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  • Le terrible élevage des animaux « sauvages » destinés à la chasse
    http://www.leparisien.fr/societe/le-terrible-elevage-des-animaux-sauvages-28-11-2018-7955652.php

    30 millions de bêtes grandissent dans des fermes avant d’être lâchées dans la nature pour être chassées. Vidéo à l’appui, une ONG dénonce des conditions d’élevage terribles du gibier et en réclame la fin.

    Dans ces cages, les oiseaux meurent par pendaison quand ils se coincent le cou dans les mailles qui recouvrent les volières ; ils s’étouffent les uns sous les autres ou périssent en s’écrasant contre les poteaux et les poutres.

    La concentration des volailles d’élevage est connue, mais les images que nous révélons, captées en caméra cachée par l’association anti-chasse ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages), montrent des élevages d’animaux dits « sauvages » en fait destinés à finir leur vie au bout d’un fusil. L’ONG qui a enquêté pendant plusieurs mois et filmé dans neuf fermes à travers la France lance ce mercredi une pétition pour réclamer la fin de l’élevage pour la chasse.

    On le sait peu, mais en France le gibier n’est pas si « sauvage » : « On estime qu’un animal chassé sur quatre est issu de l’élevage, pointe Madline Reynaud, présidente de l’ASPAS. Ces animaux grandissent dans des conditions terribles et posent de sérieuses questions environnementales et sanitaires comme des risques de contaminations accrus de grippe aviaire. » Les chiffres sont impressionnants : 30 millions de têtes sont ainsi élevées chaque année. Surtout des faisans (14 millions) ; des perdrix grises et rouges (5 millions), mais aussi des colverts, des lièvres et même des cerfs.

    Si à l’état naturel, faisans et perdrix cohabitent à deux à trois couples à l’hectare, dans les « fermes », ils sont confinés dans des espaces de 2,5 m². Les images tournées par l’ASPAS s’attardent sur l’anneau nasal des perdrix. Pour fixer ces dispositifs on perce le bec de l’oiseau qui pousse autour formant des excroissances, sur certains faisans on installe des « couvre bec » pour éviter que les animaux rendus agressifs par la concentration ne s’attaquent. De même, les poussins vivent dans l’obscurité complète leurs premières semaines, « sinon ils se bouffent » explique un éleveur dans la vidéo.
    Des accusations réfutées par les chasseurs

    « Rien de moins que de la torture » estime la présidente de l’ASPAS « C’est complètement faux », répond Thierry Coste, porte-parole de Fédération nationale de la chasse. « Les conditions sont forcément bonnes puisque contrairement aux élevages alimentaires, l’objectif est de pouvoir ensuite relâcher des bêtes capables de courir, voler, se déplacer librement ». Les chasseurs insistent sur la nécessité d’élever puis de lâcher plus d’animaux notamment pour favoriser la reproduction des faisans dans la nature. « Notre rêve est en fait de cesser ces lâchers, assure Thierry Coste. L’objectif est de compenser les pertes de biodiversité dues à l’agriculture intensive qui morcelle les territoires des espèces sauvages et tue les insectes, principale nourriture des oiseaux. »

    Pour l’ASPAS, la volonté de créer des populations sauvages n’est qu’un prétexte. « La preuve, estime Madline Reynaud, ces animaux sont dans l’immense majorité des cas lâchés à l’ouverture de la saison et quasi jamais quelques mois avant ce qui permettrait de laisser le temps aux animaux de se reproduire. Les éleveurs interrogés disent qu’ils sont tirés quasi dans la caisse », rétorque Madline Reynaud. Donnée qui semble confirmée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) qui dans un rapport de 2016 indiquait : « les mortalités liées à la chasse ont généralement lieu dans les heures et jusqu’à quelques jours suivant les lâchers ».

    #chasse #nos_ennemis_les_betes

    • Au fin fond des Corbières, les chasseurs ont simplifié la donne, ils élèvent directement les sangliers en pleine nature en déversant du maïs dans les chemins. Ensuite, quand ces animaux qui se multiplient au prorata de ce qu’ils absorbent en nourriture commencent à pulluler, les chasseurs magnanimes les massacrent pour sauver les agriculteurs envahis.
      Ils arrivent de partout avec des chiens affamés trimballés dans des remorques-cages derrière leur 4x4 puants.
      Bien entendu, après avoir ruiné l’économie viticole des petites exploitations, fermé les postes et les écoles, laissé bétonner les places de village, les politiques présentent la chasse comme indispensable à la survie du pays. Le discours pro-chasse est bien rôdé puisqu’au final il raconte que les chasseurs assurent la protection de la nature.

    • Une battue était en cours ce mercredi après-midi sur le territoire de Faget-Abattial dans le Gers. Lors de cette chasse, vers 16 h 25, un sanglier est aperçu par l’un des guetteurs, qui fait feu sur l’animal. Il le touche, mais pas assez pour abattre le sanglier. Mise en rage, la bête a foncé sur son tireur , un habitant de la commune âgé de 68 ans. En le chargeant, il est parvenu à le heurter, le blessant à la jambe. Mis en alerte, les secours de Sarramon sont intervenus pour donner les premiers soins à la victime, dont l’état n’inspire pas d’inquiétude. Il a été emmené aux urgences d’Auch. Son sanglier , aux dernières nouvelles, court encore.

      https://www.ladepeche.fr/article/2019/01/09/2937315-un-chasseur-attaque-par-un-sanglier-dans-le-gers.html

  • Les marges de manoeuvre financières des Français se réduisent
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15292-les-marges-de-manoeuvre-financieres-des-francais-se-reduisent

    FRANCE :...vivre avec 2000€/mois seul ou 3000€/mois en couple...dépenses contraintes 61% du budget

    Taxation en tout genre (charges sociales et fiscales) et prix du logement sont les postes de dépenses les plus lourds pour nous tous

    http://www.leparisien.fr/societe/vivre-en-france-avec-2-000-euros-ils-racontent-leurs-fins-de-mois-diffici

    Contributeur Anonyme

    Les dépenses contraintes représentent 61 % de leur budget en 2018, contre 58,8 % en 2012. Un Français sur deux n’est pas à l’aise avec ses revenus.

    Voilà qui devrait donner du grain à moudre à ceux qui s’inquiètent du pouvoir d’achat des ménages. Les Français estiment que leurs marges de manoeuvre financières se resserrent, selon une enquête publiée mardi par BNP Paribas Personal Finance et réalisée (...)

  • Gilets jaunes : le rassemblement pour la marche féministe déplacé

    http://www.leparisien.fr/societe/gilets-jaunes-le-rassemblement-pour-la-marche-feministe-deplace-22-11-201

    Grosse colère du collectif d’associations féministes baptisé #NousToutes. A Paris, ce n’est pas de la place de Madeleine que la grande marche contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes partira ce samedi mais de celle de l’Opéra, toujours à 14 heures. Une marche prévue depuis des mois et dont l’organisation est bousculée en raison de l’appel au rassemblement des Gilets jaunes dans la capitale, le même jour au matin à proximité, place de la Concorde. Un point de ralliement pourtant interdit par les autorités pour des raisons de sécurité.

    « On a sorti l’artillerie lourde, aussi lourde que faibles sont nos moyens. On a lancé une campagne de cofinancement. Des bus et des billets de train ont été réservés pour permettre à des copines des quatre coins du pays de nous rejoindre…, explique l’association Les Effronté.es, membre du collectif. Et là, à moins d’une semaine du 24 novembre… les Gilets jaunes décident que Paris sera bloqué ce jour-là, et décrètent qu’ils se rassembleront à une station de métro du départ de notre manifestation. Des responsables politiques de tous bords, même ceux qui ont cosigné notre appel et engagé leur organisation, les soutiennent bruyamment, quand ils ne nous avaient soutenues que du bout du tweet, et encore. »

    « Merci d’avance »

    « Le 24 novembre, il y a déjà la manifestation #NousToutes contre les violences faites aux femmes. Ce serait très gentil de la part des #GiletsJaunes de laisser les ronds-points fluides, les villes accessibles et de ne pas manifester le 24. Merci d’avance », avait tweeté de son côté, le 20 novembre, la sénatrice socialiste, Laurence Rossignol. Via le même canal, la secrétaire d’Etat à l’égalité Femmes Hommes, Marlène Schiappa, a tenu à informer que le gouvernement avait demandé au préfet « d’en assurer les conditions de déroulement aussi bonnes que possible, et d’assurer la sécurité des manifestantes. »

    « Je veux assurer les participantes que, quel que soit leur message contre les violences sexistes et sexuelles, je ferai en sorte qu’il puisse être exprimé dans le respect de leur intégrité, et entendu ! J’en respecte le caractère citoyen et souhaite le succès pour #NousToutes », a-t-elle poursuivi.

