https://www.linkedin.com

  • Une analyse de Peter Harling, publiée il y a deux jours (avant qu’on connaisse la mort de Nasrallah)
    https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7245340854360436736

    I lived through the 2006 war, and am again in Lebanon today, so I’ll try to analyze what can be compared so far.

  • Les émissions des datacenters de Google, Microsoft, Meta et Apple seraient 662 % plus élevées que ce que les Big Tech ont officiellement déclaré.
    https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7242436765972586496

    Les émissions des datacenters de Google, Microsoft, Meta et Apple seraient 662 % plus élevées que ce que les Big Tech ont officiellement déclaré.

    C’est ce que révèle une enquête inédite du Guardian, menée entre 2020 et 2022, mettant à jour un vrai système de brigand climatique, derrière des allégations trompeuses de « neutralité carbone ». Ce qu’il faut en retenir :

    – La méthode : Une dissimulation d’une telle ampleur a été rendue possible grâce à un système bien huilé de « comptabilité créative » à base d’achat de certificats d’énergie renouvelable, ou « Recs ». En (très) gros : du blanchiment d’argent version facture d’énergie.

    – L’ampleur : Toutes les entreprises sont coupables de dissimulation à grande échelle, avec une mention spéciale pour Meta. En 2022, les émissions officielles de Meta provenant de ses datacenters n’étaient que de 273 tonnes de CO2. Mais en étudiant ses « émissions localisées » , le Guardian obtient le chiffre de 3,8 millions de tonnes. Sacrée différence.

    – La cause : Le boom de l’IA, beaucoup plus gourmand en énergie pour les datacenters que les applications classiques basées sur le cloud. Selon Goldman Sachs (qu’on ne peut pas taxer de technophobie), le traitement d’une requête ChatGPT nécessite près de 10 fois plus d’électricité qu’une recherche Google, et la demande d’électricité des datacenters devrait augrmenter de 160 % d’ici 2030. Une étude de Morgan Stanley, un concurrent direct de Goldman Sachs, a abouti à des conclusions similaires, prévoyant que les émissions des datacenters s’élèveront à 2,5 milliards de tonnes d’équivalent CO2 d’ici 2030.

    Et ce n’est peut-être que la partie émergée de l’iceberg : l’enquête du Guardian s’est limitée aux émissions produites entre 2020 et 2022, une période qui correspond au début de l’essor de l’IA, mais pas aux sommets qu’elle a atteints aujourd’hui. Aujourd’hui, les Big Tech sont engagées dans un greenwashing de vaste ampleur, et l’intervention de Mère Nature lors des keynote d’Apple n’y changera rien.

    Note : Amazon, de loin le plus gros émetteur, n’a pas pu être inclus dans l’enquête du Guardian car son business model rend trop opaque l’isolement de ses émissions. Elle est pourtant tout aussi coupable que les autres de dissimuler son impact réel sur l’environnement.

    #Datacenter #Intelligence_artificielle #Consommation_énergétique

  • Arnaud Brennetot sur le financement des retraites en France par les étrangers
    https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7236607665173405696/?updateEntityUrn=urn%3Ali%3Afs_updateV2%3A%28urn%3Ali%3Aactivity%3A7236607

    En France, les immigrés représentent 25 % des cotisants supplémentaires depuis un quart de siècle

    Depuis 50 ans, le FN/RN a fait de la lutte contre l’immigration un de ses thèmes privilégiés de mobilisation politique, attisant une xénophobie utile dans sa lutte contre la droite libérale et républicaine. À l’occasion des derniers scrutins, la dénonciation de la “submersion migratoire” a été instrumentalisée avec un succès électoral considérable. Cependant, outre le fait que la xénophobie est contraire aux idéaux républicains, un tel combat politique va à l’encontre des intérêts économiques d’un pays vieillissant.

    Pour rappel, après une longue stagnation, le nombre d’immigrés a augmenté depuis un quart de siècle, passant de 4,4 millions en 1999 (7,3 % de la population) à 7 millions en 2022 (10,3 %). Dans le même temps, le nombre de retraités n’a cessé d’augmenter lui aussi, passant de 13 millions en 2004 à 17 en 2021.

    Au cours de cette période, le financement de l’augmentation du coût des pensions et des frais de santé induits par le vieillissement a été rendu possible grâce à l’augmentation, en parallèle, du nombre d’emplois (et donc de cotisants) : entre 1999 et 2021, le nombre d’emplois en France est ainsi passé de 24,9 à 29,7 millions.

    Cette augmentation a permis de stabiliser le rapport entre le nombre d’emplois et le nombre de personnes sans emploi (mineurs, étudiants non salariés, actifs sans emploi, chômeurs, retraités, etc) (voir graphique ci-après).[malheureusement impossible d’afficher les images de linkedin sur seenthis, c’est ultra propriétaire...]

    Le financement de l’augmentation des coûts sociaux du vieillissement a été possible, et c’est une performance loin d’être évidente, grâce à deux leviers complémentaires :
    – le recul de l’âge de la retraite et l’augmentation du taux d’activité des seniors qui est passé de 15 % en 2004 à 38 % en 2021 pour les 60-64 ans (et de 3 à 9 % pour les 65-69 ans) ;
    – le recours à l’immigration, les emplois assurés par des immigrés passant de 1,6 million en 1999 à 2,9 millions en 2021.

