’intérieur (des 28 pays membres). Cette mesure contribuera à une meilleure gestion des flux migratoires. » Depuis le début de l’année, 111 514 migrants sont arrivés en Europe, dont 93 500 en Italie, selon l’Organisation internationale pour les migrants.
▻https://m.lecourrier.ch/151516/tension_entre_des_ong_et_l_italie
Cosa sta succedendo nel Mediterraneo?
In questi giorni si fa un gran parlare delle migrazioni dal Nord Africa attraverso la rotta mediterranea centrale e, soprattutto, della questione salvataggi in mare (tra la discussione sul codice di condotta per le Ong e la parallela scesa in mare della nave degli «identitari»).
►http://mailchi.mp/openmigration/cosa-sta-succedendo-nel-mediterraneo?e=%5BUNIQID%5D
Migrant rescue vessel stranded off Malta
A migrant rescue boat, the Golfo Azurro, is currently just off the coast of Malta, awaiting instructions on where it can disembark irregular migrants that it picked up in Libya.
A spokesman for the Armed Forces said that there was very little information at the moment and contact is still being established with the trawler, although some of the NGO volunteers on board wish to disembark in Malta.
Unconfirmed reports say that the vessel picked the migrants up off Libya and that Italy has not given permission for it to drop them off. Marine traffic websites show the vessel as being ’at orders Sicily’.
It is not yet known how many migrants are on board.
Sorpresa, spunta il prete amico della Boldrini dalle chat segrete delle Ong
Un’inchiesta del Giornale rivela la presenza di una chat, parallela ai soccorsi ufficiali, fra le navi delle Ong di fronte alla Libia, nella quale si legge che un prete molto noto segnala nella chat dove andare a prendere i barconi. Si tratta del religioso che venne accolto con tutti gli onori alla Camera dalla presidente Laura Boldrini. Naturalmente.
ONG, l’inchiesta di Trapani, Zuccaro e il codice di condotta: domande e risposte
Il 2 agosto viene fermata dalla Guardia Costiera italiana l’imbarcazione “Iuventa” della ONG tedesca, Jugend Rettet, e scortata nel porto di Lampedusa. In un primo momento, il comandante della Capitaneria di porto della città, Paolo Monaco, aveva comunicato che si trattava «di un normale controllo, che abbiamo fatto e che non comporterà alcun problema». Ma durante la giornata viene pubblicata la notizia che l’imbarcazione dell’organizzazione non governativa era stata messa sotto sequestro preventivo dal giudice delle indagini preliminari (gip) su richiesta della Procura di Trapani. I magistrati siciliani, come riferito in Parlamento nel maggio scorso, stavano portando avanti delle indagini con ipotesi di reato di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina che coinvolgevano «anche non le ONG ma soggetti appartenenti alle organizzazioni non governative». In quell’occasione però non vennero fornite da parte dei pm indicazioni su quale ONG fosse coinvolta nell’inchiesta.
▻http://www.valigiablu.it/ong-migranti-inchiesta-trapani-zuccaro-codice-condotta
L’indagine sulla ong tedesca e la nave Iuventa. Le accuse, l’infiltrato e i rapporti tesi con Roma
Cronaca – Tre giorni fa l’imbarcazione è stata sequestrata dalla Procura di Trapani. Le 150 pagine del dispositivo passano in rassegna le contestazioni, partite da due dipendenti di una società di sicurezza e da un agente sotto copertura. Secondo il giudice però «trafficanti e appartenenti alle ong sono agli antipodi»
▻http://meridionews.it/articolo/57593/lindagine-sulla-ong-tedesca-e-la-nave-iuventa-le-accuse-linfiltrato-e-i-
#Golfo_Azzurro fuori Malta, no autorizzazione
La Golfo Azzurro della Ong catalana Proactiva Open Arms è stata rinviata da Lampedusa a Malta dove gli è stato negato l’accesso in porto, ma il Codice di Condotta pare non essere il motivo
▻http://www.mediterraneocronaca.it/2017/08/07/golfo-azzurro-fuori-malta-no-autorizzazione
Updated | Italy refuses entry to migrant rescue vessel left stranded off Malta
A Transport Malta vessel has been dispatched to pick up those crew members aboard the ship with tickets for flights departing from Malta
Tutte le accuse contro l’ong Jugend Rettet
Le accuse contro la Iuventa
Le indagini della procura di Trapani, guidata da Ambrogio Cartosio, sono andate avanti contemporaneamente all’approvazione di un codice di condotta voluto dal governo italiano per le ong attive nel Mediterraneo. Il codice, che prevede tra le altre cose la presenza di agenti armati della polizia giudiziaria a bordo delle navi, non è stato firmato da alcune organizzazioni, tra cui la tedesca Jugend Rettet.
Il 2 agosto il giudice per le indagini preliminari di Trapani Emanuele Cersosimo, accogliendo la richiesta della procura, ha emesso un decreto di sequestro preventivo della nave Iuventa della Jugend Rettet. La motopesca è stata scortata dalla guardia costiera italiana fino al molo di Lampedusa, prima di essere trasferita al porto di Trapani.
L’ipotesi di reato su cui la procura siciliana sta lavorando è quella di cui Cartosio aveva già parlato a maggio: favoreggiamento dell’immigrazione illegale aggravata, secondo l’articolo 12 del Testo unico sull’immigrazione 286 del 1998. I nomi dei sospettati non sono ancora noti e si procede contro ignoti. L’aggravante è data dal fatto che l’ingresso illegale ha riguardato più di cinque persone e la pena prevista per questo tipo di reato va da cinque a quindici anni di reclusione e una multa di 15mila euro per ogni persona che è stata favorita nell’ingresso in Italia.
Gli episodi contestati alla nave Iuventa sono tre
Il procuratore aggiunto di Trapani in una conferenza stampa ha spiegato che “gli episodi contestati alla nave Iuventa sono tre, avvenuti il 10 settembre del 2016, il 18 giugno del 2017 e il 26 giugno 2017”. Cartosio ha detto che durante questi episodi sono stati documentati dei contatti “tra coloro che scortavano gli immigrati fino alla Iuventa e membri dell’equipaggio della nave”.
Un’attività per la quale, secondo la procura, i membri dell’equipaggio non ricevono alcun compenso dai trafficanti, “la motivazione riteniamo resti essenzialmente umanitaria”. Inoltre, secondo le indagini, gli operatori della Iuventa avrebbero lasciato alla deriva tre imbarcazioni, non distruggendole, e questo avrebbe permesso ai trafficanti di recuperarle. Le fonti dell’indagine sarebbero delle foto e dei video girati da alcuni agenti sotto copertura, imbarcati a bordo della nave Vos Hestia, dell’organizzazione umanitaria Save the children, attiva nello stesso tratto di mare.
Sempre secondo la procura, non ci sarebbero stati gli estremi dello stato di necessità per procedere a un’attività di soccorso, cioè non ci sarebbe stato un imminente pericolo per le persone soccorse, e per questo l’accusa di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina rimarrebbe in piedi.
Un reato ad ampio raggio
In Italia il reato di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina è stato introdotto nel 1998 e colpisce chiunque aiuti dei cittadini stranieri a entrare nel paese in maniera irregolare, anche a scopi umanitari e senza lucro.
“È un reato molto particolare, perché è un reato di pericolo”, spiega l’avvocato Guido Savio, dell’Associazione studi giuridici sull’immigrazione (Asgi). “Non solo punisce chi effettua il trasporto, chi finanzia, chi gestisce, chi organizza il traffico di esseri umani, ma anche chi aiuta l’ingresso e questo a prescindere dal fatto che l’ingresso si verifichi”. Questa seconda parte della norma comporta uno spettro molto ampio di applicazione.
▻https://www.internazionale.it/notizie/annalisa-camilli/2017/08/08/accuse-ong-iuventa-jugend-rettet
Noi del Moas in mare da tre anni per colmare le lacune d’Europa
La migrazione è senza dubbio il tema che sta segnando irrimediabilmente la nostra epoca. Nonostante sia parte integrante della storia umana e appaia come una caratteristica insita del genere umano, adesso viene presentata come fosse una tragica novità. Ogni giorno veniamo letteralmente inondati di notizie, più o meno veritiere, che affrontano il tema dei flussi migratori nel bacino del Mediterraneo. Sono questi, infatti, quelli che ci riguardano più da vicino perché vanno a toccare i nostri assetti socio-economici e destabilizzare le nostre politiche nazionali.
▻http://www.huffingtonpost.it/regina-catrambone/moas-3-anni-di-ricerca-e-soccorso-in-mare_a_23068724
Perché la questione delle ONG nel Mediterraneo sembra una fake news architettata da siti esteri
Adesso che la Commissione difesa del Senato ha chiuso l’indagine conoscitiva sul ruolo delle ONG nel Mediterraneo, scagionandole da ogni ipotesi di complotto con i trafficanti, e le acque si sono dunque calmate, è giunto il tempo di fermarsi a riflettere su come si sia formato il vortice mediatico, politico e persino giudiziario sulle operazioni di salvataggio compiute nel Mediterraneo.
▻http://www.huffingtonpost.it/costanza-hermanin/perche-la-questione-delle-ong-nel-mediterraneo-sembra-una-fake-n_a_22
Dans cet article, on dit que cette vidéo a été celle qui a enclenché la polémique. C’est une vidéo publiée par #Gefira (que vous trouvez aussi dans le fil sur les ) :
▻https://www.youtube.com/watch?v=eDBNyEplPOk
Et l’article publié par Gefira toujours quelques jours après avoir publié la vidéo :
Caught in the act : NGOs deal in migrant smuggling
►https://gefira.org/en/2016/11/15/caught-in-the-act-ngos-deal-in-migrant-smuggling
Et un autre qui a suivi quelques jours après :
NGOs are smuggling immigrants into Europe on an industrial scale
▻https://gefira.org/en/2016/12/04/ngos-are-smuggling-immigrants-into-europe-on-an-industrial-scale
Puis la nouvelle fait le tour de plein de sites douteux :
Le parole di Gefira sono presto riprese da altri siti di disinformazione, per esempio il bulgaro #Zero_Hedge, altro sito che si autodefinisce specializzato in finanza, ma che è stato smascherato sia dai media americani, sia dalle istituzioni finanziarie che lo hanno descritto come"conspirational" e filorusso. Il post di Zero Hedge che riprende Gefira è stato condiviso 4.500 volte su Twitter. Altre riprese di dicembre: , sito neonazista, #Southfront, filorusso, #Shoebat e #Barenakedislam, islamofobi.
La news arriva in Italia tramite un altro sito di disinformazione apertamente filorusso, #SitoAurora, che riprende la notizia di Gefira il 7 dicembre. L’8 dicembre la notizia è su #comedonchisciotte.org
Et enfin, le 6 mars, arrive la vidéo en italien de #Luca_Donadel qui a été vue presque 700’000 fois :
Mesi più tardi, il 6 marzo, il blogger Luca Donadel – in quello che diverrà un video virale – riprende esattamente metodologia e informazioni del sito Gefira per avvalorare la tesi della cospirazione delle ONG.
Tutto il dibattito sulle Ong è completamente surreale
Dopo l’inchiesta di Trapani contro Jugend Rettet, il discorso pubblico su questo tema è definitivamente deragliato.
Migranti. Avviso di garanzia per don Zerai
Il sacerdote eritreo indagato dalla Procura di Trapani per «favoreggiamento dell’immigrazione clandestina». Ma lui replica: «Ho sempre agito nella legalità e per scopi umanitari»
▻https://www.avvenire.it/attualita/pagine/padre-zerai-indagato-per-favoreggiamento
Confusion et inquiétudes pour les ONG de secours en Méditerranée
Des navires bloqués, d’autres délaissés, des menaces verbales et des tirs en l’air : les ONG engagées dans les secours aux migrants au large de la Libye s’inquiètent d’une grande confusion depuis l’adoption d’un code de conduite par Rome il y a une semaine.
▻http://www.la-croix.com/Monde/Confusion-inquietudes-ONG-secours-Mediterranee-2017-08-08-1300868508
Con Don Mussie Zerai. Noi non abbiamo paura
Mi riservo di controbattere nelle sedi legali opportune a questa serie di calunnie che mi sono state indirizzate. Per il momento posso dire di aver ricevuto solo la mattina di lunedì 7 agosto, mentre rientravo da un viaggio di lavoro, la notizia che la Questura di Trapani dovrebbe notificarmi l’avviso di un procedimento per conto della locale Procura. Immagino che sia un provvedimento ricollegabile all’inchiesta aperta sulla Ong Jugend Rettet. Se di questo si tratta, posso affermare in tutta coscienza di non aver nulla da nascondere e di aver agito sempre alla luce del sole e in piena legalità. A parte l’iniziativa di Trapani, di cui ho già informato i miei legali in modo da prenderne visione ed eventualmente controbattere in merito, non sono stato chiamato in alcuna altra sede per giustificare o comunque rispondere del mio operato in favore dei profughi e dei migranti.
▻http://www.a-dif.org/2017/08/09/con-don-mussie-zerai-noi-non-abbiamo-paura
Migranti. Indagato Mussie Zerai, prete candidato al Nobel che segnala i barconi in difficoltà
Don Mussie Zerai è indagato dalla Procura di Trapani nell’ambito di indagini su attività di salvataggio dei migranti in cui sarebbero coinvolte delle ong. “Ho ricevuto dalla procura di Trapani una comunicazione che c’è una indagine sul mio conto, una indagine che risale al 2016. Non so altro, non cosa mi sia contestato”, ha confermato il sacerdote eritreo candidato al Nobel per la pace nel 2015, fondatore e presidente dell’agenzia di informazione Habeshia, per la Cooperazione allo Sviluppo.
▻http://www.ilfattoquotidiano.it/2017/08/09/migranti-indagato-mussie-zerai-prete-candidato-al-nobel-che-segnala-i-barconi-in-difficolta/3785447
Criminalizzare chi soccorre, supportare chi si arma. Le nuove strategie di guerra ai migranti
▻http://www.meltingpot.org/Criminalizzare-chi-soccorre-supportare-chi-si-arma-Le-nuove.html?var_mod
Per una alternativa a Minniti ed ai suoi servizi, per il diritto alla vita.
Dopo il sequestro della nave Juventa dell’organizzazione tedesca Jugend Rettet e le notizie, ancora assai poco circostanziate, del coinvolgimento di Don Mussie Zeraj nell’inchiesta promossa dalla Procura di Trapani, avviata a seguito di alcune segnalazioni ricevute da ambienti vicini ai servizi segreti, sembra che la linea del ministro dell’interno Minniti stia ottenendo risultati eccellenti. Da una parte è stato spaccato il fronte delle ONG, e anche alcune che avevano dichiarato di non accettare il codice di condotta lo hanno poi firmato, da un’altra parte si collega il rallentamento delle partenze dalla Libia, praticamente dimezzate rispetto ai mesi di luglio ed agosto dello scorso anno, con il maggiore rigore contro le navi umanitarie e soprattutto con la messa in opera degli accordi stipulati con il governo Serraj il 2 febbraio scorso.
▻http://www.a-dif.org/2017/08/10/per-una-alternativa-a-minniti-ed-ai-suoi-servizi-per-il-diritto-alla-vita
Don Zerai indagato, chi salva vite è un eroe e non un criminale
Oskar Schindler ben avrebbe potuto essere indagato, imputato, condannato dalla Germania nazista per avere salvato più di mille ebrei dallo sterminio. Carlo Angela, papà del giornalista televisivo Piero, dando rifugio nella sua clinica a tantissimi ebrei, li salvò dalla furia nazi-fascista e dunque dalla morte. Moussa Abadi era un ebreo siriano e, insieme al vescovo di Nizza, Paul Rémond, salvò centinaia di bambini ebrei nascondendoli da chi li rastrellava.
▻http://www.ilfattoquotidiano.it/2017/08/10/don-zerai-indagato-chi-salva-vite-e-un-eroe-e-non-un-criminale/3786821
Perché stare dalla parte delle Ong e di don Zerai
“Il mio intervento è stato concepito nel medesimo spirito dell’operazione Mare Nostrum – varata nel novembre 2013 dal Governo italiano sulla scia della tragedia del 3 ottobre a Lampedusa e purtroppo revocata dopo un anno – nella convinzione che se programmi del genere fossero in vigore ad opera delle istituzioni europee o magari dell’Onu, probabilmente non sarebbe stata necessaria la mobilitazione delle Ong e, più modestamente, quella di Habeshia nel Mediterraneo. Fermo restando che il problema non si risolve con il soccorso in mare, per quanto tempestivo ed efficiente, ma, nel breve/medio periodo, con l’organizzazione di canali legali di immigrazione e con una riforma globale del sistema europeo di accoglienza e, nel lungo periodo, con una stabilizzazione/pacificazione dei paesi travolti da situazioni di crisi estrema che costringono migliaia di persone a fuggire ogni mese”.
▻http://www.tempi-moderni.net/2017/08/11/perche-stare-dalla-parte-delle-ong-e-di-don-zerai
Migranti. Torna il sereno tra Ong e governo: modifiche al codice di condotta
Sos Mediterranée spiega di aver deciso di firmare, questa mattina al Viminale, dopo che il ministero ha acconsentito a inserire un addendum. Niente uomini armati, continuano i trasbordi coordinati
▻https://www.avvenire.it/attualita/pagine/migranti-torna-sereno-tra-ong-e-governo-modifiche-codice
Minniti scatena l’alleato libico e piega la chiesa. Fuoco incrociato sulle ONG.
La guerra alle ONG che fanno soccorso in mare sembra giunta ad un punto di svolta, con l‘attacco a fuoco di una motovedetta di Tripoli e la dichiarazione di interdizione del passaggio in acque internazionali ricadenti nella zona SAR libica rivolta soltanto alle navi delle stesse organizzazioni governative, incluse anche quelle che hanno recentemente capitolato, firmando un Codice di condotta con il ministro dell’interno. Azioni sinergiche che stanno preparando veri e propri respingimenti collettivi come quelli per i quali nel 2012 l’Italia è stata condannata dalla Corte Europea dei diritti dell’Uomo.
▻http://www.a-dif.org/2017/08/11/minniti-scatena-lalleato-libico-e-piega-la-chiesa-fuoco-incrociato-sulle-ong
La Libye interdit « tout navire étranger » près de ses côtes
La marine libyenne a annoncé jeudi la création au large du pays d’une zone de recherche et de sauvetage, qu’elle interdit sauf autorisation aux navires étrangers, en particulier aux ONG secourant des migrants.
▻https://www.rts.ch/info/monde/8834341-la-libye-interdit-tout-navire-etranger-pres-de-ses-cotes.html
Ong, modifiche al codice: così firma anche Sos Méditerranée
Polizia a bordo solo su mandato della magistratura e trasbordi permessi sotto il coordinamento della Guardia costiera: sono i due emendamenti al Codice di comportamento che hanno convinto Sos Mediterranèe a firmare al Viminale
▻http://www.repubblica.it/cronaca/2017/08/11/news/ong_polizia_a_bordo_solo_su_mandato_della_magistratura_e_trasbordi_permessi_sotto_il_coordinamento_della_guardia_costiera-172856689/?ref=twhr
«Salvare i migranti nel Mediterraneo è compito degli Stati, non delle ong»
Il sacerdote eritreo Mussie Zerai, residente in Svizzera, è indagato dalla Procura di Trapani per favoreggiamento dell’immigrazione clandestina. Intervistato da swissinfo.ch, “l’angelo dei profughi” denuncia quella che definisce «una campagna denigratoria contro chi fa solidarietà» e chiama l’Europa ad assumersi le proprie responsabilità.
SOLIDARITY IS NOT A CRIME
DECLARATION BY
#Barbara_Spinelli (MEP - group GUE-NGL)
#Marie-Christine_Vergiat (MEP - group GUE-NGL)
#Pascal_Durand (MEP - group Greens/European Free Alliance)
▻http://habeshia.blogspot.ch/2017/08/solidarity-is-not-crime.html
MSF sospende la missione SAR, la firma di SOS del Codice: collegamento con Sergio Scandura dalla Sicilia
▻https://www.radioradicale.it/scheda/517281/msf-sospende-la-missione-sar-la-firma-di-sos-del-codice-collegamento-c
Ostacoli all’assistenza umanitaria creeranno un gap letale nel Mediterraneo
A seguito di queste ulteriori restrizioni all’assistenza umanitaria indipendente e dell’aumento dei blocchi che costringono i migranti in Libia, MSF ha deciso di sospendere temporaneamente le attività di ricerca e soccorso della propria nave, la Prudence. L’équipe medica di MSF continuerà a supportare le attività di soccorso a bordo della nave Aquarius, di SOS Mediterranee, che al momento sta pattugliando le acque internazionali.
▻http://www.medicisenzafrontiere.it/notizie/news/ostacoli-all%E2%80%99assistenza-umanitaria-creeranno-un-gap-let
Medici senza frontiere sospende salvataggi in mare. «C’è un assalto inaccettabile alla dignità dell’uomo»
Dopo l’annuncio di una zona Sar libica estesa cento miglia in cui le ong non sono accette, Msf annuncia di ritirarsi. «Se le navi umanitarie vengono spinte fuori dal Mediterraneo, coloro che non annegheranno saranno intercettati e riportati in Libia, luogo di illegalità, di detenzione arbitraria e di estrema violenza»
▻http://meridionews.it/articolo/57812/medici-senza-frontiere-sospende-salvataggi-in-mare-ce-un-assalto-inaccet
Replica. Moas: «Portiamo i migranti dove ordina la Guardia Costiera»
Tempi duri per le ong schierate in prima linea nel salvataggio di migranti nel Mediterraneo. Nonostante le decine di migliaia di vite umane salvate, sono finite sul banco degli imputati con l’accusa di essere complici se non addirittura al soldo dei trafficanti. Prima attaccate da Frontex, poi citate in audizione alla Commissione Schengen dal procuratore di Catania Zuccaro, il quale non ha nascosto dubbi sul loro proliferare, lo spingersi fino alle coste libiche e i sospetti sui finanziamenti per tenere le navi in mare. Infine, oggetto di una indagine parlamentare annunciata dal senatore Nicola Latorre. Tra le organizzazioni nel mirino c’è Moas - fondata nel 2014 dai coniugi Catrambone, imprenditori italo americani con base a Malta - la prima a mettere in mare una nave privata salva migranti, la Phoenix. Regina Catrambone, nel 2015 nominata dal Capo dello Stato Ufficiale al merito della Repubblica per l’attività di localizzazione e soccorso in mare, non nasconde l’amarezza per gli attacchi di questi giorni a pochi giorni dal ritorno in missione della ’Phoenix’ il prossimo primo aprile dopo tre mesi di stop e mentre cerca di aprire un canale umanitario con La Libia, che ritiene l’unica via per spezzare la catena dei viaggi della morte.
▻https://www.avvenire.it/attualita/pagine/moas-portiamo-i-migranti-dove-ordina-la-guardia-costiera
Chi denuncia Don Mussie infanga ognuna/o di noi
Siamo persone privilegiate perché nel nostro cammino abbiamo incontrato una persona straordinaria come Don Mussie Zerai, da cui tanto tuttora impariamo. Lo abbiamo incontrato quando c’era da piangere e celebrare i morti e quando c’era da salvare i vivi, chiunque, indipendentemente dalla provenienza. Abbiamo apprezzato negli anni lo scrupolo con cui ha sempre operato nel pieno rispetto di quelle istituzioni – come la Guardia costiera italiana – impegnate ad affrontare drammi umanitari che passeranno alla storia, considerandole partner di riferimento, soggetti a cui affidare la sorte di chi era sull’orlo dell’abisso, in mare così come nei paesi di transito.
▻http://www.a-dif.org/2017/08/12/chi-denuncia-don-mussie-infanga-ognunao-di-noi
Il codice di distrazione di massa. Ovvero dell’arte di accusare le Ong per nascondere l’inferno dove rimandare i migranti
“Cinque Ong su otto, hanno firmato il codice di condotta del Viminale”. Il messaggio è chiaro, serve a dimostrare chi sta vincendo il braccio di ferro sulle “regole da adottare nel Mediterraneo”. Vince il Viminale che ha convinto la maggioranza delle Ong a stare dalla sua parte. Questo appare dalle cronache di queste ore. Ha poca importanza se il contenuto del codice è cambiato radicalmente e se, per come oggi è stato trasformato su pressione della quinta Ong che ha firmato, è diventato un foglio inutile che non cambia di una virgola le regole che c’erano prima, le regole del diritto internazionale, le regole del mare. Sos Mediterranee, la quinta Ong, ha chiesto ed ottenuto di allegare al codice un “addendum” che risolve i nodi principali della discussione ovvero la presenza degli agenti armati a bordo e del divieto ai trasbordi su altre barche dei migranti soccorsi. Risolve i nodi nel senso che li elimina: non c’è più l’obbligo di far salire uomini di polizia giudiziaria armati a bordo e non c’è più il divieto ai trasbordi. Improvvisamente dunque, scompaiono i due elementi centrali di tutta la polemica che da settimane occupa le prime pagine dei giornali e le discussioni nei bar di questo nostro strano paese. “se non vogliono la polizia hanno qualcosa da nascondere” si diceva. Ma adesso la polizia armata non è più un elemento così importante da imporre a bordo delle navi Ong. Tutto ritorna, come era prevedibile ed inevitabile, sotto il controllo della guardia costiera, come se nulla fosse. Cinque Ong su otto hanno aderito ad un codice che, sostanzialmente, non c’è più. Ma perché allora, tanto rumore fino ad oggi?
▻https://www.articolo21.org/2017/08/il-codice-di-distrazione-di-massa-ovvero-dellarte-di-accusare-le-ong-per
Msf, stop dopo le minacce: chi e perché vuole fermare i volontari
La polemica sulle organizzazioni non governative aiuta il governo italiano a nascondere il fallimento della sua azione diplomatica e politica in Libia. Se l’Italia fosse un’azienda privata avrebbe già licenziato il suo rappresentante per l’estero: il ministro Alfano ha gravissime colpe.
▻http://espresso.repubblica.it/attualita/2017/08/12/news/msf-chi-e-perche-vuole-fermare-i-volontari-1.307856?ref=HEF_RULL
"Continuerò a salvare vite umane. Come ho sempre fatto in questi anni"
Il prete, di origne eritrea, è sotto attacco. Perché? Il suo «reato» è aiutare i profughi comunicando alle autorità dove si trovano. Colpevole, cioè, di quella nuova fattispecie giuridica che si sta pericolosamente affermando: il “reato umanitario”. «Questo clima», dice, «serve a non parlare dei veri problemi. I trafficanti esistono perché non ci sono alternative legali. Se si vuole combattere il traffico di esseri umani, occorre rendere possibili delle vie sicure di ingresso in Europa».
▻http://m.famigliacristiana.it/articolo/continuero-a-salvare-vite-umane-come-ho-sempre-fatto-in-questi-a
Le texte complet de l’article:
Msf, stop dopo le minacce: chi e perché vuole fermare i volontari
La polemica sulle organizzazioni non governative aiuta il governo italiano a nascondere il fallimento della sua azione diplomatica e politica in Libia. Se l’Italia fosse un’azienda privata avrebbe già licenziato il suo rappresentante per l’estero: il ministro Alfano ha gravissime colpe. L’ingrandimento sull’Espresso in edicola domenica
DI FABRIZIO GATTI
12 agosto 2017
L’effetto della campagna del governo contro le Ong è ormai evidente: togliere di mezzo la presenza (e i testimoni) delle organizzazioni non governative a ridosso delle acque territoriali libiche, per lasciare mano libera alla Guardia costiera di Tripoli ed eventualmente alla Marina militare italiana nel fermare i barconi e i gommoni carichi di profughi. Silvio Berlusconi e Roberto Maroni le chiamavano con orgoglio operazioni di respingimento, perché questo portava loro voti. Il ministro dell’Interno, Marco Minniti e il Pd le definiscono più laicamente operazioni di soccorso. Ma della stessa operazione si tratta.
In sostanza, stiamo consegnando un’altra volta alla Libia il totale monopolio dell’arma degli sbarchi, senza preoccuparci troppo di quello che accade più a Sud nei luoghi d’origine dell’emigrazione. Finita l’estate, spenta questa esagerata polemica sugli interventi umanitari, scopriremo che il problema va oltre le Ong. Ed è ben più grave, come l’eredità degli anni scorsi ci insegna. A meno che non vogliamo consolarci con alcune migliaia di arrivi in meno, come l’andamento del 2017 sembra annunciare.
GLI EFFETTI COLLATERALI
È evidente che l’Italia non possa farsi carico da sola ogni anno dell’accoglienza e dell’integrazione di 180 mila persone, di cui gran parte uomini in giovane età. Ed è indispensabile e auspicabile cercare soluzioni anche a breve termine. Ma se sono aumentate le partenze dalla Libia, non è certo per la presenza nel Mediterraneo degli spavaldi attivisti tedeschi di “Jugend Rettet” sotto inchiesta per aver avuto, secondo la Procura di Trapani, rapporti fin troppo ravvicinati con i trafficanti. E non è nemmeno colpa di organizzazioni che si sono sempre coordinate con la Guardia costiera, come “Medici senza frontiere” o “Save the children”.