    Le 8 octobre, 600 femmes appelaient à marcher le 24 novembre contre les violences faites aux femmes dont l’ancienne ministre Cécile Duflot, l’animatrice Hapsatou Sy, les députées Clémentine Autain et Ericka Bareigts. Plus récemment, le 19 novembre, une tribune réunissant 250 personnalités rappelait ce rendez-vous. Parmi les signataires : les comédiennes Karine Viard et Anna Mouglalis, le leader du groupe Indochine, Nicola Sirkis ou encore l’humoriste Guillaume Meurice.

    #automobile #sexisme #gilets_jaunes #violences #femmes #voiture #espace_publique #invisibilisation_des_femmes #domination_masculine

  • Endométriose : l’appel à l’aide des gynécologues pour créer des centres experts - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/sante/endometriose-l-appel-a-l-aide-des-gynecologues-pour-creer-des-centres-exp

    Le Collège des gynécologues demande à l’État de l’aide pour mettre en place des centres spécialisés en endométriose, maladie gynécologique chronique qui touche une femme sur dix.

    Longtemps taboue, l’endométriose fait enfin l’objet de recherches sérieuses. Cette maladie gynécologique chronique touche -au moins- 10 % des femmes en âge de procréer. Elle provoque des cycles éprouvants, des problèmes d’infertilité, des troubles digestifs ou urinaires graves, des pertes d’énergie.

    Mais si, aujourd’hui, la recherche frémit et s’accélère autour de cette pathologie de l’intime, les autorités doivent s’impliquer davantage, estime François Golfier, qui préside la commission endométriose du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF). Ce vendredi, nous le révélons, le CNGOF va monter au créneau et demander à l’État de l’aide pour mettre en place des centres experts de cette maladie.

    LIRE AUSSI >« Ça avance vraiment », estime Laëtitia Milot

    Quels symptômes doivent pousser à consulter ?

    FRANÇOIS GOLFIER. La douleur pendant les règles est le symptôme phare de l’endométriose. Mais le risque en disant cela est d’affoler beaucoup de femmes. C’est l’intensité de ces douleurs et l’altération de la qualité de vie qui doit alerter. Ne pas pouvoir aller à l’école ou au travail à cause de ses règles, être gênée socialement, n’est pas normal. Une douleur lors des rapports sexuels ou en allant aux toilettes doit aussi être prise au sérieux.

    Le problème est la prise en charge de la maladie. Comment faire mieux ?

    Notre cheval de bataille est le développement de centres experts régionaux pour fédérer les compétences. Les Anglais en ont depuis dix ans. Il en faudrait une trentaine en France. L’idée est d’y organiser la prise en charge, assurer des formations, promouvoir un meilleur enseignement, développer la recherche. Mais nous nous heurtons à des blocages.

    Quels blocages ?

    Le temps politique ne semble pas être le temps médical… Nous sommes bloqués par les autorités publiques, probablement parce que labelliser des centres veut dire débloquer de l’argent. On nous propose à la place des filières de soins obscures alors que le Collège des gynécologues et les associations de patientes affirment l’importance de ces centres. Nous sommes extrêmement déterminés à nous battre.

    Comment ?

    Nous avons écrit au ministère de la Santé pour lui faire part de notre étonnement et continuerons à dire que cela ne va pas. Il n’est pas dans mon tempérament d’être énervé mais là, nous perdons un temps précieux pour les patientes. Il y en a marre de réfléchir, il faut agir.

    Les patientes reprochent aux gynécologues leur manque d’écoute. Un centre expert ne résoudra pas cela…

    Écouter les femmes, leur douleur, est primordial. Le Collège a entendu leur demande. Mais la maladie reste méconnue par un certain nombre de professionnels. D’où l’importance d’une formation initiale, mais aussi continue. Rendez-vous compte : aujourd’hui, l’endométriose n’est pas au programme de l’examen de médecine ! Il faudrait juste de la volonté politique pour y remédier.

  • Les terrains de foot synthétiques sont-ils dangereux pour la santé ? Frédéric Mouchon| - 21 février 2018 - Le parisien

    http://www.leparisien.fr/societe/les-terrains-de-foot-synthetiques-sont-ils-dangereux-pour-la-sante-21-02-

    C’est la question que pose le magazine Envoyé spécial qui a enquêté sur les émanations chimiques de ces revêtements. Le ministère de la Santé a lancé une étude et la mairie de Paris renonce pour l’instant à en construire de nouveaux.


    Les billes noires des terrains synthétiques, ici au pied de la tour Eiffel, contiendraient de nombreuses substances toxiques potentiellement cancérigènes. LP/Benoit Durand

    Sur le papier, les pelouses artificielles ont tout pour plaire. Elles n’ont pas besoin d’eau pour pousser, ne sont pas détrempées quand il pleut, ne s’abîment pas quand on les piétine. Pas étonnant qu’elles équipent 2800 stades de football et des centaines de petits terrains en salle. Mais ce matériau miracle suscite aujourd’hui l’inquiétude croissante de nombreuses villes, au premier rang desquelles Paris, du fait de la composition de ces gazons synthétiques, susceptibles de dégager des émanations toxiques.

    Comme le révèle le magazine Envoyé spécial diffusé jeudi soir, plusieurs villes américaines ont décidé depuis longtemps de renoncer à ces revêtements, notamment New York.

    A Paris, la mairie a suivi le même mouvement et décidé fin 2017 de ne plus y avoir recours jusqu’à nouvel ordre. Si les élus parisiens s’inquiètent, c’est notamment pour la santé des enfants qui foulent régulièrement ces terrains.

    En cause : les granulés de caoutchouc recyclé issu de pneus usagés répandus entre les fibres d’herbe plastifiée pour amortir le passage des joueurs. Ces petites billes noires de 2 mm d’épaisseur contiendraient de nombreuses substances toxiques potentiellement cancérigènes, notamment des métaux lourds et des hydrocarbures aromatiques, susceptibles d’être inhalées ou ingérées.

    L’Anses saisie
    L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) vient d’être saisie de cette problématique par le ministère de la Santé. « Durant les matchs, les sportifs sont grandement en contact avec les granulés de caoutchouc, noircissant leurs articulations et leurs mains. » Dans un précédent rapport, l’Agence estimait qu’il était « pour l’instant impossible de conclure à un risque sanitaire ». Mais elle reconnaît que « des incertitudes demeurent ».

    A la demande du ministère de la Santé, l’agence vient donc de lancer il y a quelques jours de nouveaux travaux pour déterminer l’exposition des usagers de ces pelouses synthétiques aux produits chimiques qui en émanent. « Jusqu’ici les études officielles publiées ont été plutôt rassurantes, mais pour savoir s’il y a vraiment un risque, il nous faut déterminer précisément quelles substances sont susceptibles d’être émises dans l’air et savoir ce qui peut être ingéré par un enfant ou passer à travers sa peau », souligne le directeur adjoint de l’Anses, Gérard Lasfargues.

    Principe de précaution
    Et si des études menées aux Pays-Bas en 2016 ont conclu à l’innocuité de ces matériaux pour la santé, la mairie de Paris, qui en possède 59, a décidé de dire stop au synthétique dans l’attente d’analyses toxicologiques approfondies. « Ces gazons synthétiques coûtent moins cher et durent plus longtemps qu’une pelouse naturelle, mais le principe de précaution doit prévaloir le temps de mieux connaître leur impact sanitaire », explique le maire-adjoint de Paris délégué aux sports Jean-François Martins.

    Dans le cadre de son enquête, le reporter d’Envoyé spécial, Olivier Cibile, a fait analyser la teneur en hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) de deux terrains situés à La Défense et en Seine-et-Marne. Résultat : « Des niveaux de HAP 25 à 35 fois plus élevés que ce que l’on tolère dans les jouets. »

    « Une vaste étude rendue en mars 2017 par l’Agence européenne des produits chimiques a conclu qu’il n’y avait pas de preuve scientifique d’une augmentation des risques de cancer liés à ces matériaux », souligne pour sa part Emmanuel Orhant, le directeur médical de la Fédération française de football.