    Cela signifie donc que les immigrés ont pris en charge 25 % des 6,5 millions d’emplois créés en France depuis un quart de siècle. Sans eux, le financement de l’accompagnement social du vieillissement par l’augmentation du nombre de cotisants n’aurait pas été possible. Si la France avait appliqué les restrictions à l’immigration prônées depuis les années 1980 par le FN, il aurait fallu allonger encore la durée de cotisation et réduire le montant des pensions, provoquant une dégradation inédite des conditions de vie, en particulier pour les personnes âgées.

    #RN #étrangers #immigrés #retraite #travail #cotisations

  • Gouvernement démissionnaire, gouvernement minoritaire ou gouvernement intérimaire ? par Frédéric Rolin
    https://www.linkedin.com/pulse/gouvernement-d%C3%A9missionnaire-minoritaire-ou-fr%C3%A9d%C3%A9ric-rolin-tdoce/?trackingId=SOxRZG4zQpqqJYNmAwHBEQ%3D%3D
    Une réflexion publiée le 8 juillet qui reste d’actualité, où les cas belge libanais et libanais constituent des sources d’inspiration pour penser les difficultés constitutionnelles où nous restons plongés près de deux mois après...

    Telles sont les trois options qui sont sur la table après les résultats des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024, tant la formation d’une coalition parlementaire majoritaire dont émanerait un gouvernement apparaît peu probable, au moins dans un proche avenir.
    Le gouvernement démissionnaire* (edit : v. infra la note de renvoi) est selon un "principe traditionnel du droit public français" chargé de l’expédition des affaires courantes, nous dit l’arrêt Syndicat régional des quotidiens d’Algérie du 4 avril 1952 qui risque de retrouver une certaine célébrité dans les jours à venir. expédition des affaires courantes qui est largement liée, nous dit ce même arrêt à "l’intérêt de la continuité nécessaire des services publics".
    Les pouvoirs du gouvernement minoritaire sont donc bridés, mais il présente l’avantage de ne pas pouvoir être renversé par une motion de censure puisque... il est démissionnaire.
    La question est donc celle de la limite de ses pouvoirs ; les situations belges et libanaises qui sont bien analysées dans deux remarquables articles parus à la RFDA (Les gouvernements intermédiaires en Belgique – Francis Delpérée – RFDA 2018. 1021 et Les gouvernements intermédiaires au Liban – Lara Karam Boustany – RFDA 2019. 8) montrent que plus le temps s’écoule plus le pouvoir du gouvernement démissionnaire s’élargit car la nécessité d’assurer la continuité des services publics accroit ses exigences.
    Deux questions essentielles se posent sur l’étendue de ces pouvoirs : le gouvernement démissionnaire peut-il déposer des projets de loi ? le gouvernement démissionnaire peut-il disposer d’un budget ?
    A la première de ces questions, la réponse n’est pas évidente, mais elle est en toute hypothèse contournable par deux aspects : d’abord un parlementaire peut déposer une proposition en lieu et place du gouvernement, ensuite il existe toujours le verrou du vote qui conduirait à rejeter un éventuel projet. La question essentielle serait donc de savoir si, dans le cadre des affaires courantes, le gouvernement démissionnaire dispose de l’intégralité des pouvoirs que lui confère le parlementarisme rationalisé. Ici la tendance serait plutôt négative car, par exemple, l’article 49-3 ne pourrait pas être appliqué, puisque que le gouvernement est déjà démissionnaire. Est-ce que des pouvoirs de moindre importance (vote bloqué ou autres) pourraient échapper à cette contrainte ? Nul ne le sait et il relèvera sans doute du Conseil constitutionnel de le dire.

    A la seconde question, la réponse est plus clairement négative : l’article 47 de la Constitution sur les lois de Finances ne dit rien du cas de rejet du budget mais son alinéa 4 nous dit "Si la loi de finances fixant les ressources et les charges d’un exercice n’a pas été déposée en temps utile pour être promulguée avant le début de cet exercice, le Gouvernement demande d’urgence au Parlement l’autorisation de percevoir les impôts et ouvre par décret les crédits se rapportant aux services votés". Est ce que faire cette demande relève de la compétence d’un gouvernement démissionnaire ? Sans doute oui car cette fameuse "continuité des services publics" exige le vote d’un budget pour que ceux-ci fonctionnent. Mais en revanche la décision est bien parlementaire et il faut trouver une majorité, même relative, pour voter ces crédits.

    Le gouvernement minoritaire est dans une situation paradoxale : il dispose apparemment de plus de pouvoirs, mais il est sous la menace d’une motion de censure qui conduirait à le rendre démissionnaire.

    Davantage de pouvoirs car le gouvernement minoritaire n’est pas limité par la notion "d’affaires courantes", mais, en même temps, il est toujours sous la menace de voir ses projets de lois rejetés par le Parlement, voire du risque d’une motion de censure directe ou sur la base du 49-3. La meilleure technique qui s’ouvre à lui, et elle a peu été évoquée ces dernières semaines, c’est celle de la "délégalisation" de l’article 37. On sait en effet que de nombreuses lois empiètent sur le domaine réglementaire tel qu’il est défini par l’articulation 34/37 de la Constitution, notamment. Ainsi, le gouvernement minoritaire pourrait modifier par décret un certain nombre de lois, sous le contrôle du Conseil constitutionnel sur le fait que cela relève bien du domaine réglementaire, ce qui lui offrirait sans doute une marge de manœuvre significative sans lui permettre pourtant de mener de larges réformes.