Perfino il codice di comportamento voluto da Minniti è un falso problema: il ministero dell’Interno ha sempre avuto il desiderio di dividere il volontariato tra mansueti da premiare e rompiscatole da allontanare, tra quanti sono disposti a chiudere un occhio e quanti si dimostrano rigorosi nel rispetto delle norme. Lo si è visto nel 2013 nel centro di accoglienza di Lampedusa: per diversi giorni alcuni volontari del progetto governativo “Praesidium” hanno tollerato il fatto che intere famiglie con i loro bambini piccoli venissero tenute a dormire sotto gli alberi, mentre la notte i cani randagi urinavano sulle loro coperte. Anche per questo bene fa “Medici senza frontiere” a rispettare la sua neutralità e a non voler prendere a bordo agenti armati. Un codice di condotta simile a quello imposto dal Viminale oggi metterebbe fuori gioco perfino Henry Dunant, il fondatore della Croce Rossa e primo premio Nobel per la pace.
Non dobbiamo però sottovalutare gli effetti collaterali. Fin dove si spingeranno i barconi senza più la presenza costante delle Ong al largo della Libia? Fin dove arriveranno i cadaveri dispersi in mare? È sempre la cronaca del 2013, prima dell’arrivo delle organizzazioni umanitarie e prima dell’impiego della Marina con l’operazione “Mare nostrum”, a suggerirci una risposta: 13 annegati davanti ai turisti sulla spiaggia di Sampieri in Sicilia il 30 settembre; 366 annegati davanti a Cala Madonna a Lampedusa il 3 ottobre; 268 annegati a 60 miglia a Sud di Lampedusa l’11 ottobre.
IL CORRIDOIO UMANITARIO
Dopo la fine di “Mare nostrum”, l’apertura del corridoio umanitario delle Ong ha ridimensionato l’impiego delle navi cargo nelle operazioni di soccorso: con un conseguente beneficio sui costi e i tempi dei commerci nel Mediterraneo. L’unica alternativa, la prassi adottata dall’Italia fino al 2013, coinvolge invece il traffico commerciale. Ed è spiegata proprio nelle comunicazioni che accompagnano i presunti ritardi, prima del naufragio dell’11 ottobre di quell’anno. Dice al telefono un ufficiale della Guardia costiera italiana alla collega maltese che chiede l’intervento della Libra, il pattugliatore della nostra Marina: «Penso che sia una buona idea cominciare a coinvolgere anche una nave commerciale... Di solito noi lavoriamo in questo modo. Impieghiamo le nostre unità più grandi per avvistare (i barconi). E dopo se ci sono navi commerciali, noi preferiamo impiegare quelle e poi organizzare incontri con i nostri pattugliatori più piccoli. Perché noi non vogliamo perdere l’area... Bene, penso che il capo deve provare a trovare una nave commerciale».
L’assurda procedura quel giorno si conclude con una strage di profughi siriani, tra cui sessanta bambini, rimasti per cinque ore in inutile attesa sul peschereccio che stava affondando. Nave Libra ad appena una decina di miglia, meno di un’ora di navigazione, era stata mandata a nascondersi: nonostante nessuna nave commerciale fosse arrivata nelle vicinanze.
Se questa tornerà a essere la prassi, avremo forse qualche arrivo da vivi in meno. Ma probabilmente molti cadaveri sulle nostre spiagge in più.
BOCCIATI IN FRANCESE
La polemica sulle Ong aiuta soprattutto il governo italiano a nascondere il fallimento della sua azione diplomatica e politica in Libia. A fine luglio il presidente francese Emmanuel Macron ha sgambettato l’Italia e portato a un (fragile) accordo il premier di Tripoli, Fayez al Serraj, sostenuto dall’Onu e da Roma e il signore della guerra di Bengasi, il generale Khalifa Haftar, sostenuto da Parigi.
Se Palazzo Chigi fosse un’azienda privata, andrebbe licenziato il rappresentante per l’estero. Il ministro Angelino Alfano infatti avrebbe potuto fare di più: dal primo gennaio al 30 giugno è stato una sola volta a Tripoli, una sola volta a Tunisi e mai, proprio mai, in almeno uno dei tanti Paesi africani o asiatici che con i loro cittadini impegnano così intensamente il nostro bilancio statale tra soccorsi e accoglienza. Lo confermano i piani di volo dell’aereo usato da Alfano.
Il suo omologo francese, il socialista Jean-Yves Le Drian, artefice del vertice Serraj-Haftar di fine luglio, è invece stato trentadue volte in Africa come ministro della Difesa nel precedente governo. E dal 17 maggio di quest’anno, giorno della sua nomina agli Esteri, ha già visitato Tunisia, Algeria, Egitto, Stati subsahariani, Emirati, Arabia Saudita e Qatar per preparare il consenso allo “sbarco” francese in Libia.
Il generale Haftar cura da tempo gli interessi di Parigi nel tentativo di sottrarre all’influenza italiana i pozzi e i terminal della Mezzaluna petrolifera in Cirenaica, nell’Est. L’Eni rischia così di perdere alcuni futuri contratti. La pace con il premier di Tripoli, che a Ovest guida il Governo di accordo nazionale, però non è detto che regga. Solo l’annuncio italiano di inviare la nave militare “Comandante Borsini” in acque libiche per assistere la locale Guardia costiera contro i trafficanti di uomini, così come avrebbe richiesto Serraj, ha messo d’accordo tutte le fazioni.
Lo stesso vice di Serraj, Fathi Al-Majbari: «È una violazione della sovranità della Libia e degli accordi in vigore. L’azione di Serraj non rappresenta il governo». Il figlio del dittatore Muhammar Gheddafi, Saif al Islam, tornato libero due mesi fa: «È un’operazione coloniale». Lo stato maggiore di Haftar: «Bombarderemo le navi italiane». Un bel pasticcio diplomatico.
IL MERCATO DEGLI SCHIAVI
Se il governo di Paolo Gentiloni si prende la responsabilità di consegnare i profughi alle autorità di Tripoli, bisogna ricordare che la Libia continua a essere un Paese in guerra che non ha mai firmato le convenzioni sui rifugiati. E che per questo l’Italia è già stata condannata in passato, dopo gli accordi tra Gheddafi e Berlusconi, da risoluzioni del Parlamento europeo che avevano vietato i respingimenti. Basta leggere gli ultimi rapporti dello Iom, l’Organizzazione internazionale per le migrazioni, che non è una Ong ma un organismo intergovernativo costituito da 166 Stati membri.
Uno dei dossier più drammatici è della primavera scorsa. Denuncia il mercato degli schiavi allestito in un parcheggio a Sebha, nel Sud della Paese, lungo la rotta che dal Niger sale verso il Mediterraneo: «I migranti subsahariani vengono venduti e comprati dai libici, con l’aiuto di trafficanti ghaniani e nigeriani che lavorano per loro».
La nave di Frontex Triton #Olimpic_Commander ferma da due giorni a Trapani . Non salvano nessuno. Non intercettano trafficanti. Staranno setacciando la nave Juventus bloccata sotto sequestro nello stesso porto. A prua della nave si vede una struttura aggiunta di recente e non presente nelle foto di archivio della stessa nave. Hanno aggiunto una piattaforma per elicotteri in modo da disporre di mezzo veloci di pronto intervento. Ma per il momento si limitano a leggere le carte della Juventa. Bastava mandare una squadra di polizia.
Reçu de Fulvio Vassallo le 13.08.2017:
Procura Trapani, indagati comandanti nave «Iuventa» =
(AGI) - Trapani, 12 ago. - Salgono a quattro gli indagati
nell’’inchiesta della Procura di Trapani su Ong e soccorsi ai
migranti. Oltre al sacerdote eritreo don Mussie Zerai, iscritto
dai Pm nei giorni scorsi, sono indagati anche i due comandanti
della «Iuventa», la nave della Ong tedesca Jugend Rettet, e un
terzo membro dell’’equipaggio. L’’accusa per tutti e’’ di
favoreggiamento dell’’immigrazione clandestina. Ai due
comandanti, Jakob Shroter e Jonas Buya, e al marittimo e’’ stato
notificato da agenti della Squadra mobile l’’avviso di proroga
delle indagini. A don Zerai, presidente della dell’’agenzia di
informazione Habeshia e punto di riferimento degli s.o.s. dei
migranti in navigazione nel Mediterraneo, era stata inviata in
precedenza un’’informazione di garanzia. Si tratta - dicono da
ambienti giudiziari - di provvedimenti obbligatori, legati ai
fatti emersi durante le indagini. Nell’’ambito dell’’inchiesta,
condotta dai pm Andrea Tarondo e Antonio Sgarrella, era stato
disposto il sequestro della nave «Iuventa», che tuttora si
trova ormeggiata nel porto di Trapani. (AGI)
Tp2/Rap
121852 AGO 17
Migranti, lo strappo di Medici senza frontiere: «Sospendiamo le attività»
Il presidente Loris De Filippi: «Rischio sicurezza dovuto a minacce della guardia costiera libica»
▻http://www.corriere.it/esteri/17_agosto_12/migranti-strappo-medici-senza-frontiere-sospendiamo-attivita-2e884b04-7f6e-
More NGOs follow MSF in suspending Mediterranean migrant rescues
#Save_the_Children and Germany’s #Sea_Eye said on Sunday their crews could no longer work safely because of the hostile stance of the Libyan authorities. Doctors Without Borders - or Medecins sans Frontieres - cited the same concern when it said on Saturday it would halt Mediterranean operations.
▻https://uk.reuters.com/article/uk-europe-migrants-ngo-idUKKCN1AT0IX
Il mondo alla rovescia. Storia di padre #Mussie_Zerai che salva i naufraghi, è stato candidato al nobel e, in Italia, finisce sotto accusa
“Stiamo vivendo un paradosso: chi salva viene accusato di favoreggiamento e di complicità con i trafficanti e chi omette il soccorso resta impunito. È un mondo alla rovescia.” Il tono di voce di padre Mussie è sempre molto pacato. Parole misurate anche per parlare di una indagine che lo vede sotto inchiesta come complice dei trafficanti di uomini. “Mi aspettavo che i magistrati prima o poi avrebbero voluto ascoltarmi. Non mi aspettavo che volessero sentirmi come indagato.”
I libici impongono il «pizzo» sui salvataggi. Le Ong minacciate e taglieggiate per le attività nel Mediterraneo
Non solo abbordati, minacciati, mitragliati. Ma ora anche taglieggiati. Nasce il «pizzo» sul salvataggio di migranti. Gestito da ufficiali della Guardia Costiera di Tripoli. È questa, confidano all’HuffPost fonti vicine ad Ong spagnole e tedesche, una delle ragioni, oltre quella della sicurezza, che hanno portato a una scelta estremamente grave. La sicurezza al primo posto, certo, ma fuori dall’ufficialità, il mondo delle Ong dà conto di una «sindrome di accerchiamento» che ogni giorno si alimenta di nuovi elementi che, messi insieme, ricostruiscono una situazione ormai insostenibile.
▻http://www.huffingtonpost.it/2017/08/13/i-libici-impongono-il-pizzo-sui-salvataggi-le-ong-minacciate_a_230760
Il dramma dei migranti in una foto del radar: oltre 30 imbarcazioni attorno a una nave di una Ong
Circa 6000 migranti raccolti in mare, al largo della Libia, tra venerdì e sabato. E non è finita. La foto che pubblichiamo è il tracciato radar che mostrava la situazione di ieri notte, attorno a una delle imbarcazioni di una Ong impegnata nel soccorso in mare. Il centro del tracciato è la nave. Tutt’intorno, ogni puntino giallo segnala un gommone in avvicinamento, con cento o anche duecento persone a bordo. Una scena drammatica. I puntini sono più di 30. I calcoli sono facili: altre migliaia di persone in arrivo.
La Libia blocca le Ong a 100 km dalla costa. Salvati e internati 105 migranti
LA MARINA libica, fedele al governo del premier del governo di unita nazionale di Tripoli di Fayez al Sarraj, ha imposto a tutte le navi straniere il divieto di soccorrere i migranti nelle aree cosiddette aree di «serch and rescue» (SaR) (ricerca e recupero) che vanno molto oltre le 12 miglia nautiche delle acque territoriali.
Di fatto la decisione impedirà alle navi delle Ong di intervenire non solo nelle acque territoriali libiche ma si dovranno tenere ad una distanza di centinaia di km dalla costa.
▻http://www.ilsecoloxix.it/rw/IlSecoloXIXWEB/mondo/foto_trattate/2017/08/10/canale-k0TC--673x320@IlSecoloXIXWEB.JPG
▻http://www.ilsecoloxix.it/p/mondo/2017/08/10/ASBI3SoI-salvati_internati_migranti.shtml
Italy-EU search and rescue code could increase Mediterranean deaths, UN expert warns
The code of conduct, drawn up by Italy with the support of the European Commission, is part of a new action plan designed to support Italy, reduce the pressure of migrant arrivals, and “increase solidarity”.
▻http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=21971&LangID=E
Posté sur FB par Fulvio Vassallo:
L’ultima provocazione: multata la Ong Proactiva
Mediterraneo . Sanzione da seimila euro
Daniela Padoan
paru dans Il manifesto, 20 agosto 2017
Il 14 agosto la nave Golfo azzurro della Ong spagnola Proactiva Open Arms, tra quelle che hanno firmato il codice di condotta imposto dal governo italiano, è salpata da Malta per la ventiseiesima missione di ricerca e salvataggio nel Mediterraneo centrale. Dal luglio 2016 ha tratto in salvo 21mila persone e ha a raccolto cadaveri di uomini, donne, bambini, portandoli a riva perché potessero avere sepoltura. Giunta nelle acque internazionali di fronte alla Libia, il 15 agosto è stata intercettata dalla C-Star, la “nave nera” noleggiata dal gruppo di attivisti di estrema destra Defende Europe che vaga in mare da settimane, dapprima sul punto di naufragare ed essere soccorsa da una Ong, poi respinta dai pescatori tunisini con cartelli antirazzisti, infine a corto di carburante al largo di Creta e diffidata dall’attraccare dalla Capitaneria di porto ellenica.
Per l’intero giorno di ferragosto, la C-Star ha inseguito la Golfo azzurro effettuando manovre pericolose per avvicinarsi ai canotti di salvataggio e alle pareti dello scafo. Dopo numerose azioni di disturbo si è allontanata, pur restando in vista, e all’improvviso è stata affiancata da una motovedetta della guardia costiera libica. “Quando ho visto i due equipaggi parlare”, racconta il capomissione della Golfo azzurro Riccardo Gatti, “ho richiamato a bordo i volontari che si stavano allenando sui canotti e ci siamo chiusi dentro. La guardia costiera di Tripoli, priva dei contrassegni ufficiali, si è avvicinata e ci ha chiesto di mostrare le autorizzazioni del governo libico. Abbiamo spiegato che ci trovavamo a 27 miglia dalla costa e che non eravamo tenuti ad avere nessuna autorizzazione. Per tutta risposta ci hanno detto che dovevamo seguirli fino a Tripoli, sennò ci avrebbero sparato”.
La Golfo azzurro ha chiesto aiuto alla Guardia costiera italiana e alla missione europea Eunavfor Med, senza ricevere alcun sostegno.
“A quel punto abbiamo detto ai libici che stavamo contattando le navi da guerra della Nato per chiedere protezione, “ continua Riccardo Gatti. “Finalmente, dopo due ore, ci hanno intimato di dirigerci a nord e non tornare più indietro, altrimenti ci avrebbero ucciso. Non appena ripresa la navigazione, siamo stati contattati via radio dalla C-Star. Non abbiamo sentito che cosa ci dicevano perché il comandante, in un attacco di nervi, ha spento la radio. Erano irrisioni, e a noi è parso evidente che i libici sono stati chiamati dalla C-Star. Non so che rapporti abbiano con la guardia costiera libica, quel che è certo è che abbiamo subito un sequestro, o un atto di pirateria, e che loro ne hanno avuto parte”.
Nonostante le minacce ricevute, la Golfo azzurro ha deciso di restare in zona SAR e, dietro richiesta del Centro di coordinamento del soccorso marittimo (MRCC) di Roma, il giorno dopo ha raccolto 233 profughi. Lo stesso MRCC ha poi dato indicazione di dirigere verso il porto di Trapani.
Ma il 19 agosto, giunti a destinazione, sbarcati uomini, donne e bambini, subita l’ispezione a bordo di Polizia giudiziaria e scientifica, il capomissione della Golfo azzurro si è sentito richiedere da un funzionario della Capitaneria di porto una “waste garbage declaration”, ovvero il computo della spazzatura, e affibbiare seimila euro di multa.
E’ evidente che anche firmare il codice di condotta di Minniti non costituisce alcuna salvaguardia per i Giusti del Mediterraneo. Ciò che si vuole è la loro definitiva uscita di scena così che non resti nessuno a testimoniare quel che davvero accade nelle acque libiche.
EU ‘trying to move border to Libya’ using policy that breaches rights – UN experts
Two United Nations human rights experts have expressed serious concern over a new European Commission policy on Mediterranean Sea rescues, warning that more people will drown.
“The EU’s proposed new action plan, including a code of conduct for organizations operating rescue boats, threatens life and breaches international standards by condemning people to face further human rights violations in Libya,” said the Special Rapporteur on the human rights of migrants, Felipe González Morales, and the Special Rapporteur on torture, Nils Melzer.
The code of conduct, drawn up by Italy with the backing of Brussels, aims to stop privately-operated ships ferrying refugees to safety in Italy from waters off the Libyan coast. It is part of a wider EU plan to reduce the pressure of migrant arrivals. Libya has also announced a search and rescue zone beyond its territorial waters, and is restricting access to international waters by humanitarian vessels.
“The solution is not to restrict access to international waters or firing weapons to threaten boats, as Libya has reportedly done repeatedly. This will result in more deaths of migrants at sea and is in contravention of the obligation to rescue people in distress,” the experts said.
They added that international organizations were making “tremendous rescue efforts”, with their vessels providing up to 40% of all search and rescue operations in the Mediterranean.
The Special Rapporteurs expressed concern that the European Commission was trying to move Europe’s borders to Libya. They highlighted that, under international law, migrants should be allowed to disembark at the nearest port where their lives and freedom would not be threatened, and should then receive information, care and equitable processing of their asylum claims.
“Libya simply cannot be regarded as a safe place to disembark and the EU policy is in denial of this fact,” they said. “Migrants intercepted by the Libyan coast guard will face indefinite detention in dire and inhumane conditions, at risk of death, torture or other severe human rights violations, without any judicial review.”
Libyan detention centres were severely overcrowded with inadequate access to toilets, washing facilities, ventilation, food and clean water, they noted. Detainees also lacked access to a legal process or lawyers.
The human rights experts also highlighted that migrants in Libya risked labor exploitation and were vulnerable to other forms of contemporary slavery; while women were at risk of rape and other sexual violence.
They said it was vital for the EU and Libya to bring more European rescue boats to the coast of Libya, but warned that an Italian naval mission currently operating in Libyan waters could breach Italy’s obligations of non-refoulement, in providing logistical, technical and operational support to the Libyan coast guard.
“It is high time to tackle the real issue, which is the disproportionate impact on frontline States such as Italy and Greece, and relocate migrants and refugees to all Schengen Member countries, instead of supporting measures which drive migration further underground and increase human suffering, in violation of human rights law,” the Special Rapporteurs said.
“States should expand their visa regimes and provide more options for refugee settlement, temporary protection, visitors, family reunification, work, resident, retirement and student visas”, they added, “in line with the UN’s Sustainable Development Goals and to ensure that migrants no longer have to embark on such deadly journeys.”
Mr. Felipe González Morales (Chile), Special Rapporteur on the human rights of migrants; and Mr. Nils Melzer, (Switzerland), Special Rapporteur on torture and other cruel, inhuman or degrading treatment or punishment, are part of what is known as the Special Procedures of the Human Rights Council. Special Procedures, the largest body of independent experts in the UN Human Rights system, is the general name of the Council’s independent fact-finding and monitoring mechanisms. Special Procedures mandate-holders are independent human rights experts appointed by the Human Rights Council to address either specific country situations or thematic issues in all parts of the world. They are not UN staff and are independent from any government or organization. They serve in their individual capacity and do not receive a salary for their work.
▻http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=21978&LangID=E
Ong-scafisti, le prove ci sono. Ecco perché il pm non può usarle
I rapporti e le intercettazioni arrivano da 007 stranieri e non si possono usare in un processo. Il pm: «Ma danno la conoscenza certa che questo avviene»
▻http://www.ilgiornale.it/news/cronache/ong-scafisti-prove-ci-sono-ecco-perch-pm-non-pu-usarle-1390922.html?mobil
Migranti, nuovi soccorsi delle navi umanitarie nel Mediterraneo
Le uniche due imbarcazioni di Ong al momento presenti in zona Sar hanno salvato oggi 236 persone su due gommoni alla deriva in acque internazionali
▻http://palermo.repubblica.it/cronaca/2017/08/27/news/migranti_nuovi_soccorsi_delle_navi_umanitarie_nel_mediterraneo-17
Le accuse contro Ong e scafisti prima a Salvini che in Procura
L’incontro coi vigilantes nella sede del Carroccio a febbraio. Il leader leghista contattato dai due ex poliziotti in servizio sulla nave di Save the Children
▻http://www.ilfattoquotidiano.it/premium/articoli/le-accuse-contro-ong-e-scafisti-prima-a-salvini-che-in-procura
#Lega_Nord #Salvini #Matteo_Salvini
La saga continue...
Migrant crisis: Sicily accuses charities of collusion with traffickers
Magistrates in three Sicilian ports have opened investigations into suspected collusion between charities and Libyan people traffickers.
It follows the decision of a judge from Trapani in western Sicily to impound a ship operated by the German non-profit group Jugend Rettet (Youth to the Rescue) this month.
Save the Children and Médecins Sans Frontières are also under investigation, according to Italian media, but both charities said they had received no official communication to that effect.
▻https://www.thetimes.co.uk/article/migrant-crisis-sicily-accuses-charities-of-collusion-with-traffickers-2k
Les milliers de morts de l’égoisme européen
La nouvelle tombe comme une condamnation à mort pour des centaines, voire des milliers de personnes qui tentent de franchir la Méditerranée. Les unes après les autres, les ONG qui avaient affrété depuis 2014 des navires pour venir en aide aux naufragés sont forcées de quitter les aires de sauvetage. En cause : la Libye a décrété jeudi dernier, en concertation avec l’Italie, la création d’une vaste zone d’exclusion maritime aux bateaux étrangers bien au-delà de ses eaux territoriales.
►https://www.lecourrier.ch/151839/les_milliers_de_morts_de_l_egoisme_europeen
Otto cose che impariamo dalle carte sulla Iuventa
Quest’estate nel Mediterraneo si è giocata una partita politica piuttosto brutale. Il governo italiano si è mosso per delegittimare l’operato delle Ong nel Mediterraneo. In questo modo le ha costrette ad arretrare, quando non a rinunciare al loro ruolo di soccorso dei migranti, lasciando così campo libero ai respingimenti della Guardia costiera libica. In questo contesto, le carte sul sequestro della nave tedesca Iuventa sono anche un’occasione per comprendere meglio cosa è accaduto in mare in questi mesi.
▻http://openmigration.org/analisi/otto-cose-che-impariamo-dalle-carte-sulla-iuventa
I magistrati sulla nave fermata: «Le finalità della Iuventa erano umanitarie, non criminali»
03/08/2017 La nave Iuventa della Ong Jugend Rettet è stata sequestrata per favoreggiamento dell’immigrazione clandestina: si rinfocola la polemica. Le prime valutazioni dei magistrati nell’inchiesta della Procura di Trapani
►http://www.famigliacristiana.it/articolo/iuventa-la-nave-fermata-della-ong-tedesca-ma-il-gip-commenta-ma-an
Priest Named ‘Guardian Angel of Refugees’ Under Investigation in Italy
Rev. #Mussie_Zerai has received hundreds of nighttime distress calls from refugee boats over the years. Now, the Eritrean Roman Catholic priest finds himself under investigation by Sicilian prosecutors for collusion with smugglers.
Après 72 opérations en mer et 11.261 personnes secourues en 2016, @SOSMedFrance publie son 1er #rapport d’activité
▻http://www.sosmediterranee.fr/medias/SOSMEDITERANEERapportActivite2016v3.pdf
Ong “embedded”. Dopo le denunce un bando per arruolare gli “umanitari” nei campi di detenzione in Libia
L’obiettivo di far fuori le ONG è stato raggiunto, anche per le divisioni al loro interno, non certo per la chiara azione diversiva iscenata dal codice di condotta imposto dal ministro dell’interno Minniti, quanto soprattutto per le sparatorie e le operazioni di sbarramento della rotta subite dalle navi delle ONG a mare, e poi per le pastoie burocratiche frapposte all’ingresso nei porti, anche nei confronti di chi aveva sottoscritto il Codice di condotta Minniti.
La scossa finale è stata infine la serie di provvedimenti giudiziari annunciati , come a Trapani, e che si annunciano ancora, come a Catania, contro comandanti, operatori umanitari e citadini solidali “rei” di avere risposto ale richieste di aiuto e di avere trasmesso al Comando del corpo delle Capitanerie di porto (IMRCC), chiamate di socorso che hanno permesso di salvare migliaia di vite. Ma il reato di solidarietà non può essere introdotto per via giudiziaria.
▻http://www.a-dif.org/2017/09/08/ong-embedded-dopo-le-denunce-un-bando-per-arruolare-gli-umanitari-nei-campi-d
La guerra alle Ong e il Mediterraneo come confine. L’umanitarismo alla prova (della) politica
Come e perché le organizzazioni non governative (Ong) che effettuano salvataggi nel Mediterraneo, una volta celebrate come “angeli del mare”, sono ora accusate di essere “taxi per migranti”? Che peso ha avuto la rappresentazione mediatica della “crisi dei migranti” e del Mediterraneo come confine nell’innescare e legittimare questo “sparare sulla Croce Rossa”? Pierluigi Musarò analizza per noi la crisi dello “spettacolo del dolore a distanza” e la messa alla prova politica dell’umanitarismo.
▻https://openmigration.org/idee/la-guerra-alle-ong-e-il-mediterraneo-come-confine-lumanitarismo-alla-
Oreille et voix des migrants, Mussie Zerai est malmené
Ce religieux porte secours aux exilés en Méditerranée et ailleurs. Il est aujourd’hui sous enquête en Italie
Dietro la logica dei numeri, persone in gabbia e diritti cancellati.
Quanto sta emergendo in questi giorni dimostra nel modo sempre più evidente la infondatezza delle accuse rivolte alle ONG che sarebbero state “colluse” con i trafficanti, magari gli stessi, perchè le zone di partenze sono le stesse, con i quali da Roma si stava trattando per realizzare il blocco delle partenze. Appare ormai chiaro lo stretto legame tra le operazioni di arresto e detenzione a terra, avviate formalmente dopo gli accordi con l’Italia, con le attività di arresto in mare operate dalla Guardia Costiera libica, in coordinamento con la Guardia costiera italiana, attività di “soccorso” che già erano partite lo scorso anno, che dopo la “fase di formazione” dei militari libici sulle navi europee, ed anche in Italia, si concludono con la riconduzione dei naufraghi, “salvati” in mare ma ritenuti migranti illegali, in uno dei tanti centri di detenzione, tra i più duri, quelli di Zawia e di Sabratha. Per ottenere questi risultati occorreva allontanare le navi delle ONG dalle coste libiche, ben oltre il limite delle acque territoriali ( 12 miglia). E se qualche giornalista indipendente racconta la corruzione della guardia costiera libica o denuncia singoli trafficanti, arrivano subito le minacce.
▻http://www.a-dif.org/2017/09/17/dietro-la-logica-dei-numeri-persone-in-gabbia-e-diritti-cancellati
Italie/migrants : son navire saisi, une ONG dénonce des malentendus
L’ONG allemande Jugend Rettet a demandé mardi à la justice italienne de lever la saisie de son navire, utilisé pour le sauvetage de migrants en Méditerranée, assurant que les accusations de collusion avec des passeurs n’étaient que malentendus.
▻https://www.lorientlejour.com/article/1073543/italie-migrants-son-navire-saisi-une-ong-denonce-des-malentendus.html
Il sequestro della Iuventa: Ong e soccorso in mare
Il sequestro della Iuventa coinvolge questioni di diritto internazionale che mai, finora, si erano presentate, nei processi contro i trafficanti. L’apertura del procedimento ha purtroppo avuto la conseguenza di portare in secondo piano le gravi responsabilità dell’Europa nella gestione del fenomeno migratorio. Esso può essere, tuttavia, l’occasione per fare chiarezza, anche nel mondo delle Ong, su come si declinino i principi umanitari dell’accoglienza e del soccorso in mare e su come sia necessario mantenerli – nell’interesse degli stessi migranti – nella cornice di legalità con cui l’Italia, per una volta sostenuta dall’Europa, sta provando a definire un perimetro che tenga insieme diritti e doveri dell’accoglienza
▻http://www.questionegiustizia.it/articolo/il-sequestro-della-iuventa_ong-e-soccorso-in-mare_18-09-2017.php
Il contrattacco della Iuventa e la prima crisi del piano Minniti. Ma la nave di Jugend Rettet rimane sottosequestro
L’organizzazione Jugend Rettet, proprietaria della nave Iuventa, ha deciso di utilizzare la prima udienza sul dissequestro dell’imbarcazione per difendersi pubblicamente e ribaltare le accuse. Nel frattempo nel Mediterraneo il caos non si è mai fermato ed i cadaveri dei naufraghi non possono essere occultati.