    Alors que la France inaugure en moyenne 200 nouveaux terrains synthétiques chaque année, des produits plus « naturels » commencent à apparaître. Fini les pneus recyclés : sur les nouvelles pelouses artificielles, on gambade désormais sur des granulés à base de liège et de noix de coco.

    #Pollution #football #cancer #sport

  • Des proviseurs se forment chez les gendarmes (Le Parisien)
    http://www.leparisien.fr/societe/des-proviseurs-se-forment-chez-les-gendarmes-06-11-2018-7936725.php

    Ce mardi, une quarantaine de chefs d’établissement du rectorat de Versailles a démarré un stage de gestion de crise dans un camp militaire.

    Enthousiastes, les 40 chefs d’établissement de collèges et lycées de l’académie de Versailles (Val-d’Oise, Yvelines, Hauts-de-Seine, Essonne), tous volontaires, se surprennent même à chanter pour se donner du cœur à l’ouvrage.
    […]
    Là, douche sur le palier avant d’entrer dans le vif du sujet : mise en situation de crise aiguë. Attentat, tuerie de masse, intrusion de parent virulent, élève violent…
    […]
    Puis extinction des feux. Jusqu’au lever des couleurs, à 7h30 dans la cour.

    #éducation #formation #école_du_XXIème_siècle #clairon

    • Pour information, ces chefs d’établissement se forment aussi dans les entreprises.
      Exemple à auchan france, à l’IFE, Institut de Formation à l’Excellence, et ce doit être la même chose dans les autres grandes entreprises.

    • Oui, pour la bourrage de crâne de type « Oh mon dieu, l’école est bien trop éloignée de la vraie vie (des entreprises donc) », voir mon post récent : https://seenthis.net/messages/732666
      Par contre, à moins qu’on ne parle pas de la même chose, l’IFÉ (Institut Français de l’Éducation) est plutôt un repère de chercheur·euse·s en sciences de l’éducation rattaché à l’ENS Lyon qui nourrit largement le courant dit « pédagogiste ».
      Ils ont beaucoup d’actions en recherche et formation, certaines d’ailleurs très intéressantes, et je ne prétends donc pas tout connaître de leurs initiatives, mais je n’ai pas vu passer chez eux d’affichages axés « liaison école-entreprises ».
      http://ife.ens-lyon.fr/ife

  • Cancer du sein : « Les détracteurs du dépistage sont irresponsables » - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/sante/cancer-du-sein-les-detracteurs-du-depistage-sont-irresponsables-06-11-201

    En France, moins d’une femme sur deux participe au dépistage organisé. Ce chiffre est-il satisfaisant ?

    PROFESSEUR NORBERT IFRAH. Non, d’autant moins satisfaisant que l’on a perdu 2 % de participation en deux ans et que nous sommes loin des recommandations européennes qui en préconisent 70 %. Qu’un débat scientifique existe sur les limites du dépistage, c’est sain. Mais on assiste en France à une campagne de dénigrement surréaliste, notamment sur les réseaux sociaux. Ses détracteurs, peu nombreux mais très actifs, sont irresponsables. N’oublions pas que 59 000 nouveaux cancers du sein sont détectés chaque année et que 12 000 femmes en meurent.

    Le dépistage est notamment accusé de surdiagnostic. En clair, de détecter des lésions qui n’auraient pas forcément évolué en cancer…

    Aujourd’hui, un certain nombre de cancers localisés n’évoluent pas, sans que l’on sache pourquoi. C’est un sujet majeur de recherche. Mais 80 % vont évoluer, d’où la nécessité d’un suivi régulier. Je ne dis pas qu’il y a zéro opération inutile, mais elles sont très peu nombreuses. En revanche, on sait qu’avec le dépistage organisé, on épargne à près de 12 % des femmes une chirurgie lourde et qu’un tiers « seulement » auront une chimiothérapie contre plus de la moitié hors #dépistage. Pour les concernées, ce n’est pas rien !

    #mammographie

  • Pourquoi nos enfants ne nous appartiennent pas

    Pour le plus grand bonheur des marchands de tests génétiques, pas un jour ne se passe sans que quelque média nous donne à voir un enfant conçu par #PMA à la recherche de son vrai père, entendons par là ce père biologique que fût le donneur de spermatozoïdes. Si le langage courant désigne de vrais pères c’est que en creux les autres seraient des faux. Les autres, ces parents non biologiques qui se sont occupés de l’éducation, seraient donc des fakes, comme dirait l’époux de Brigitte. Voilà donc réintroduite dans notre techno société une hiérarchie inattendue. Ne nous étonnons pas dès lors du peu de critiques face par exemple aux propos de Sylvie Vartan dénonçant le testament de Johnny comme ayant désavantagé les enfants issus de son « propre sang » au profit d’enfants adoptés. Tout se passe comme si l’enfant biologique avait quelque chose de plus et méritait mieux qu’un enfant adopté.

    Aboutissement momentané de cette soif de classification, citons la politique scandaleuse d’un dirigeant d’un centre d‘#adoption, lequel réservait les enfants qu’il jugeait typiques aux couples adoptifs hétérosexuels et ceux qu’il jugeait atypiques aux couples adoptifs homosexuels. Puisque déjà il est admis qu’il y a les vrais enfants et les faux, cet homme s’était contenté de considérer que, parmi les faux, il y avait encore les typiques et les atypiques [1]. En parfaite cohérence avec cette histoire de transmission de son sang, une autre qualité est venue s’ajouter à l’enfant biologique ; puisqu’on lui a transmis son sang il serait plus à soi qu’un enfant non biologique. Tous ces éléments expliquent pourquoi, que l’on soit catholique pratiquant ou lesbienne radicale, athée, musulman ou juif, on peut également vouloir son enfant vrai issu de son sang à soi. On peut penser que ce désir soit naturel, mais que dire de l’argumentaire qui le soutient ?

    Ce désir de posséder « son enfant « est un désir ancien, par exemple au moyen âge on pensait que le patrimoine se transmettait intégralement par le sang et la semence du père. Ainsi « le sang bleu » qualifiait-il la noblesse. On croyait que l’identification parents/enfants était obligatoirement inscrite dans l’injection du liquide masculin dans le la matrice féminine considérée comme un réceptacle passif. Par conséquent toute la société s’organisait autour de la filiation légitime, de la pureté du lignage et de la transmission de la propriété. Toute sortes de concepts qui, comme on l’a vu dans un précédent article, ont consolidés le patriarcat. La version technologique de cette pensée féodale remplace le sang par la molécule d’ADN, désignée comme porteuse du patrimoine génétique...

    Soit dit en passant ce retour dans le passé coïncide avec celui d‘un discours sur les racines ou la défense des traditions, car ici encore nous touchons à la question de l’identité et du développement des sentiments narcissiques et xénophobes. Comme le dit cette publicité pour Gentest, une marque de test génétiques :

    « Le fait de connaître sa propre origine est un besoin humain de base. Les tests ADN offrent des outils fiables et précis pour la recherche de vos racines. »

    Pourtant, depuis les expériences de K. Lorenz nous savons que l’identification parent/enfant n’est pas une question de transmission biologique mais de proximité, c’est ce que les éthologistes ont désigné par l’imprégnation. Citons l’exemple le plus connu et que tout le monde peut trouver sur Wikipédia, celui des oisons (petit de l’oie) « qui, peu après l’éclosion, suivent le premier objet mobile qu’ils voient : il se crée un lien indéfectible avec cet objet qu’il conserve indéfiniment, d’où le terme d’empreinte. Cet objet est l’objet d’approche, puis de contact (ou de recherche de contact) qui provoque un bien-être, un apaisement et une réduction du stress du petit ».

    Si on parle de nature, il faut alors dire que le lien parental est absolument indépendant du lien biologique et qu’il est d’autant plus fort que l’adulte est proche de l’enfant. Ceci explique que tous les cas peuvent exister, que le monde animal nous offre des exemples aussi nobles que celui d’adoptions d’orphelins par la collectivité animale, fût elle d’une espèce différente, que les supposés liens biologiques ne sont pas corrélés aux liens affectifs et enfin pourquoi Johnny a déshérité ses « vrais » enfants au profit d’enfants adoptés.