    Mais le gouvernement minoritaire peut naturellement aussi essayer de gouverner avec le Parlement, il dispose cette fois de manière assurée des outils du parlementarismes rationalisés, son seul risque, mais plus il est minoritaire plus ce risque est lourd, est d’être censuré par une coalition des oppositions. Cela peut fonctionner pour faire voter certains projets de lois ; avec quelques astuces de procédure cela peut même peut-être fonctionner pour le budget (par exemple, l’article 47-3 nous dit que "Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de soixante-dix jours, les dispositions du projet ( de loi de Finances) peuvent être mises en vigueur par ordonnance" ; rien n’interdit d’essayer d’étirer cette procédure législative pour adopter le budget par ordonnance...).

    On le voit, il y a de fort risques pour qu’un gouvernement minoritaire devienne par l’effet d’une censure un gouvernement démissionnaire...

    Reste alors une troisième solution, celle d’un gouvernement "intérimaire".

    C’est une voie qu’ont déjà explorée de nombreux pays, et que tentent aujourd’hui de nouveau les Pays Bas : on essaye de construire une coalition majoritaire a minima, qui soit à tout le moins d’accord pour ne pas censurer le gouvernement et permettre à celui-ci de déposer les projets qui recueillent l’accord de cette coalition. On peut habiller cette coalition de tout un tas de qualificatifs pour essayer de dissimuler qu’elle en est une : "accord technique de gouvernement", par exemple.

    D’un point de vue juridico constitutionnel ce gouvernement est solide... tant que la coalition tient. D’un point de vue politique c’est un gouvernement souvent constitué de techniciens dont le centre de gravité se déplace au sein des partis membres de cette coalition ou des groupes parlementaires des partis qui la composant, voire des instances de coordination mises en place entre ces partis.

    On pourrait même concevoir, en 4e lieu, quelques formules hybrides : par exemple un gouvernement minoritaire avec un accord de coalition sur quelques thèmes seulement. En revanche, les formules hybrides ne fonctionnent que difficilement avec un gouvernement démissionnaire car celui-ci ne peut pas faire l’objet d’un remaniement pour accueillir de nouveaux entrants.

    On le voit, ces formules posent toutes un certain nombre de problèmes et les expériences étrangères montrent qu’elles sont en général peu durables ( à l’exception du célébrissime exemple belge des 511 jours sans gouvernement investi ou de l’exemple libanais qui n’incite pas à l’optimisme) et doivent plutôt être conçues comme une période préparatoires aux prochaines élections, que celles-ci arrivent de manière très anticipée (en cas de nouvelle dissolution) ou "un peu" anticipées, après l’élection du chef de l’Etat en 2027.

    * [edit] Gouvernement démissionnaire : A la fin de la matinée, le Premier Ministre est venu présenter la démission de son gouvernement au Président de la République. Ce dernier, d’après les indication lues dans la presse lui aurait demandé"de rester premier ministre « pour le moment » afin « d’assurer la stabilité du pays ».
    Il s’agit là d’un cas très particulier, mais qui a déjà été tranché en jurisprudence dans un arrêt du Conseil du 20 janvier 1988, Commune de Pomerol : "Considérant qu’il résulte des termes mêmes du décret attaqué qu’il a été signé par le Premier Ministre et contresigné par le ministre de l’intérieur alors en exercice ; que si le gouvernement a démissionné le 17 juillet 1984, date de l’arrêté attaqué, il ne ressort pas des pièces du dossier que ces signatures aient été données après que le Président de la République ait mis fin aux fonctions du gouvernement sur présentation de sa démission par le Premier Ministre". Nous sommes donc en présence d’une subtilité constitutionnelle qui avait déjà été évoquée et critiquée lors du renversement du gouvernement Pompidou en 1962 : le gouvernement ne cesse ses fonctions que si le Président de la République "met fin à ses fonctions" (pardon pour la répétition). Et la rédaction de l’arrêt laisse bien penser que tant que le Président de la République n’a pas pris cette décision, le gouvernement n’est pas juridiquement un gouvernement démissionnaire chargé uniquement d’exécuter les affaires courante, mais demeure un gouvernement de plein exercice. Autrement dit il peut déposer des projets de lois, il peut même être remanié pour y faire entrer de nouveaux membres. Et le Premier Ministre peut continuer de contresigner les décrets contresignés en conseil des ministres, y compris en matière de nomination. Évidemment, politiquement on se doute qu’une telle solution pose des problèmes sérieux, surtout si elle perdure

  • L’historien et ancien ministre Georges Corm n’est plus - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1423827/lhistorien-et-ancien-ministre-georges-corm-nest-plus.html

    Georges Corm a fait partie du gouvernement de Salim Hoss de 1998 à 2000. Depuis 2018, il s’était consacré à l’écriture et à l’enseignement universitaire.

