#Caracas, épicentre d’un #Venezuela à la dérive
Lovée dans un écrin de montagnes émeraude, les pieds presque au bord de la mer Caraïbe, Caracas pourrait avoir de quoi séduire. Plusieurs universités, un métro qui faisait la fierté de la capitale vénézuélienne, un jardin botanique où les Caracassiens allaient se promener… Le jardin est aujourd’hui en friche, les universités ont du mal à assurer leurs cours, et le métro « fait pitié », selon les termes des passagers.
Embourbée dans une crise économique, sociale et politique aiguë, Caracas est comme un champ sec qui s’embrase sans prévenir. Des « feux de paille » démarrent ici et là, alors que, trois rues plus loin, tout est calme. Difficile de prévoir où éclatera le prochain incendie, la prochaine explosion de ras-le-bol. Des manifestations s’organisent quasi quotidiennement, généralement autour des axes de transit.
La capitale s’étale et s’organise historiquement autour d’un axe est-ouest matérialisé, entre autres, par des voies routières comme l’autopista et l’avenida Libertador, les mêmes que remontent les manifestants opposés au pouvoir de Nicolas Maduro.
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