    Par conséquent dans une famille, comme plus largement à l’intérieur d’un groupe d’individus, les relations de propriété sont toujours des relations construites par l’ordre sociétal alors qu’en réalité les relations entre les êtres vivants, entre hommes et femmes, entre adultes et enfants, n’ont pour seule base naturelle que les liens sentimentaux. Ainsi, et contrairement à ce que nous assène la propagande, l’être vivant a-t-il plus besoin d’affection, d’amitié ou d’amour que de connaître ses racines.

    Un petit pas pour l’humanité un grand pas vers le #transhumanisme

    Jusqu’à il n’y a pas très longtemps les droits étaient de nature sociale, droit à la santé, droit au travail, droit au logement, droit à l’éducation. Ce n’est que récemment que sont apparus des droits sociétaux, droit à l’adoption et droit au mariage pour tous... Ici le fait nouveau, est que le droit à l’enfant biologique, n’est pas simplement un droit sociétal, il ne va pas concerner qu’un coup de tampon d’une administration quelconque c’est un #droit_physiologique soutenu par un désir légitimé par la supposé supériorité de l’enfant biologique sur l’enfant non biologique. Ceci nous indique vers quoi la société post-moderne, de plus en plus inégalitaire sur le plan social, tend à s’organiser. Un droit physiologique est un droit qui va concerner un état physiologique, qui est un état soumis à des limites naturelles (état qu’il faut absolument différencier d’un état pathologique dont le champ juridique reste le droit à la santé), être enceinte ou être âgé, ce sont des états physiologiques.

    Chez l’être humain dans des conditions naturelles on ne peut pas procréer en dessous ou en dessus d’un certain âge, pas plus qu’on ne peut enfanter si on est de sexe masculin, mais la science peut maintenant nous « libérer » de telles limites, comme c’est la cas pour des mères qui ont passé l’âge de la ménopause ou comme cela pourrait l’être avec un utérus masculin. Il n’est pas nouveau que les avancées scientifiques permettent de défier la nature, c’est même là leur rôle historique. Mais, jusqu’à récemment, ce type de défi était contenu par un débat. Au long des siècles le mythe prométhéen, le « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » de Rabelais et les grandes questions écologiques furent autant d’illustrations d’une saine méfiance de l’homme vis avis de ses propres réalisations. Cette réflexion absolument salutaire cours le risque d’être neutralisée par la force de la loi.

    Avec le droit à l’enfant biologique, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous pourrions voir s’inscrire en tant que Droit la possibilité automatique de pouvoir utiliser des ressources technologiques existantes pour dépasser nos limites physiologiques. Autant dire qu’on ouvre ainsi la porte à la légalisation de bien d’autres fantasmes. Pour rester dans le domaine du droit à l’enfant biologique, ce droit sera extensible à d’autres exigences. On ne voit pas en quoi une fois ce droit entériné il ne serait pas soumis aux évolutions jurisprudentielles telles que le droit à un enfant en bonne santé avec par suite le choix d’autres critères quand à sa beauté ou à son intelligence... Toutes choses à la portée du marché du génome humain. [2]

    [1] Adoption : en Seine-Maritime, les « enfants dont personne ne veut » réservés aux couples gayshttp://www.leparisien.fr/societe/des-couples-homosexuels-veulent-adopter-en-seine-maritime-uniquement-pour

    [2] http://www.lepoint.fr/science/connor-premier-bebe-aux-genes-parfaits-30-07-2013-1709829_25.php

    Article d’@anarchosyndicalisme ! n°160 sept.-oct. 2018
    http://cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article929

  • Un étudiant malvoyant demande une épreuve d’examen adaptée, le ministère refuse - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/un-etudiant-malvoyant-demande-une-epreuve-d-examen-adaptee-le-ministere-r

    L’étudiant en droit à Nancy veut contester devant la justice le refus du ministère de l’Enseignement supérieur d’adapter à son handicap une épreuve programmée le 1er septembre.

    #handicap #discrimination #malvoyant #examen #études

  • Marseille : Des punaises de lit aux urgences de la Timone... « C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase »
    https://www.20minutes.fr/marseille/2318519-20180807-marseille-punaises-lit-urgences-timone-goutte-eau-fait-de

    Les urgences de la Timone sont au bord du burn-out. Les personnels, qui déploraient la semaine dernière le non-remplacement de certaines absences, ont eu la mauvaise surprise ce week-end de découvrir des punaises de lit dans certains des boxes des urgences. « Après le manque de personnel, la surcharge de travail liée à l’été, l’agressivité générale des patients… Les punaises​, c’est un peu la goutte d’eau qui fait déborder le vase », lâche Jean Mouren, délégué Force ouvrière sur le site de la Timone.

    Contacté par 20 Minutes à l’issue d’un CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail exceptionnel) exceptionnel, il estime que les salariés ont été entendus par la direction qui, dit-il, « a pris la mesure de la situation » : « Les procédures ont été mises en place, explique Jean Mouren. Le matériel et les boxes sont traités à la vapeur et les trois chambres encore fermées ont été traitées chimiquement et devraient rapidement rouvrir. » Les boxes aussi ré-ouvrent progressivement.
    Chien renifleur

    Un chien renifleur a été mobilisé et des mesures de prévention ont été mises en place : les sacs des personnes sont désormais isolés, les patients qui portent des couches sont systématiquement contrôlés et le personnel porte désormais des tenues à usage unique.

    Contactée, la direction de l’hôpital est restée injoignable, ce mardi soir.

    • Quebec : Nouvelle infestation de punaises de lits à la Grande Bibliothèque Annabelle Caillou - 11 juillet 2018 - Le Devoir
      https://www.ledevoir.com/culture/532162/des-indesirables-a-banq

      Aux prises avec des épisodes récurrents d’invasion de punaises de lit, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) a cette fois été obligé de fermer plusieurs sections de son établissement face à l’ampleur du problème.

      « C’est la première fois qu’on est obligé de fermer des sections en treize ans de vie. On n’en a pas trouvé partout, mais c’était mieux à titre préventif, pour ne pas mettre les gens à risque », explique la directrice générale de la Grande Bibliothèque,
      Danielle Chagnon.

      Dans les derniers jours, un nombre inhabituel d’insectes ont été retrouvés sur plusieurs fauteuils de l’édifice de la rue Berri à Montréal, « bien plus que lors des derniers épisodes » d’infestation de punaises de lits.

      La direction a fait appel à des firmes de traitement pour se débarrasser de ces petits parasites qui se propagent à grande vitesse dans la métropole. Le protocole habituel, qui consiste à isoler le secteur touché et à faire appel à un exterminateur, n’a cette fois pas été suffisant face à leur grand nombre.

      « On a décidé de retirer tous les fauteuils pour éviter toute possibilité qu’un usager s’y assoie et en transporte ailleurs. On prévoit de les remplacer par des chaises, mais ça peut prendre un peu de temps. »

      Une solution provisoire qui pourrait bien devenir permanente, selon Mme Chagnon. « C’est sûr que des chaises, c’est moins confortable que les fauteuils qu’on avait, mais […] on va évaluer le tout. Considérant la situation à Montréal, peut-être qu’il est temps de revoir notre mobilier. »


      . . . . . . . .
      Disparues dans les années 1950, les punaises de lit ont fait leur grand retour au début des années 2000 dans les grandes villes occidentales, affectant de nombreuses personnes.
      Selon une enquête menée par la Direction de santé publique (DSP) de Montréal, près de 3,5 % des ménages locataires sur l’île avaient déclaré avoir eu des punaises de lit dans l’année 2016-2017. Cela représente près de 18 000 ménages locataires au total, sans prendre en compte les propriétaires et les habitants de HLM. Des chiffres qui restent relativement stables depuis plusieurs années, d’après le Dr David Kaiser de la DSP.

      Et avec autant de ménages infectés dans leur domicile, « il est normal de retrouver des punaises aussi dans des lieux publics comme le métro, les autobus, les écoles et bibliothèques », ajoute le Dr Kaiser.

      Si aucun quartier de la métropole n’est épargné, l’épidémie apparaît toutefois plus importante dans Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, Montréal-Nord, le Sud-Ouest, Ville-Marie ou encore Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension.
      . . . . . . . .

      #punaises_de_lit #infection #mobilier

    • Des punaises de lit dans une clinique à Metz 7 Aout 2018 - L’essentiel
      http://www.lessentiel.lu/fr/news/grande_region/story/Des-punaises-de-lit-dans-une-clinique-a-Metz-30894542

      METZ - Les urgences de la clinique Claude Bernard ont dû être fermées pour désinfection de dimanche à lundi. Elles ont finalement pu rouvrir, lundi soir.