    OLJ / le 14 août 2024 à 19h34
    Portrait de Georges Corm. Photo tirée du site georgescorm.com

    L’historien libanais et ancien ministre des Finances Georges Corm est décédé mercredi à Beyrouth, a appris L’Orient-Le Jour. Né en 1940, à Alexandrie (Égypte), Georges Corm a fait partie du gouvernement de Salim Hoss de 1998 à 2000. Depuis 2018, il s’était consacré à l’écriture et à l’enseignement universitaire. Il a reçu divers prix pour son œuvre, notamment le prix Liber Press (Espagne 2008) et en 2018 son dernier ouvrage, La Nouvelle Question d’Orient, a reçu le « Prix de l’Essai » accordé par l’Académie française.

    Georges Corm a étudié à l’Institut d’études politiques de Paris (1958-1961) où il a obtenu un diplôme en finances publiques. Il est également titulaire d’un doctorat en droit constitutionnel de l’Université de Paris (1969). Il est l’auteur de nombreux ouvrages en arabe et en français, traduits en plusieurs langues (italien, espagnol, catalan, roumain, bulgare, portugais, turc, polonais, allemand, serbo-croate), ainsi que de contributions à des ouvrages collectifs ou des revues portant notamment sur les économies méditerranéennes et arabes. 

    Il était l’un des auteurs qui a eu le plus d’influence sur toute une génération d’étudiants en France et au Liban, notamment à travers son ouvrage-phare, « Le Proche-Orient éclaté ». Auteur prolifique possédant une vision séculière des conflits, il a dénoncé dans ses écrits l’exagération de la fracture entre les deux rives de la Méditerranée. 

    Consultant économique et financier 
    Georges Corm a débuté en 1963 sa carrière dans le secteur public au Liban comme économiste au ministère du Plan, puis en tant qu’expert dans les questions monétaires et financières au ministère des Finances (département du contrôle de la Banque centrale et de la coordination).

    En 1969 et jusqu’en 1985, il a poursuivi sa carrière dans les secteurs bancaires au Liban, en France et en Algérie.

    De 1985 à 1998 il a été basé à Paris en tant que consultant économique et financier indépendant, avec des clients tels que la Banque mondiale, la Commission économique des Nations unies pour l’Asie occidentale (ESCWA), l’Union européenne, la FAO et l’Agence française de développement. Il a effectué de nombreuses missions dans une quinzaine de pays pour le compte de ces institutions, portant sur les politiques d’ajustement structurel, l’amélioration de la gestion budgétaire, l’évaluation des programmes d’aide pour le compte de l’Union européenne et d’autres institutions d’aide au développement, les réformes du secteur public et celle des secteurs bancaires.

    • Comme tu le sais, Rumor, Georges Corm était un ami. Il était proche de ma belle famille, et par cette entremise j’avais le plaisir de le retrouver quand il passait pour une conférence à Paris, et la dernière fois Diala et moi l’avions retrouvé, au Liban, pour un beau dîner dans un restaurant de Broumana. C’était il y a plusieurs années.

      Nous savions qu’il était malade, mais sa disparition est un choc pour tout le monde.

    • Comme énormément de gens je crois, c’est la lecture de Georges Corm qui m’avait permis de me débarrasser de la lecture confessionnaliste des événements du Liban et de la région, à laquelle on est si facilement formés en France.

      Par exemple je l’avais énormément cité dans mon article sur la « mafiocratie » libanaise, quand j’avais lancé mon blog pendant la guerre de 2006, face à l’omniprésence des « analyses » confessionnelles bas de gamme des Basbous et Sfeir :
      https://tokborni.blogspot.com/2006/07/au-liban-une-mafiocratie-contre-son.html

      Georges Corm nous laisse désormais avec un ramassis de propagandistes médiocres avec leurs analyse parfaitement confessionnelles et d’agitation sectaire, dont nombre se sont imposés avec le conflit syrien depuis 2011. Franchement, la différence de niveau est affligeante.

    • https://x.com/jihadyazigi/status/1823788931571208442
      L’hommage de l’économiste Jihad Yazigi, qui rappelle néanmoins ses différences d’interprétation concernat la guerre / révolution en Syrie

      Georges Corm est malheureusement décédé aujourd’hui. C’était un économiste et historien mais surtout un grand intellectuel qui a participé à la vie des idées au Liban et au Proche Orient en général. Sur la Syrie, malheureusement, ses positions étaient plus que décevantes. Il n’avait pas compris la signification des soulèvements arabes de 2011. Un de ses livres de référence était « le Proche Orient éclaté. »

    • Je suis plus convaincu par l’hommage de Charbel Nahas (qui, à ma connaissance, avait avec Corm des divergences plus intéressantes que les faiseurs qui en profitent pour se donner le beau rôle malgré l’échec monstrueux et prévisible du « soulèvement » syrien de 2011) :
      https://x.com/CharbelNahas/status/1824440446187344080

      سنفتقدك في درب المواجهة والعمل السياسي، في وقت أضحى هذا الدرب حاجة ماسةً لمجتمعنا.

    • D’autres hommages et témoignages de membres de la sphère économique et financière à Georges Corm :
      https://www.linkedin.com/posts/fouad-nicolas-trad-b709ab21_le-14-ao%C3%BBt-nous-avons-perdu-lhistorien-ac
      Fouad Nicolas Trad, ex-banquier chez Indosuez

      Notre amitié s’est renforcée lorsque qu’il a été nommé au poste de ministre des Finances en 1998.

