Énergie marémotrice - Wikipédia

#Impact_de_son_exploitation_sur_la_Terre

  • Quand on dit que le monde ne tourne pas rond, la preuve...
    On peut même dire qu’il est désaxé.
    Là c’est sûr on peut dire que y a plus d’saison, ma bonne dame, et que ce n’est plus ce que c’était, mon bon monsieur.
    http://seenthis.net/messages/138864
    Oui ce n’est pas le pôle nord qui n’sait plus où il habite, mais la planète qui perd le nord : qui sait si nos descendants ne verront pas le pôle nord localisé au beau milieu du Groenland.

    Bref on risque de parler de la pluie et du beau temps encore longtemps. L’anticyclone n’a pas bougé, mais les Açores se sont dérobées.
    Du coup il pleut.
    http://seenthis.net/messages/138877

    Voilà, c’était le bulletin météo du jour, petite synthèse des contributions climatiques d’@odilon
    de @monolecte et @sombre

    • En lisant l’article posté par @odilon, j’ai comme l’impression que l’auteur, Pierre barthélémy, fait quelques confusions.
      Effectivement le phénomène de précession des équinoxes est dû à une variation de la direction de l’axe de la Terre mais par rapport à la sphère céleste ; l’exemple de la toupie illustre bien ce phénomène : on s’aperçoit que lorsque la toupie tourne, son axe n’indique jamais la même direction mais décrit un cercle pendant la rotation de la toupie sur elle même. l’axe de rotation de la toupie ne change pas par rapport à elle-même : il passe toujours par le sommet (la queue) et la pointe de la toupie.

      Les pôles Nord et Sud eux ne changent pas de localisation : ils se situent toujours dans le même lieu à la surface de la Terre, le pôle Nord et le pôle Sud géographique tels que nous les connaissons actuellement.

      En ce qui concerne la nutation, ce sont de légères oscillations dues à l’attraction réciproque Terre-Lune qui se produisent sur la trajectoire circulaire de l’axe :

      Donc, l’axe de la Terre passe toujours par le même endroit à la surface de la Terre.

      Par contre, un phénomène pouvant faire changer la localisation des pôles à la surface de la Terre est bien le transfert des masses. Imaginons que l’on rajoute aléatoirement des boules de pâte à modeler à la surface de notre toupie, on verra que son équilibre va être fortement compromis, comme si elle se cherchait un nouvel axe de rotation. Ceci est dû au déplacement de son centre de gravité. La toupie a de grande chance de perdre l’équilibre et de ne plus arriver à tourner très longtemps mais de se crasher bêtement sur la table sur laquelle elle s’appuie pour tourner. Rien de tel pour la Terre (heureusement) car elle ne repose sur ... rien ; mais pour compenser le déplacement de son centre de gravité (transfert de masses dû à la fonte des glaces et à leurs déplacements en surface, la toupie Terre va se rééquilibrer en modifiant son axe de rotation mais cette fois « en interne », ce qui aura pour conséquence un déplacement des pôles à la surface de celle-ci. On pourrait imaginer de la même façon que la dérive des continents puisse provoquer un déplacement des pôles à la surface de la Terre mais là, le phénomène est moins « brutal » (beaucoup plus étalé dans le temps pour qu’on s’en aperçoive à l’échelle d’une vie humaine) que la fonte et le déplacement des Inlandsis (au nord comme au sud d’ailleurs).

      Désolé d’avoir fait mon prof ; j’espère que j’ai été clair. :-)

    • Tout est très clair professeur @sombre :
      la précession et la nutation sont les effets qui feraient dessiner la forme d’une lame d’une scie circulaire par un stylo situé au pôle nord dans l’axe de rotation terrestre, sur un papier imaginaire qui resterait placé au dessus de la Terre mais en glissant de façon parallèle au plan de rotation de la Terre autour du soleil. C’est ça ? :-)
      Je ne connaissais pas ce phénomène, merci..