      Plus de 24 heures. C’est le temps qu’il a fallu aux professionnels pour tout désinfecter aux urgences de la clinique Claude Bernard. La faute à un patient qui a malencontreusement apporté des punaises dans le service dans la nuit de vendredi à samedi, raconte Le Républicain Lorrain.

      Pas de blague avec ce genre de bestioles, l’accueil a été immédiatement arrêté. Seules les urgences gynéco-obstétricales ont été maintenues mais dans un endroit à part, loin des zones infectées.

      Les autres patients ont de leur côté été redirigés vers les hôpitaux de Mercy et de Legouest. Tout est finalement rentré dans l’ordre dans la soirée et le service d’urgence fonctionnait normalement ce mardi, a indiqué l’hôpital.

    • Un cinéma ferme à cause de punaises de lit en Moselle AFP - 10 novembre 2017 - Le Parisien
      http://www.leparisien.fr/societe/un-cinema-ferme-a-cause-de-punaises-de-lit-en-moselle-10-11-2017-7385793.

      Les spectateurs se sont plaints ces dernières semaines de vives démangeaisons occasionnées par ces petits insectes.
      Le cinéma Kinepolis de Thionville (Moselle) a été contraint de fermer ses portes ce vendredi, jusqu’à mardi inclus, à cause... de punaises de lit, qui provoquent des démangeaisons chez les spectateurs, a annoncé le multiplexe.

      Des spectateurs du complexe, qui compte dix salles et 2 930 fauteuils, se sont plaints ces dernières semaines de vives démangeaisons occasionnées par ces tout petits insectes qui piquent et sucent le sang de leur hôte.

      Fin octobre, 45 fauteuils avaient été retirés dans deux salles où la présence de punaises de lit avait été attestée, pour subir un traitement par le froid à moins 20 degrés pendant plusieurs jours.

      Thionville : le Kinepolis enfin débarrassé de ses punaises de lit Soizic Bour - France Bleu 14 février 2018
      https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/thionville-le-kinepolis-enfin-debarrasse-de-ses-punaises-de-lit-151862713

      Les punaises de lit, c’est fini ! Le complexe cinématographique Kinepolis de Thionville est enfin débarrassé de ce fléau qui lui empoisonnait la vie depuis septembre dernier. Après de nombreuses fermetures de salles et même du complexe pendant 5 jours, toutes les salles sont rouvertes au public.

  • Dans les bâtiments écolos, on suffoque aussi - Le Parisien

    http://www.leparisien.fr/societe/dans-les-batiments-ecolos-on-suffoque-aussi-06-08-2018-7845285.php

    Signalé par Cyrille Hanappe sur twitter

    Notre reportage dans un immeuble bioclimatique parisien, à la pointe des nouvelles technologies, le prouve. En cas de canicule, les systèmes de rafraîchissement proposés se révèlent insuffisants.

    « Il fait 34 °C dans le salon ! », peste Aude, en plein déménagement. Derrière elle, ses deux filles de 11 et 13 ans hochent la tête. Elles aussi, elles ont trop chaud. Si cette maman est si remontée, c’est que l’immeuble dans lequel elle a emménagé il y a cinq ans est bioclimatique. C’est-à-dire que son architecture a été pensée pour maximiser les économies d’énergie. Projet pilote à sa livraison en 2013, l’immeuble de la rue des Orteaux, à Paris (XXe), était censé être ce qui se faisait de mieux en termes de stockage de chaleur pour passer l’hiver, mais aussi de confort l’été.

    #habitat #écologie #environnment

  • Quand l’âne attaque ! | Réalités Biomédicales
    http://realitesbiomedicales.blog.lemonde.fr/2018/07/28/quand-lane-attaque

    Les attaques d’êtres humains par de gros animaux concernent le plus souvent des ours, des félins, des hippopotames, des requins, des crocodiles, plus rarement des zèbres. Des animaux domestiques peuvent également attaquer l’Homme, comme des chiens (pitbull, rottweiler, berger allemand, golden retriever) ou des chevaux. Il est en revanche bien plus rare qu’un âne s’en prenne à un être humain au point de le tuer. Un tel cas a été rapporté en mai 2018 par des médecins légistes australiens dans l’American Journal of Forensic Medicine and Pathology. Il concerne un homme de 65 ans qui circulait en moto sur une route de campagne. Son corps sans vie a été retrouvé. Deux ânes domestiques, un mâle et une femelle, d’une ferme voisine se trouvaient à proximité du cadavre.

    A l’autopsie, la victime était porteuse de multiples lacérations et lésions de morsures provoquées par un animal. Celles-ci siégeaient au visage et du cuir chevelu. Des fractures de plusieurs côtes ont été notées, de même qu’une contusion pulmonaire. A l’avant-bras gauche porteur de lacérations, le radius et le cubitus étaient fracturés avec multiples fragments. L’os du bassin était également le siège d’une fracture. Des lésions de morsures étaient visibles à la cuisse gauche et au bras droit. Sur la fesse droite, les légistes ont observé deux abrasions semi-circulaires de 4 cm sur 6 cm. A l’aisselle droite, ils ont noté deux abrasions en arc de cercle de 5 cm sur 9 cm. Enfin, une lésion semi-circulaire de 3,5 cm était visible sur la joue gauche.

    
Le décès a été attribué à un traumatisme thoracique fermé, autrement dit sans plaie ouverte. Selon les légistes de l’université d’Adélaïde, un ou deux ânes ont été percutés par le motocycliste. Ces animaux l’ont ensuite traîné sur la route sur une distance de 50 mètres tout en le mordant et le piétinant.

    Un moulage de la dentition des deux ânes a été réalisé. Les arcades dentaires correspondaient aux lésions de la victime, notent les auteurs qui soulignent qu’il n’a pas été possible de déterminer si la victime avait été mordue par un seul âne ou les deux. Ils précisent que le motocycliste avait un taux d’alcoolémie de 1,4 g/L qui aurait pu l’empêcher de se défendre efficacement.

    En 2011, un décès imputable à une attaque par un âne avait été rapporté par des médecins italiens. Un homme de 65 ans avait été retrouvé mort dans la cour de sa ferme. Près du corps se trouvait un âne adulte, apparemment docile et non intéressé par le corps de son maître. Les enquêteurs avaient remarqué un filet de sang sur la lèvre inférieure de l’âne et avaient prélevé un échantillon.

    
La victime portait une plaie très profonde à la face antérieure du cou. Les médecins légistes ont constaté que la trachée avait été sectionnée et que le cartilage thyroïde du larynx était porteur de multiples fractures. Il s’en était suivi une hémorragie intra-trachéale. Une importante quantité de sang dans les lobes pulmonaires inférieurs avait été observée à l’autopsie. La cause du décès avait été attribuée à une hémorragie massive associée à une asphyxie par inhalation de sang dans les poumons.

    Le cadavre portait par ailleurs de multiples abrasions cutanées sur le visage, le bras droit et le thorax. Plusieurs fractures de la main droite, sans doute des plaies de défense, ont également été notées.

    Des empreintes dentaires de l’âne ont été réalisées. Il ressort que les lésions de morsures sur le corps de la victime correspondaient aux dents antérieures de l’animal. Par ailleurs, le sang prélevé sur la lèvre inférieure de l’âne était celui de la victime. 


    Cas pédiatriques

    En 1976, un enfant âgé de deux ans et demi décédait en Israël après avoir été mordu en de nombreux endroits sur le corps par un âne appartenant à sa famille. Il présentait également des fractures de la jambe gauche. Le décès était survenu le lendemain de son hospitalisation. L’autopsie avait révélé une embolie graisseuse massive au niveau pulmonaire et cérébral. Cette complication, généralement consécutive à une fracture de membre inférieur, est due à la migration dans les vaisseaux sanguins de globules graisseux provenant de la moelle osseuse rompue et qui finissent par obstruer les capillaires des poumons et du cerveau.

    En 2009, des chirurgiens orthopédistes de Bamako (Mali) ont rapporté deux cas de fractures ouvertes de jambe par morsure d’âne chez deux garçons de 11 et 13 ans. Une antibiothérapie, une vaccination antirabique et antitétanique avaient été réalisées. L’évolution avait été favorable dans les deux cas. L’âne qui avait mordu le plus jeune enfant était enragé. L’enfant avait été traîné sur plusieurs mètres. L’animal n’avait pas lâché prise malgré avoir reçu de nombreux coups de bâton. Il n’avait finalement succombé qu’après avoir reçu plusieurs coups de machette.