      À cette époque, j’avais été muté à Beyrouth pour Indosuez et il me proposa d’emblée de le rejoindre au ministère. Il habitait alors un appartement modeste à Verdun, sans chauffeur, ni voiture (il ne conduisait pas), ni assistante. Maurice Sehnaoui lui prêta ces maigres attributs pour démarrer sa carrière ministérielle.

      Sans le rejoindre, j’essayais de l’aider et Georges entreprit de recruter des fonctionnaires prometteurs pour réformer un Liban gangrené par la guerre, la corruption et, « la médiocrité ».
      Il fut à l’origine des carrières publiques de Jihad Azour, Alain Bifani, Fadi Khalaf et bien d’autres.

      Un jour, Georges me proposa la présidence de la Bourse de Beyrouth sans tenir compte de la volonté farouche des Grecs catholiques de conserver ce poste. Par la suite, il me nomma membre du conseil de la bourse.

      Lors d’un entretien télévisé, il utilisa mon expression de « Taëf économique » et s’empressa de me citer dans un rare élan d’honnêteté. Un gentleman tombé en politique.

      Georges sous-estimait son pouvoir de troisième signature et il n’appréciait guère le système qui le lui rendait bien.
      Je me souviens d’un épisode où il me demanda de lui suggérer des noms de maronites pour la nomination du Gouverneur en conseil et, déçu par ma réponse, me gratifia de « bourgeois inféodé aux banques ».

      Et dans les commentaires à ce dernier, celui de Riad Tabet, un urbaniste qui commença sa carrière en même temps que lui, en soutien au chéhabisme :

      À Georges Corm.

      Mon cher et vieil ami Georges tu nous quittes au moment où le pays tes amis ta famille ont le plus besoin de t’écouter.

      Séduit par le sens d’équité et de justice de Fouad Chehab tu as rejoint le Ministère du Plan où nous nous sommes rencontrés !

      Depuis ce temps je n’ai cessé de t’entendre et te lire pour un monde meilleur juste égalitaire et à gouvernance laïque !

      Tu voulais que ton pays soit pour tout ses citoyens sans clivage de religion ou de classes ou de parti !

      Ministre des Finances tu m’as appelé à tes côtés avec mission de t’aider à appliquer ton idéal dans la réalité.

      Nos déjeuners fréquents de ce temps à Aïn Mrayssé suivis d’une marche le long de la corniche étaient pour écouler les doléances de ceux qui te reconnaissent

      Ton érudition reconnue ta culture humaniste et ta pensée globale ont reçu un témoignage presque universel du fait de multiples traductions de tes ouvrages !

      Personnellement je me permets de parler avec émotion de ton humilité, de ta manière d’être à l’écoute des gens, de la sensibilité de ton cœur à me faire écouter un morceau de Bach au piano, à me parler de la finesse des œuvres peints par ton père.

    • Et voici l’hommage d’Alain Bifani, l’un des jeunes économistes réformateurs et décidés à s’opposer au système que Georges Corm nomma au ministère des Finances, et qui a occupé le poste de directeur général jusqu’à sa démission récente (en 2022 ?).
      https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7229826259604656129
      https://media.licdn.com/dms/image/v2/D4D22AQHUjtL3F25lrA/feedshare-shrink_800/feedshare-shrink_800/0/1723724903173?e=1726704000&v=beta&t=i0XTVUMw52o2bkbqdP3mSuEY7302IlqkjV1

      D’abord, il a fallu absorber le choc. Georges Corm n’est plus. Fini, le plaisir de l’avoir au bout du fil, de commenter avec lui l’actualité, de partager des analyses et de suivre avec attention les remarques d’un homme d’une très grande finesse et d’une culture monumentale.

      Mais l’instant d’après, il est encore parmi nous, bien présent. Il l’est à travers son œuvre en tout point remarquable, mais aussi à travers son héritage, fait d’un subtil mélange de droiture, d’abnégation, de patriotisme et d’une exceptionnelle ouverture d’esprit.

      J’ai eu l’immense plaisir de le côtoyer, et sa compagnie était incomparable. L’écouter était un privilège, le lire le restera. Il aura eu jusqu’au bout la parole juste et l’esprit limpide des Grands, tout en souffrant doucement d’un environnement hostile, de plus en plus incohérent, injuste, traitre, stupide et suicidaire. Esprit chevaleresque, Georges Corm en voulait à ceux qui menaient son Liban d’une catastrophe à l’autre. Il leur en voulait sans intention de leur nuire, bien au contraire : il ne comprenait tout simplement pas la petitesse, la vilenie, la haine.

      Le ministre Corm imposait le respect, et à travers lui, le respect de son pays, fort de sa prestance, de son intellect, de sa finesse et de ses valeurs. Il grandissait l’institution qu’il représentait, et ses collaborateurs pouvaient être fiers de travailler avec lui, dans cette transparence qui le caractérisait et la volonté permanente de bien faire. Dans l’adversité, il aura été un porte-flambeau du changement tant espéré, inspirant une jeunesse ne sachant plus à quel saint se vouer dans l’obscurantisme ambiant, savamment entretenu par des élites irresponsables. Ce n’est pas par hasard que se sont retrouvés face à lui les intérêts les plus sordides et les plus répugnants, alors même que tous sont obligés de reconnaitre, toute honte bue, que ce sont des Georges Corm qui bâtissent des Etats dignes de ce nom. Georges Corm fut le premier des ministres des Finances avec qui j’ai collaboré, et sans lui au ministère, je n’aurai sans doute jamais voulu rejoindre l’administration.