      Tiens, du coup, une autre question qui m’a toujours taraudé : l’énergie marémotrice comme le barrage de la Rance transforme de l’énergie mécanique en électricité, donc à la fin en chaleur. Elle prélève cette énergie au systeme Terre-Lune et la redissipe dans l’atmosphère, mais ne la restitue pas au système Terre-Lune (ce n’est pas un ressort qui rendrait son énergie mécanique..).
      Pour moi quand la Lune tourne autour de la Terre, elle est freinée par l’influence des océans qui « s’accrochent » à elle, comme une force de viscosité, non ? Peut-on affirmer que la rotation de la Lune autour de la Terre peut ralentir à cause de cette viscosité qui dissipe de l’énergie ?
      C’est sans doute négligeable vu les masses en jeu, mais mon interprétation est elle juste ?

    • Mes compétences en thermodynamique sont assez faibles. Mais de prime abord, je ne pense pas que l’effet de viscosité puisse jouer sur la Lune vu que la masse des océans n’est pas en contact direct avec cet astre. Ce serait tout au plus une variation du champ de gravité dû au gonflement de la surface terrestre lorsque la Lune passe à l’aplomb d’une masse océanique mais qui, je pense, est négligeable car la variation s’exprime au maximum en dizaines de mètres alors que la distance Terre-Lune est de l’ordre de la centaine de km. Par contre, l’utilisation de la force marémotrice peut théoriquement perturber le Système Terre-Océans à qui l’on prélève de l’énergie pour la convertir en énergie mécanique servant à actionner des turbines et par conséquent pourrait aussi perturber le système Terre-Lune. Une explication que j’ai trouvé dans WP

      http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_mar%C3%A9motrice#Impact_de_son_exploitation_sur_la_Terre

      Impact de son exploitation (de l’énergie marémotrice) sur la Terre

      Lorsqu’on retient cette eau par un barrage, on en freine le mouvement, et donc du même coup — d’une façon infinitésimale — la Terre. Cela a, en raison de la loi de l’action et de la réaction, un effet sur la Lune, qu’il serait possible d’étudier par une méthode d’éléments finis, mais une astuce pour le faire plus rapidement existe : puisqu’il y a conservation du moment d’inertie, aux pertes par frottement près. La Terre ralentit, l’effet du freinage est donc que la Lune s’éloigne (de façon infinitésimale elle aussi par rapport à sa distance)

      Le ralentissement naturel existe de toute façon, l’eau mise en mouvement par la lune frotte sur l’écorce terrestre dissipant une peu d’énergie de rotation. Il existe des variations dont des variations journalières et annuelles. À la fin du XIXe siècle, l’année faisait 365,242196 jours et aujourd’hui 365,242190 jours. C’est un exemple trompeur ou l’on prend des vitesses instantanées qui laissent croire à une accélération, alors que la vitesse moyenne baisse[pas clair].

      Les usines marémotrices augmentent un peu le freinage. Elles utilisent donc in fine l’énergie cinétique de rotation de la Terre, matérialisant d’une façon nouvelle un vieux rêve exprimé par Gaston de Pawlowski (de l’Institut) et d’Alphonse Allais qui était d’installer une roue dentée sur l’équateur pour récupérer le mouvement de rotation terrestre.

      Les effets climatiques éventuels d’une baisse — même légère — de la vitesse de rotation de la Terre ne semblent pas à ce jour avoir été étudiés. Qualitativement, on sait qu’un ralentissement significatif :

      diminuerait la vitesse du cycle thermique terrestre (périodes diurne et nocturnes plus longues) ;
      augmenterait les écarts de température entre les jours et les nuits, avec pour conséquence une augmentation des mouvements atmosphériques (tempêtes...).

      Par contre le paragraphe est sujet à discussion :
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:%C3%89nergie_mar%C3%A9motrice#Suppression_de_Impact_de_son_