    
En 2002, des médecins de Ouagadougou (Burkina Faso) ont rapporté le cas d’un garçon de 9 ans qui avait eu deux paupières arrachées par la morsure d’un âne. La petite victime donnait à manger à l’animal quand un autre enfant avait donné un coup de bâton à l’animal. Celui-ci avait réagi en se ruant sur l’enfant qui le nourrissait, le mordant au visage et à la jambe gauche. L’enfant avait été pris en charge un mois plus tard en Europe par une équipe de chirurgiens ophtalmologistes et plasticiens. Ils avaient reconstruit la région palpébrale à partir d’un greffon prélevé sur la muqueuse buccale. Malgré la qualité des soins reçus, le résultat fonctionnel est resté catastrophique. L’enfant avait quasiment perdu son œil, l’acuité visuelle restant réduite à la seule perception lumineuse 18 mois plus tard.

    Tous ces cas cliniques montrent que les morsures d’âne sont graves. Cet ongulé a la réputation d’être travailleur et docile. Il peut cependant devenir agressif lors de la période de reproduction. Aux conséquences fonctionnelles et esthétiques s’ajoute le risque de contracter la rage.

    
Pour conclure, signalons qu’en 2017 des chirurgiens urologues italiens ont rapporté le cas d’un jeune homme de 23 ans ayant subi une phalloplastie, intervention chirurgicale visant à reconstruire le pénis. A l’âge de 3 ans, il avait été mordu à travers ses vêtements par un âne au niveau des organes génitaux externes. La morsure avait entraîné une amputation partielle de la verge.

    Marc Gozlan

    #nos_ennemis_les_bêtes #ânes

    • Attaques d’araignées Loxosceles rufescens vers Montpellier

      cc @arno je découvre qu’il y a des prédateur·ices serieux·ses vers chez toi
      http://realitesbiomedicales.blog.lemonde.fr/2017/01/23/il-etait-plusieurs-fois-la-morsure-dune-araignee-p

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      Une école envahie par des araignées-loup à Montpellier, sept classes fermées

      http://www.leparisien.fr/societe/une-ecole-envahie-par-des-araignees-loup-a-montpellier-sept-classes-ferme

      A l’école Olympe-de-Gouges, à Montpellier (Hérault), sept classes ont été fermées durant près d’une semaine.

      A l’école Olympe-de-Gouges de Montpellier (Hérault), il ne vaut mieux pas être arachnophobe. Depuis une semaine, des araignées loups ont élu domicile dans les classes. Sept salles ont dû être fermées, comme le rapporte Midi Libre.

      Au total, 130 élèves ont été délogés de leurs classes, suite à la découverte des insectes. « Sept classes parmi les 16 de l’école n’ont plus de locaux, puisqu’elles ont été envahies par un spécimen d’araignées loups, détectées par les agents d’entretien qui ont eu des démangeaisons et des problèmes cutanés à la suite de leur intervention dans les classes », explique Alexandra Seoane, la directrice de l’école, au Midi Libre.
      Le fonctionnement de l’école « perturbé »

      Peu attrayantes, araignées loups sont connues pour transporter leurs petits sur leur abdomen. Elles se nomment ainsi car elles ont la particularité de ne pas tisser de toile mais de chasser leurs proies.

      Par sécurité, la cheffe de l’établissement a donc décidé de fermer les locaux, le temps que la mairie fasse venir une équipe de désinfection. En attendant, « les enfants sont répartis dans les autres classes, ce qui perturbe le fonctionnement de l’école entière », déplore Alexandra Seoane.

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      Montpellier : des salles de classe fermées à cause d’araignées-loups

      http://www.lagazettedemontpellier.fr/42522/montpellier-des-salles-de-classe-fermees-a-cause-daraignees-l

      Il faut avoir le cœur bien accroché lorsqu’on tombe nez à nez avec la demoiselle. Depuis jeudi dernier, sept classes de l’école élémentaire et primaire Olympe de Gouges, dans le quartier Ovalie, ont été fermées pour des raisons sanitaires. En cause : des araignées-loups avaient élu domicile dans les salles de classe.

      « Nous avons alerté les services de la mairie la semaine dernière, dès que nous avons constaté que les araignées se multipliaient et que c’était une invasion », explique une enseignante. En attendant que le problème soit réglé, les enfants ont été répartis dans les dix autres classes que compte l’école.

      Pendant le week-end, une entreprise privée est venue éradiquer les araignées à coup de pulvérisateur. Mais ce lundi, les enfants ne pouvaient toujours pas réintégrer leurs classes. Les services de la Ville n’ont pas donné leur aval pour rouvrir les classes.

      « Nous n’avions aucune indication quant aux risques encourus par les élèves et les personnels », pointe la professeure.

      Elle chasse en meute

      Ce mardi, à midi, les services techniques de la ville ont informé la direction de l’école qu’"il n’y a plus aucun risque sanitaire pour les enfants à réintégrer les locaux". Les enseignants et leurs élèves ont ainsi pu regagner leurs classes respectives à partir de 14 h.

      Sans danger pour l’homme, l’araignée-loup est toutefois impressionnante, surtout lorsqu’elle transporte ses petits sur son dos. Elle est commune partout, de la lisière de forêt jusqu’aux jardins, même urbains. Le nom d’araignée-loup semble venir du fait que ces araignées sont souvent assez nombreuses à chasser sur un même territoire, ce qui a pu faire imaginer qu’elles chassaient en meute, comme les loups.

      –----
      Montpellier : sept classes fermées une semaine à cause d’une invasion d’araignées
      https://www.midilibre.fr/2018/10/16/montpellier-7-classes-fermees-pendant-une-semaine-a-cause-dun-invasion-dar

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      Montpellier : sept classes fermées une semaine à cause d’une invasion d’araignées

      Une des araignées photographiée dans l’école.
      Une des araignées photographiée dans l’école. DR

      Publié le 16/10/2018 à 13:55 / Modifié le 16/10/2018 à 17:05
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      Faits divers, Montpellier, Enseignement et formation
      Dans le quartier Ovalie, sept classes sont restées fermées depuis mercredi 10 octobre alors que les préfabriqués ont été envahis d’araignées-loups. Après un traitement vendredi et des opérations de nettoyage, sept classes de l’école Olympe-de-Gouges doivent finalement rouvrir ce mardi après-midi.

      A l’école Olympe-de-Gouges, dans le quartier Ovalie, sept classes sont restées fermées plusieurs jours en raison d’une invasion d’araignées, suivie d’une opération de désinfection puis de nettoyage. Ce mardi 16 octobre au matin, Alexandra Seoane, la directrice de l’école, tirait la sonnette d’alarme alors que les services techniques de la Ville n’avaient pas encore donné leur aval pour rouvrir les classes.
      Une espèce qui chasse en meute
      Depuis la découverte de ces arachnides, vraisemblablement des araignées-loups, les 130 élèves de maternelles et de classes élémentaires, habituellement répartis dans les locaux préfabriqués, avaient été intégrés au reste de l’établissement. Certaines classes de cette école placée en zone Rep avaient vu leurs effectifs augmenter de façon conséquente.
      Des inquiétudes

      Face à cette situation ubuesque, les parents d’élèves n’avaient pas manqué de réagir. Ce mardi, Cécile Finou notamment interrogeait : le nettoyage a-t-il été complètement effectué ? Les enfants peuvent-ils retourner dans leurs locaux ? La situation sanitaire est-elle revenue à la normale ?
      Levée de doutes

      Ce mardi, à midi, les services techniques de la ville informaient la direction de l’école qu’"il n’y a plus aucun risque sanitaire pour les enfants à réintégrer les locaux". Les enseignants et leurs élèves pouvaient donc regagner leurs classes respectives à partir de 14 h.

      Reste que d’autres araignées de cette espèce auraient été observées à l’extérieur des locaux...