      Au-delà de l’homme public, c’est l’homme lui-même qui manquera cruellement à ses amis. Il était grand. Par sa noblesse de cœur, par son esprit brillant, par sa capacité d’écoute, par sa délicate modestie. Il était généreux, par le temps qu’il consacrait à la chose publique et par l’amitié qu’il prodiguait à ses collaborateurs. Il était nécessaire, portant haut l’éthique et le sens du bien public, bien qu’incompris dans un océan de malveillance et de désinformation.

      Georges Corm, cependant, tient son ultime victoire, car c’est lui qui restera à jamais parmi nous, dans les esprits éclairés, les cœurs et les bibliothèques. Ceux qui ont participé activement à la campagne de dénigrement qu’il a subie tentent de s’acheter une respectabilité en versant mots et larmes en son souvenir. C’est dire.

      Georges Corm sera, maintenant et toujours.

    • Pour revenir sur l’hommage rendu à Georges Corm par Charbel Nahas, cité par @arno ci dessus, ce dernier faisait aussi partie des conseillers de Corm dans son aventure ministériel. Je pense qu’ils ont eu des désaccords à ce moment là, mais je ne sais pas sur quel sujet.
      Un autre économiste accompagnait Corm dans son aventure : Charles Abdallah. Je n’ai pas vu de réaction de sa part.

    • Quelques autres éléments importants de la biographie de Georges Corm et des témoignages de Charbel Nahas et Henry Laurens, sous la plume d’Hélène Sallon dans Le Monde

      https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2024/08/17/georges-corm-economiste-et-ancien-ministre-des-finances-du-liban-est-mort_62

      Né en 1940, à Alexandrie, au sein d’une famille de Syro-Libanais d’Egypte, chrétien maronite, Georges Corm a 8 ans quand survient la Nakba (« catastrophe » en arabe), le déplacement forcé de 700 000 Palestiniens à la création de l’Etat d’Israël, en 1948. Cet événement bouleverse la région et le marque profondément comme le fera, en 1956, l’expédition menée en Egypte par la France, la Grande-Bretagne et Israël après la nationalisation de la Compagnie universelle du canal maritime de Suez.

      Il en est d’autant plus révolté qu’il a été, chez les pères jésuites du Caire, imprégné de culture française et de philosophie des Lumières. « L’expédition de Suez a marqué sa grille de lecture, celle des rivalités de puissances et des interférences occidentales au Moyen-Orient », explique M. Bitar. Le discours anti-impérialiste du président Gamal Abdel Nasser le séduit.

      Georges Corm part étudier à l’Institut d’études politiques de Paris, où il obtient un diplôme de finances publiques, en 1961. Il rejoint le Liban pour devenir économiste au ministère du plan, puis expert au ministère des finances. Il obtient en parallèle un doctorat de droit constitutionnel à l’université de Paris. Le général Fouad Chehab dirige alors le pays. Georges Corm s’identifie au « chehabisme » et milite pour ce projet qui vise à construire un Etat fort et refonder la nation libanaise, par une politique dirigiste de réforme et de développement.

      [S’il ne faut aucun doute que Corm soutenait Chehab, cela ne veut pas dire qu’il n’en était pas critique. Dans mon travail doctoral, j’avais relevé ses réserves à l’égard des politiques de l’IRFED, alors qu’il était très jeune économiste associé à cette mission française fameuse, dirigée par le père Lebret et son adjoint Raymond Delprat. Il considérait avec méfiance ces experts français très liés aux milieux catholiques, et les tendances bureaucratiques que leurs propositions impliquaient. Cette méfiance s’alimentait aussi d’une réaction nationaliste et d’un choc face aux moyens dont ils bénéficiaient, avec des rémunérations sans comparaison avec celle dont il bénéficiait, comme il me l’avait confié.
      Voir : https://books.openedition.org/ifpo/2173 paragraphe 21
      ]

      Quelques années plus tard, il portera une même admiration au président Houari Boumediene et verra en l’Algérie « une seconde patrie ». Il travaille alors dans le secteur bancaire, avant de devenir consultant pour des institutions internationales. Installé à Paris pendant la guerre civile au Liban (1975-1990), Georges Corm « a servi de repère pour des jeunes Libanais qui ont émigré. Il est devenu un père spirituel pour toute une jeunesse désorientée », se souvient l’économiste et ancien ministre du travail libanais Charbel Nahas.

      Il critique les politiques financières mises en place, au sortir de la guerre, par le premier ministre Rafic Hariri pour reconstruire le Liban, qui vont jeter les bases de son effondrement. L’occasion lui est donnée d’agir sous le gouvernement de Sélim Hoss (1998-2000) comme ministre des finances. « Il était pour une approche réformiste progressive, avec une prise de risque modérée. Avec le retour de M. Hariri, il a été éliminé de la scène politique et la mécanique a été prolongée pour vingt ans de plus et les pertes ont été multipliées par dix », regrette M. Nahas.

      Georges Corm se consacre dès lors à l’écriture et à l’enseignement à l’université Saint-Joseph de Beyrouth. Son ouvrage Le Proche-Orient éclaté (1983, première édition), où il dénonce le rôle des impérialismes européens et américain dans la « balkanisation » du Proche-Orient sur des critères ethniques et confessionnels, fait déjà référence chez les étudiants en France et au Liban. Son œuvre s’attache à déconstruire les approches culturaliste et orientaliste du Moyen-Orient.