▻http://www.meltingpot.org/Il-contrattacco-della-Iuventa-e-la-prima-crisi-del-piano.html
Migrants caught between tides and politics in the Mediterranean: an imperative for search and rescue at sea?
In the late 2014, owing to lack of European Union support, the Italian state retreated from their Mare Nostrum—a proactive ‘Search and Rescue’ (SAR) operation in the central Mediterranean leaving thousands to die at sea.
Humanitarian Non-Governmental Organisations (NGOs) including Médecins Sans Frontières (MSF) stepped in to fill this gap but have been recently accused of being a ‘pull factor’ for migrants and refugees and being a cause for deterioration in maritime safety by increasing deaths at sea.
Contrary to the pull factor hypothesis, the number of sea arrivals during the NGO involvement period (with proactive SAR operations) was lower than during equivalent prior periods. Mortality rates were also substantially lower during the NGO period compared with similar prior periods.
These findings strongly support arguments that #SAR operations by humanitarian NGOs reduce mortality risks and have little or no effect on the number of arrivals.
Humanitarian NGOs conducting Search and Rescue Operations at Sea: A “#pull_factor”?
▻http://searchandrescue.msf.org/assets/uploads/files/170831_Analysis_SAR_Issue_Brief_Final.pdf
#facteur_pull #pull-factor
v. aussi le billet sur @vivre: ▻https://asile.ch/2017/09/25/msf-sauver-vies-mer
Accordi bilaterali e diritti senza confine. Ancora fuoco sulle ONG
Le dichiarazioni rilasciate dai portavoce della Guardia Costiera di Tripoli, quella sostenuta proprio dalla Marina e dal governo italiano, sono sempre più farneticanti. Se dalle minacce e dal fuoco di avvertimento si passerà al sequestro di persona ed al tentativo di omicidio dovrebbe occuparsene anche la magistratura italiana, per il coinvolgimento nelle attività di coordinamento italo-libiche della Marina e della Guardia costiera italiana. La sovranità nazionale non si stabilisce con accordi bilaterali che impediscono il libero transito in acque internazionali.
▻http://www.a-dif.org/2017/09/28/accordi-bilaterali-e-diritti-senza-confine
Mediterraneo: nuovo attacco della Guardia costiera libica alle Ong
L’Ong tedesca #Mission_Lifeline è stata minacciata dalla Guardia costiera libica in acque internazionali, colpi di arma da fuoco e la richiesta di consegnare le persone appena salvate. Una nuova situazione tesissima che rischia di degenerare e che rende il silenzio delle istituzioni europee ancora più pesante
▻http://www.vita.it/it/article/2017/09/29/mediterraneo-nuovo-attacco-della-guardia-costiera-libica-alle-ong/144656
Considerazioni a margine del caso Juventa e della criminalizzazione del soccorso umanitario in acque internazionali.
Il 19 settembre scorso il Tribunale di Trapani, sezione per il riesame delle misure cautelari, con un provvedimento depositato il successivo 22 settembre, ha respinto il ricorso presentato dalla Ong tedesca Jugend Rettet, contro il sequestro della nave “Iuventa” disposto il 2 agosto di quest’anno dal Giudice delle indagini preliminari su richiesta della Procura di Trapani, per avere costituito il mezzo con cui si sarebbe realizzato il reato di agevolazione dell’immigrazione clandestina previsto dall’art. 12 del Testo Unico del 1998 n.286 in materia di immigrazione. Una vicenda giudiziaria, e prima ancora politica, sulla quale solo adesso si sta cominciando a diffondere una informazione corretta.
▻http://www.a-dif.org/2017/10/08/considerazioni-a-margine-del-caso-juventa-e-della-criminalizzazione-del-socco
Perquisizioni su nave Save the Children
(ANSA) - ROMA, 23 OTT - La Polizia sta eseguendo una serie di perquisizioni a bordo di nave #Vos_Hestia, l’imbarcazione di Save the Children impegnata nelle operazioni di soccorso ai migranti nel Mediterraneo centrale, che attualmente si trova nel porto di Catania. A bordo della nave, nei mesi scorsi, ha operato anche un agente sotto copertura. La perquisizione, eseguita dagli uomini del Servizio centrale operativo, è stata disposta dalla procura di Trapani che ha da tempo aperto un fascicolo sull’operato delle Ong. Ad agosto scorso la procura di Trapani ha disposto il sequestro della nave Iuventa della ong tedesca Jugend Rettet, accusata di contatti con i trafficanti. E a settembre era finito sul registro degli indagati anche il nome di Marco Amato, comandante nella nave Vos Hestia. L’accusa nei suoi confronti è la stessa ipotizzata per il personale della Iuventa: favoreggiamento dell’immigrazione clandestina.
▻http://www.ansa.it/sito/notizie/topnews/2017/10/23/perquisizioni-su-nave-save-the-children_00b3412c-b2b9-499b-be8a-a805bc6976b9.ht
Ong, perquisita nave di Save the Children: “Favoreggiamento immigrazione clandestina”. “Noi estranei a indagini”
Il comandante è indagato dalla scorsa estate, quando è stata sequestrata la nave Iuventa della ong tedesca Jugend Rettet. Sequestrati computer, tablet, hard disk e il giornale di bordo. «La perquisizione è relativa alla ricerca di materiali per reati che, allo stato attuale, non riguardano», fa sapere l’organizzazione
▻http://www.ilfattoquotidiano.it/2017/10/23/ong-perquisita-nave-di-save-the-children-favoreggiamento-immigrazione-clandestina/3930187
Save the Children Suspends Mediterranean Migrant Rescues
▻https://seenthis.net/messages/639552
Ong, migranti, trafficanti, Guardia Costiera libica e elicotteri della missione interforze Sophia : tutti insieme appassionatamente :
▻http://www.corriere.it/video-articoli/2017/11/20/ong-migranti-trafficanti-guardia-costiera-libica-elicotteri-missione-interforze-sophia-tutti-insieme-appassionatamente/f162fd78-cde2-11e7-a3ca-40392580f143.shtml
Toute la vidéo fait une démonstration de comment les ONG sont complices des trafiquants...
Une ordure de vidéo...
Et ce commentaire de Daniele Biella, sur FB :
Peccato. Report ieri sera poteva dare un colpo netto al giornalismo delle allusioni e delle calunnie, confezionando un’inchiesta in cui veniva messa in luce l’estrema complessità del Mediterraneo. Poteva fare come Propaganda Live e Le Iene, che la testimonianza di Gennaro Giudetti l’hanno raccolta: invece no, Gennaro è stato contattato ma non intervistato. Alla fine ha prevalso ancora una volta la logica del bianco e nero, lo stabilire una linea - «tutti ipocriti» - e portarla avanti a ogni costo. Spiace e fa male perché la giornalista e la troupe hanno girato per settimane se non mesi per intervistare tutte quelle persone, un lavoro immagino faticoso e minuzioso e a tratti ammirevole come la parte delle fosse comuni in Tunisia e l’insistenza sulle irreponsabilità di altri Stati europei. Spiace vedere com’è finita, con le ong di nuovo nel mirino (nei servizi del Tg1 e sul video ripreso dal corriere emerge solo quella parte di servizio, tra l’altro fatto da un’altra giornalista per Porta a Porta nel maggio scorso e rimodulato per l’occasione. Dell’altra ora di servizio non c’è nulla!) e in pasto ai commenti bavosi dell’hate speech. Mentre sono rimaste in secondo piano le voci di mezzo, quelle dei colleghi e degli operatori che questa complessità l’hanno vista con i loro occhi, pur intervistati ma non andati in onda o per brevi tratti. Anzi l’abbiamo vista: mi ci metto anch’io, dato che due mesi fa ero sull’Aquarius di SOS MEDITERRANEE Italia. Un esempio: il saluto ai presunti pescatori o militari libici gesto di connivenza? Ma stiamo scherzando, si chiama tutela personale: dall’altra parte possono avere armi e la Convenzione sui diritti umani per loro è carta straccia.
Peccato, davvero. Ma ora si riparte: chiedo a tutti i colleghi che non ragionano per bianco o nero di fare un’ulteriore sforzo per gettare più luce possibile sulle ombre. Senza bisogno di Santi ed eroi, ma nemmeno di trovare nelle ong in mare un capro espiatorio che, in fondo, giustifichi quello che non va bene a livello politico: l’accordo Italia-Libia. Caro ministro Marco Minniti, probabilmente le è arrivata voce: Genaro Giudetti (sì, il volontario dell’ong Sea-Watch testimone diretto del naufragio del 6 novembre) vuole incontrarla e presto. Per favore, lo riceva. Anche il viceministro degli Esteri Mario Giro ha condiviso il suo appello, così come nelle ultime ore lo ha pubblicato sulla propria pagina una collega giornalista che è anche, pensi un po’, presidente della Camera dei Deputati, Laura Boldrini.
Ong e trafficanti: il fact-checking del servizio di Report
Si torna a parlare di Ong in mare, questa volta a riaccendere le accuse è Report che, in un servizio andato in onda lunedì sera promette di svelare la verità su come avvengono “le operazioni di salvataggio dei migranti a largo delle coste libiche”, eppure molte cose non ci tornavano. Il fact-checking punto per punto
▻http://www.vita.it/it/article/2017/11/21/ong-e-trafficanti-il-fact-checking-del-servizio-di-report/145183
“Report” su migranti, Libia e Ong: una puntata che viene da lontano
Il 20 novembre il programma di inchiesta di Rai3 si è occupato di flussi migratori nel Mediterraneo. Ne è emerso quel che appare come un sostegno all’azione di governo a discapito delle organizzazioni umanitarie, sospettate di “tacito accordo” con i trafficanti. Ma il cuore del servizio sono immagini già trasmesse a “Porta a porta”, seppur del tutto rilette. Il ministro Minniti è assente
▻https://altreconomia.it/report-migranti-libia-ong-puntata-viene-lontano
v. aussi:
▻https://www.tpi.it/2017/11/22/puntata-report-libia-non-racconta-verita-comment#r
▻https://www.avvenire.it/attualita/pagine/ong-report-accusa-reuter-smentische
Dramma migranti, gli sciacalli «pescatori di motori»
Li chiamano «pescatori di motori». Sono sciacalli, spiega il corrispondente dell’agenzia Reuters dall’Italia, Steve Scherer, testimone delle operazioni di soccorso di Sos Méditerranée nel maggio scorso. Parassiti armati contrastati da soccorritori disarmati. Vi proponiamo le sue immagini per la prima volta. -
▻http://www.rainews.it/dl/rainews/media/pescatori-di-motori-c75c4161-e3d0-4399-bc9f-c088fdee60a1.html
La denuncia della Ong: «Soccorsi in mare ritardati per dare priorità ai libici, noi costretti a guardare impotenti»
La nave Aquarius di Sos Méditerranée ha sbarcato a Catania questa mattina le ultime 421 persone salvate nel Mediterraneo in questo weekend di rinnovate partenze dalla Libia e la Ong denuncia: «Noi costretti ad osservare impotenti operazioni dei libici che riportano indietro le persone».
▻http://www.repubblica.it/cronaca/2017/11/27/news/migranti_guardia_costiera_libica-182274317
Repoliticization Through Search and Rescue? Humanitarian NGOs and Migration Management in the Central Mediterranean
Respingimenti in Libia, soccorsi ritardati, ONG ostacolate. Riflessioni sui fatti di novembre.
Nei giorni 23 e 24 novembre il MRCC (centro di coordinamento dei soccorsi marittimi) di Roma – gestito dalla Guardia Costiera – imponeva alla nave Aquarius dell’ONG franco-italo-tedesca SOS Méditerranéee alla nave Open Arms dell’ONG spagnola Proactiva Open Arms di astenersi dal soccorrere alcune imbarcazioni in pericolo nelle acque internazionali del Canale di Sicilia, lasciando i relativi passeggeri in attesadell’arrivo delle autorità libiche. A queste, infatti,MRCC aveva affidato l’intervento, affinché riconducessero le persone in Libia.
▻https://www.a-dif.org/2017/12/13/respingimenti-in-libia-soccorsi-ritardati-ong-ostacolate-riflessioni-sui-fatt
Mission Lifeline wehrt sich erfolgreich juristisch gegen „Identitäre“
Der Verein Mission Lifeline e.V. hat sich gegen falsche Behauptungen erfolgreich juristisch zur Wehr gesetzt. Die fremdenfeindliche „Identitäre Bewegung“ darf Mission Lifeline nicht mehr als Schlepper-Organisation bezeichnen. Das entschied das Landgericht Dresden in einer einstweiligen Verfügung. Bei Zuwiderhandlung droht eine Strafe von 250.000 Euro. Der Sprecher der Hilfsorganisation, Axel Steier, sagte, das sei ein klares Signal an Neonazis, dass Hetze im Netz vom Rechtsstaat nicht geduldet werde. Die „Identitären“ müssen nun auch entsprechende Facebook-Einträge löschen.
▻https://www.mdr.de/sachsen/dresden/mission-lifeline-wehrt-sich-gegen-sogenannte-identitaere-100.html
Commentaire reçu par @FulvioVassallo:
Un tribunale tedesco condanna i rappresentanti di Generazione identitaria in Germania al risarcimento dei danni per avere accusato di collusione con i trafficanti gli operatori umanitari impegnati in attivita’ di soccorso in acque internazionali nel mar libico. In Italia si utilizzano i servizi e le denunce di razzisti e xenofobi per criminalizzare le Ong anche nelle sedi giudiziarie. Solo fatti incontrovertibili.
Migranti. Dopo avere allontanato le Ong, la Libia abbandona i «soccorsi»
Le autorità di Tripoli rinunciano a sorvegliare le acque internazionali. Prima ne rivendicavano il pieno controllo
▻https://www.avvenire.it/attualita/pagine/tripoli-fa-arretrare-la-marina
commento di Fulvio Vassallo:
Fine di una tragica farsa. La zona Sar libica non e’ mai esistita. E adesso si svela la strumentalita’ del Codice di condotta per le Ong imposto da Minniti e la vera portata degli accordi stipulati il 2 febbraio scorso da Gentiloni e Serraj. Rimangono i processi contro le Ong, hanno ridotto gli arrivi ma il numero delle vittime rimane sui livelli degli scorsi anni. Continua la criminalizzazione mediatica che ha prodotto danni enormi che qualcuno prima o poi dovra’ risarcire. Hanno fatto fuori quasi tutte le Ong. Adesso ci vuole una missione internazionale di soccorso , nell’ assoluto rispetto del diritto internazionale. Diritto internazionale che impone anche la immediata sospensione degli accordi con il governo di Tripoli e con la sedicente Guardia Costiera libica.
General legal considerations: #search-and-rescue operations involving refugees and migrants at sea
une vidéo qui dénonce les actions de gardes-côtes libyens financés par le gouvernement italien :
▻https://twitter.com/amnestyfrance/status/941304674816282625/video/1
Crise en Méditerranée : quand l’Union européenne barre la route aux migrants, et aux ONG
On aurait tort d’idéaliser les ONG. Leur essor, depuis quelques décennies, et leur implications dans un vaste éventail d’actions humanitaires ont certes sauvé des vies et soulagé des souffrances, mais sans nécessairement déboucher sur des solutions pérennes. Toutefois, la société civile n’en est pas moins à l’origine de nouvelles manières de faire de la politique. Des impératifs aujourd’hui reconnus, comme la lutte contre les changements environnementaux ou la promotion des droits des femmes, ne sont pas nés dans la tête des gouvernements, mais dans celles de militants – qui à l’époque ont été considérés comme des utopistes, voire comme des menaces à l’ordre public.
De ce point de vue, la crise en Méditerranée a vu se dessiner des partenariats nouveaux entre États et société civile, avec l’objectif de conjuguer la volonté de contrôle des gouvernements et la préoccupation humanitaire des ONG. Ces nouvelles formes de gouvernance témoignent peut-être d’une démocratisation de la frontière, qui ne serait plus un espace où des États souverains agissent en toute liberté, mais un lieu de coopération et de compromis entre acteurs étatiques et non-étatiques. Une telle démocratisation de la frontière constituerait un bouleversement de l’ordre établi – mais un bouleversement dont l’Europe, continent fondé sur le dépassement des frontières nationales, devrait s’enorgueillir.
▻https://theconversation.com/crise-en-mediterranee-quand-lunion-europeenne-barre-la-route-aux-mi
▻https://mobile.twitter.com/MSF_ITALIA/status/946037913091002368/video/1
Avec ce commentaire de Fulvio Vassallo su FB (27.12.2017) :
Comportamento infame delle navi di Eunavfor Med e della Marina italiana presenti nel Mediterraneo centrale. Continuano a coordinarsi con la Guardia costiera di Tripoli ma scaricano sulle poche Ong rimaste il compito di soccorrere e portare a terra i migranti anche a costo di caricare 370 persone a bordo di una sola nave, cone Aquarius che non puo’ garantire a tutti in posto al caldo. Se avessero fatto operare le navi di Frontex e di Eunavfor Med, fino allo sbarco a Pozzallo o a Malta, magari attrezzando un ponte aereo verso l’Italia o altri paesi europei, adesso 373 persone tutte assai vulnerabili, donne abusate e bambini inclusi, sarebbero al caldo in un porto sicuro e non dovrebbero passare un’altra notte nel mare in tempesta. Dietro tutto questo tipo di assetti Sar decisi formalmente dal comando centrale del corpo delle capitanerie di porto IMRCC (Guardia costiera) si cela il cinismo del ministro dell’interno Minniti e dei suoi direttori generali che impongono il luogo di sbarco. Si avvalgono delle poche Ong che sono rimaste ma gli rendono la vita sempre piu’ difficile, magari in attesa di qualche incidente. Le loro parate umanitarie sono false come le affermazioni che esisterebbe una zona Sar libica o una Guardia Costiera libica capace di garantire la ricerca e il soccorso anche in acque internazionali. Andrebbero processati anche solo per questo. Ed invece i processi si fanno contro gli operatori umanitari.
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In mare con le ultime Ong rimaste «I viaggi? Continuano come prima»
L’imbarcazione di Sos Mediterranee è salpata ieri alle 12 dal porto di Augusta, in Sicilia. Il coordinatore delle operazioni di ricerca: con la tregua del tempo a Capodanno, qualcuno potrebbe partire
▻https://www.avvenire.it/attualita/pagine/in-mare-con-le-ultime-ong-rimaste-i-viaggi-continuano-come-prima
Ecco dove era Aquarius alle 16 di oggi. Al centro allo stesso orario il percorso di Sea Watch distante almeno trenta miglia dal luogo del naufragio che le autorità di Tripoli e le Marina italiana stimano essere avvenuto a trenta-quaranta miglia a nord di Garabouli che si trova ad est di Tripoli mentre le navi delle due ONG erano ad ovest. Che la smettano di dare ricostruzioni pasticciate per nascondere le responsabilità di questa strage. Dove erano e perche’ non sono intervenuti gli assetti navali di Eunavfor Med. E’ notorio che una nave militare sviluppa tre volte la velocità di Sea Watch 3. Per le navi militari dopo l’avvistamento aereo doveva bastare una sola ora forse anche meno per intervenire. Da mesi delegano gli interventi alle poche Ong che sono rimaste in mare dopo la tempesta d’estate del codice Minniti ed il sequestro della Juventa ancora bloccata a Trapani.
Pour commenter ce énième naufrage :
Libya says at least 25 migrants drowned after boat capsizes
A Libyan navy spokesman says at least 25 migrants have drowned off the North African nation’s coast while attempting to cross the Mediterranean to reach Europe.
Brig. Gen. Ayoub Qassim says the migrants’ boat capsized and sank in international waters and that the Libyan navy did not have the resources to rush to their rescue.
Qassim told The Associated Press on Saturday that the boat sailed off Garbouli, east of the Libyan capital, Tripoli, with more than 100 people on board. He speculated that bad weather conditions may have caused the boat to capsize.
Chaos and lawlessness since a popular uprising turned into civil war in 2011 have turned Libya into a major transit point for migrants from the Middle East and Africa seeking to reach Europe.
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▻https://www.washingtonpost.com/world/africa/libya-says-at-least-25-migrants-drowned-after-boat-capsizes/2018/01/06/1a8771c8-f301-11e7-95e3-eff284e71c8d_story.html?sw_bypass=true
–-> commentaire Fulvio Vassallo :
Ancora una strage senza responsabile. Provato che Minniti ha fatto accordi con la Guardia costiera libica che dichiara adesso, dopo la farsa estiva sul Codice di condotta imposto alle OnG, di non potete intervenire nella zona Sar che il governo italiano voleva attribuire loro. Già questa circistanza incontestabile radica precise responsabilita’. A parte le ricostruzuoni fantasiose che fornisce il comando centrale della Guardia Costiera italiana.
I giorni della decimazione. Accordi su zone SAR ed abbandoni in mare.
Ancora una strage in acque internazionali in occasione dell’intervento di un mezzo della guardia costiera libica. Il numero delle vittime di questa ultima strage aumenta di ora in ora. Cinquanta, forse cento. Persone, esseri umani, non numeri come stanno diventando nella narrazione collettiva. Un intervento chiamato soccorso, ma che ha avuto anche in questa occasione il carattere di una intercettazione. Le persone “soccorse” in alto mare sono state riportate a terra. Come previsto del resto dagli accordi conclusi con il governo italiano nel febbraio del 2017. Accordi sui quali il nostro ambasciatore a Tripoli esprime oggi una valutazione positiva.
▻https://www.a-dif.org/2018/01/10/i-giorni-della-decimazione-accordi-su-zone-sar-ed-abbandoni-in-mare
Caos Mediterraneo : le manovre occulte di #Defend_Europe sull’indagine Iuventa
Un link lega l’indagine sulla nave Iuventa con l’operazione della destra europea “Defend Europe”. È il contatto tra la società di sicurezza privata #Imi_Security_Service. Sono loro che per primi segnalano “talune anomalie del servizio di search and rescue svolto ad opera della Iuventa...
Migranti, mancano le navi di soccorso, muore un bambino
Dopo i 1500 salvati all’inizio della settimana, nuove richieste di aiuto e di trasbordi urgenti nel mare in tempesta, ma non ci sono imbarcazioni disponibili. A Catania sbarcati in 500
▻http://www.repubblica.it/cronaca/2018/01/18/news/migranti_emergenza_nel_mediterraneo_in_tempesta-186731612
Reçu via la mailing-list de Migreurop (via Sara Prestianni), le 16.03.2018:
En ce moment le Gouvernement Italien nie l’accès aux ports italiens au bateau de sauvetage de l’ONG ProActive OpenArms qui a bord 216 migrants en conditions très précaires (après avoir fait débarquer les cas plus urgentes à Malta) comme punition du fait d’avoir refusé de donner les migrants aux libyens (une requete faite en eaux internationales sous menace des armes et sachant bien que la suite aurait été le retour à l’enfer d’où quel les migrants s’échappent)
Voici une reconstruction de ce qui c’est passé dans le dernier 24h en Méditerranée (que je vous prie de lire en réference à l’article qui vient de passer sur la « formation » des Gardes cotes libyennes avec l’argent européen, qui marque la responsabilité juridique et politique de l’Italie et de l’UE dans ces violations systematiques des droits fondamentaux, dont le droit à la vie.
Le jeudi 15 mars à 7.00 la centrale opérationnel des Gardes Cotes Italiennes ont contacté le bateau de l’ong espagnole ProActiva Open Arms qui opère en Méditerranée pour signaler un zodiac en détresse avec plus de 100 personnes à bord à 25 milles des cotes libyennes. Pendant que l’ong se rendait vers le zodiac, après 20 minutes les Gardes Cotes Italiens (GCI) d’interrompre la mission de sauvetage et de laisser le champ aux Gardes Cotes Libyens (GCL) qui devait coordonner l’opération.
Une demi heure après un nouvel appel de Roma signale un bateau en détresse très proche du précédente, à 27 milles des cotes Libyennes en eaux internationales. Le bateau avait à bord 117 personnes et était en train d’embarquer de l’eau. Beaucoup de migrants à bord nécessitaient urgement de intervention médicale.
Quand les opérations de sauvetage étaient presque terminées le bateau de l’ong OpenArms a été contacté via radio par les Gardes Cotes de Tripoli qui ont enjoint aux espagnols de consigner les migrants sauvés au bateau libyen. Les espagnols se sont refusés connaissant très bien les traitements réservés par les libyens aux migrants. C’est la quatrième fois - rappelle l’ong ProActiva Open Arms - que les libyens interfèrent avec les sauvetages violant les conventions internationales.
Plus tard, toujours dans la journée de hier le bateau espagnol a participé à deux autres sauvetages et dans l’après-midi c’est trouvé à nouveau en difficulté avec les Gardes Cotes libyens à 70 milles des cotes de Tripoli (!). Après être intervenu en secours à un bateau de femmes et enfants Erythréens, les radeaux des espagnols ont été bloqué par les libyens qui ont menacé d’utiliser la force si les espagnols ne leur auraient pas donné les migrants. Un bateau libyen c’est positionné entre l’embarcation des migrants et celle de l’ong espagnoles empêchant aux radeaux de sauvetage qui étaient en train de distribuer les gilets de sauvetage de continuer à les sauver.
Les libyens avec les armes pointées ont enjoint au bateau espagnol de ne pas bouger et ont menacé de conduire à Tripoli les radeaux de sauvetage. Les libyens ont menacé les espagnols de ouvrir le feu sur les volontaires si ils n’auraient pas remis les femmes et enfants aux libyens. Cette situation de tension a duré pour au moins deux heures jusqu’à quand les libyens se sont retirés. A bord du bateau espagnol 218 personnes.
La même Ong a été la protagoniste que il y a quelques jours d’un autre tragédie : le 13 mars un jeun Erythréen Segen de 22 ans peu après le sauvetage est mort pour les souffrance subie leur de sa détention prolongé en Libye (19 mois enfermés). Quand il a débarqué à Pozzallo il pesait 35 kg avec son 1.70m de haute
La guardia costiera libica minaccia l’ong Proactiva Open Arms
Alle 7 di giovedì 15 marzo la centrale operativa della guardia costiera italiana ha contattato la nave dell’ong spagnola Proactiva Open Arms per segnalare un gommone con più di cento persone a bordo in difficoltà a 25 miglia dalle coste libiche. La nave umanitaria si è diretta verso l’obiettivo indicato, ma dopo venti minuti un’altra chiamata da Roma ha chiesto agli spagnoli d’interrompere la missione e di lasciare il campo alla guardia costiera libica, che avrebbe dovuto coordinare l’operazione.
Mezz’ora dopo un’altra chiamata da Roma ha segnalato un barcone in difficoltà, molto vicino al precedente: a 27 miglia dalla Libia, in acque internazionali. Le lance di soccorso di Open Arms sono intervenute e hanno trovato un gommone con 117 persone a bordo che stava riempiendosi di acqua, con diversi migranti in mare e alcuni che avevano bisogno di un immediato intervento dei medici.
Sono stati soccorsi 109 uomini e otto donne. Intorno alle 10.30, quando i soccorsi erano ormai conclusi, l’imbarcazione di Open Arms è stata contattata via radio dalla guardia costiera di Tripoli, che ha intimato di consegnare i migranti soccorsi alla nave libica. Gli spagnoli hanno rifiutato. “Sappiamo che i libici hanno compiuto numerose azioni illegali, abusi e maltrattamenti ai danni dei migranti. Sappiamo anche che i libici non hanno giurisdizione in acque internazionali, anche se collaborano con l’Italia e l’Europa, quindi non abbiamo obbedito alla loro richiesta di trasferire i migranti”, spiega Riccardo Gatti, portavoce di Proactiva Open Arms.
►https://www.internazionale.it/bloc-notes/annalisa-camilli/2018/03/16/guardia-costiera-libica-open-arms
Ong, nave di Proactiva bloccata nel Mediterraneo con 216 migranti a bordo
L’imbarcazione della ong spagnola non trova un porto perché in modo inedito le autorità italiane in base al decreto Minniti vogliono la richiesta ufficiale dalla Spagna dato che la nave batte bandiera di Madrid. Ieri la stessa nave era stata minacciata dalla Guardia costiera libica
▻http://www.vita.it/it/article/2018/03/16/scandalo-nel-mediterraneo-nave-di-ong-senza-porto-dove-attraccare/146274
Vu sur FB, publié par Yasmine Yaya le 16.03.2018 :
Sergio Scandura di radio radicale scrive: "La Ong OpenArms è adesso ferma al largo di Malta con 218: ha chiesto l’evacuazione per diversi casi. Solo due, madre e figlio in gravissime condizioni, dovrebbero essere presi dai maltesi. Ancora complicata la vicenda del porto di sbarco. Manconi (da noi contattato): «per la prima volta l’Italia vorrebbe ora applicare una ’norma’, mai scomodata, secondo cui la Ong deve contattare il proprio stato bandiera per chiedere l’autorizzazione formale all’Italia per sbarcare». Questa nuova «linea» è stata comunicata da Minniti (via sms dal Niger) a Manconi, mentre cercava di risolvere la situazione di stallo in cui si trova la nave OpenArms, con 218 a bordo e con urgenze sanitarie e umanitarie. Nuova campagna ostile?