      J. M.

      Un commentaire permet (enfin) de savoir de quelle araignée il s’agit :

      Il s agit d une lycose de Narbonne, caracteristique de notre region ,(proche de la tarentule d Italie). J ai toujours vu ces araignées dans notre region, déjà petit je les observais dans le jardin de mes parents près de Montpellier (il y a plus de 40 ans), elle aimaient les herbes seche et les zones tres seches. Il s agit de la plus grosse araignee de France et il est vrai que sa morsure peut être douloureuse mais elle n attaque pas et ne mord que pour se defendre. Ceux qui font de la course à pied le soir, à la tombee du jour avec une lampe frontale ont déjà vu plein de petits points lumineux dans l herbe : il s agit de leurs yeux qui reflettent la lumiere. Par ailleurs elles sont tres utiles par le nombre d insectes qu elles mangent (elles ne font pas de toile et chassent à cour)
      Donc inutile d en faire un plat, elles ont toujours été chez nous et ne sont pas réellement dangereuse, contrairement à d autres espèces arrivées depuis peu beaucoup plus nuisible et surtout inutiles..

      –-----
      La fiche wikipédia ne parle pas de « chasse à cour » ni de « chasse en meute ».

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Lycosa_tarantula

      Sur ce lien qui décrit un peu les techniques de chasse de Lycosa tarantula il n’est pas fait mention de chasse à cour ni de chasse en meute :
      http://worldofreptile.com/fiche-descriptive-lycosa-tarantula

      Cette araignée ne tisse pas ou pratiquement pas de toile.
      Elle recouvre l’entrée de son terrier avec des brindilles et des petits cailloux.

      Afin de s’alimente et donc chasser, elle pratique la chasse à l’affut, elle va se positionner à un endroit et attendre sans bouger qu’une proie intéressante passe devant elle pour lui sauter dessus, parfois elle traquera une proie.

      –----
      ici un joli texte sur la Lycose de Narbonne
      https://www.e-fabre.com/e-texts/souvenirs_entomologiques/lycose_narbonne.htm

      D’autres aranéides font encore mieux. Telle est la Lycose de Narbonne où Tarentule à ventre noir (Lycosa narbonensis Walck.), dont les prouesses ont été racontées dans un précédent volume. Rappelons son terrier, son puits de l’ampleur d’un col de bouteille, creusé dans les terrains caillouteux aimés du thym et des lavandes. L’embouchure a pour margelle un bastion de graviers et de débris ligneux cimentés de soie. Rien autre autour de la demeure, ni toile, ni lacets d’aucune sorte.

      De sa tourelle, haute d’un pouce, la Lycose guette le Criquet passant ; elle bondit, poursuit la proie et l’immobilise soudain d’une morsure à la nuque. La consommation de la pièce se fait sur place ou bien dans le repaire, consommation que ne rebutent pas les téguments coriaces de l’acridien. La robuste chasseresse n’est pas une buveuse de sang comme l’Epeire : il lui faut aliment solide, qui craque entre les mâchoires. C’est le chien dévorant son os.

      Tenez-vous à l’amener au jour du fond de son puits ? Introduisez une fine paille dans le terrier et agitez.

      Inquiète de ce qui se passe là-haut, la recluse accourt, monte et s’arrête, menaçante, à quelque distance de l’orifice. On voit briller dans l’ombre ses huit yeux, semblables à des diamants ; on voit bâiller ses puissants crocs venimeux, prêts à mordre. Qui n’a pas l’habitude de cette horreur, remontant de dessous terre, ne peut se défendre d’un frisson. Brrr ! laissons la bête tranquille.

  • Religieuses sexuellement agressées : enquête sur le dernier tabou de l’Eglise - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/religieuses-sexuellement-agressees-enquete-sur-le-dernier-tabou-de-l-egli

    Si la parole des enfants abusés sexuellement par des prêtres s’est libérée, celle de religieuses dans la même situation reste marginale. Le président de La Parole libérée y voit potentiellement un « énorme scandale ».

    #catholicisme #culture_du_viol #religion #religieuses

    _______

    Parution : 4 mai 2018
    « Moi Clara, virée de l’église ! »
    http://golias-news.fr/article6716.html

    Il est incontestable que les procédures de licenciements sont devenues nos nouveaux territoires de guerre. On s’y affronte, on veut ce qu’il y a de mieux comme prime de départs, on menace de porter le litige devant les tribunaux. Un moment de froide détermination où le sentiment n’a plus sa place. Et l’Eglise diocésaine n’échappe pas à la règle. Si l’Eglise de France a pu compter encore récemment 10.000 salariés à son actif (et bien peu de travailleurs handicapés mais, chut !, c’est un sujet qu’on n’abordera pas ici), le temps est venu du dégraissage. Et le salarié laïc de découvrir
    finalement sa nouvelle nature : variable d’ajustement.

    Au Canada, le pape François vient de rattacher le diocèse d’Alexandria-Cornwall (101.000 habitants dont 57 % de catholiques, 34 prêtres diocésains et 18 diacres permanents) à celui d’Ottawa (950.000 habitants dont 48 % de catholiques, 116 prêtres diocésains et 86 diacres permanents). Deux jours plus tôt, il créait un diocèse en Thaïlande (celui de Chiang Rai : 2,7 millions d’habitants dont 7 % de catholiques, 41 prêtres diocésains). La dynamique est plus que jamais orientée, les Eglises occidentales – dont la France – condamnées à se refonder. Il s’agit d’un secret de Polichinelle : en France, des diocèses comme ceux de Verdun, Pamiers-Couserans-Mirepoix, Mende…, pourraient – dans les deux prochaines décennies – être rattachés à un diocèse voisin, voire démembrés entre plusieurs diocèses. Après tout, le vicariat apostolique de Saint-Pierre-et-Miquelon vient-il lui-même d’être rattaché à celui de La Rochelle et Saintes… Et cela vaut pour tout l’Occident catholique.

    Avant de restructurer les diocèses, les évêques et leurs conseils économiques auront dégraissé le mammouth jusqu’à l’os afin de retarder la fin, les yeux rivés sur les rentrées du denier de l’Eglise pour « continuer la mission de l’Eglise », laquelle, en l’espèce, demeure surtout l’indemnisation des prêtres et séminaristes. Les sacrifiés : les laïcs salariés et laïcs en mission ecclésiale (LEME). Ce n’est pas la première fois que nous évoquons ce sujet tabou dans l’Eglise, celui des charrettes de salariés (souvent féminins) constituées par les évêques pour des raisons économiques. Des gens formés, parfois atteints de handicap, à qui l’on a payé des études universitaires et qui, du jour au lendemain et sans ménagement bien souvent, sont invités à prendre la porte en se taisant, en faisant le moins de bruit possible, en acceptant cette « épreuve », en se convertissant au bénévolat. Les récalcitrants qui osent attaquer les évêques aux Prud’hommes entament bien souvent un véritable parcours du combattant qui vient s’ajouter au harcèlement moral vécu dans le cadre de leur travail.

    L’enquête que nous publions dans ces colonnes, et qui fera date, démontre que la souffrance de ces laïcs s’apparente à celle vécue par les personnes violées. Une religieuse et thérapeute parle même de « prédation » : la personne qui sera sacrifiée est choisie comme le lion choisit sa proie dans la savane… Peu de prêtres témoins de ces méfaits réagissent : ceux qui s’insurgent sont isolés dans le presbyterium, considérés comme des traîtres. En parallèle, on investit des sommes faramineuses dans des maisons diocésaines, dans des centres diocésains et pastoraux… On pense à demain : il s’agit de doter des structures appelées quoi qu’il arrive à disparaître de bâtiments facilement transformables en bureaux et donc vendables à un bon prix – comme la maison Cardinal Billé à Laval, selon le témoignage d’un membre du Conseil économique diocésain que nous avions recueilli (cf. Golias Hebdo n° 494) ou à Lille, diocèse qui vire des laïcs mais refonde, en même temps, son séminaire installé dans le quartier bobo du Vieux-Lille… Cependant, les temps changent et certains de ces laïcs virés pensent à se constituer en association, afin de sortir de l’isolement auquel les condamnent les évêques, de peser face à ces injustices commises par des chrétiens sur des chrétiens (bien souvent) et de soutenir celles et ceux qui les subissent. Temps curieux que nous vivons : l’Eglise se débarrasse de ses laïcs alors qu’elle n’en a jamais eu autant besoin ! Toutefois, quand il n’y aura plus de laïcs, il n’y aura plus d’Eglise…

    En plus d’être exempté d’impôts, de détourné les héritages, d’avoir recours à des travailleur·euses forcées (moniales ou laïques), l’eglise catholique pratique l’ultraliberalisme le plus sauvage et prédateur possible.