      « Le combat de sa vie, c’est l’instrumentalisation du religieux par le politique, notamment extérieure, d’où son ressentiment envers la politique extérieure de la France et de l’Occident, qui témoigne d’un amour déçu », estime M. Bitar. Son aversion pour l’islam politique le conduit à minorer ses critiques envers les dictatures laïques, comme le régime Al-Assad en Syrie ou la contre-révolution égyptienne après les « printemps arabes » de 2011.

      Auteur pluridisciplinaire, il a aussi écrit sur les dérives du néolibéralisme et les écueils du modèle d’économie de rente. « Georges Corm était un indigné. C’est un excellent essayiste sur l’évolution des sociétés modernes. Il a bien senti l’évolution, ces dernières années, des démocraties occidentales, souvent pour les dénoncer », salue Henry Laurens, professeur au Collège de France.

      Georges Corm en quelques dates
      15 juin 1940 Naissance à Alexandrie (Egypte)
      1983 « Le Proche-Orient éclaté » (Maspero)
      1998-2000 Ministre des finances du Liban
      2001 Professeur à l’université Saint-Joseph de Beyrouth
      14 août 2024 Mort à Beyrouth (Liban)

  • Un « front de libération » créé lors du Congrès des colonies françaises en Azerbaïdjan | Les Nouvelles Calédoniennes
    https://www.lnc.nc/article/monde/nouvelle-caledonie/politique/un-front-de-liberation-cree-lors-du-congres-des-colonies-francaises-en-azerbaidj

    Réuni ces derniers jours dans la capitale azerbaïdjanaise par le Groupe d’initiative de Bakou, le « Congrès des colonies françaises » a acté jeudi la création d’un « front de libération » qui a pour objectif « d’unir les efforts des colonies dans leur processus de décolonisation ».

  • (1) La mort, le deuil et les IA... un thread très intéressant | Fil d’actualité | LinkedIn
    https://www.linkedin.com/feed/?highlightedUpdateType=COMMENTS_BY_YOUR_NETWORK&highlightedUpdateUrn=urn%3

    Thierry Taboy
    Thierry TaboyThierry Taboy • 2e • 2e Digital impact on Society and Society impact trends on digitalDigital impact on Society and Society impact trends on digital
    5 h • Modifié •
    Il y a 5 heures
    C’est une déferlante.

    Suite à mon dernier post sur le sujet, j’ai approfondi et suis sidéré par la multiplication des services #grieftech #dadbot

    Tant de questions éthiques et de santé mentale, avec des millions de personnes qui montrent un intérêt partout dans les monde pour ces applications censées préserver les souvenirs des êtres chers.

    « De nombreuses études montrent (pourtant) que la recherche de proximité avec la personne décédée est en fait liée à de moins bons résultats en matière de santé mentale ». Dr Kirsten Smith, chargée de recherche clinique à l’Université d’Oxford. « Ces comportements peuvent empêcher une personne de se forger une nouvelle identité sans la personne décédée ou de nouer de nouvelles relations significatives. C’est peut-être aussi un moyen d’éviter de se rendre compte que la personne est décédée - un facteur clé pour s’adapter à la perte »

    Mais les applications prolifèrent, avec un engouement particulier en Asie. Parmi elles :

    HereAfter AI repose sur le consentement de la personne de son vivant et crée des avatars interactifs de personnes décédées en utilisant des photographies, des interviews vidéo et des enregistrements vocaux.

    StoryFile, un service enregistrant des réponses vidéo à des centaines de questions pour créer une version numérique de la personne. Les utilisateurs peuvent interagir avec cet avatar via une interface de chat vidéo.

    You, Only Virtual. L’entreprise recrée la dynamique relationnelle entre l’utilisateur et ses proches décédés en analysant les messages textuels, les courriels et les appels téléphoniques. Elle propose des chatbots capables de simuler des conversations écrites ou audio et prévoit d’introduire des options de chat vidéo et de réalité augmentée.

    Seance AI, un programme qui utilise la technologie d’OpenAI pour simuler des conversations avec des proches décédés en fonction des informations fournies par l’utilisateur. Les réponses du chatbot sont conçues pour imiter le style de communication du défunt.

    Et bien sûr, Eternos Life.

    Je ne sais si l’on doit s’en réjouir... Ou si #blackmirror est définitivement à nos portes.

    #Mort #Deuil #Intelligence_artificielle

  • Mais qu’apprends-je ?

    Elections législatives 2024 : Peut-on faire confiance à « Plan Procu », la plateforme qui fait matcher les citoyens ?
    https://www.20minutes.fr/high-tech/by-the-web/4095697-20240612-elections-legislatives-2024-peut-faire-confiance-plan-pro

    Vote•Depuis l’annonce de législatives anticipées, dimanche soir, le site connaît une grande popularité. Mais certains craignent la mise en relation avec un électeur malveillant. « La procuration repose toujours sur la confiance », défend l’ONG « A voté »

    (Vu à la télé à la fin de 28 minutes sur ARTE ce soir avec Marie Bonisseau)

  • Repolitiser la fête des mères, il fallait oser ; surtout sur un réseau capital-friendly. Asli Ciyow l’a fait :

    #Monfilsenrose (aller voir son compte insta) et 🙋🏽‍♀️ , vous proposons une célébration plus politique et politisée, que populaire, d’une journée que nous connaissons (presque) toustes.