“Volevano i migranti, ci hanno puntato i mitra”
La nave della Ong spagnola Pro Activa Open Arms ha subìto una grave azione di contrasto da parte della Guardia costiera libica durante il salvataggio di migranti in mare. Con i mitra spianati gli è stato intimato di consegnare ai militari libici le persone salvate. I soccorritori non lo hanno fatto e i 218 migranti sono stati portati a bordo. Da qui è cominciata un’odissea che vede la nave della Ong bloccata nel Canale di Sicilia. Le autorità italiane non consentono l’approdo nei porti italiani, nonostante la presenza a bordo di diverse donne e bambini, alcuni dei quali necessitano di cure mediche che solo in parte possono essere fornite dal personale a bordo. Solo una donna, con un neonato, in grave pericolo di vita, è stata trasportata a terra da una motovedetta maltese. Al momento, venerdì pomeriggio, la nave di Pro Activa è ferma, in attesa di un via libera che non arriva.
▻http://www.radiopopolare.it/2018/03/migranti-pro-activa-open-arms-libia
Migranti, sequestrata nave ProActiva Open Arms: l’accusa è di associazione a delinquere
L’imbarcazione della ong spagnola è sfuggita all’inseguimento di una motovedetta libica, rifiutandosi di consegnare le persone recuperate da un gommone. L’avvocato polemizza: «Hanno istituito il reato di solidarietà»
▻http://palermo.repubblica.it/cronaca/2018/03/18/news/migranti_sequestrata_nave_proactiva_open_arms-191627299/?ref=twhr×tamp=1521405434000
Zona SAR libica senza porti sicuri di sbarco. La Guardia costiera italiana contro il soccorso umanitario. Quanto valgono i diritti umani davanti ai tribunali ?
Continua la serie di tentativi di intercettazione sotto minaccia delle armi da parte della sedicente Guardia costiera “libica” ai danni di gommoni carichi di migranti soccorsi dalle poche navi delle ONG ancora presenti nelle acque del Mediterraneo centrale. Tentativi che in precedenti occasioni, come il 6 novembre 2017, erano sfociati in “incidenti” che erano costati la vita di un numero imprecisato di persone. Eppure soltanto a dicembre scorso le autorità libiche dichiaravano di non potere effettuare interventi di ricerca e salvataggio nel vasto spazio compreso in quella che sulla carta si definisce come “zona SAR libica”.
▻https://www.a-dif.org/2018/03/18/zona-sar-libica-senza-porti-sicuri-di-sbarco-la-guardia-costiera-italiana-con
Il grande inganno delle accuse a Open Arms: non esistono acque SAR libiche
C’ è voluto un anno e una martellante campagna – istituzionale, politica, mediatica – per raggiungere l’ obiettivo. Togliere gli occhi che denunciano dal Mar Mediterraneo, allontanando le organizzazioni non governative impegnate nei salvataggi dei migranti partiti dalla Libia.
Il sequestro della nave Open Arms e l’ avvio di indagini sull’ operato umanitario, accusando i volontari di associazione per delinquere finalizzata al favoreggiamento della migrazione clandestina, sono appena gli eventi visibili di un cambio radicale di strategia sulla frontiera marittima sud dell’ Europa. Con una posizione del governo italiano quanto meno azzardata: affidare alla Libia la responsabilità dei salvataggi dei migranti in mare. Azione che vuol dire respingerli, rimandarli nell’ inferno gestito dalle milizie e dai trafficanti, riconoscendo una milizia denunciata solo un mese fa dalle Nazioni Unite.
▻http://m.famigliacristiana.it/articolo/il-grande-inganno-delle-accuse-a-open-arms-non-esistono-acque-sa
Il caso #Cap_Anamur. Assolto l’intervento umanitario. E oggi ?
Le motivazioni della sentenza di assoluzione nel caso Cap Anamur mettono bene in evidenza le responsabilità di chi volle montare il caso a livello politico internazionale per lanciare un messaggio dissuasivo verso gli interventi di salvataggio, un messaggio che negli anni successivi ha causato migliaia di morti.
Le stesse motivazioni enunciano principi di diritto, come il principio di non respingimento e l’obbligo di condurre i naufraghi in un “place of safety”, e non nel porto più vicino, che rischiano di essere ancora violati dalle autorità italiane con la prassi dell’indicazione della Guardia costiera libica come autorità SAR competente per azioni di ricerca e soccorso in acque internazionali, ben distanti dal limite delle acque territoriali libiche. Una Guardia costiera “libica” che lo scorso anno non ha esitato a sequestrare due operatori umanitari intenti a salvare vite umane in acque internazionali, e che ricorre regolarmente alle armi per intercettare e fermare le imbarcazioni cariche di migranti e le navi o i battelli delle ONG che prestano loro assistenza in acque internazionali.
La vicenda Cap Anamur, e soprattutto la situazione di incertezza allora esistente sula individuazione del porto di sbarco portò ad una importante integrazione del diritto internazionale del mare. Una particolare considerazione merita ancora oggi la problematica relativa a ciò che debba intendersi per conduzione della persona salvata in luogo sicuro (place of safety). Infatti, è dal momento dell’arrivo in tale luogo che cessano gli obblighi internazionali (e nazionali) relativamente alle operazioni di salvataggio, che pertanto non si esauriscono con le prime cure mediche o con la soddisfazione degli altri più immediati bisogni (alimentazione etc.). Una questione che si ripropone ancora oggi con il sequestro della nave umanitaria di Proactiva “Open Arms” e con la incriminazione del comandante, del Coordinatore delle operazioni di soccorso e del Direttore dell’associazione spagnola, con sede a Barcellona. Tutti hanno potuto vedere le condizioni dei migranti soccorsi da questa nave e sbarcati a Pozzallo. Eppure per qualcuno non ricorrerebbe lo stato di necessità, e sarebbe stato meglio affidarli alla Guardia costiera libica.
Italienische Behörden beschlagnahmen erneut Rettungsschiff
Nach Einsatz vor der libyschen Küste wurde das Schiff der spanischen NGO »Proactivia Open Arms« im sizilianischen Hafen festgesetzt
▻https://www.neues-deutschland.de/artikel/1082847.seenotrettung-im-mittelmeer-italienische-behoerden-beschla
ProActiva OpenArms, indagata per associazione a delinquere, protesta: «Accuse ingiuste». Fermati due scafisti. E anche per la Commissione Ue c’è stata violazione del codice di condotta
▻https://www.agi.it/cronaca/nave_ong_sequestro_catania_proactiva_open_arms-3643509/news/2018-03-19
Il grande inganno delle accuse a Open Arms: non esistono acque SAR libiche
C’è voluto un anno e una martellante campagna – istituzionale, politica, mediatica – per raggiungere l’obiettivo. Togliere gli occhi che denunciano dal Mar Mediterraneo, allontanando le organizzazioni non governative impegnate nei salvataggi dei migranti partiti dalla Libia.
Il sequestro della nave Open Arms e l’avvio di indagini sull’operato umanitario, accusando i volontari di associazione per delinquere finalizzata al favoreggiamento della migrazione clandestina, sono appena gli eventi visibili di un cambio radicale di strategia sulla frontiera marittima sud dell’Europa. Con una posizione del governo italiano quanto meno azzardata: affidare alla Libia la responsabilità dei salvataggi dei migranti in mare. Azione che vuol dire respingerli, rimandarli nell’inferno gestito dalle milizie e dai trafficanti, riconoscendo una milizia denunciata solo un mese fa dalle Nazioni Unite.
▻http://www.famigliacristiana.it/articolo/il-grande-inganno-delle-accuse-a-open-arms-non-esistono-acque-sar-
Italy: Targeting of NGO rescue ship displays “reckless disregard for common decency”
Following yesterday’s seizure of a Spanish NGO rescue boat by the Italian authorities and the investigation of its crew for "criminal conspiracy aimed at facilitating illegal immigration” after they refused to hand over to the Libyan Coast Guard refugees and migrants rescued in international waters over 70 nautical miles off the Libyan coast, Amnesty International’s Campaigns Director for Europe, Fotis Filippou said:
“By requesting the Libyan coastguard to coordinate rescue and then impounding the NGO ship that refused to hand over the refugees and migrants, the Italian authorities have shown a reckless disregard for common decency. Rather than being criminalized for trying to save refugees and migrants who have fled horrific detention conditions and systematic human rights abuses in Libya, NGOs saving lives at sea should be supported.
▻https://www.amnesty.org/en/latest/news/2018/03/italy-targeting-of-ngo-rescue-ship-displays-reckless-disregard-for-common-d
Communiqué du gisti du 20.03.2018
Garde-côtes libyens vs ONG : l’Italie et l’UE ont choisi leurs alliés
Depuis fin 2016, l’Italie – soutenue par l’UE – a initié une double stratégie pour mettre un terme aux arrivées de personnes migrantes par la Méditerranée centrale : criminaliser les secours citoyens, et faire à nouveau de la Libye le gendarme de l’Europe. Ces deux dimensions se sont accentuées au cours de l’été 2017 avec l’imposition d’un « code de conduite » aux ONG et la mise sous séquestre des bateaux des organisations récalcitrantes. Dans le même temps, des navires militaires italiens étaient déployés dans les eaux territoriales de la Libye, laquelle déclarait unilatéralement sa zone de recherche et de sauvetage (SAR) interdite aux navires étrangers non autorisés, singulièrement ceux des ONG.
Au cours des derniers jours, cette double stratégie a franchi une nouvelle étape. Le 15 mars 2018, l’ONG espagnole de secours en mer Proactiva Open Arms, mène plusieurs opérations de sauvetage dans les eaux internationales au large des côtes libyennes. L’ONG est alors contactée par les garde-côtes de Tripoli, qui lui ordonnent de transférer les personnes migrantes secourues sur un de leurs navires. Connaissant les privations de liberté et les sévices dont sont victimes les boat people réacheminés en Libye, l’équipage refuse de les livrer. Après plusieurs heures de fortes tensions au cours desquelles les garde-côtes libyens italiens, armes à la main, menacent l’équipage du Proactiva Open Arms, ceux-ci se retirent finalement. L’ONG espagnole se dirige alors vers l’Italie pour y débarquer en toute urgence les 216 personnes secourues et reçoit l’ordre de débarquer les exilé.e.s à Pozzallo (Italie), pour qu’ils soient acheminés au hotspot. Le 19 mars, le procureur de Catane ordonne l’immobilisation du bateau dans le port et procède à sa saisie. Suite au refus de l’ONG de remettre les personnes secourues aux garde-côtes libyens, une enquête a été ouverte et trois membres de l’équipage sont poursuivis, semble-t-il, pour « association criminelle visant à faciliter l’immigration clandestine ».
Si les ONG de secours en mer gênent tant, c’est qu’elles constituent l’ultime verrou empêchant les garde-côtes libyens d’intercepter les personnes migrantes en toute impunité, et qu’elles permettent de témoigner du sort réservé à celles et ceux qui échappent à l’enfer libyen. En finançant [1], équipant, et coordonnant les activités des garde-côtes libyens pour renvoyer les personnes interceptées vers des sévices que certains dirigeants européens ont eux-mêmes, comble de l’hypocrisie, qualifié de « crimes contre l’humanité » [2], ceux-ci s’en rendent complices. C’est pour tenter d’enrayer cette politique que les réseaux Migreurop et Euromed Droits défendent le respect du droit international (dont le droit d’asile) la liberté de circulation pour toutes et tous (dont le droit de quitter tout pays, y compris le sien - article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme), et soutient celles et ceux qui sont accusé.e.s de délit de solidarité.
20 mars 2018
Organisations signataires :
EuroMed Droits
Migreurop
Open Arms: eliminare i testimoni dell’orrore nel Mediterraneo
Intervista a Sergio Scandura, giornalista di Radio Radicale che in una maratona Twitter ha seguito tutta la vicenda della nave appartenente all’Ong spagnola, sequestrata dalla polizia italiana, dopo aver salvato 216 migranti, rifiutando di consegnarli alla Guardia costiera libica
▻http://www.vita.it/it/article/2018/03/20/open-arms-eliminare-i-testimoni-dellorrore-nel-mediterraneo/146310
Italy : Migrant Rescue Ship Impounded
(Milan) – Italy has impounded a rescue ship and threatened criminal charges against two members of its crew and the coordinator of the organization after they refused to turn migrants over to Libyan forces, fearing that they would be abused.
▻https://www.hrw.org/news/2018/03/19/italy-migrant-rescue-ship-impounded
Europe’s new anti-migrant strategy? Blame the rescuers
It was the Ark Explorer’s low “freeboard,” the distance between the ship’s deck and the waterline, that saved the rusted, ageing trawler from the wrecker’s yard. The Ark’s low clearance had helped fishermen haul netfuls of cod and herring out of the freezing North Sea for half a century. It also looked about right for fishing refugees out of the Mediterranean.
In May 2016, the Dutch-flagged 158-tonner was bought by a collective of German political activists called Jugend Rettet (“Youth Rescue”), who wanted to save lives and protest Europe’s migration policies in the Central Mediterranean. Refitted and rechristened the Iuventa, the old trawler and its young crew went on to rescue more than 14,000 people over the following 14 months, taking most of them ashore in Italy.
Together with professional search and rescue operatives and doctors from charities such as Médecins Sans Frontières (MSF), the mounting death toll in the Mediterranean has drawn a new generation of activists away from anti-globalisation protests and on to the high seas. Among them was Julian Koeberer, a bearded, well-mannered film student from Frankfurt, who set off to shoot a film about refugees for a film school diploma and found himself drawn to volunteer on the Greek island of Lesbos in 2015.
The diploma remains unfinished. Koeberer and the rest of the Iuventa crew criss-crossed the Mediterranean for a year, earning a reputation as the hardest-charging, biggest risk-takers among the 13-boat flotilla operated by different NGOs. The Iuventa was renowned for radical politics and a willingness to load as many refugees as it could fit on deck.
But a call in July 2017 from Rome’s Maritime Rescue Co-ordination Centre (MRCC), which directs most, if not all, high seas rescues off Libya, marked the beginning of the end. The Rome MRCC asked the Iuventa to move towards co-ordinates in international waters off the coast of Libya, where it said a small dinghy required assistance. By the time it reached the scene an Italian coastguard vessel had already intercepted the dinghy and the two Syrians aboard had been rescued. The Italians asked the Iuventa to transport the Syrians towards Italy.
In the event of a major shipwreck, the coastguard vessel was a larger and more important asset in the search and rescue zone, so it made sense for the Iuventa to take the Syrians north. The crew thought that they would only have to travel a few nautical miles and pass them on to another vessel, before returning as quickly as possible to southern waters to continue their work. But every northbound ship they contacted mysteriously declined to take the rescued men and the Iuventa found itself approaching the island of Lampedusa. They tarried just outside the 12-mile line that marks Italian territorial waters and asked authorities to send a launch to collect the Syrians.
Instead, the instruction came back telling them to come into port. But as soon as they entered territorial waters at around midnight, their ship was met by five Italian vessels—including the same coastguard craft that had handed over the Syrians in the first place, but had claimed to be too busy to head north. It was a trap.
“To be honest neither me or anyone else in the crew suspected we were going to be seized,” said Koeberer. “We found the way we were brought into port very strange but we thought that this would be like the other three times that Iuventa was brought into port in Lampedusa.”
They were wrong. The 13-member crew were taken onshore for questioning, while police searched their ship with a warrant signed by a judge the previous day. The warrant indicated the police were searching for a gun. No firearms were found and the closest thing to a violation turned up during the search was some incorrectly stowed medicines. Nonetheless, the Iuventa was impounded. After the crew were able to get a lawyer, the reason they had been arrested became clear. A crew of humanitarians who had spent more than a year on the Mediterranean rescuing migrants was handed a 150-page indictment, which accused them of colluding with people smugglers.
Much of the charge sheet focuses on accusations that smugglers met with the Iuventa and were seen to drop off migrants and then leave again. The crew deny the claims and have found photographs from the dates mentioned which show that, far from being on its own at a high seas meeting point, the Iuventa was at the same location as a European Union naval vessel, an Italian helicopter and other rescue boats.
In the days that followed, the crew discovered that they had been the subjects of a far-reaching investigation, one that deployed undercover informants, covert surveillance and multiple law enforcement agencies, including justice officials associated with anti-mafia campaigns. They found out that the bridge of their trawler had been bugged since May, when listening devices had been planted by Italian police under the guise of an inspection in Lampedusa.
Far from establishing collusion, the worst thing the bridge mic caught was one Iuventa crew member talking about a sticker with a slogan against the maritime authorities, which read “Fuck the MRCC.”
Italy’s intelligence services had informants on another NGO rescue boat, the Vos Hestia, chartered by the UK-based charity Save the Children. Instead of targeting the smuggling kingpins, Italian prosecutors and the intelligence services—at times in league with far-right politicians and activists—had turned on the life-saving NGOs. How, and why, had this happened?
Enter the NGO armada
The first three months of 2017 will be remembered as the high point of an extraordinary period during which NGOs like Youth Rescue took the lead in saving the lives of migrants in the central Mediterranean. Of the nearly 180,000 people rescued between north Africa and Europe during 2016, more than a quarter were saved by NGOs: 10,000 more than either the Italian navy or coastguard. At the peak, nine humanitarian groups were operating more than a dozen search and rescue vessels of varying sizes, plus two spotter planes.
The NGOs had stepped into the breach after Italy abandoned Mare Nostrum, the only state-led rescue operation in the Mediterranean in 2014, due to a lack of financial support from its European allies. Mare Nostrum was replaced in time with the EU-led Operations Triton and Sophia, both of which were dedicated to security and counter-smuggling rather than rescue.
The prominence of the NGOs evoked public sympathy to begin with. But a backlash quickly followed as unease over immigration came to dominate Italian politics—ultimately having a major influence on the election in early March.
At the heart of the campaign to attack the NGOs was a controversial Dutch think tank, the Gefira Foundation, which espouses a far-right “identitarian” philosophy. It alleged that rescue NGOs were in actual collusion with Libyan smugglers. In December 2016, it claimed to have uncovered unspecified proof of illegal activity by what it called the “NGO armada.” Gefira also understood that posing the right question could be more effective than presenting evidence: “They all claim to be on a rescuing mission, but are they?”
The mounting hysteria attracted the far-right group Defend Europe, which says the continent is threatened with Islamification. Defend Europe raised enough money to charter its own boat to hamper rescue operations. Its mission amounted to little more than attaching some stickers on the hull of one NGO rescue craft.
But the grandstanding attracted former Daily Mail writer Katie Hopkins, who met the crew and praised them as “young people… shining a light on NGO people traffickers.” The campaign proved effective, seeping into the mainstream, fanned by right-wing politicians and activists. Carmelo Zuccaro, a prosecutor in the Sicilian port city of Catania, announced a task force to investigate the rescuers in February 2017. His questions echoed Gefira: “Do these NGOs all have the same motivations? And who is financing them?” he asked.
One month later Luca Donadel, an Italian student, posted an eight-minute video on Facebook accusing the NGOs of profiting from the rescue of migrants at sea. Donadel’s “The truth about migrants” included falsified information about how close to the Libyan shore some rescue boats had sailed. It was widely viewed and picked up unquestioningly by newspapers and broadcasters in Italy. The unsubstantiated claims were amplified by leaders of the two leading opposition parties that cleaned up in March’s election: the populist 5-Star Movement and the hard-right Northern League, who labelled the NGOs as “sea taxis” for migrants.
In July, prior to the seizure of the Iuventa, the pressure on the rescue boats was stepped up by Italy’s announcement of a new code of conduct to regulate their actions. The code had begun as a dry technical exercise by Italy’s coastguard to establish common practices for NGO vessels but it quickly became political when it was taken over by Marco Minniti, the ambitious interior minister. A social democrat in the Partito Democratico (PD), Minniti is typical of migration hawks on the centre left—such as former French prime minister Manuel Valls—who argue that nativist posturing is necessary to see off more chauvinist populists.
Minniti’s new version of the code contained controversial requirements such as proscribing the use of phones and flares and banning the transfer of rescued people to other ships to be taken to Italy, methods which were central to NGO rescue practices. MSF, who operated its own rescue ship, warned that the code “would mean less time in the rescue zone” and “more drownings.” Minniti, who was previously the political head of Italy’s intelligence services, threatened to close Italy’s ports to rescue ships who did not sign.
The hijacking of the code by the interior ministry triggered an angry row between Minniti and Italy’s more cautious transport minister, Graziano Delrio, to whom the coastguard reports. “We are talking about rescue at sea, which is governed by international law, not by the politics of migration control,” Delrio told Italy’s Repubblica newspaper.
Roughly half of the NGOs signed the code but its real importance, according to Pierluigi Musarò, a professor and an expert on borders and migration with the University of Bologna, was the way it enabled the government to “legitimise” suspicion of the humanitarians. “For five months all we saw were images of collusion and you cannot compare the power over the media that political parties and the government have with the power of the NGOs.”
In 2014, just 3 per cent of Italians considered immigration a major concern. By the time Italy went to the polls in March, that figure had climbed above one third.
The fall of Gaddafi in 2011 and the country’s descent into chaos gradually saw Libya once again emerge as the main departure point for Europe. In 2013 40,000 people made the crossing, fuelled in part by African migrants escaping the civil war in Libya. By 2014 the flows into Italy from Libya passed 170,000.
Traffic through the route varies according to the crises elsewhere and includes Nigerian women trafficked out of poverty into Europe’s sex trade; Eritreans fleeing perpetual national service at home; Somalis fleeing war; and West Africans who in the past might have migrated through legal channels that are now closed.
Italy’s southern most island, Lampedusa, is the closest European territory to Libya—only 180 miles away—something which its former ruler Muammar Gaddafi was only too aware of. As far back as 2008 the Tripoli regime allowed some 40,000 migrants to reach Lampedusa, in a flow that was only halted when Italy agreed an expensive deal with Libya’s leader.
Italy’s response to the influx began generously but soon soured when Rome realised that its European partners were happy to treat the Central Mediterranean route as an Italian problem. During the humanitarian days of Mare Nostrum, Italy’s navy were lionised as lifesavers in films on national television. As the flows of people got larger and the EU help failed to materialise, attitudes hardened and nativist voices in the media and politics shouted down their humanitarian counterparts.
Gradually the government strategy returned to the Gaddafi-era imprint: boats and funding for a Libyan coastguard whose main job was to intercept boats before they could reach international rescuers and by extension Italy. After initially standing up to the Minniti agenda, Rome’s MRCC recently began to order the remaining NGO missions to stand aside and allow the Libyan coastguard to intercept migrant boats and return them to Libya.
The place of militias
The EU’s overwhelming political priority of reducing sea crossings from north Africa has pushed it into an ever closer relationship with the loose-knit collection of militias that make up the Libyan coastguard. The UN arms embargo on Libya has prevented the EU directly supplying armed patrol boats to the Libyans, so the focus has been on training—but the mission has been far from straightforward.
Training began in October 2016 with Libyans divided between the Italian vessel San Giorgio and the Dutch ship Rotterdam. Among the nine translators hired for the mission was Rabhi Bouallegue, a Tunisian now living in Palermo. He said trainees told him of routine collusion between the coastguard and smuggling gangs. The translator said one member of the Libyan team aboard the Rotterdam requested asylum from the Dutch in return for naming a smuggling kingpin who was also in effective control of the coastguard in the Libyan port city of Sabratha. (EU naval mission officials have repeatedly declined to comment on the claim.) The Libyans also complained to him that they had not been paid by their government for eight months.
After the first phase, the Libyans returned home briefly before being collected for more training by the San Giorgio from the Libyan port of Misrata in early December 2016. The amphibious transport ship was delayed for several days as the trainees went on strike; the personnel were under pressure from their families to demand bonuses equivalent to the bribes they previously received from smugglers.
A lot rests on the distinction between smugglers and coastguards. But it simply does not exist in the case of Abdurahman al-Milad. The 29-year-old head of the coastguard in the Libyan port city of Zawiya was first identified as the area’s main smuggler by Italian investigative reporter Nancy Porsia. Despite being named in the UN panel of experts report in June for involvement in smuggling activities and for firing on migrant and charity-operated boats, he continues to make a show of his wealth.
On his Facebook page he posted photographs of a high-end, black and red powerboat, mounted with four 250-horsepower engines, bearing the legend “Baltic Pirates” on the side. He also shows off an invitation for a training course hosted by the Swiss government and the UN Migration Agency, billed as “promoting life-saving in maritime operations by the Libyan coastguard.”
Last year ended with a one-third reduction in the number of sea crossings in the Central Mediterranean that was trumpeted in much of the EU as a success. But this owed more to a series of murky deals between Italy and armed groups with smuggling links, as local sources in Libya’s main smuggling ports have confirmed. The tactic has led to renewed fighting among rival groups hoping to profit from Europe’s willingness to pay to stop migrants crossing.
The impact of the smear campaign that fed the mood in which the Iuventa was seized has also led to a sharp drop in public donations to the NGOs. Long-trusted charities like MSF have seen public donations drop by as much as 20 per cent in 2017 and all but a handful have withdrawn. Avowedly non-political groups like the Malta Offshore Aid Station (MOAS) have simply ceased operations, citing threats and reputational damage. Save the Children ended its operations, while MSF ended its charter of a vessel and now limits itself to providing a medical team aboard the French mission, SOS Mediteranee.
Today, the Iuventa is quietly rusting into the dock at Trapani, the Sicilian port where it has been impounded. Its future is the subject of a legal case that could establish a dangerous precedent for non-governmental missions. An appeal hearing is due in April and the activists have been told that the vessel is being held not because a crime has willingly been committed, but as a preventative measure against possible future crimes.
The outlines of a deliberate plan to “drain the Mediterranean” of non-governmental actors are now clearly visible. The fate of the Iuventa is not about 13 left-wing activists getting their boat back. It is about Italy establishing jurisdiction over all actions taken in international waters that result in illegal entry into Italian territory. It would make smugglers out of rescuers and mean any rescue boat that successfully prevents people from drowning could be seized.
If Italy succeeds in court it will be another sign of the increasing authority of interior ministries around the EU, who now direct the bloc’s foreign policy. For those who want to use international waters to challenge the increasingly inward-looking, xenophobic tide of Europe’s politics, it will be a critical defeat. The arrival of spring will bring an increase in the number of refugees and migrants attempting the crossing, while those who would rescue them face challenges from governments and public scepticism fuelled by a smear campaign. The odds of survival for those wanting to start a new life in Europe will be even longer.
►https://www.prospectmagazine.co.uk/magazine/europes-new-anti-migrant-strategy-blame-the-rescuers
Les vicissitudes de Pro Activa Open Arms sur un site des identitaires. Voici leur point de vue:
Pro Activa Open Arms NGO boat seized under the accusation of cooperating with smugglers
A Spanish NGO called Pro Activa Open Arms allegedly violated international laws and certain treaties and as a consequence, the Italian authorities seized their boat in the Sicilian city of Pozzallo. The accusation of the prosecutor, Carmelo Zuccaro, leaves no doubts: Pro Activa Open Arms has been accused of cooperating with smugglers for illegal practices of immigration.
The Spanish NGO was recently caught in a scandal with the Lybian authorities, the Spanish refused to give up the migrants they had onboard to the Lybian coast guard which in response threatened to open fire on them. The same migrants that the Spanish activists decided to bring to the Italians coasts while violating international laws and other treaties.
This isn’t the first time NGOs are caught working with smugglers and facilitating mass immigration, this kind of behavior is what motivated the identitarian movement Generation Identity to start the campaign Defend Europe, last summer. During the mission, the identitarian activists monitored the actions of various NGOs and provided solid proof that many of them were committing crimes such as facilitating migration and working with smugglers.
The Spanish NGO might finally answer to their illegal actions, while Zuccaro is already under fire of certain leftists who are calling him cruel and soulless: “How could an NGO ever commit a crime, they are the good guys for human rights!”.
NGOs have been doing what they want for the last year and the weak Italian government has let them do it. Hopefully, this is a start and from now on Italian authorities will be stricter and punish all the NGOs violating treaties and international laws.
▻https://www.defendevropa.org/2018/migrants/migrant-crisis/pro-activa-open-arms-ngo-boat-seized-under-accusation-of-cooperating-w
Sequestro Open Arms, il capomissione: «Rifaremmo quello che abbiamo fatto»
Intervista a Riccardo Gatti alla guida di metà delle missioni in mare dell’ong Proactiva Open Arms, la cui nave è sotto sequestro a Pozzallo da domenica scorsa. «È assurdo questo attacco indiscriminato a chi salva vite umane, la nostra coscienza è del tutto a posto e provo vergogna per quanto si è caduti in basso, la solidarietà non è un reato»
▻http://www.vita.it/it/article/2018/03/21/sequestro-open-arms-il-capomissione-rifaremmo-quello-che-abbiamo-fatto/146320
Open Arms, la testimone racconta le fasi della tensione con i libici
▻https://video.repubblica.it/edizione/palermo/open-arms-la-testimone-racconta-le-fasi-della-tensione-con-i-libici/300053?video&ref=RHPPLF-BH-I0-C8-P4-S1.8-T2
Un film sur le sujet, je ne crois pas qu’il a été présenté ici :
Another News Story
#Orban_Wallace (Royaume-Uni, 2017, 90’)
▻http://www.anothernewsstory.com
Avec une petite description en français ici :
▻http://cineuropa.org/nw.aspx?t=newsdetail&l=fr&did=331077
L’objectif de la caméra se concentre sur les journalistes qui documentent la crise alambiquée des réfugiés, un devoir éthique complexe. Nous sommes habitués aux images bouleversantes diffusées par des chaînes de télévision motivées par l’audimat, mais comment ces fragments de vie sont-ils capturés ? Que se passe-t-il réellement derrière la caméra ?