  • Hôpital psychiatrique de Rouen : trois grévistes de la faim hospitalisés - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/hopital-psychiatrique-de-rouen-trois-grevistes-de-la-faim-hospitalises-05

    Trois grévistes de la faim de l’hôpital psychiatrique de Rouen ont été hospitalisés lundi « avec un caractère d’urgence » alors que le mouvement, qui vise à obtenir des postes supplémentaires, atteignait son quatorzième jour, selon l’intersyndicale.

    « Jean-Yves Herment, âgé de 40 ans, a perdu entre 13 et 14 % de sa masse corporelle, soit bien au-delà de la limite critique de 10 %, détaille Sébastien Ascoet, délégué syndical CGT. Il était déshydraté et très faible. Le Samu l’a évacué (lundi) matin, sur une civière, vers un service spécialisé du CHU de Rouen ».
    « Des risques de séquelles irréversibles »

    Un deuxième gréviste de la faim, âgé d’une trentaine d’années, a été également évacué en fin de matinée et une femme de 40 ans « dans une situation très préoccupante » l’a été dans l’après-midi, ajoute Sébastien Ascoet. Selon lui, les pronostics vitaux de ces trois personnes ne sont pas engagés mais ces salariés « présentent des risques de séquelles irréversibles ».

    Outre ces trois personnes, cinq salariés étaient toujours en grève de la faim lundi soir, selon la CGT. Le syndicat affirme par ailleurs que 600 à 800 personnes se sont rassemblées devant la mairie de Rouen pour une marche de soutien aux grévistes de la faim et au personnel de l’hôpital.

    52 postes d’aides-soignants et d’infirmiers

    Cette grève de la faim a été entamée le 21 mai par quatre personnes, rejointes progressivement par désormais quatre autres. Elle vise à obtenir la création de 52 postes d’aides-soignants et d’infirmiers.

    Les grévistes de cet hôpital dit « du Rouvray », situé à Sotteville-lès-Rouen, dans la banlieue de Rouen, dénoncent « une surpopulation chronique » et « une dégradation des conditions de travail et d’accueil ». Ils sont mobilisés à travers différentes actions depuis le 22 mars. Une cinquantaine de grévistes ont occupé les locaux de la direction de jeudi soir à dimanche soir, selon l’intersyndicale.

    Sollicitée lundi, la direction de l’hôpital n’a pas donné suite. Le 24 mai, elle avait estimé qu’il n’y avait « plus de suroccupation dans l’établissement à la suite d’un ensemble d’actions mises en place le 15 avril ». La direction avait notamment annoncé l’embauche de cinq contractuels, un chiffre jugé « ridicule » par les syndicats.

    « La comparaison des ressources d’assurance maladie par habitant montre un positionnement du CH du Rouvray au-delà de la moyenne nationale et de la moyenne régionale », avait aussi affirmé la direction.

    Le nombre d’hospitalisations a augmenté de 8,4 % entre 2014 et 2016, selon les données du dernier rapport d’activité de l’établissement. Dans le même temps, les effectifs en équivalent temps plein n’ont progressé que de 0,5 %, passant de 1 941 postes à 1 951.

  • L’Hippocrate - projet de #patriarche
    Je met ici mes document pour mon prochain patriarche sur la crise des #opioïdes - Fentanyl, oxycodone ...


    Lui ca sera mon model de patriarche. C’est un anti-maçon probablement aux USA et fin XIXeme début XXeme.
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    Quelques médicaments impliqués dans la crise des opioïdes :
    en premier les produits PURDUE


    https://ndclist.com/ndc/59011-261#
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    J’avais raté la sucette au Fentanyl ; Actiq du labo Cephalon

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    Les anti-overdose au naloxone

    The B.C. government announced Wednesday that pharmacies will now offer free naloxone kits at pharmacies. Naloxone can reverse a drug overdose by helping restore a person’s breathing. Photo Dan Toulgoet

    #mad_meg #iconographie

  • Des chercheurs sur le point de ressusciter le mammouth laineux ? - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/des-chercheurs-sur-le-point-de-ressusciter-le-mammouth-laineux-03-05-2018

    Des chercheurs de Harvard développent un utérus artificiel pour porter un embryon hybride, composé de gènes d’éléphant et de mammouth laineux. Un projet fou qui soulève beaucoup de questions.

    Ce n’est plus de la science-fiction. Le mammouth laineux, disparu il y a plus de 4 000 ans, pourrait refaire son apparition sur la surface de la Terre.

    Grâce aux dernières avancées de la génétique, ce scénario, digne du film Jurassic Park, est de plus en plus réaliste. Depuis 2015, les équipes du généticien George Church, à l’université de Harvard (Etats-Unis), avancent à grand pas et s’apprêtent à publier leurs découvertes dans une revue scientifique. « Notre objectif est de produire un embryon hybride entre un éléphant et un mammouth. En réalité, il s’agirait plutôt d’un éléphant avec de nombreuses caractéristiques d’un mammouth. Nous n’y sommes pas encore, mais cela pourrait arriver dans deux ans », détaillait George Church en février 2017.

    Simple coup de bluff médiatique ou perspective réelle ? « La plupart des spécialistes pensent que ce genre de projets va finir par voir le jour assez rapidement », constate Alexandre Robert, chercheur enseignant au Centre d’écologie et des sciences de la Conservation du Muséum national d’histoire naturelle de Paris.


    Après plusieurs années de recherche, George Church dit avoir déjà « ressuscité » 44 gènes de mammouth, grâce à une technologie génétique baptisée CRISPR/Cas9. Son laboratoire affirme être en mesure d’extraire et remplacer certaines parties du génome d’un éléphant d’Asie, le plus proche parent du pachyderme disparu, par des fragments d’ADN issus de mammouths conservés quasi intacts dans la glace de Sibérie.

    Le fruit de cette manipulation, qui n’est pas un clonage, pourrait donner naissance à un « mammouth éléphant », doté de petites oreilles, d’une couche de graisse sous l’épiderme, d’un système sanguin adapté au froid et de longs poils. Autre caractéristique, mise en avant par le professeur Church : le « mammouth éléphant » serait dépourvu de longues défenses, pour éviter d’être la cible des trafiquants d’ivoire.


    Le jeune mammouth Lybia a été découvert en 2007 en Sibérie dans un état de parfaite conservation. /Chicago Field Museum

    Un utérus artificiel en cours de test

    L’université de Harvard travaille désormais sur la création d’un utérus artificiel pour y développer l’embryon de l’animal hybride. L’éléphant d’Asie étant une espèce protégée, il est hors de question d’utiliser une femelle comme mère porteuse, pour une gestation à risques d’environ 22 mois. Un utérus artificiel portant des embryons de souris est en cours de test. Quatre articles scientifiques, contenant notamment les résultats de cette expérience, doivent être publiés prochainement. « Nous avons une étude sur le point de sortir qui décrit comment intégrer des cellules-souches dans l’endomètre (la muqueuse de l’utérus, NDLR) », a annoncé George Church le week-end dernier lors d’une conférence au Vatican.
    Nombreuses questions éthiques et environnementales

    Le professeur et l’organisation Revive & Restore, qui soutient les recherches, justifient leurs travaux par la protection de la biodiversité et des espèces en danger. Mais cette entreprise de « dé-extinction » du mammouth soulève de nombreuses questions éthiques et environnementales.

    « Il ne suffit pas de créer un être vivant viable pour recréer une espèce et l’intégrer dans un écosystème, avertit Alexandre Robert. Ces expérimentations présentent des risques, en termes de souffrance animale notamment. Ces animaux hybrides ne seront pas forcément capables de s’adapter à leur nouvel environnement ».

    George Church répond aux critiques en affirmant que le retour d’une population de #mammouths sur le permafrost de Sibérie aurait pour avantage de lutter conter le réchauffement climatique. Selon lui, en piétinant la toundra, les pachydermes limiteraient la formation de poches de gaz à effets de serre qui se forment dans le sol sibérien. Il souhaite donc introduire les « mammouths éléphants » conçus aux Etats-Unis dans le parc du Pléistocène, une réserve naturelle de 160 km 2 située au nord de la Sibérie. Au risque de tourner au fiasco, comme dans le film de Spielberg, où les dinosaures se retournent contre les humains ? Le chercheur Alexandre Robert n’est pas optimiste : « Il suffit de voir les difficultés posées par la réintroduction des loups et des ours en France… Donc imaginez ce qu’il pourrait se passer avec des bêtes de plusieurs tonnes ! »

    #clonage