Respect migrant-rescue conduct code - EU (2)
Brussels, March 19 - European Commission Spokesperson Natasha Bertaud called for Italy’s code of conduct for migrant search-and-rescue operations in the Mediterranean to be respected after as ship run by the Proactiva Open Arms NGO was seized by Italian prosecutors. “There is an Italian code of conduct that aims to avoid these situations,” Bertaud said. "We call on all parties to respect it in future.
"We have been closely following the case since Friday and we are in contact with the Italian authorities.
“Specifically, (Migration and Home Affairs) Commissioner (Dimitris) Avramopoulos has spoken to (Italian Interior) Minister (Marco) Minniti”.
▻http://www.ansa.it/english/news/politics/2018/03/19/respect-migrant-rescue-conduct-code-eu-2_b8bc07a1-e5e2-4b71-99a4-e21a6e3733ec.h
COMMUNIQUE « SOS MEDITERRANEE préoccupée face à une nouvelle étape franchie dans la criminalisation de l’aide humanitaire en mer, exprime sa solidarité envers les sauveteurs d’Open Arms. »
Ce jour, mercredi 21 mars, l’Aquarius, affrété par SOS MEDITERRANEE et opéré en partenariat avec Médecins Sans Frontières (MSF), navigue vers la zone de recherche et de sauvetage (SAR) après son escale régulière en Sicile. L’Aquarius sera le seul navire d’ONG actif en Méditerranée centrale après la saisie par les autorités italiennes à Pozzallo du navire Open Arms de l’ONG ProActiva, réduisant ainsi les ressources déjà insuffisantes de recherche et de sauvetage disponibles sur la route maritime la plus meurtrière au monde. Les derniers événements qui ont touché l’ONG de recherche et de sauvetage "ProActiva Open Arms" sont très préoccupants pour les activités de sauvetage en mer, et auront seulement pour conséquence la multiplication des morts dans cette zone.
Suite à la saisie d’Open Arms, un seul navire d’ONG reste actif en mer
Les ONG de recherche et de sauvetage travaillent dans un environnement dans lequel les ressources sont de plus en plus rares et le contexte sécuritaire complexe, face à l’une des crises humanitaires les plus tragiques aux portes de l’Europe. Pendant des mois, SOS MEDITERRANEE a travaillé aux côtés de ProActiva dans la zone de recherche et de sauvetage dans les eaux internationales au large des côtes libyennes. Tout l’hiver, Open Arms et l’Aquarius ont été les seuls navires d’ONG à mener des opérations de recherche et de sauvetage en mer en continu, combinant leurs ressources à de multiples reprises afin de sauver des vies sous la coordination du Centre de coordination des secours en mer de Rome (IMRCC). A la suite de la saisie du navire Open Arms dimanche 18 mars, SOS MEDITERRANEE affrète désormais le seul navire dédié à la recherche et au sauvetage à patrouiller dans la zone SAR, ce qui n’est clairement pas suffisant par rapport aux besoins.
Augmentation des bateaux en détresse interceptés et ramenés en Libye
Au cours des derniers mois, l’Aquarius a été de plus en plus souvent témoin d’interceptions de bateaux en détresse par les garde-côtes libyens dans les eaux internationales. Les rescapés sur l’Aquarius ont témoigné à plusieurs reprises du fait que les interceptions par les garde-côtes libyens augmentaient les risques de naufrage et de noyade. De plus, ces interceptions séparent des familles et ramènent les naufragés dans « l’enfer libyen » qu’ils tentaient justement de fuir.
Les garde-côtes libyens n’appartiennent pas à un centre de coordination des opérations de sauvetage maritime et aucune zone libyenne de recherche et de sauvetage n’a jamais été légalement établie par l’Organisation maritime internationale (IMO). De plus, en Libye, aucun port ne peut être considéré comme un port sûr (port of safety) comme l’exige le droit maritime international pour débarquer les personnes secourues.
SOS MEDITERRANEE appelle les Etats européens à garantir des activités de sauvetage en mer transparentes, légales, sûres et renforcées
Depuis le début de sa mission en mer, SOS MEDITERRANEE n’a cessé de renouveler son appel à l’Union européenne pour fournir des ressources spécifiquement consacrées à la recherche et au sauvetage dans la zone. En attendant, SOS MEDITERRANEE fait face à des opérations de plus en plus complexes dans un contexte où le professionnalisme, la sécurité et la sûreté sont d’une importance majeure. À plusieurs reprises au cours des dernières semaines, la confusion dans la coordination des sauvetages dans la zone SAR a sérieusement mis en péril la sécurité des personnes en détresse et des équipes de recherche et de sauvetage.
« La saisie d’Open Arms et les enquêtes criminelles lancées à l’encontre de ProActiva Open Arms constituent des développements très préoccupants pour les activités de sauvetage en Méditerranée centrale. SOS MEDITERRANEE, préoccupée face à une nouvelle étape franchie dans la criminalisation de l’aide humanitaire en mer, exprime sa solidarité envers les sauveteurs d’Open Arms. Aujourd’hui, l’Aquarius est le seul navire de sauvetage présent en Méditerranée centrale. Jusqu’à quand ? », a déclaré Francis VALLAT, président de SOS MEDITERRANEE France.
▻http://www.sosmediterranee.fr/journal-de-bord/CP-Openarms-21-03-2017
Il n’y a plus de morts en Méditerranée
La tension continue en Méditerranée entre gouvernements et ONG d’aide aux migrants : le bateau d’une ONG espagnole a été arraisonné en Italie, pour avoir sauvé des réfugiés. Dans "le monde à l’envers", on pourra bientôt dire "il n’y a plus de morts en Méditerranée", puisqu’il n’y aura plus personne pour les voir.
C’est le principe du « pas vu, pas pris ». Impossible d’affirmer que quelqu’un est mort s’il n’y a personne pour le constater…
►https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-de-jean-marc-four/la-chronique-de-jean-marc-four-21-mars-2018
#témoins
Europe’s new anti-migrant strategy? Blame the rescuers
Across Europe’s seas, anti-immigrant strategies have found a new target: the rescuers
►https://www.prospectmagazine.co.uk/magazine/europes-new-anti-migrant-strategy-blame-the-rescuers
La patrullera 648 que va amenaçar Open Arms, un regal d’Itàlia a Líbia
La UE va entrenar la tripulació del vaixell que ha protagonitzat diversos incidents amb ONGs de rescat
In piazza per sostenere Proactiva Open Arms. «Ci sentiamo meno soli»
Anche a Roma, oltre che in altre città, un presidio organizzato in sostegno dell’ong spagnola da attivisti e volontari. Nella capitale presente Riccardo Gatti, capo missione di Proactiva Open Arms. “Quello che sta succedendo è assurdo, ridicolo e tragico al tempo stesso”
▻http://www.redattoresociale.it/Notiziario/Articolo/570935/In-piazza-per-sostenere-Proactiva-Open-Arms-Ci-sentiamo-meno-soli
Una battaglia navale vista dalla cucina della #Open_Arms
Cuoco, romano, 34 anni: Lorenzo Leonetti ha cominciato a stare dietro ai fornelli undici anni fa. Di solito gestisce la cucina del Grandma bistrot al Quadraro, un quartiere popolare di Roma. La sua specialità sono i piatti dell’Europa orientale come il gulasch o il pileći batak, un piatto a base di pollo che ha imparato a cucinare quando viveva in Ungheria e viaggiava spesso attraverso i Balcani.
Quando, qualche mese fa, ha risposto all’annuncio di un’organizzazione umanitaria spagnola che cercava un cuoco per la cambusa della sua nave, non pensava che sarebbe finito nel mezzo di un confronto con la guardia costiera libica, a 73 miglia dalle coste del Nordafrica. Invece, il 15 marzo 2018, Leonetti si è ritrovato a bordo dell’imbarcazione dell’ong Proactiva Open Arms, fermata per due ore dai guardacoste libici nel Mediterraneo mentre cercava di soccorrere un gruppo di migranti.
“Dall’oblò della cucina ho visto la motovedetta libica arrivare a tutta velocità e sono salito di corsa sul ponte per capire cosa stava succedendo”, racconta. Sono cominciate fitte comunicazioni via radio tra i volontari, che avevano già recuperato alcune donne e bambini, e la nave spagnola, che era a pochi metri dalle lance di soccorso. “Avvisate Roma, i libici ci stanno minacciando”.
▻https://www.internazionale.it/reportage/annalisa-camilli/2018/03/24/open-arms-sequestro
Sauvetage en mer : l’Aquarius est le seul navire humanitaire en Méditerranée
L’Aquarius patrouille dans ce qu’on appelle la « SAR zone » (Search and Rescue), la zone de recherche et de sauvetage, au large de la Libye, dans les eaux internationales. Cette zone maritime s’étend sur 60 000 km2.
Où sont les autres navires humanitaires ?
–Le #Vos_Hestia, de l’ONG Save the Children a cessé sa mission en octobre 2017
–Le #Seefuchs, de l’ONG Sea-Eye, est en réparation à Malte
–Le #Golfo_Azzurro, de l’ONG ProActiva, a cessé sa mission depuis l’été dernier
–Le #Minden, de l’ONG Lifeboat, a cessé sa mission depuis l’été dernier
–Le #Sea_Watch_3, de l’ONG Sea Watch, est en réparation à Barcelone
–Le #Iuventa, de l’ONG Jugend Rettet a été saisi par les autorités italiennes et immobilisé depuis
–Le #Open_Arms, de l’ONG ProActiva, a été saisi par les autorités italiennes et immobilisé depuis
–Le #Phoenix, de l’ONG Moas, est parti l’été dernier porté secours aux Rohingyas au large de la Birmanie
–Le #Life_line, de l’ONG Mission Lifeline, est en réparation
▻http://www.infomigrants.net/fr/post/8247/sauvetage-en-mer-l-aquarius-est-le-seul-navire-humanitaire-en-mediterr
Ong Proactiva, l’avvocata : « Fu Roma a ordinare lo sbarco a Pozzallo. Abbiamo le mail »
▻https://video.repubblica.it/dossier/immigrati-2015/ong-proactiva-l-avvocata-fu-roma-a-ordinare-lo-sbarco-a-pozzallo-abbiamo-le-mail/300143/300773
v. aussi le lien YouTube, si jamais la vidéo ne devait plus être dispo sur le site de Repubblica :
▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=38&v=MnZvjHuclgw
Crolla l’accusa a Open Arms, ma dietro i Libici c’è la Marina Militare italiana
27/03/2018 Caduta l’ipotesi di reato di associazione per delinquere. L’inchiesta viene tolta alla Procura di Catania e passa ai magistrati ordinari di Ragusa. Ma dal decreto del Giudice delle Indagini Preliminari emerge uno scenario inatteso e preoccupante: la precisa descrizione dei fatti del magistrato indica che la regia dell’operazione è della #Marina_Militare Italiana. Operazione che ha tutte le caratteristiche di un respingimento, messo in atto utilizzando la Guardia Costiera libica.
Non ha retto, davanti al Gip di Catania, l’impianto accusatorio più grave nei confronti dell’Ong spagnola Open arms proposto dalla Procura diretta da Carmelo Zuccaro. Il Giudice per le indagini preliminari ha respinto l’ipotesi di reato di associazione per delinquere, mantenendo solo il favoreggiamento dell’immigrazione irregolare. Per ora la nave che il 15 marzo scorso era stata affrontata dalla Guardia costiera libica nel corso di un salvataggio di profughi fuggiti dal nord Africa rimane sotto sequestro. Il fascicolo è stato dunque tolto alla Dda di Catania - dove era arrivato domenica 18 marzo con la pesante ipotesi accusatoria - per essere assegnato alla Procura ordinaria di Ragusa.
Ma la vera notizia appare – nero su bianco – nelle pagine del decreto di convalida del sequestro, che compie una importante discovery su quanto sta avvenendo nel Mediterraneo. Con la conferma dei dubbi sollevati in questi giorni: dietro il confronto tra la Ong e la Guardia Costiera libica sembra nascondersi un tentativo di respingimento dei migranti, operato attraverso il coinvolgimento da parte italiana della Guardia costiera libica. Non solo. A gestire l’intera operazione non è stata la Guardia costiera italiana – che dipende dal Ministero dei Trasporti ed Infrastrutture – ma la Marina Militare. Dunque il dicastero della Difesa. Gli eventi narrati nella decisione del giudice di Catania sono chiari e permettono di capire nei dettagli come le modalità di azione del governo italiano – e probabilmente dell’Unione europea – siano drasticamente cambiati dopo il 2 febbraio, data di avvio della nuova operazione navale Temis. Da quel momento una nave militare italiana è ferma a Tripoli, coordinando gli interventi delle motovedette libiche.
Occorre ripercorrere, minuto dopo minuto, quello che è accaduto il 15 marzo nelle acque tra Italia e Libia. Ore 4.21. La centrale operativa MRCC di Roma riceve la notizia dell’avvistamento di un barcone con diversi migranti a bordo a 40 miglia dalla costa libica. Poco dopo il centro contattata a sua volta la nave Open Arms, chiedendo di intervenire. Una procedura, fino a questo momento, uguale a quella utilizzata in centinaia di salvataggi, con la Guardia costiera italiana incaricata di coordinare le attività delle organizzazioni umanitarie.
Alle 5.37, però, c’è un intervento inatteso: il personale a bordo della nave militare italiana Capri (impegnata nella operazione NAURAS, riattivata con l’avvio di Temis), di stanza a Tripoli, invia una comunicazione a Roma affermando che una motovedetta della Guardia Costiera libica di lì a poco avrebbe mollato gli ormeggi per dirigersi verso l’obiettivo, assumendo la responsabilità del soccorso.
Alle 6.44 la stessa nave Capri chiedeva al MRCC di Roma di “far allontanare l’unità della Ong per evitare criticità durante il soccorso”. E’ dunque la Marina militare italiana a decidere l’intervento dei libici, ben sapendo quale sarebbe stato il destino dei migranti recuperati. Come del resto scrive lo stesso presidente dell’ Ufficio Gip, Nunzio Sarpietro: «Il coordinamento (della Guardia Costiera libica, ndr) è sostanzialmente affidato alle forze della Marina Militare Italiana».
Mezz’ora dopo appaiono altre due imbarcazioni precarie con decine di persone imbarcate, non lontane dal primo barcone segnalato. Una situazione critica che la Open Arms si è trovata di fronte mentre si stava dirigendo sul punto indicato la mattina da MRCC.
Alle 9.13 la nave spagnola comunica di aver intercettato un gommone con migranti a bordo che imbarcava acqua e di averli recuperati visto che non c’era sul posto nessuna unità libica. Cosa sarebbe avvenuto se Open Arms avesse rispettato quell’ordine partito dalla nostra Marina Militare, fermandosi prima? In ogni caso gli italiani presenti a Tripoli non avevano preso bene l’intervento della Ong. Poco prima di questo salvataggio operato dagli spagnoli, l’addetto per la Difesa Italia a Tripoli aveva contattato la centrale di Roma “lamentando il comportamento della Open Arms, in quanto lo riteneva contrario al Codice di Condotta sottoscritto con il Ministero dell’Interno Italiano”.
Il pasticcio assume contorni ancora più preoccupanti nelle ore successive. Quando poco dopo le 11.00 la Open Arms giunge davanti all’obiettivo iniziale – quello che doveva essere salvato dalla Guardia costiera libica, secondo le direttive della Marina Militare – la motovedetta di Tripoli non aveva ancora portato a bordo un solo migrante. I naufraghi vengono salvati dalla Ong spagnola. Durante le operazioni i volontari si trovano davanti i miliziani di Tripoli che cercano “di ostacolare le operazioni di soccorso anche con la minaccia di usare le armi”, scrive il Gip di Catania. Fatti confermati dai filmati diffusi nei giorni scorsi.
Alla fine alla Open Arms i magistrati di Catania hanno contestato la scelta di non aver seguito le indicazioni della Guardia costiera libica nel corso dei salvataggi in mare del 15 marzo e di non aver chiesto lo sbarco dei rifugiati a Malta. Nel decreto di convalida del sequestro il Gip di Catania dà particolare importanza alla contestazione di aver voluto portare i naufraghi in Italia: “I dati fattuali parlano chiaro e dimostrano - scrive il gip - come lo stesso comandante della Motonave Open Arms, nonostante le indicazioni impartitegli, non abbia voluto mai prendere contatti con le autorità maltesi in base a una sua autonoma considerazione, che invece occorreva verificare in concreto, circa la indisponibilità delle dette autorità ad accogliere i migranti”. L’Ong spagnola aveva già replicato a queste accuse durante la conferenza stampa tenutasi al Senato la settimana scorsa, spiegando che l’assegnazione del punto di sbarco - il cosiddetto “Place of safety” - viene fornito dal MRCC di Roma. Le autorità della Guardia costiera – secondo la ricostruzione degli eventi successivi al salvataggio del 15 marzo scorso – alla fine hanno indicato alla nave il porto di Pozzallo.
La vicenda giudiziaria – ora passata per competenza a Ragusa – è dunque complessa e delicata, con implicazioni internazionali non irrilevanti. La conferma dell’esistenza di un comando italiano dietro l’azione della Guardia costiera libica potrebbe esporre il nostro Paese a un procedimento davanti alla Corte europea dei diritti dell’uomo, rischiando una seconda condanna dopo quella ricevuta nel 2012. L’esclusione del reato di associazione per delinquere, infine, è sicuramente una sconfitta per la linea tenuta da circa un anno dal procuratore di Catania Carmelo Zuccaro. Nel 2017 nel corso di due audizioni in Parlamento (prima in Comitato Schengen e poi davanti alla commissione difesa del Senato) il magistrato aveva mosso dure accuse nei confronti delle Ong: “Qual è la volontà che anima le ONG? Noi abbiamo ovviamente fatto un ventaglio di ipotesi. Si può partire da quella peggiore, che è quella di un consapevole accordo che sarebbe potuto intercorrere tra le Ong e queste organizzazioni. Questa, che è l’ipotesi sicuramente peggiore, non dà al momento alcun riscontro, ma è ovvio che ci lavoriamo”, aveva dichiarato Zuccaro davanti al comitato Schengen del Parlamento. Per poi aggiungere: “Vi dico che non appena si verificherà un caso che mi dia la possibilità di farlo, su questo aprirò un’indagine”. Quell’ipotesi “peggiore” di un patto criminale delle Ong si è dimostrata insussistente.
▻http://www.famigliacristiana.it/articolo/cosi-crolla-l-accusa-a-open-arms.aspx
#refoulement #push-back
How Italy’s NGO Boat Seizure Exposes Europe’s Dangerous Policy at Sea
Italy’s seizure of an NGO rescue ship has refocused attention on how Europe outsourced control of the central Mediterranean to the Libyan Coast Guard. Amnesty International’s Matteo de Bellis examines the legal and humanitarian issues at stake.
▻https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2018/03/27/how-italys-ngo-boat-seizure-exposes-europes-dangerous-policy-at-sea
Niente associazione per delinquere, ma solidarietà ancora sotto sequestro.
Alla scadenza del termine di dieci giorni stabilito dalla legge per la convalida del sequestro preventivo disposto dalla Procura di Catania a carico della nave di Open Arms bloccata con parte dell’equipaggio a bordo nel porto di Pozzallo dal 18 marzo scorso, il Giudice delle indagini preliminari ha convalidato la misura del sequestro ma si è dichiarato incompetente rispetto all’accusa più grave formulata dalla Procura di Catania, che contestava il reato di associazione a delinquere finalizzata all’ingresso in Italia di immigrati irregolari.
▻https://www.a-dif.org/2018/03/27/niente-associazione-per-delinquere-ma-solidarieta-ancora-sotto-sequestro
Migranti, dopo la Open Arms anche la nave Aquarius costretta ad affrontare il “coordinamento” libico
Dopo il caso della nave di Proactiva, finita sotto sequestro a Pozzallo, ieri l’imbarcazione Sos Mediterranèe si è trovata nella stessa situazione, rendendo evidente quella che sembra ormai una prassi: una volta sul posto le navi vengono affidate al controllo di Tripoli che chiede loro di «restituire» i migranti
▻https://www.ilfattoquotidiano.it/2018/04/01/migranti-dopo-la-open-arms-anche-la-nave-aquarius-costretta-ad-affrontare-il-coordinamento-libico/4265455
Trois jours d’opérations complexes et dramatiques en Méditerranée centrale : 292 naufragés en sécurité à bord de l’Aquarius
SOS MEDITERRANEE appelle les autorités européennes et internationales à clarifier d’urgence le cadre d’intervention des garde-côtes libyens
L’Aquarius, affrété par SOS MEDITERRANEE et opéré en partenariat avec Médecins Sans Frontières (MSF) a secouru ces jeudi, vendredi et samedi un total de 292 personnes en détresse dans les eaux internationales au large des côtes libyennes, au cours de trois opérations distinctes dans des conditions particulièrement délicates.
Jeudi 29 mars, alors que l’Aquarius patrouille à 25 milles marins des côtes, l’équipe de sauveteurs de l’Aquarius repère un canot pneumatique en détresse. Après avoir informé le centre de coordination des secours de Rome (IMRCC) et reçu l’instruction de procéder au sauvetage, 122 personnes sont transférées en sécurité à bord de l’Aquarius.
Vendredi 30 mars, l’Aquarius est mobilisé de nouveau par le centre de coordination des secours de Rome (IMRCC) pour le sauvetage d’un canot pneumatique en difficulté repéré par un hélicoptère de la marine italienne, à 38 milles nautiques au nord de Zuwarah. « Ce sauvetage était délicat, le canot pneumatique était dans de très mauvaises conditions, il était partiellement dégonflé et le fond en bois était cassé. Nous avons dû déployer des radeaux pour sécuriser les personnes avant de pouvoir leur distribuer des gilets de sauvetage » explique le coordinateur adjoint des secours de SOS MEDITERRANEE.
Alors que le sauvetage est en cours, la vedette 648 des garde-côtes libyens s’approche à grande vitesse de l’Aquarius. Le sauvetage de 131 personnes en détresse, dont 12 femmes et 24 mineurs non accompagnés, est achevé juste avant son arrivée. L’Aquarius décline l’offre d’assistance des garde-côtes libyens.
En accord avec le centre de coordination des secours de Rome, le navire de SOS MEDITERRANEE, avec 253 rescapés à bord, poursuit sa veille active dans les eaux internationales en raison de conditions météorologiques favorables aux départs.
Un bébé, des enfants et cas médicaux sauvés d’un canot intercepté par les garde-côtes libyens
Samedi 31 mars à 10:30, l’Aquarius reçoit un appel du centre de coordination des secours de Rome (IMRCC) signalant la position d’une embarcation en détresse repérée par un survol de l’opération EUNAVFORMED, et se déroute vers cette position. Le canot pneumatique est repéré par les sauveteurs de SOS MEDITERRANEE après une heure à peine de navigation.
A 11:34, le centre de secours de Rome informe l’Aquarius que les garde-côtes libyens assument la coordination des opérations (SAR Case 183), puis donne l’instruction à l’Aquarius de ne pas interférer et de rester en stand-by. L’Aquarius arrivé sur les lieux avant la vedette des garde-côtes libyens, informe le MRCC Rome de la nécessité de stabiliser la situation en distribuant les gilets de sauvetage à bord de l’embarcation surchargée, qui continue à s’approcher. L’Aquarius reçoit ensuite un appel téléphonique du centre des opérations des garde-côtes libyens qui se déclare en charge de la coordination, et l’équipage alerte ces derniers de l’urgence de distribuer des gilets de sauvetage. La vedette Al Khifra 206 des garde-côtes libyens, en route vers la position mais encore éloignée, reçoit la même information simultanément via radio. Une fois l’autorisation des garde-côtes libyens acquise, l’Aquarius lance ses deux canots de sauvetage et commence à distribuer des gilets de sauvetage. Les sauveteurs constatent la présence d’enfants, dont un nouveau-né et de cas médicaux urgents - et obtiennent l’autorisation de la vedette des garde-côtes libyens d’évacuer les cas les plus vulnérables vers l’Aquarius, mais se voient interdire de secourir les autres passagers du canot.
39 personnes, dont un nouveau-né, des femmes enceintes et de nombreux enfants avec leurs parents sont transférés sur l’Aquarius tandis qu’environ 90 personnes sont interceptées par les garde-côtes Libyens et renvoyées en Libye. L’Aquarius reçoit l’ordre de rester à distance pendant l’interception.
« Les conditions actuelles d’opérations de sauvetage en mer sont inacceptables »
« Les conditions actuelles de sauvetage en mer, toujours plus compliquées et avec des transferts de responsabilité confus et périlleux pendant les opérations, sont inacceptables. Les bateaux de sauvetage se retrouvent contraints à négocier au cas par cas, en pleine mer, en situation d’urgence et de tension dangereuse, l’évacuation de personnes en détresse, malades, blessées, épuisées, vers un lieu sûr où elles seront soignées et protégées. Alors que les moyens en mer pour sauver des vies sont de plus en plus insuffisants, les opérations sont retardées, des vies humaines sont menacées, le renvoi des personnes en détresse vers la Libye est priorisé au lieu de leur mise en sécurité, » a déclaré Francis Vallat, président de SOS MEDITERRANEE France.
« Nous ne sommes ni juristes, ni décideurs politiques. Nous sommes une association européenne et citoyenne de sauveteurs en mer à bord d’un navire ambulance qui intervient là où des personnes sont en danger de mort. Nous respectons scrupuleusement, depuis le début de notre mission en mars 2016, le droit maritime international, les autorités maritimes, et travaillons dans le respect des principes d’humanité et de solidarité qui ont fondé l’Europe et sont l’ADN des gens de mer.
En l’absence d’un protocole clair, public et transparent encadrant l’intervention des garde-côtes libyens dans les eaux internationales au large de la Libye, nous demandons instamment aux plus hautes autorités européennes et internationales de clarifier le cadre d’intervention des différents acteurs dans cette zone maritime, la plus mortelle au monde. Si ce cadre a changé récemment et ne nous autorise bientôt plus à sauver les vies en danger, si nous ne pouvons plus exercer notre mission en sécurité, nous estimons que nous-mêmes et les citoyens européens devrions en être les premiers informés » a poursuivi Francis Vallat.
Dimanche 1er avril, l’Aquarius se dirige vers le nord pour débarquer les 292 rescapés dans le « port sûr » de Messine, indiqué par le centre de coordination des secours de Rome.
Les personnes secourues entre jeudi et samedi par l’Aquarius en Méditerranée Centrale sont originaires de plus de vingt nationalités différentes, de pays d’Afrique de l’Ouest, mais aussi de Somalie, d’Egypte, de Libye, du Pakistan et du Bangladesh. Parmi elles se trouvent au moins cinq femmes enceintes, neuf enfants, et 54 mineurs non accompagnés.
▻http://www.sosmediterranee.fr/journal-de-bord/sauvetages-010418
Mediterraneo, MSF: Nave Aquarius allontanata da un soccorso. Decine di persone riportate in Libia
Ieri, sabato 30 marzo alle 10.32, il Centro di Coordinamento del Soccorso Marittimo (MRCC) di Roma ha allertato la nave Aquarius – gestita in collaborazione da Medici Senza Frontiere (MSF) e SOS Mediterranee – e la Guardia costiera libica, di un gommone in difficoltà con a bordo circa 120 persone, in acque internazionali a 23-24 miglia nautiche dalla costa libica.
Il gommone è stato identificato per primo da un aereo militare europeo. Sebbene la Aquarius sia arrivata sulla scena per prima, intorno alle 11.00, l’MRCC ha informato la nave che sarebbe stata la Guardia costiera libica a occuparsi del soccorso, per questo alla Aquarius è stato indicato di rimanere in standby e di non avviare nessuna operazione.
Mentre era in standby, la Aquarius ha visto la situazione peggiorare perché il gommone sovraffollato iniziava a imbarcare acqua. Alle 12.45, MSF e SOS Mediterranee sono riuscite a negoziare con l’MRCC, il comando della Guardia costiera libica e la nave della Guardia costiera libica che stava raggiungendo l’area, e hanno ottenuto di poter almeno stabilizzare la situazione distribuendo giubbotti di salvataggio a tutte le persone a bordo e valutare le loro condizioni mediche.
L’infermiera di MSF a bordo del motoscafo veloce (RHIB) che si è avvicinato al gommone ha individuato 39 casi medici e vulnerabili – tra cui un neonato, donne incinte, bambini e le loro famiglie – che sono stati evacuati sull’Aquarius.
Negli ultimi mesi in più occasioni ci sono state reazioni violente da parte della Guardia costiera libica verso le poche organizzazioni umanitarie ancora impegnate in attività di ricerca e soccorso nel Mediterraneo, e la sicurezza del nostro team, così come delle 253 persone soccorse che si trovavano già a bordo dopo due giorni di salvataggi, era una preoccupazione cruciale. Mentre siamo riusciti a negoziare l’evacuazione sulla Aquarius di 39 casi medici e vulnerabili, per la sicurezza delle persone a bordo e del team dell’Aquarius, non abbiamo potuto completare il soccorso.
Alle 13.52 la Guardia costiera libica ha ordinato alla Aquarius di allontanarsi dalla scena, con decine di persone ancora sul gommone. Alle 14.09 queste persone sono state prese dalla Guardia costiera libica e riportate in Libia.
MSF ribadisce ancora una volta che la Libia non è un luogo sicuro e per nessun motivo rifugiati e migranti dovrebbero esservi riportati. MSF continua ad appellarsi ai Governi europei per dare priorità alla sicurezza di rifugiati e migranti invece di rafforzare attivamente politiche di deterrenza e contenimento in Libia.
▻http://www.medicisenzafrontiere.it/notizie/news/mediterraneo-msf-nave-aquarius-allontanata-da-un-soccorso-decin
Impedito il soccorso a una nave di Medici senza frontiere. Decine di migranti riportati in Libia
La denuncia arriva da Msf. L’MRCC ha informato la nave che sarebbe stata la Guardia costiera libica a occuparsi del soccorso
▻https://www.huffingtonpost.it/2018/04/01/impedito-il-soccorso-a-una-nave-di-medici-senza-frontiere-decine-di-m
29 professors accuse Italy of violating international laws
In a letter regarding the seizure of the migrant rescue ship of Spanish NGO Proactiva Open Arms, 29 professors from around the world have accused Italy of “violating international laws.” They have asked the country to stop pursuing those who bring migrants rescued at sea to safe ports.
▻http://www.infomigrants.net/en/post/8444/29-professors-accuse-italy-of-violating-international-laws
UPDATE this morning the #Aquarius was alerted to a rubber boat in distress in international waters west of Tripoli. Before we could reach the position, we were informed that this boat and another one had been intercepted by the #LCG and the people returned to Libya
▻https://twitter.com/SOSMedIntl/status/984433826456891393
Vu sur twitter, le 13.04.2018.
Open Arms libera di tornare a salvare vite in mare
Il Giudice per le indagini preliminari di Ragusa dissequestra la nave ferma nel porto di Pozzallo dal 18 marzo scorso motivando che “la Libia non è ancora in grado di riaccogliere i migranti soccorsi in mare nel rispetto dei loro diritti fondamentali". Sollievo da parte degli operatori umanitari per avere scongiurato un ulteriore atto di criminalizzazione della solidarietà
▻http://www.vita.it/it/article/2018/04/16/open-arms-libera-di-tornare-a-salvare-vite-in-mare/146574
Italie : la justice annule la saisie d’un navire d’ONG
Un juge de Ragusa (Sicile) a annulé lundi le placement sous séquestre du navire de Proactiva Open Arms, bloqué depuis mi-mars au port de Pozzalo en raison de soupçons d’aide à l’immigration clandestine, a annoncé cette ONG espagnole.
L’enquête vise trois responsables de l’organisation non gouvernementale après une opération de sauvetage au cours de laquelle les secouristes de Proactiva Open Arms ont refusé de confier aux gardes-côtes libyens des migrants secourus au large de la Libye.
Lundi, le juge a fait valoir que la Libye n’était « pas encore en mesure de ré-accueillir les migrants secourus dans le respect de leurs droits fondamentaux » et estimé que l’ONG avait donc agi en « état de nécessité ».
« Ce n’est qu’un premier pas et une bonne nouvelle. L’Open Arms est libéré, mais les enquêtes du parquet de Catane pour association de malfaiteurs et de celui de Ragusa pour aide à l’immigration clandestine se poursuivent », a commenté sur Twitter Oscar Camps, le fondateur de l’ONG.
L’opération de sauvetage controversée a eu lieu le 15 mars, lorsque les gardes-côtes italiens ont signalé à l’Open Arms deux embarcations en détresse à 73 milles marins au large de la Libye, avant de préciser que Tripoli se chargeait de la coordination des opérations.
L’Open Arms a commencé à secourir les migrants puis a refusé de les transférer à une vedette libyenne arrivée plus tard. Les parquets de Catane et de Ragusa estiment que les migrants auraient dû débarquer à Malte, le port sûr le plus proche, et reprochent à l’Open Arms d’avoir tout fait pour les conduire en Italie, ce à quoi l’ONG répond que Malte n’accepte que les urgences médicales.
En Espagne, le blocage de l’Open Arms a suscité un mouvement de soutien autour du slogan « Sauver des vies n’est pas un crime », avec des manifestations et une pétition en ligne qui a recueilli plus de 312.000 signatures, dont celles des acteurs Penelope Cruz et Javier Bardem.
Il y a un an, une dizaine de navires d’ONG patrouillaient au large de la Libye. Désormais, il n’en reste plus que deux : l’Aquarius de SOS Méditerranée et Médecins sans frontières et le Sea-Watch de l’ONG allemande éponyme.
L’Open Arms était le deuxième saisi par la justice italienne après le Iuventa de l’ONG allemande Jugend Rettet l’été dernier. D’autres ONG ont suspendu leurs opérations en raison des menaces croissantes de la marine libyenne et de la baisse des départs (-60% depuis l’été 2017).
▻https://www.lorientlejour.com/article/1110832/italie-la-justice-annule-la-saisie-dun-navire-dong.html
Migranti. Il diario di bordo dalla #Sea_Watch_3 in partenza da Malta
Dopo il dissequestro della nave Spagnola Open Arms, tornano a essere 4 le ong che operano nel Mediteraneo centrale insieme alle navi di due dispositivi militari europei per il controllo dei flussi migratori. Tra queste anche la Sea Watch 3, tornata in porto a Malta dopo l’ultima missione e in procinto di ripartire. A bordo da oggi con l’equipaggio l’inviata Angela Caponnetto
▻http://www.rainews.it/dl/rainews/media/ong-Sea-Watch-Mediterraneo-migranti-57a4bd6b-ffd0-499c-93c3-a207fae8275b.htm
Migranti, “disobbedienza legittima” di Open Arms: in crisi le accuse alle ong
Nel provvedimento di dissequestro della nave dell’ong spagnola Proactiva si riconosce che la Libia non è un posto sicuro. I soccorritori hanno agito in stato di necessità in base all’articolo 54. L’analisi di Schiavone (Asgi): “Prima di tutto viene la salvezza delle persone, tanto dal rischio di morire in mare come da quello di subire torture”
▻http://www.redattoresociale.it/Notiziario/Articolo/573515/Migranti-disobbedienza-legittima-di-Open-Arms-in-crisi-le-accuse-al
Proactiva Release Does Not Spell End of Italy’s War on Rescue Groups
Italian judge’s releases rescue ship but upholds legal fiction of Libyan search and rescue zone. Judith Sutherland from Human Rights Watch explains why the contradiction matters
Le « Iuventa », emblème de la criminalisation des ONG en Méditerranée
La saisie, par les autorités italiennes, du bateau d’une ONG portant secours aux migrants est devenue l’emblème d’une campagne de criminalisation de celles et ceux qui tentent de sauver des vies en Méditerranée. Le collectif Forensic Architecture démonte, à l’aide d’outils inédits, les failles et les biais de cette accusation à la veille d’une décision de la Cour suprême italienne.
Le 2 août 2017, le bateau Iuventa, affrété par l’ONG allemande Jugend Rettet (« sauver la jeunesse »),
engagée dans des opérations de recherche et de sauvetage des migrants qui tentent de rejoindre
l’Europe, est saisi à proximité de l’île de Lampedusa.
L’ONG est accusée de collusion avec les trafiquants qui font passer les migrants des côtes libyennes
aux rivages italiens et d’aide à « l’immigration illégale ». La Cour suprême italienne doit se
prononcer, lundi 23 avril, sur le maintien ou la levée de la saisie du bateau.
Alerté sur l’affaire, le collectif Forensic Architecture a enquêté avec les outils impressionnants qu’il
développe depuis quelques années. « Forensic Architecture » est à la fois le nom d’une nouvelle
discipline située entre journalisme d’investigation et défense des droits humains, et celui d’une agence
d’architecture de combat basée à Londres.
Celle-ci regroupe des architectes, des cartographes, des ingénieurs, des juristes ou des réalisateurs, et
développe des moyens inédits d’investigation sur les crimes et mensonges d’État, qu’elle met au service des ONG ou de l’ONU.
Elle a, ici, collecté images, données et métadonnées pour démonter l’accusation et démontrer la
manière dont la saisie du bateau de 33 mètres, susceptible d’accueillir à son bord plus de
200 personnes, s’inscrit dans une campagne plus large de délégitimation et de criminalisation des
ONG s’efforçant de sauver celles et ceux qui tentent de rejoindre l’Europe par la Méditerranée.
Forensic Architecture est ainsi parvenu à une reconstitution 3D de ce qui s’est vraiment passé au large
des côtes libyennes, qu’elle publie aujourd’hui en même temps que Mediapart pour la France,
Internazionale en Italie et The Intercept, le magazine lancé par Glenn Greenwald, Laura Poitras et
Jeremy Scahill.
Pour Lorenzo Pezzani, cofondateur de Forensic Oceanography, un département de Forensic
Architecture qui documente depuis plusieurs années les naufrages en Méditerranée et les violations
des droits des migrants, « depuis la fin de l’année 2016, avec un point culminant à l’été 2017, s’est
développée en Italie une campagne contre les ONG qui affrètent des bateaux pour aller à la recherche
des embarcations de migrants menacées de naufrage. Au départ, cette campagne était limitée à des
petits groupes xénophobes, mais cette présentation toxique de la réalité s’est répandue dans les
médias et parmi les politiques, comme nous l’avons déjà documenté dans notre rapport Blaming the
Rescuers ».
Comprendre la saisie du bateau de l’ONG Jugend Rettet implique en effet, pour lui, de se remettre
dans une perspective de plus longue durée. « Les printemps arabes ont fait exploser le système de
contrôle des frontières européennes fondé sur l’externalisation et la collaboration avec les dictatures
nord-africaines, comme celle de Ben Ali en Tunisie et Kadhafi en Libye, et provoqué un pic de départ
à partir des premiers mois de 2011. Dans un premier temps, les États européens, et notamment
l’Italie, ont mis en place leurs propres opérations à la fois militaires et humanitaires, telle Mare
Nostrum lancée par la marine italienne en 2013, après le naufrage d’un bateau, le 3 octobre 2013,
qui avait fait plus de 350 morts. »
Mais ces opérations de sauvetage ont ensuite été considérées comme des facteurs encourageant les
départs de migrants et ont été remplacées par des opérations avant tout militaires, fondées sur le
présupposé que rendre la traversée plus dangereuse aurait un effet dissuasif. « En réalité, poursuit
Lorenzo Pezzani, il n’y a pas eu moins de migrants qui sont arrivés sur les côtes européennes. En
revanche, beaucoup plus sont morts durant la traversée, avec un pic de mortalité en 2015,
particulièrement visible avec le décès de plus de 1 200 personnes lors du naufrage de seulement deux
bateaux durant la même semaine du mois d’avril. »
C’est dans ce contexte, explique-t-il, que « de nombreuses ONG ont considéré qu’elles ne pouvaient
plus se contenter de témoigner de ce qui se passait, mais qu’il fallait intervenir directement pour
sauver ces vies ». Et ont ainsi commencé à affréter des bateaux à l’instar du Iuventa.
Dans une autre affaire similaire, un juge de Raguse en Sicile a décidé, lundi 16 avril, d’annuler le
placement sous séquestre du navire de POA (Proactiva Open Arms), appartenant à une ONG
espagnole, également soupçonné d’aide à l’immigration clandestine.
Pour Lorenzo Pezzani, « nous sommes, depuis quelques mois, dans une phase de clôture accentuée de
la Méditerranée, fondée sur une double stratégie. D’un côté, une criminalisation des ONG pour
empêcher leurs bateaux d’accéder aux embarcations de migrants. De l’autre, un soutien technique,
logistique et politique aux gardes-côtes libyens pour qu’ils interceptent les bateaux de migrants et les
renvoient en Libye. La saisie du Iuventa s’inscrit dans ce cadre. Cette saisie a constitué la première
attaque de nature judiciaire contre les ONG qui s’occupent de sauver les migrants, et elle prolonge
une campagne politique et médiatique de plus en plus violente ».
Selon lui, cette décision inscrite dans une stratégie reformatée de l’Union européenne en Méditerranée
doit aussi « être comprise dans un contexte plus large de criminalisation de la solidarité envers les
migrants partout en Europe ».
►https://www.mediapart.fr/journal/international/200418/le-iuventa-embleme-de-la-criminalisation-des-ong-en-mediterranee
Caso Iuventa, i video che scagionano la nave dell’ong tedesca
I ricercatori dell’università di Londra Goldsmiths hanno prodotto tre video, pubblicati in esclusiva da Internazionale, che scagionano l’ong tedesca Jugend Rettet dall’accusa di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina nell’inchiesta che ha portato al sequestro della nave Iuventa il 2 agosto 2017.
Secondo la procura di Trapani, nel settembre del 2016 e nel giugno del 2017 durante i soccorsi di migranti al largo della Libia c’erano stati dei contatti “tra coloro che scortavano gli immigrati fino alla Iuventa e i membri dell’equipaggio della nave”. Anche se hanno agito solo per ragioni umanitarie e senza fini di lucro, riconosce la procura, gli operatori si sarebbero avvicinati troppo alle coste libiche e avrebbero avuto contatti con i trafficanti per delle “consegne pattuite” di migranti.
Secondo l’accusa, in uno di questi episodi gli operatori della Iuventa avrebbero lasciato alla deriva tre imbarcazioni in modo che i trafficanti potessero recuperarle e usarle successivamente in altre traversate. Le fonti dell’accusa sono le testimonianze e le foto scattate da due poliziotti sotto copertura, imbarcati come personale di sicurezza sulla nave Vos Hestia dell’organizzazione umanitaria Save the children, attiva nello stesso tratto di mare.
Ma al termine di un lavoro durato otto mesi il dipartimento di oceanografia forense della Goldsmiths ha smentito questa ricostruzione, basandosi sui video e gli audio raccolti dall’equipaggio, sulle informazioni registrate nel diario di bordo della Iuventa, sulle comunicazioni con la centrale operativa della guardia costiera italiana e sulle immagini scattate dai giornalisti a bordo della nave tedesca e di altre imbarcazioni impegnate nei soccorsi.
▻https://www.internazionale.it/reportage/annalisa-camilli/2018/04/20/iuventa-video
An Italian Court Decision Could Keep Rescue Boats From Saving Refugees in the Mediterranean
In August 2017, an Italian prosecutor ordered police to seize and impound the Iuventa, a ship operated by the German nonprofit Jugend Rettet, in Trapani, a port in western Sicily. The Iuventa is used to rescue migrants attempting the perilous sea crossing between North Africa and Italy, but the prosecutor said he was investigating the organization for alleged ties to human trafficking operations in Libya. The investigation relied on evidence gathered through the use of police informants, an undercover operative, tapped phone calls, and a recording device that police placed in the Iuventa’s bridge months earlier, and it purported to show the crew of the Iuventa coordinating with Libyan smugglers.
▻https://theintercept.com/2018/04/20/mediterranean-refugee-rescue-boat-italy-libya
Italy’s Supreme Court rejects appeal against the seizure of NGO rescue vessel the Iuventa
On Monday, Italy’s Supreme Court rejected an appeal against the seizure of the Iuventa, a rescue ship operated by the German NGO Jugend Ruttet (‘Youth Rescue’). The vessel was seized last summer after an investigation by the Italian authorities into the operation of migrant rescue missions in the Mediterranean.
Evidence collected as part of the investigation, which included the use of an undercover agent, bugging devices, tapped phone calls as well as informant testimonies, led to the pre-emptive seizure of the vessel on 2 August 2017 under accusations of colluding with smugglers and “conspiring to facilitate illegal immigration”.
Lawyers had filed the appeal against the ruling of the judge in the Western Sicilian city of Trapani in favour of the prosecution’s request for pre-emptive seizure. The lawyers questioned the nature of the accusations, as well as Italy’s jurisdiction on incidents that took place in international waters.
The order of seizure itself followed the introduction of a controversial code of conduct for charity boats conducting rescues in the Mediterranean by the Italian government last summer. Several NGOs, from larger organisations such as Doctors without Borders to smaller ones including Jugend Rettet, refused to sign it before the announced deadline of 31 July 2017, claiming that the code would threaten their activities at sea. The seizure of the Iuventa was ordered only two days after this deadline.
The London-based research organisation Forensic Architecture are among several observers sceptical of the accusations brought by the Italian authorities and released an investigation last week refuting the Italian accusations and questioning their evidence. Philipp Külker, spokesperson of Jugend Rettet, said that “the analysis showed in a very clear way that the accusations are unfounded…these are just empty claims.”
The ruling is a blow to NGOs operating sea rescue missions in the Mediterranean, after the Spanish NGO rescue vessel Open Arms was ordered to be released from a Sicilian port last month, with the ship’s crew remaining under criminal investigation. The Iuventa ruling points to the wider trend of de-legitimisation and criminalization of NGO rescue missions.
Italy’s Supreme Court of Cassation will publish an explanatory statement on the ruling in the coming weeks.
▻https://www.ecre.org/italys-supreme-court-rejects-appeal-against-the-seizure-of-ngo-rescue-vessel-t
Italy OKs migrant transfer after insisting on UK approval
Italy’s coast guard said Monday it had granted authorization for 105 migrants rescued at sea by a Spanish aid group to transfer to a sturdier boat after more than a daylong bureaucratic tussle left them exposed to the elements on the Mediterranean Sea.
It was the second time in as many months that Italy has delayed allowing rescued migrants to reach safety by insisting on bureaucratic formalities in what appears to be a strategy to dissuade aid groups from rescuing migrants.
Spain’s Proactiva Open Arms said the migrants, including six children and 32 unaccompanied teenagers, were in stable condition Monday but they were exposed to bad weather and living in inappropriate conditions aboard the Astral, a sailing vessel turned rescue ship that Proactiva has used for emergency assistance. Aquarius, a bigger rescue ship of the French SOS Mediterranee nonprofit group, waited for much of Monday to take them to a safe port.
The nonprofits said the vessels —both sailing under the British flag— had been waiting for authorization since early Monday at around 25 nautical miles (28.75 statute miles) off the town of Khoms on the Libyan coast. Italy’s coast guard said the British had to grant authorization for the transfer, but Britain said it wasn’t coordinating the rescue.
“They are throwing the ball at each other and we are in the middle,” said Astral’s captain Riccardo Gatti, blaming Italian and British authorities more than 30 hours after the migrants were rescued from a drifting and engineless rubber boat.
“The situation is becoming unbearable due to worsening weather, cold and the health and hygiene conditions onboard,” he added.
Another rescue ship of Proactiva was seized for weeks by Italian authorities before a judge in Sicily ordered its release earlier this year. Prosecutors are still investigating whether the non-governmental organization’s crew should face charges of criminal association and aiding illegal immigration.
The British Maritime and Coast Guard Agency said it was aware of the incident and in contact with search and rescue authorities in the area, but said the incident was “not coordinated” by Britain.
The Italian coast guard said the delay in transferring the migrants was due to Britain, since both rescue ships were British-flagged. Late Monday, the coast guard issued a second statement saying it had allowed for the transfer because of the late hour and because British authorities hadn’t given any indication on how to proceed.
Previously, the Italian coast guard has said international norms require the flag nation to request authorization for one of its ships to dock — a requirement it hadn’t enforced before its recent crackdown on migrant landings.
Matthew Carter, a communications officer with SOS Mediterranee, said the NGO’s standard procedure “is to wait for a green light from the coordinating authority (usually the Italian Maritime Rescue Coordination Center) before proceeding with a transfer or rescue operation.”
But Carter said his organization had informed all parties that in the event of an emergency it planned to take all rescued people on board without pre-authorization.
Each year, tens of thousands of migrants attempt to reach European shores by crossing the Mediterranean in smugglers’ boats. Most of the vessels are unfit for open water, and thousands of migrants drown each year.
The U.N. says 615 migrants have died crossing the Mediterranean so far this year. A total of 22,439 migrants have reached European shores through the first four months of 2018.
Italy has significantly reduced the migrants arriving on its coasts by helping the Libyan coast guard beef up its patrols, reducing the number of aid groups performing sea rescues and — in a move criticized by some aid groups — negotiating deals with Libyan militias that had long profited from trafficking humans.
The migrants aboard the Astral are from Bangladesh, Egypt, Libya, Nigeria and other countries. They told The Associated Press on Sunday that human smugglers sailing in a separate boat removed their inflatable’s engine halfway through the dangerous Mediterranean crossing and left.
▻https://apnews.com/d2cf4d6b2195422e8faf0e10fd9e286f
v. aussi : ▻https://www.washingtonpost.com/world/europe/rescuers-blame-red-tape-while-waiting-with-migrants-at-sea/2018/05/07/b50cfbcc-5216-11e8-a6d4-ca1d035642ce_story.html
Legal action against Italy over its coordination of Libyan Coast Guard pull-backs resulting in migrant deaths and abuse.
Seventeen survivors of a fatal incident in which a boat carrying migrants found itself in distress off
the coast of Libya filed an application against Italy today with the European Court of Human Rights. The applicants included the surviving parents of two children who died in the incident.
The application was filed by the Global Legal Action Network (GLAN) and the Association for Juridical Studies on Immigration (ASGI), with support from the Italian non-profit ARCI and Yale Law School’s Lowenstein International Human Rights Clinic. Their submission made use of evidence compiled by Forensic Oceanography, part of the Forensic Architecture agency based at Goldsmiths, University of London, who have produced a detailed reconstruction of the incident and the policies that have contributed to it.
L’Italia rischia un processo per aver coordinato la guardia costiera libica
“All’alba abbiamo visto una barca e abbiamo gridato. Il nostro gommone stava imbarcando acqua, ci siamo tolti le magliette e le abbiamo sventolate per farci vedere. C’erano dei bambini che piangevano. La barca non ci ha risposto e se n’è andata”. E. è uno dei sopravvissuti del naufragio del 6 novembre 2017 in cui sono morte almeno venti persone e ricorda il momento in cui si è accorto che il gommone su cui viaggiava si stava sgonfiando. Erano quasi le nove di mattina. Il lato posteriore dell’imbarcazione ha cominciato ad affondare e alcune persone sono finite in mare.
“Una nave della guardia costiera libica ci ha raggiunto, abbiamo cominciato a gridare: ‘Aiuto’. Ma non ci hanno risposto, hanno preso una macchina fotografica e ci facevano delle foto, se ne stavano andando quando hanno visto la Sea Watch che stava venendo verso di noi. Allora sono tornati indietro e gli hanno detto di andarsene”, racconta E. in un’intervista concessa al ricercatore Charles Heller del gruppo Forensic Architecture. Da quel momento è cominciata una specie di battaglia navale tra la motovedetta libica e la nave dell’ong tedesca. I libici hanno chiesto agli umanitari di andarsene, ma l’ong ha calato i gommoni di soccorso, perché molti migranti erano già in acqua e chiedevano aiuto.
Respingimenti per procura
Sei mesi dopo, il 3 maggio, insieme ad altri sedici sopravvissuti E. ha presentato un ricorso contro l’Italia alla Corte europea dei diritti umani (Cedu) accusando il paese di aver messo a repentaglio la sua vita, di aver ritardato i soccorsi affidandoli alla guardia costiera libica e di aver “respinto per procura” 47 migranti attraverso l’azione della motovedetta libica, donata a Tripoli da Roma nel maggio del 2017, come previsto dal Memorandum d’intesa firmato dai due paesi.
Dei 17 migranti che hanno presentato il ricorso infatti, quindici sono stati portati in Italia e due sono stati respinti in Libia dove sono stati portati in un centro di detenzione a Tagiura. Per due mesi sono stati sottoposti a violenze, abusi, torture, estorsioni e stupri, sono stati venduti e sono stati torturati con l’elettricità. Infine i due hanno chiesto di partecipare ai programmi di rimpatrio volontario dell’Organizzazione mondiale dell’immigrazione (Oim) e sono stati riportati dalla Libia a Benin City, in Nigeria, il loro paese d’origine.
E. e P. sono invece stati soccorsi e portati in Italia. E. dopo essere caduto in acqua è riuscito ad arrampicarsi sulla motovedetta libica 648 Ras Jadir, ma una volta a bordo i guardacoste hanno cominciato a picchiarlo come stavano già facendo con gli altri migranti soccorsi. “In quel momento ho guardato verso il mare e ho visto che c’erano i gommoni di soccorso della Sea Watch così sono saltato in acqua e mi sono salvato, non sono stato l’unico”, racconta E., uno dei 59 sopravvissuti recuperati dalla Sea Watch, successivamente portato in Italia.
Anche P. era sulla stessa barca e ricorda che un elicottero ha lanciato dei giubbotti di salvataggio per le persone che erano cadute in mare. P. ne aveva indossato uno e si era attaccato a una corda insieme ad altri tre ragazzi riuscendo a salire a bordo della motovedetta. “Pensavo che fossero italiani, ma poi ho capito che erano libici perché parlavano arabo. Ci hanno detto di stare seduti. Un ragazzo si è lanciato in acqua e i libici ci hanno minacciato. Ci avrebbero picchiato con delle corde se ci fossimo mossi. Ma quando la guardia si è allontanata, io mi sono buttato in acqua e poi sono stato soccorso dalla Sea Watch”.
La guardia costiera italiana alle 6 di mattina ha contattato la nave umanitaria Sea Watch 3 per intervenire in soccorso dei migranti che erano ancora in acqua: “Ci hanno chiamato da Roma per chiederci d’intervenire. Mentre andavamo verso il gommone ci siamo resi conto che era in corso un naufragio, abbiamo visto molti corpi in mare”, il volontario della Sea Watch Gennaro Giudetti ricorda l’operazione di salvataggio a trenta miglia dalle coste libiche.
“Ho visto una donna affogare davanti ai miei occhi”, racconta. Un’altra donna, che Giudetti è riuscito a salvare, ha perso suo figlio nel naufragio. Sono morte almeno venti persone, mentre l’intervento della motovedetta libica – la 648 Ras Jadir – ha intralciato i soccorsi. I libici hanno lanciato anche degli oggetti contro i volontari, come raccontato da molti testimoni. I 47 sopravvissuti che sono stati recuperati dai libici, sono stati riportati nei centri di detenzione in Libia. Durante il salvataggio era presente anche un elicottero della marina militare italiana e diverse navi militari della missione Eunavformed.
Secondo i sopravvissuti e il collegio di avvocati ed esperti che li hanno seguiti nel ricorso alla Cedu, il governo italiano è legalmente responsabile dei “respingimenti per procura” operati dalla guardia costiera libica, che violano numerosi articoli della Convenzione europea dei diritti dell’uomo. Roma infatti ha donato le motovedette alla guardia costiera libica e ha finanziato la formazione dei guardacoste in seguito all’accordo firmato con Tripoli a febbraio. Gli italiani hanno coordinato, infine, attraverso la centrale operativa della guardia costiera di Roma gli interventi che hanno avuto come conseguenza il respingimento dei migranti in Libia.
Loredana Leo, avvocata dell’Associazione studi giuridici sull’immigrazione (Asgi), spiega che l’Italia avrebbe una responsabilità nell’evento che ha prodotto una serie di violazioni dei diritti umani fondamentali: “In particolare sarebbe stato violato il diritto alla vita, perché tutti i ricorrenti erano in una situazione di potenziale o effettiva perdita della propria vita. C’è una violazione anche dell’articolo 3 della Convenzione dei diritti umani: quello che vieta i trattamenti inumani”. Per quelli che sono stati riportati in Libia la violazione dell’articolo 3 “è evidente”, inoltre sarebbe stato violato il divieto al respingimento collettivo. “Non c’è stata nessuna valutazione della situazione individuale delle persone che sono state respinte, inoltre coloro che sono stati riportati in Libia hanno corso il rischio di essere ridotti in schiavitù perché sono stati venduti come schiavi nel carcere libico”, continua Leo.
Nel caso Hirsi l’Italia aveva operato direttamente, mentre in questo caso avrebbe agito attraverso l’intervento della guardia costiera libica
Per gli avvocati del Global legal action network (Glan) e dell’Asgi, che seguono il ricorso, quello che l’Italia sta facendo è delegare alla guardia costiera libica il respingimento dei migranti, una prassi che viola numerose norme internazionali e che è già costata a Roma una condanna nel 2012 (caso Hirsi). In quell’occasione l’Italia è stata condannata dalla Corte europea dei diritti dell’uomo per aver violato l’articolo 3 della Convenzione europea dei diritti umani e aver rimandato nel paese nordafricano alcuni cittadini eritrei e somali, che rischiavano di subire trattamenti inumani e degradanti.
Nel 2012 però l’Italia aveva operato direttamente, mentre in questo caso avrebbe agito attraverso l’intervento della guardia costiera libica. Per l’avvocata Leo la responsabilità italiana però è molto chiara: “Tutto è avvenuto sotto il controllo e il coordinamento delle autorità italiane. La chiamata di emergenza è arrivata alla centrale operativa della guardia costiera italiana, che alle 6 del mattino ha chiamato Sea Watch 3 per chiedere d’intervenire. Quindi l’Italia aveva la responsabilità che le persone soccorse non subissero violazioni”. Inoltre c’è un livello più generale: “L’Italia ha messo Tripoli nelle condizioni di fare questi respingimenti per procura, donando le motovedette, formando i guardacoste e coordinando i libici da una nave della marina che è di stanza a Tripoli”.
Per Violeta Moreno-Lax, consigliera di Glan e professoressa della Queen Mary all’università di Londra, “le autorità italiane hanno affidato ai libici delle azioni che sono illegali e che stanno mettendo a rischio le vite dei migranti”. Inoltre li stanno esponendo a forme estreme di violenza “per procura, cioè sostenendo e coordinando l’azione della cosiddetta guardia costiera libica”. La Cedu nei prossimi mesi dovrà decidere sull’ammissibilità del ricorso, ma i tempi in casi così importanti potrebbero essere molto lunghi. “Nel caso Hirsi ci sono voluti tre anni per arrivare a una condanna”, conclude l’avvocata Leo.
Il caso è stato presentato alla Cedu dall’Asgi, dal Glan e dall’Arci, con il sostegno della Yale law school’s Lowenstein international human rights clinic.
Mare chiuso
Il naufragio del 6 novembre è solo la punta dell’iceberg di una strategia complessa avviata dalle autorità italiane ed europee per chiudere la rotta del Mediterraneo centrale e ridurre gli arrivi di migranti in Europa, sostengono i ricercatori Charles Heller e Lorenzo Pezzani della Forensic oceanography dell’università Goldsmith di Londra, che a questo tema hanno dedicato il rapporto Mare clausum, il quarto di una serie sui soccorsi di migranti nel Mediterraneo centrale.
“Abbiamo esaminato 16 diversi episodi che mettono in luce l’azione dell’Italia con il supporto dell’Unione europea”, spiega Heller. In questi casi, secondo il ricercatore, “l’Italia ha coordinato la guardia costiera libica, che a sua volta ha intercettato e riportato i migranti in Libia, nonostante le violazioni documentate nei centri di detenzione libici”. Le ricostruzioni sono state realizzate a partire dagli audio e dai video registrati dai volontari delle ong e dai giornalisti indipendenti a bordo delle navi di soccorso.
“Siamo riusciti a ricostruire questi episodi con una precisione senza precedenti”, aggiunge Pezzani, cofondatore della Forensic oceanography. “In questi 16 casi che abbiamo documentato per fortuna c’era una nave delle ong nei paraggi che ha registrato audio e video e ha permesso di ricostruire cosa è successo nei dettagli, mentre nella maggior parte dei casi non rimane traccia”. Per Pezzani ed Heller è interessante notare che le navi militari europee sono sempre presenti durante i soccorsi, ma si tengono a una certa distanza e non intervengono: “Sono sicuramente le navi di Eunavformed a segnalare ai libici la presenza dei migranti, ma in tutti i casi che abbiamo esaminato le navi militari europee aspettano che i libici arrivino senza intervenire”.
Se si osserva in prospettiva tutta la storia dei soccorsi in mare nel Mediterraneo centrale ci si accorge che siamo di fronte a una fase di chiusura delle rotte aperte nel 2011 con l’esplosione delle primavere arabe. “La guerra civile libica e la spinta rivoluzionaria tunisina hanno messo in discussione i vecchi confini dell’Unione europea, che erano stati militarizzati con molta fatica prima del 2011. Ora quel tentativo di apertura è stato violentemente richiuso”, conclude Pezzani. Secondo Amnesty international, nel 2017 ventimila migranti sono stati intercettati e riportati in Libia dalla guardia costiera del paese nordafricano.
▻https://www.internazionale.it/bloc-notes/annalisa-camilli/2018/05/08/italia-migranti-libia-respingimenti
#Riccardo_Gatti, quelques jours après la mise sous sequestre du navire OpenArms :
Les propos de #Gennaro_Giudetti, médiateur culturel sur le navire :
▻https://www.youtube.com/watch?v=spZq0Xq01oI
Ong: è vero che sono i “taxi del mare”?
È logico attendersi che la maggiore incidenza di salvataggi in mare da parte di imbarcazioni delle Ong (passata dal 1% del 2014 al 41% nel 2017), assieme alla tendenza di queste ultime a operare nei pressi delle acque territoriali libiche (come rilevato dall’agenzia europea Frontex), possano aver spinto un maggior numero di migranti a partire, aumentando di conseguenza il numero di sbarchi.
Ma i dati in realtà mostrano che non esiste una correlazione tra le attività di soccorso in mare svolte dalle Ong e gli sbarchi sulle coste italiane. A determinare il numero di partenze tra il 2015 e oggi sembrano essere stati dunque altri fattori, tra cui per esempio le attività dei trafficanti sulla costa e la “domanda” di servizi di trasporto da parte dei migranti nelle diverse località libiche.
►https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/fact-checking-migrazioni-2018-20415
“#Salvezza”, un fumetto d’inchiesta sui salvataggi in mare
Dal 2016 a oggi sono quasi 20 mila i migranti tratti in salvo nel Mediterraneo dall’equipaggio dell’Aquarius, nave affittata dalla ong Sos Méditerranée per i soccorsi in mare. Una cinquantina i giornalisti che, in questo periodo, hanno partecipato a una missione, per raccontarla. Lo scorso novembre anche Marco Rizzo e Lelio Bonaccorso, giornalista e sceneggiatore di fumetti il primo, disegnatore il secondo, con alle spalle una lunga esperienza nel graphic journalism (insieme hanno realizzato il fumetto su Peppino Impastato e Marco Rizzo anche di quelli su Ilaria Alpi, con i disegni di Francesco Ripoli, e Mauro Rostagno con i disegni di Giuseppe Lo Bocchiaro, usciti per la casa editrice BeccoGiallo) sono saliti a bordo della nave. Diciannove giorni, 4 salvataggi, quasi mille persone salvate.
“Ci eravamo già occupati di migranti, siamo stati nei centri di accoglienza in Sicilia, ma ci mancava questo pezzo del viaggio – racconta Marco Rizzo – Un pezzo importante per ragioni sociali e politiche, perché ha un impatto enorme sulle campagne elettorali di mezza Europa e un impatto economico. Dovevamo raccontarlo”. La loro esperienza è contenuta in “Salvezza” (Feltrinelli Comics), 120 pagine di reportage a fumetti o meglio di fumetto d’inchiesta in cui oltre alle storie delle persone, ai soccorsi, ci sono anche infografiche con dati e numeri per aiutare a capire la situazione. “Quello che invece nel fumetto non troverete sono le urla, le persone in acqua che si sbracciano e ti chiedono ‘per favore aiutami’ – continua Rizzo – Ce le aspettavamo quando ci siamo imbarcati, sapevamo che ci saremmo trovati di fronte a situazioni estreme, al dolore, a persone con storie drammatiche, ma non a quei livelli, non con quei numeri. Al rientro non è stato facile parlare di quell’esperienza”.
Sull’Aquarius Rizzo e Bonaccorso hanno potuto vedere con i loro occhi come funzionano i salvataggi in mare e qual è il ruolo delle ong: “saves lives, protect people, testify” ovvero “salvare vite, proteggere le persone e testimoniare la loro sofferenza”, come spiega nel fumetto Sophie Beau, cofondatrice di Sos Méditerranée. “Sos Méditerranée sta facendo quello che dovrebbe fare uno Stato ovvero accogliere e proteggere le persone – ha spiegato Alessandro Porro, membro del team di ricerca e soccorso di Aquarius, presente in occasione della presentazione di “Salvezza” alla Feltrinelli di Bologna – Noi siamo lì per salvare, proteggere e raccontare perché senza il racconto è come se non fosse successo niente. C’è bisogno di informazione su quello che sta accadendo perché nel Mediterraneo è messa in gioco la democrazia europea”. Il soccorso in mare, infatti, è una cosa che nessuno Stato può interrompere, “mentre negli ultimi anni la macchina dei soccorsi è stata ostacolata più volte, si è spostata l’attenzione sulle ong definendole criminali – continua Porro – ma le ong fanno solo il 30% dei soccorsi in mare e purtroppo l’atmosfera ostile nei loro confronti ostacola anche quel 30% di salvataggi con la conseguenza che se a luglio 2017 le navi in mare erano 7, oggi ce n’è una sola e le donazioni per le ong sono crollate”.
“Se non ci fossero le ong, la situazione sarebbe ancora più tragica di quella che è – spiega Rizzo – Dopo la chiusura di Mare Nostrum, sono rimaste solo le ong a fare questo lavoro metodicamente, lo fanno anche la Guardia costiera e la Marina, a volte navi cargo private, ma le ong sono quelle più attrezzate: in attesa che si regolino i flussi o che si facciano corridoi umanitari, questo è l’unico modo per non lasciare che le persone muoiano in mare”. Come spiegato nel fumetto, a bordo della nave ci sono 35 persone per ogni missione, a cui si aggiungono da 2 a 4 giornalisti, una missione dura circa 3 settimane. L’equipaggio è diviso in 3 squadre: la ciurma che risponde al capitano e si occupa di muovere la nave, la squadra che effettua i soccorsi e fa riferimento a Sos Méditerranée e il team di Medici senza frontiere che include medici, infermieri e mediatori culturali. “Una cosa che possiamo dire perché forse non è chiara è che tutte le operazioni sono coordinate dalla Guardia costiera italiana, dal Centro operativo di Roma – spiega Rizzo – Quindi se vogliamo ripetere l’accusa assurda di ‘taxi del mare’ rivolta alle ong allora qualcuno se la dovrebbe prendere anche con la Guardia costiera, cosa che ovviamente non viene fatta, perché è come se fosse la centrale operativa di quei taxi”.
Il disegno è stato uno strumento efficace per avvicinare le persone a bordo della nave. “Arrivano tutti da situazioni traumatiche, non puoi andare lì con la macchina fotografica o la telecamera e puntargliela in faccia – racconta Bonaccorso – Allora mentre Marco parlava con loro, io mi sedevo accanto e iniziavo a ritrarli con la matita. In pochissimo tempo, erano tutti lì in fila per un ritratto. E per raccontarti la loro storia: il disegno era un modo per entrare in confidenza, farli distrarre e rompere il muro di diffidenza”. Sono tantissime le storie che Rizzo e Bonaccorso hanno raccolto nei 19 giorni sulla nave, tutte drammatiche, “ma c’è una cosa che molti sottovalutano ed è la situazione dei loro Paesi di provenienza – spiega Bonaccorso –, situazioni che loro non possono accettare e per questo scappano: quando abbiamo chiesto a un ragazzo eritreo cosa si aspetta dall’Europa, lui non ci ha risposto soldi o lavoro ma semplicemente libertà. E la libertà non si può negare a nessuno”.
Ora l’intenzione dei due fumettisti è portare il libro nelle scuole: “Questo libro è uno strumento per fare informazione e porre una domanda, ‘cosa vogliamo fare di questo mondo in cui viviamo? – conclude Bonaccorso – Vogliamo accettare passivamente quello che accade o rimboccarci le maniche? E questo non vuole essere uno slogan ma uno stimolo sincero per cercare di cambiare le cose: voltarsi dall’altra parte significa lasciare un mondo devastato a chi verrà dopo di noi, devastato non dai migranti che arrivano nei nostri Paesi ma dalle azioni dei nostri Paesi”.
Exclusif : découvrez Boza, notre documentaire sur le sauvetage des migrants en Méditerranée
Pour les migrants venus d’Afrique, la Méditerranée est la voie principale pour atteindre l’Europe, malgré le danger que représente sa traversée. Selon Médecins sans frontières (MSF), en 2016, au moins 5 000 hommes, femmes et enfants sont morts en tentant de traverser la Méditerranée, contre près de 2 800 en 2015. Depuis mai 2016, L’Aquarius, un navire affrété par l’association SOS Méditerranée, vient en aide aux migrants rescapés. Nous avons passé quinze jours à son bord, à la rencontre de son équipage et des migrants qu’il sauve.
Ong, Saviano replica a Salvini: «Il diritto del mare ha una regola sacra: non si lasciano annegare le persone»
Lo scrittore e giornalista Roberto Saviano risponde attraverso un video alle parole pronunciate dal leader della Lega e neo ministro Matteo Salvini ("Le Ong? No ai vice scafisti che attraccano nei porti"): «La poca conoscenza che ha il ministro Salvini del diritto del mare lo porta a ignorare un elemento fondamentale: le Ong agiscono sempre coordinate dalla Guardia Costiera italiana, quindi sempre nel rispetto delle regole. Dando dei ’vice scafisti’ a persone che salvano vite in mare, sta dando anche colpa alla Guardia costiera italiana e di questo deve prendersene responsabilità». Infine dice: «Il diritto del mare ha una regola eterna: Non si lasciano persone a mare, non si lasciano annegare. E non sarà Salvini a interrompere questo diritto sacro»
►https://video.repubblica.it/politica/ong-saviano-replica-a-salvini-il-diritto-del-mare-ha-una-regola-sacra-non-si-lasciano-annegare-le-persone/306649/307279?refresh_ce
Migranti, Salvini a Malta: «La nave Aquarius non può attraccare in Italia». La replica: «Non spetta a noi»
La decisione del ministro dell’Interno che ha intimato a Malta di accettare la nave con a bordo 629 migranti che sta entrando nelle acque di competenza de La Valletta. Gino Strada: «Sconcertato nel vedere ministri razzisti o sbirri alla guida del mio Paese»
Palermo, archiviate le indagini sulle ong: «Nessun legame coi trafficanti di migranti»
Il gip accoglie la richiesta della Dda: ProActiva e Sea Watch non hanno favorito l’immigrazione clandestina
▻http://palermo.repubblica.it/cronaca/2018/06/19/news/palermo_archiviate_le_indagini_sulle_ong_nessun_legame_coi_traffi
La richiesta di archiviazione della Procura di Palermo nel procedimento sulle ONG
Procura della Repubblica presso il Tribunale di Palermo, richiesta di archiviazione, 13 giugno 2018
Pubblici Ministeri Camilleri – Cescon – Ferrara
Segnaliamo, in considerazione dell’interesse mediatico della vicenda, la richiesta di archiviazione, accolta dal GIP, presentata dalla Procura della Repubblica presso il Tribunale di Palermo in un procedimento penale che vedeva coinvolto il personale di due ONG che, dopo aver soccorso dei migranti, si recavano presso il porto di Lampedusa, dove facevano sbarcare i migranti.
In punto di diritto, le fattispecie di reato ipotizzate, a carico di ignoti, erano quelle di associazione per delinquere (di cui all’art. 416, comma 6, cp) e favoreggiamento dell’immigrazione irregolare sul territorio nazionale (di cui all’ art. 12 D. Lgs 286 del 1998).
La Procura di Palermo, dopo aver ricordato le coordinate giuridiche previste dal diritto internazionale con specifico riguardo al salvataggio in mare dei migranti e richiedenti asilo, si è soffermata sugli aspetti penalistici della condotta contestata e, in particolare, sulla scriminante prevista dall’art. 51 comma 1 c.p. (la quale, com’è noto, prevede che “l’esercizio di un diritto o l’adempimento di un dovere imposto da una norma giuridica o da un ordine legittimo della pubblica autorità, esclude la punibilità”) e sull’art. 12 comma 2 del d.lgs. 286/98 (secondo cui, “fermo restando quanto previsto dall’articolo 54 del codice penale, non costituiscono reato le attività di soccorso e assistenza umanitaria prestate in Italia nei confronti degli stranieri in condizioni di bisogno comunque presenti nel territorio dello Stato”).
Nel caso in esame – si legge nella richiesta di archiviazione – «avendo l’imbarcazione umanitaria soccorso dei migranti che si trovavano in stato di pericolo, la condotta trova giustificazione nella predetta disciplina dell’art. 51 c.p. per aver adempiuto ad un obbligo imposto da una norma giuridica internazionale».
Quanto, in particolare, alla nozione di pericolo tale da integrare la scriminante, il requstito della attualità «non deve essere intesa in senso assoluto, come rapporto di assoluta immediatezza tra la situazione di pericolo e l’azione necessitate, ma sta a significare che, nel momento in cui l’agente pone in essere il fatto costituente reato, esiste, secondo una valutazione ex ante che tenga conto di tutte le circostanze concrete e contingenti di tempi e di luogo, del tipo di danno temuto e della sua possibile prevenzione, la ragionevole minaccia di una causa imminente e prossima del danno».
A tal proposito è sufficiente rilevare – concludono i magistrati – «come il sovraffollamento dei gommoni, la presenza a bordo di donne e minori imponga certamente agli operatori di considerare lo stato di pericolo in maniera evidentemente stringente e intervenire al più presto anche se le condizioni metereologiche non dovessero rappresentare, al momento del salvataggio, un problema».
Altro tema – scrive la Procura – riguarda l’operato della ONG relativo al mancato raggiungimento di altri porti di approdo più vicini rispetto a quelli in cui avveniva lo sbarco.
Circa tale aspetto, i pubblici ministeri hanno anzitutto richiamato il principio della «effettività del soccorso» e la «assoluta mancanza di cooperazione dello Stato di Malta nella gestione dei predetti eventi», i quali vanno letti alla luce del dovere giuridico di salvaguardare la vita dei migranti e di assicurare il rispetto dei principi umanitari.
Ebbene, dal momento che «le operazioni di soccorso non si esauriscono nel mero recupero in mare dei migranti, ma devono completarsi e concludersi con lo sbarco in un luogo sicuro (POS, piace of safety)» – conclude la Procura – «il porto più vicino non deve individuarsi esclusivamente avuto riguardo alla posizione geografica, ma dovrà invece essere, necessariamente, quello che assicurerà il rispetto dei predetti diritti».
▻http://www.giurisprudenzapenale.com/2018/06/21/la-richiesta-di-archiviazione-della-procura-di-palermo-nel-pro
L’indagine sulle ong non ha trovato niente di niente
La richiesta di archiviazione presentata dalla procura di Palermo smentisce nettamente le accuse circolate in questi mesi, e anzi difende l’operato di chi soccorre i migranti
▻https://www.ilpost.it/2018/06/21/indagini-ong-archiviazione
Migranti: accusati di terrorismo i dirottatori del mercantile approdato a Malta
Con l’accusa di terrorismo, il tribunale della Valletta conferma gli arresti per tre delle persone fermate al momento dello sbarco del cargo El Hiblu 1, dirottato da un gruppo di migranti e attraccato a Malta con a bordo oltre 100 naufraghi.
I tre adolescenti, solo uno di loro è maggiorenne e ha 19 anni, hanno preso possesso della nave, secondo le accuse, con minacce e intimidazioni; al momento dell’abbordaggio però non sono state trovate armi e non è stata opposta alcuna resistenza.
Secondo il codice penale maltese il dirottamento di una nave è un "atto di terrorismo e i tre rischiano da 7 a 30 anni di carcere.
Resta al momento ambigua la pozione del capitano del cargo, un libico, che ha affermato di aver perso il controllo del mercantile dopo aver soccorso i naufraghi. Gli inquirenti verifano se l’uomo abbia fornito una versione di comodo per poter entrare in acque maltesi.
L’Italia aveva sbarrato la strada all’imbarcazione.
▻https://it.euronews.com/2019/03/30/migranti-accusati-di-terrorismo-i-dirottatori-del-mercantile-approdato-
#terrorisme #criminalisation #Elhiblu_1
UNHRC : Systematic censorship enables ongoing crimes against humanity in Eritrea
At the UN Human Rights Council (HRC), the Commission of Inquiry on human rights in Eritrea has presented its second report, documenting on going crimes against humanity and other human rights violations in the country.
ARTICLE 19 agrees with the Commission’s finding that the denial of freedom of expression, assembly and association rights is “systematically entrenched” in Eritrea, and that there has been no improvement in the promotion and protection of these rights since its last report.
The silencing of independent media and critical voices has been central to and enabled the Eritrean government’s apparatus of repression, sustaining a climate of impunity worsened by a perpetual “state of emergency” and absence of the rule of law.
No private media have existed in Eritrea since the last eight private newspapers were forced to close in 2001, when at least 18 journalists and 11 former government officials (part of a collective known as G-15) were arrested on the pretext of ’national security’. We estimate a total of 69 journalists have been arbitrarily arrested and detained for exercising their right to freedom of expression since 2001, without charge or fair trial. While eight journalists are reported to have died in detention, a wall of silence means it is impossible to know how many others remain in prison, where they are detained, or information about their well being.
We agree with the Commission’s assessment that government-controlled media is the only type of local media in Eritrea: they act as a mouthpiece of the Ministry of Information. Access to alternative information sources is limited, including through the Internet: the ITU ranked Eritrea 166 out of 167 countries in its Information and Communication Technology development index and Eritrea’s sole and government owned telecommunications provider routinely blocks online news sources.
The lack of any advancement in freedom of association and assembly rights for civil society organisations and trade unions is also concerning. Rare peaceful protests in the country have met lethal and disproportionate force and arbitrary arrests and detentions.
In light of this report, the Eritrean government’s continuing policy of non-cooperation with the United Nations’ and regional human rights mechanisms, including this Commission of Inquiry, is unacceptable and reprehensible.
ARTICLE 19 fully supports the Commission’s recommendations, and calls on the international community to ensure full accountability for the on going crimes against humanity and other human rights violations the Commission has identified, including through the UN Security Council and African Union.
In particular, the Eritrean government must account for journalists and political prisoners who have been detained, and ensure the unconditional release of those that are still alive. Eritrea must also implement its 1997 Constitution, and establish credible institutions to ensure the protection of the right to freedom of expression.
▻http://www.refworld.org/docid/576ce3ef4.html
#censure #Erythrée #liberté_d'expression
Erythrée et la #liberté_religieuse...
The Eritrean government continues to repress religious freedom for unregistered, and in some cases registered, religious communities. Systematic, ongoing, and egregious religious freedom violations include torture or other ill-treatment of religious prisoners, arbitrary arrests and detentions without charges, a prolonged ban on public religious activities of unregistered religious groups, and interference in the internal affairs of registered religious groups. The situation is particularly grave for Evangelical and Pentecostal Christians and Jehovah’s Witnesses. The government dominates the internal affairs of the Orthodox Church of Eritrea, the country’s largest Christian denomination, and suppresses the religious activities of Muslims, especially those opposed to the government-appointed head of the Muslim community. In light of these violations, USCIRF again recommends in 2016 that Eritrea be designated a “country of particular concern,” or CPC, under the International Religious Freedom Act (IRFA). Since 2004, USCIRF has recommended, and the State Department has designated, Eritrea as a CPC, most recently in July 2014.
UN High Commissioner for Refugees (UNHCR), Back to where you once belonged A historical review of UNHCR policy and practice on refugee repatriation, September 2013, PDES/2013/14
▻http://www.refworld.org/docid/5226d8f44.html
#histoire #renvois #asile #migrations #réfugiés #HCR
After Return: documenting the experiences of young people forcibly removed to #Afghanistan
2,018 young men who spent their formative teenage years in the UK care system have been sent back to Afghanistan over the past 9 years, often to very precarious and dangerous situations.
Since March 2014, RSN has been systematically monitoring what happens to former child asylum seekers who have been forcibly removed to Afghanistan after turning 18.
After Return documents their experiences and, for the first time, fills a vital evidence gap in their education, employment, health and wellbeing outcomes.
#réfugiés_afghans #renvoi #asile #migrations #réfugiés #expulsion
Disponible maintenant online :
▻https://refugeesupportnetwork.org/sites/default/files/files/After%20Return_RSN_April%202016.pdf
A new report by Refugee Support Network documents the experiences of 25 young people who were forced to return to Kabul after spending their formative years in the UK. When returning to Afghanistan, they faced various issues such as insecurity, mental health difficulties, lack of or weak personal networks and struggled to continue their education or find sustainable work.
▻http://ecre.org/component/content/article/70-weekly-bulletin-articles/1441-young-afghans-forcibly-returned-from-uk-face-bleak-situation-in-kabul.htm
#after_return
Britain and refugees: Johnny Mercer v #Liza_Schuster
Liza Schuster on Channel 4, talking about
to Afghanistan. Very clear and passionate.
UNHCR Eligibility Guidelines for Assessing the International Protection Needs of Asylum-Seekers from Afghanistan
ERPUM and the Drive to Deport Unaccompanied Minors
This research brief traces the institutional dynamics surrounding the
European
Return Platform for Unaccompanied Minors
(ERPUM), the first ever
EU project attempting to organise the administrative deportation
of unaccom-
panied minor asylum-seekers (UAMs). Besides Sweden, who coordinated the
pilot project, its other core members were Norway, the United Kingdom, the
Netherlands, and Denmark and Belgium as observers. The project initially singled
out children from Iraq and Afghanistan, and later, Morocco.
The first phase of
ERPUM (ERPUM I) was initiated in January 2011, and its second stage (ERPUM
II) began in December 2012. The pilot was discontinued in June 2014.
▻https://becomingadultproject.files.wordpress.com/2016/03/research-in-brief-4_erpum.pdf
#MNA #mineurs_non_accompagnés
Asylum seeker thanks judges after return to UK from illegal deportation
Samim Bigzad was flown back to Britain after Home Office ignored a high court judge’s order not to send him to Kabul
▻https://www.theguardian.com/uk-news/2017/sep/18/samim-bigzad-asylum-seeker-deported-illegally-to-afghanistan-is-returne
Migranti, Macedonia dichiara stato di emergenza e blocca flusso da Grecia
–-> La Macédoine déclare l’état d’urgence et bloque le flux depuis la Grèce en fermant la frontière
Chiuso il confine sulla principale autostrada Skopje-Atene. La repubblica balcanica pronta a far ricorso alle forze armate. Accordo Francia-Gb per emergenza a Calais
Traduction de Sara Prestianni, reçue via la mailing-list Migreurop
les autorités locales ont déclaré l’état d’urgence dans la région frontalière avec la Grèce à cause de la présence des migrants. La Police a bloqué la frontière, au niveau de la principale autoroute Skopje/Athene, laissant des milliers de migrants en un no man’s land entre la Grèce et la frontière avec la Macédoine, en permettant que à des petits groupes, de façon sporadique, d’entrer dans le pays. De cette façon les autorités chercheraient à alléger la présence des migrants aux villes de frontières Gevgelija, d’où milliers de migrants espèrent partir en train vers la Serbie.
Le Gouvernement de Skopje entends faire recours aux forces armés pour gérer la situation aux frontières, comme annoncé par un communiqué « En considération des pressions croissants à la frontière méridionale et d’un flux migratoire plus intense dans le couloir balkanique, on considère nécessaire un contrôle plus forte et efficace dans la région de frontière, où on a enregistré des passages illégales et massives en provenance de la Grèce »
Macedonia Declares State Of Emergency On Border Over Migrants
Macedonia has declared a state of emergency on its borders, enabling it to enlist the army to help handle a surge of migrants seeking to enter the country en route from Greece to other parts of the European Union.
▻http://www.rferl.org/content/macedonia-migrants-border-emergency/27199484.html
Migrant Influx Prompts 3 European Countries to Increase Security
BERLIN — Europe’s migration crisis took on new dimensions Thursday as at least three countries announced added security measures to address the biggest movement of refugees and migrants seen here since the aftermath of World War II.
▻http://www.nytimes.com/2015/08/21/world/europe/macedonia-detains-migrants-from-greece-at-border.html?smid=tw-nytimesworld&
Migrants : la Macédoine proclame l’état d’urgence sur ses frontières
Le gouvernement a proclamé l’état d’urgence aux frontières sud et nord du pays, prévoyant le renforcement des forces de sécurité et la possibilité de faire appel à l’armée pour protéger les deux frontières. A l’heure actuelle, plus de 3.000 personnes attendent de pénétrer en Macédoine depuis la frontière grecque.
▻http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/macedoine-situation-de-crise-decretee-aux-frontieres-nord-et-sud-
La Macédoine décrète l’état d’urgence face à l’afflux de migrants
Le gouvernement macédonien a décrété jeudi 20 août l’état d’urgence, notamment dans le sud du pays, confronté à un afflux de migrants souhaitant se rendre en Europe occidentale. Le pays explique dans un communiqué qu’il va engager les forces armées pour aider à gérer cette « crise ».
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/08/20/la-macedoine-decrete-l-etat-d-urgence-face-a-l-afflux-de-migrants_4731691_32
The Former Yugoslav Republic of Macedonia as a country of asylum: Observations on the situation of asylum-seekers and refugees in the Former Yugoslav Republic of Macedonia
The terrifying reality of migrants’ promised land in Europe: Father shields his son as police fire tear gas and stun grenades to drive back 3,000 refugees trying to cross into Macedonia from Greece
Macedonian riot police fired stun grenades and tear gas to disperse thousands of migrants trying to force their way into the country from Greece.
A crowd of 3,000 migrants who spent night outside stuck in a dusty no-man’s land made several attempts to charge officers after the border was shut to crossings.
One youngster was bleeding from what appeared to be shrapnel from the stun grenades that were fired directly into the crowd and at least eight other people were injured in the melee.
In other shocking scenes, a father was forced to shield his terrified toddler son after getting trapped between a line of riot police and a surge of refugees scrambling to break through the cordon.
Police backed by armoured vehicles also spread coils of razor wire over rail tracks used by migrants to cross on foot from Greece to Macedonia.
Crise des migrants : tension dans le no man’s land à la frontière entre la Macédoine et la Grèce
Située au milieu de la « route des Balkans » qui mène les migrants d’Athènes en Allemagne, en passant par la Serbie et la Hongrie, la Macédoine, qui fait face depuis plusieurs mois à des arrivées incessantes sur la route de l’Europe, a annoncé l’état d’urgence dans ses régions frontalières dans le sud et dans le nord du pays. Le gouvernement a décidé de déployer l’armée pour officiellement « améliorer la sécurité des citoyens dans ces deux régions et permettre une meilleure approche des gens qui souhaitent demander l’asile », explique le communiqué officiel.
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/08/21/crise-des-migrants-la-macedoine-ferme-partiellement-sa-frontiere_4732206_321
Migliaia di profughi e migranti ammassati al confine tra Grecia e Macedonia
Le autorità macedoni hanno proclamato ieri lo stato d’emergenza a seguito dell’intensificarsi del numero di migranti che, provenienti dalla Grecia, passano attraverso il paese nella loro rotta verso l’Ue.
▻http://www.balcanicaucaso.org/aree/Macedonia/Migliaia-di-profughi-e-migranti-ammassati-al-confine-tra-Grecia-e-Ma
Makedonija: Dozvoljava se ulazak ograničenom broju migranata
Bodljikavom žicom, šok bombama, brojnim policijskim specijalcima i vojskom, Makedonija “rješava” problem sa migrantima koji su zaglavljeni u međugraničnoj zoni između Makedonije i Grčke i pokušavaju ući u zemlju.
▻http://www.slobodnaevropa.org/content/makedonska-policija-sok-bombama-na-izbeglice/27201039.html
Macedonia: Thousands trapped and at risk of violence as border sealed
Thousands of mainly Syrian, Afghan and Iraqi refugees and asylum-seekers are trapped and face a serious risk of violence after Macedonian authorities sealed the country’s southern border on Thursday, creating a new crisis zone amid the global refugee crisis, Amnesty International said.
▻https://www.amnesty.org/en/latest/news/2015/08/macedonia-thousands-trapped-and-at-risk-of-violence-as-border-sealed
Macédoine : la police lance des grenades assourdissantes sur les migrants
La police macédonienne a lancé vendredi des grenades assourdissantes sur des migrants qui voulaient traverser la frontière avec la Grèce pour passer en Europe occidentale, blessant cinq d’entre eux, dans une tentative d’endiguer le flux migratoire.
▻http://www.lalibre.be/actu/international/macedoine-la-police-lance-des-grenades-assourdissantes-sur-les-migrants-55d6
Des centaines de migrants franchissent les barricades
Des centaines de migrants, notamment des Syriens souhaitant se rendre en Europe occidentale, ont pénétré dans le sud de la Macédoine samedi 22 août. Dans un no man’s land à la frontière gréco-macédonienne, la police a été débordée.
Notstand und geschlossene Grenze in Mazedonien
Gegen 2000 Flüchtlinge kommen täglich im griechisch-mazedonischen Grenzgebiet an. Vor allem Menschen aus Syrien, Afghanistan und Pakistan wollen über die sogenannte Balkanroute nach Westeuropa gelangen. Am 20. August wurde über Mazedonien der Notstand verhängt und die Grenze zu Griechenland geschlossen. Die Lage ist für die Flüchtlinge dramatisch. (mi.)
Hundreds of migrants crossed the Macedonian border from Greece hours after riot police used tear gas and stun grenades to try and disperse crowds.
Macedonia says it will only allow migrants to enter from Greece in numbers that the country can provide transport and care for.
▻https://video-fra3-1.xx.fbcdn.net/hvideo-xtp1/v/t43.1792-2/11749221_10153163540791939_930724804_n.mp4?efg=eyJybHIiOjI2Nz
Break for the border: Thousands of migrants storm police lines and leap over razor wire to reach Macedonia from Greece
Thousands of migrants have stormed across the border between Macedonia and Greece today, as police hurled stun grenades and beat them back with batons.
▻http://www.dailymail.co.uk/news/article-3207169/Thousands-migrants-storm-police-lines-leap-razor-wire-reach-Macedonia-G
Le chaos à la frontière entre la Grèce et la République de Macédoine
Le chaos à la frontière entre la Grèce et la République de Macédoine, où les policiers ont été débordés par l’afflux de migrants, parmi lesquels de nombreuses familles.
Des centaines de migrants, dont beaucoup de réfugiés de la guerre en Syrie, ont réussi à franchir la frontière.
La police antiémeutes a lancé des grenades assourdissantes et frappé plusieurs personnes avec des matraques, mais rien ne pouvait les empêcher de passer.
Skopje a déclaré l‘état d’urgence le 20 Août, et brièvement fermé sa frontière pour tenter de faire face à l’arrivée de 2.000 migrants par jour, en route vers la Serbie, puis dans l’espace Schengen.
▻http://fr.euronews.com/nocomment/2015/08/23/le-chaos-a-la-frontiere-entre-la-grece-et-la-republique-de-macedoine-ou
Europe. Débordée, la Macédoine laisse entrer les migrants
Face à l’afflux de migrants à la frontière avec la Grèce, la Macédoine les a tous laissés entrer. Dans un édito, le journal serbe Politika estime que l’Union européenne, par égoïsme, finit par perdre son humanité.
▻http://www.courrierinternational.com/article/europe-debordee-la-macedoine-laisse-entrer-les-migrants
Migrant crisis: Macedonia opens border with Greece as hundreds of desperate refugees spark police action after rushing the lines
For a second day, they came. And, for a second day, they faced a wall of riot shields, razor wire and batons. But on Saturday something was different. As the Macedonian police waved a handful of exhausted refugees through from Greece, something snapped and hundreds rushed the lines, causing chaos and police retaliation in the form of beatings and volleys of stun grenades. Many were injured.
▻http://www.independent.co.uk/news/world/europe/migrant-crisis-macedonia-opens-border-with-greece-as-hundreds-of-desp
Migrants Rush Across Border in Macedonia
SKOPJE, Macedonia — Hours after several hundred migrants bypassed a line of baton-wielding police officers on Saturday to enter Macedonia from Greece, nearly all those remaining on the Greek side of the border were allowed in, according to video footage and human rights activists at the scene. By Saturday evening, only around 200 people were left behind a fenced area on the line that separates the two countries.
*Thousands of migrants cross Macedonia, Serbia heading for EU*
Presevo (Serbia) (AFP) - Thousands of migrants, mostly Syrian refugees, travelled through Macedonia and Serbia on Sunday towards western Europe, as Italy’s foreign minister said the escalating crisis threatened the bloc’s “soul”.
▻http://news.yahoo.com/thousands-refugees-cross-macedonia-serbia-heading-eu-100532746.html;_ylt
#Serbie #Macédoine #asile #migrations #réfugiés
En Macédoine, l’irrésistible marche des migrants
Quitter son pays la peur au ventre, payer un passeur sans pouvoir lui faire confiance, ne pas dormir, ne pas manger, ne pas boire pendant des jours : les efforts des Syriens, des Afghans ou des Pakistanais pour rester en vie en fuyant guerre, chaos et misère sont si considérables que personne ne peut douter de leur détermination à gagner l’Union européenne. Après avoir tenté de retenir des milliers de migrants à la frontière avec la Grèce, les autorités de Macédoine les ont finalement laissés entrer sur leur territoire ce week-end, pour qu’ils puissent rejoindre la Serbie, puis le nord de l’Europe.
El camino a pie de refugiados sirios desde Serbia a Hungría: «Solo queremos vivir en paz»
Junto a la carretera que lleva del pequeño pueblo de Kanjiža, en el norte de Serbia, a la frontera con Hungría, un amplio grupo de refugiados sirios se acaba de sentar a descansar. Es martes por la noche, y unas cuarenta personas forman el grupo: mujeres, niños, jóvenes, un anciano. Tomándose al fin un respiro del sol, están arrancando unas ciruelas no muy maduras de un árbol cercano y mirando sus móviles, en los que han guardado las indicaciones de la ruta más rápida y segura hacia la frontera.
La Macédoine, débordée, ouvre sa frontière
A l’aube, dimanche 23 août, des dizaines et des dizaines de petits groupes de Syriens, d’Afghans et de Pakistanais ont traversé les champs de tournesols, puis longé la voie de chemin de fer sans fin de ce qu’on appelle le « no man’s land », situé entre la commune grecque d’Idomeni, au nord, et de Guevgueliya, en Macédoine. D’une démarche lasse, ils ont passé ce territoire de quelques kilomètres, tous voulant franchir coûte que coûte cette porte d’entrée vers la Macédoine, puis l’Europe de l’Ouest, réputée la plus facile d’accès le long des 240 kilomètres de frontière avec la Grèce.
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/08/24/la-macedoine-debordee-ouvre-sa-frontiere_4734933_3214.html
Macedonia: migranti, una crisi evitabile
La crisi migranti in Macedonia, il comportamento delle autorità e lo stato di emergenza. Cosa dovrebbe fare Skopje e cosa fanno i cittadini. Un commento
▻http://www.balcanicaucaso.org/aree/Macedonia/Macedonia-migranti-una-crisi-evitabile-163631
Réfugiés : la Macédoine à bout de souffle
Hésitations, décisions hâtives, désorganisation, dérapages des forces de l’ordre... Skopje s’est retrouvé sous le feu des critiques après les violences policières contre des migrants, réfugiés et demandeurs d’asile, vendredi dernier à la frontière entre la Grèce et la Macédoine. Mais ce petit État, lui-même traversé par une crise politique profonde, peut-il encaisser tout seul le choc d’un tel afflux de réfugiés ? Éclairage.
▻http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/refugies-la-macedoine-a-bout-de-souffle.html
Reçu via la mailing-list Migreurop (19.11.2015) :
Revirement dans la question des migrants et réfugiés. Les Balkans instaurent un filtre aux frontières. Traduction en vitesse d’un article de B92, de ce 19 novembre 2015. D. Grcic
Seuls les réfugiés de guerre peuvent traverser la Serbie (B92)
La Serbie a fermé sa frontière à tous les migrants qui ne sont pas des réfugiés d’une région en guerre, ont annoncé les officiels serbes.
Selon les propos du ministre Aleksandar Vulin, la Serbie protège par cette décision son territoire et ne pourront pénétrer sur son territoire les migrants qui, sur décision des autres pays, ne peuvent poursuivre leur route vers les pays occidentaux de l’UE.
Le UNHCR a annoncé plus tôt dans la journée que la Serbie et la Macédoine ont fermé le passage aux migrants qui ne sont pas originaires des zones en guerre, que sont la Syrie, l’Irak et
l’Afghanistan.
En vertu de cette décision, ne pourront entrer en Serbie les réfugiés en chemin vers l’Europe occidentale et qui proviennent d’Afrique et d’Asie, et les frontières de Slovénie et de Croatie leur sont déjà fermées.
La porte-parole de l’UNHCR Melita Šunjić a déclaré que les réfugiés des autres pays sont renvoyés, de sorte que plusieurs centaines d’entre eux sont restés au passage frontière. Selon elle, la Macédoine a, à trois heures du matin, commencé la fermeture de sa frontière, et près de 100 personnes sont restées piégées dans le no man’s land.
« A partir de 18h, la Serbie a commencé à renvoyer en Macédoine tous ceux qui ne sont ni syriens, ni iraniens ou afghans », a annoncé Šunjić.
Le ministre Aleksandar Vulin a déclaré que les frontières sont fermées aux réfugiés économiques, particulièrement pour les migrants des pays pour lesquels que la Croatie et la Slovénie « ont décidé qu’ils ne pourraient profiter de leur hospitalité ».
« Nous devons protéger notre pays et c’est pour cela que nous avons appliqué des mesures réciproques envers ceux pour qui il n’y a pas de place en Croatie et en Slovénie. Nous ne permettons pas que puisse entrer quiconque qui ne pourra poursuivre son voyage. Nous ne sommes pas un pays où ils viennent pour rester, ils passent seulement et cela continuera », a déclaré Vulin.
Vulin a souligné que le problème doit se résoudre au niveau de la route des migrants toute entière, et que des actions unilatérales peuvent être gênantes et créer des problèmes, mais il a précisé que la Serbie protégera son territoire.
Il a annoncé que tous les pays de la route des migrants devraient avoir la même position, et il a annoncé une conférence vidéo à 16h.
Pour rappel, le ministre de l’intérieur Nebojša Stefanović avait
annoncé hier à B92 que la Serbie ne pourrait être un dommage
collatéral de tout ce qui arrive.
« Nous ne pouvons permettre que soit fermée la route des migrants et que les réfugiés restent. A la fin, ils le disent qu’ils ne veulent pas rester ici » a déclaré Stefanović.
Source : Kroz Srbiju mogu samo izbeglice rata, B92, 19 novembre 2015.
Traduction : Dragan Grcic (serbie-droitshumains.blogspot.com).
Quelques liens sur la question migratoire dans les balkans :
Signalé par Cristina Del Biaggio
– ▻http://www.migreurop.org/IMG/pdf/fiche_pays_serbie.pdf
– ▻http://azil.rs/doc/Right_to_Asylum_in_the_Republic_of_Serbia.pdf
– ►http://frontex.europa.eu/assets/Publications/Risk_Analysis/WB_ARA_2014.pdf
– ▻http://www.refworld.org/docid/50471f7e2.html
– ►http://www.apc-cza.org/images/publikacije/APCCZA%20brochure%20asylum%20seekers%20and%20migrants%20in%20Serbia%202012-
– ►http://www.apc-cza.org/images/publikacije/APCCZA_Analiza2013eng.pdf
– ▻https://www.jrs.net/assets/Publications/File/FromBackToFrontDoor_CroatiaMacedonia_JRS1.pdf
#balkans #migrations #asile #serbie
Voilà à quoi servent les #murs...
Le mur dans la région de l’Evros, qui a été terminé en décembre 2012, a coûté 3 mio. d’euro (payés par la Grèce)... Résultat ? Les migrants ont recommencé à passer via la Mer Egée ! Rien ne change, donc, pour la Grèce (sauf qu’elle a 3 mio. d’euro en moins) !
« During the first five months of 2013, some 3.223 persons were arrested for illegal entry in Lesvos, Samos, Chios and the Dodecanese, compared to only 188 persons arrested on the islands in the first five months of 2012, while –for the same period in the Evros region - there were 342 arrests in 2013 compared to 15.878 arrests in 2012 »
Chiffres tirés de : ▻http://www.refworld.org/docid/4da6ee7e2.html
Pour ceux qui veulent en savoir plus, v. aussi mon article sur cette problématique publié dans l’Espace Politique : ►http://espacepolitique.revues.org/2675
#migration #frontière #barrière #flux_migratoires #Grèce #Evros #Mer_Egée
errata corrige : chiffres tiré de ce document : ▻http://www.unhcr.gr/fileadmin/Greece/News/2013/PCjuly/Greece_Positions_July_2013_EN.pdf
#UNHCR report says #Ukraine needs to improve its asylum system
A UNHCR report released today, while acknowledging significant progress in recent years, says Ukraine’s asylum system still requires fundamental improvements. It needs to offer better protection against refoulement and to improve the fairness and efficiency of the hearings process. As a result of these concerns, the UN High Commissioner for Refugees is advising other states not to return asylum-seekers to Ukraine at this time.
UNHCR has evaluated Ukraine’s asylum system as part of its mandate to monitor implementation of the 1951 Refugee Convention and 1967 Protocol, and as part of a series of studies of asylum systems in Europe, including those in Hungary and Serbia. Among issues the assessment covers are access to Ukraine’s asylum system, refugee status determination and the treatment of unaccompanied minors, and how people of concern are received, housed or detained in Ukraine. The report makes specific recommendations on how to strengthen the asylum system. Ukraine has declared its intention to synchronize its asylum policy and laws with international practices as well as in the context of its negotiations with the European Union on visa liberalization.
UNHCR believes Ukraine has made progress in several areas, including access to asylum procedures and the reception of unaccompanied and separated children. Basic improvements are still needed, though, in guaranteeing effective protection against asylum-seekers being sent back to the countries from which they fled. There is also a need to create conditions for the transparent and fair review of asylum applications, including for instance enhancing the independence of decision-makers. Adequate reception capacity and resources for asylum-seekers are still lacking, and access to, and conditions in, the country’s two temporary accommodation centres remain below established standards.
UNHCR remains ready to work with the Ukrainian Government to help implement the report’s recommendations to develop its relatively new asylum system. We have already prepared draft amendments on documentation, medical care and employment for asylum-seekers. And draft amendments on detention – designed to bring Ukraine’s laws in line with European standards – are already before parliament. UNHCR is ready to help Ukraine give asylum-seekers and refugees real protection as well as a real chance to integrate into and contribute to their host country.
▻http://www.refworld.org/docid/51ee97344.html
Beyond Proof. Credibility Assessment in EU Asylum Systems
Credibility represents a very complex and challenging area of refugee law and status determination. Research and practice have showed that it is a core element of the adjudication of asylum applications. The assessment of credibility plays a central role in the determination of an applicant’s needs for international protection.
▻http://www.refworld.org/docid/519b1fb54.html
#asile #réfugié #migration #HCR #crédibilité #vraisemblance #preuve #rapport #audition
« De nombreux requérants d’asile mentent ! » – Vraiment ?
Le titre du présent article pose de manière provocante la question de savoir si de nombreux/ses requérant-e-s d’asile mentent vraiment, comme on le proclame largement. Sans prétendre chercher à savoir qui ment ou non, l’analyse des pratiques quotidiennes de prise de décision au sein du SEM montre : « Nous devons faire attention à ce que nous acceptons comme vérité ou comme fait ».
« Même si le candidat semble très convaincant, je dois faire attention. Parce que beaucoup mentent », dit Ursula. Ursula (nom modifié) est spécialiste de l’asile au sein du Secrétariat d’État aux migrations (SEM) et rend des décisions en matière d’asile. Son opinion est répandue, non seulement parmi les employé-e-s du SEM, mais aussi dans les médias où l’on parle d’abus de l’asile.
Que veut dire être vraisemblable
Le standard en matière de preuve dans les procédures d’asile n’est pas aussi « dur » que dans les autres procédures judiciaires. Les requérant-e-s d’asile n’ont pas à prouver qu’ils ou elles sont des réfugié-e-s au sens de l’article 3 de la loi sur l’asile ; ils ou elles doivent « simplement » le rendre vraisemblable. Selon l’article 7 de la loi sur l’asile, la qualité de réfugié-e est vraisemblable « lorsque l’autorité estime que celle-ci est hautement probable ». Souvent, pour prouver le statut de réfugié-e, il n’y a pas de preuve matérielle. L’évaluation de la vraisemblance repose donc en grande partie sur les allégations faites lors des auditions en matière d’asile.
Les spécialistes de l’asile sont formé-e-s à l’analyse du caractère dit réaliste des allégations (Realkennzeichnen) basée sur la psychologie de la déposition Le caractère réaliste des allégations est un indice qui permet d’apprécier si celles-ci sont basée sur des événements vécus. Cependant, la recherche, effectuée dans la thèse « Protecting the System : Decision-Making in a Swiss Asylum Administration », montre que cette méthode n’est guère utilisée dans les procédures d’asile, comme l’indique cette citation d’une autre spécialiste : « Je ne teste pas la vraisemblance à partir du caractère réaliste des allégations. C’est plus une sorte de sentiment. Et je le recherche après dans le texte. »
Si l’on ne trouve pas ce caractère réaliste, cela ne signifie pas en soi que l’allégation est un mensonge. Cependant, au lieu d’examiner les déclarations des demandeurs/euses d’asile en recherchant ces signes du caractère réaliste de l’allégation, le contrôle de la vraisemblance dans la procédure d’asile fonctionne exactement dans l’autre sens : on recherche activement, dans les allégations, leur caractère d’invraisemblance, comme on l’appelle. Le travail de recherche cité parle donc aussi d’une procédure de falsification. Le problème est que ces éléments (comme par exemple des contradictions) ne sont pas seulement « trouvés », mais aussi activement provoqués, indépendamment de la question de savoir si une situation a été « réellement » vécue ou non.
Comment est-ce évalué dans la pratique
Comme le montre la citation de la spécialiste, le « sentiment » ou l’ « intuition professionnelle » jouent un rôle majeur dans l’évaluation de la vraisemblance. De nombreux/ses spécialistes disent que l’évaluation de la vraisemblance commence généralement par un « sentiment ». Ce « sentiment » peut aller dans les deux sens : soit qu’une personne sera crue ou non. Elle influe sur l’intensité de l’interrogatoire lors des auditions, le nombre de questions difficiles qui seront posées et jusqu’à quel point les éléments d’invraisemblance seront recherchés.
Cependant, ce « sentiment » ne doit pas être compris comme quelque chose de purement individuel, voire subjectif. A travers l’environnement et la socialisation au sein de l’autorité responsable de la migration, les spécialistes acquièrent un « habitus » institutionnel : une certaine façon de penser, d’agir et de « sentir ». Cette habitude se caractérise par ce que l’autorité considère comme « professionnel ». Comme on a pu le démonter pour les autorités migratoires dans des pays comme l’Allemagne, la France ou la Grande-Bretagne, une certaine méfiance fait partie de cette attitude professionnelle. Pour être professionnel, il faut être suffisamment méfiant (mais pas exagérément), et cela influence donc l’examen de la vraisemblance.
Le titre du présent article pose de manière provocante la question de savoir si de nombreux/ses requérant-e-s d’asile mentent vraiment, comme on le proclame largement. Sans prétendre chercher à savoir qui ment ou non, l’analyse des pratiques quotidiennes de prise de décision au sein du SEM montre : « Nous devons faire attention à ce que nous acceptons comme vérité ou comme fait ». Que de nombreux/ses requérant-e-s d’asile se voient refuser le statut de réfugié-e pour cause de présomption d’invraisemblance ne veut pas encore dire que ces personnes mentent, et encore moins qu’elles ne sont pas des réfugié-e-s. Cela signifie juste qu’on ne les croit pas.
On peut trouver de nombreuses raisons à cela, y compris des raisons « intra-institutionnelles ». D’une part, les conditions structurelles jouent un rôle : c’est la pratique officielle du SEM de justifier les décisions négatives « si possible » par l’invraisemblance, plutôt que par le constat que les conditions de la qualité de réfugié ne sont pas remplies. De telles « décisions selon l’article 7 » sont plus difficiles à contester sur le plan juridique. Souvent, il est également plus facile de trouver des fondements « tangibles » pour rendre des « décisions selon l’article 7 ». D’un autre côté, il est émotionnellement plus facile pour les employé-e-s de rejeter des demandes en raison de leur invraisemblance. Enfin, la socialisation au sein de l’autorité, le besoin d’ « appartenir » à celle-ci et d’être considéré-e comme professionnel-le, ainsi que sa propre compréhension de son rôle caractérise le comportement des spécialistes. Ce que les spécialistes entendent par travailler « correctement » pour l’État, a une influence sur la manière dont ils ou elles procèdent à l’évaluation de la vraisemblance.
« De nombreux requérants d’asile mentent ! » – Vraiment ?
Le titre du présent article pose de manière provocante la question de savoir si de nombreux/ses requérant-e-s d’asile mentent vraiment, comme on le proclame largement. Sans prétendre chercher à savoir qui ment ou non, l’analyse des pratiques quotidiennes de prise de décision au sein du SEM montre : « Nous devons faire attention à ce que nous acceptons comme #vérité ou comme fait ».
« Même si le candidat semble très convaincant, je dois faire attention. Parce que beaucoup mentent », dit Ursula. Ursula (nom modifié) est spécialiste de l’asile au sein du Secrétariat d’État aux migrations (SEM) et rend des décisions en matière d’asile. Son opinion est répandue, non seulement parmi les employé-e-s du SEM, mais aussi dans les médias où l’on parle d’abus de l’asile.
Que veut dire être vraisemblable
Le standard en matière de preuve dans les procédures d’asile n’est pas aussi « dur » que dans les autres procédures judiciaires. Les requérant-e-s d’asile n’ont pas à prouver qu’ils ou elles sont des réfugié-e-s au sens de l’article 3 de la loi sur l’asile ; ils ou elles doivent « simplement » le rendre vraisemblable. Selon l’article 7 de la loi sur l’asile, la qualité de réfugié-e est vraisemblable « lorsque l’autorité estime que celle-ci est hautement probable ». Souvent, pour prouver le statut de réfugié-e, il n’y a pas de preuve matérielle. L’évaluation de la vraisemblance repose donc en grande partie sur les allégations faites lors des auditions en matière d’asile.
Les spécialistes de l’asile sont formé-e-s à l’analyse du caractère dit réaliste des allégations (Realkennzeichnen) basée sur la psychologie de la déposition Le caractère réaliste des allégations est un indice qui permet d’apprécier si celles-ci sont basée sur des événements vécus. Cependant, la recherche, effectuée dans la thèse « Protecting the System : Decision-Making in a Swiss Asylum Administration », montre que cette méthode n’est guère utilisée dans les procédures d’asile, comme l’indique cette citation d’une autre spécialiste : « Je ne teste pas la vraisemblance à partir du caractère réaliste des allégations. C’est plus une sorte de sentiment. Et je le recherche après dans le texte. »
Si l’on ne trouve pas ce caractère réaliste, cela ne signifie pas en soi que l’allégation est un mensonge. Cependant, au lieu d’examiner les déclarations des demandeurs/euses d’asile en recherchant ces signes du caractère réaliste de l’allégation, le contrôle de la vraisemblance dans la procédure d’asile fonctionne exactement dans l’autre sens : on recherche activement, dans les allégations, leur caractère d’invraisemblance, comme on l’appelle. Le travail de recherche cité parle donc aussi d’une procédure de falsification. Le problème est que ces éléments (comme par exemple des contradictions) ne sont pas seulement « trouvés », mais aussi activement provoqués, indépendamment de la question de savoir si une situation a été « réellement » vécue ou non.
Comment est-ce évalué dans la pratique
Comme le montre la citation de la spécialiste, le « sentiment » ou l’ « intuition professionnelle » jouent un rôle majeur dans l’évaluation de la vraisemblance. De nombreux/ses spécialistes disent que l’évaluation de la vraisemblance commence généralement par un « sentiment ». Ce « sentiment » peut aller dans les deux sens : soit qu’une personne sera crue ou non. Elle influe sur l’intensité de l’interrogatoire lors des auditions, le nombre de questions difficiles qui seront posées et jusqu’à quel point les éléments d’invraisemblance seront recherchés.
Cependant, ce « sentiment » ne doit pas être compris comme quelque chose de purement individuel, voire subjectif. A travers l’environnement et la socialisation au sein de l’autorité responsable de la migration, les spécialistes acquièrent un « habitus » institutionnel : une certaine façon de penser, d’agir et de « sentir ». Cette habitude se caractérise par ce que l’autorité considère comme « professionnel ». Comme on a pu le démonter pour les autorités migratoires dans des pays comme l’Allemagne, la France ou la Grande-Bretagne, une certaine méfiance fait partie de cette attitude professionnelle. Pour être professionnel, il faut être suffisamment méfiant (mais pas exagérément), et cela influence donc l’examen de la vraisemblance.
Le titre du présent article pose de manière provocante la question de savoir si de nombreux/ses requérant-e-s d’asile mentent vraiment, comme on le proclame largement. Sans prétendre chercher à savoir qui ment ou non, l’analyse des pratiques quotidiennes de prise de décision au sein du SEM montre : « Nous devons faire attention à ce que nous acceptons comme vérité ou comme fait ». Que de nombreux/ses requérant-e-s d’asile se voient refuser le statut de réfugié-e pour cause de présomption d’invraisemblance ne veut pas encore dire que ces personnes mentent, et encore moins qu’elles ne sont pas des réfugié-e-s. Cela signifie juste qu’on ne les croit pas.
On peut trouver de nombreuses raisons à cela, y compris des raisons « intra-institutionnelles ». D’une part, les conditions structurelles jouent un rôle : c’est la pratique officielle du SEM de justifier les décisions négatives « si possible » par l’invraisemblance, plutôt que par le constat que les conditions de la qualité de réfugié ne sont pas remplies. De telles « décisions selon l’article 7 » sont plus difficiles à contester sur le plan juridique. Souvent, il est également plus facile de trouver des fondements « tangibles » pour rendre des « décisions selon l’article 7 ». D’un autre côté, il est émotionnellement plus facile pour les employé-e-s de rejeter des demandes en raison de leur invraisemblance. Enfin, la socialisation au sein de l’autorité, le besoin d’ « appartenir » à celle-ci et d’être considéré-e comme professionnel-le, ainsi que sa propre compréhension de son rôle caractérise le comportement des spécialistes. Ce que les spécialistes entendent par travailler « correctement » pour l’État, a une influence sur la manière dont ils ou elles procèdent à l’évaluation de la #vraisemblance.
►https://www.osar.ch/des-faits-plutot-que-des-mythes/articles-2018/lanalyse-des-pratiques-quotidiennes-de-prise-de-decision-au-sein-du-sem.html
#mensonge
Refworld | Europe : End forced evictions of Roma in Europe
▻http://www.refworld.org/docid/5177d75d4.html
Signalé par @cdb_77 qui n’aura peut-être pas pensé à le seenthiser...
Europe: End forced evictions of Roma in Europe by Amnesty International