    Chaque année, la « fête des mères » revient comme un refrain entêtant.

    Son origine n’est pas anodine et soulève de nombreuses questions sur sa portée actuelle.

    Au-delà des clichés de la mère aimante et dévouée, que célébrons-nous réellement ? Et surtout QUI célébrons-nous ? Quelle place accordons-nous pour toustes les autres qui ne rentrent pas dans les cases normatives créées par la société ?

    À travers ces slides, nous vous invitons à repenser cette célébration sous un angle nouveau. Un angle collectif et politique.

    hashtag#réarmementdémongraphiquetunenousauraspas

    https://media.licdn.com/dms/document/media/D4E1FAQHZ8kcewfn3jA/feedshare-document-pdf-analyzed/0/1716386118541?e=1717632000&v=beta&t=lME8qPjfw7u6-gP1Zd_Rtja4VbYNwyWzfyN

    Source : https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7199287990370676736

  • Assurance chômage : le gouvernement s’acharne sur les chômeurs les plus précaires | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/assurance-chomage-gouvernement-sacharne-chomeurs-plus-preca/00111203

    Reportées à cause de la crise néo-calédonienne et de l’assassinat de deux agents pénitentiaires, les nouvelles mesures concernant l’assurance chômage devraient enfin être dévoilées par le Premier ministre en début de semaine prochaine, voire dès ce week-end.

    L’annonce d’un nouveau tour de vis ne fait guère de doute. La question est de savoir quels sont les leviers que le gouvernement choisira en définitive d’activer : durée de travail nécessaire pour être indemnisé (6 mois aujourd’hui), période de référence pendant laquelle le demandeur d’emploi doit avoir travaillé (24 mois actuellement), durée maximale d’indemnisation (18 mois pour les chômeurs de moins de 53 ans à ce jour), délai de carence avant de toucher une allocation ou encore révision des règles concernant les seniors…

    Pris isolément ou combinés entre eux, ces paramètres auront des conséquences plus ou moins sévères selon les catégories de chômeurs et généreront des économies conséquentes, voire massives. C’est ce que montre un document de travail de l’Unédic diffusé aux partenaires sociaux mais non rendu public.

    https://justpaste.it/2o52b

    • Sur un réseau craignos (mais pas trop), Yann Gaudin nous informe :

      Petit répit avant la sauvagerie

      On nous annonce finalement l’entrée en vigueur au 1er décembre 2024 de la nouvelle lame très tranchante en matière de protection des salariés en situation de chômage, avec les détails techniques dans un décret au 1er juillet.

      Nous serons alors quasiment le pays le plus insécurisant d’Europe tous paramètres combinés (conditions d’accès, durée et montant d’indemnisation).

      Il faudra désormais avoir travaillé minimum l’équivalent de 8 mois à temps plein sur 20 mois pour bénéficier de la protection par une indemnisation, sinon ce sera la très grande pauvreté du RSA (rien du tout pour les jeunes) ou le suicide.

      Vous ne serez plus indemnisés que maximum 15 mois si vous avez moins de 57 ans. Après ce sera la très grande pauvreté du RSA (rien du tout pour les jeunes) ou le suicide.

      Vous ne serez plus indemnisés que maximum 30 jours par mois, donc vous perdrez des jours d’indemnisation.

      Pour rappel, il n’y a actuellement qu’1 emploi pour 5 personnes en situation de chômage et encore, en comptant les contrats courts et à temps partiel. Appauvrir sauvagement des millions de français, est-ce que ça va faire pousser des emplois ?

      A la fin de cette année 2024, les salariés ne vivront plus vraiment en France :
      😑 Il n’y aura plus de liberté de choisir son parcours professionnel, si vous souffrez dans votre emploi vous devrez y rester quand même sous peine de finir vite dans un désastre personnel et familial, et bon courage pour négocier une augmentation de salaire quand votre employeur vous rappellera votre chance d’avoir au moins un emploi.
      😑 Il y aura encore moins d’égalité entre les citoyens aisés aux gros revenus garantis & gros patrimoines protégés et les travailleurs appauvris ou menacés en permanence de l’être.
      😑 Enfin il n’y aura quasiment plus de fraternité envers celles & ceux qui n’auront pas la chance d’avoir un CDI à temps plein bien payé et épanouissant.

      Amis salariés, une pensée à vous et à vos proches, il va y avoir des drames parmi vous, et la délinquance voire la criminalité risquent fort d’augmenter car toutes les insécurités sont liées.

      https://www.facebook.com/yann.gaudin/posts/pfbid02rv5wyz3p21oKSNV3GYM5VteFfoQ3CtATFLLUDyEcMA5F9mekGDd4R5gAaC4VYEgWl

    • chez Mediapart : https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/260524/assurance-chomage-le-grand-jeu-de-massacre

      Pour inciter les entreprises à embaucher des séniors, le premier ministre dégaine le « bonus emploi » permettant de cumuler salaire et allocations-chômage. [...]

      Rien de coercitif, donc, pour les entreprises qui jettent des salarié·es jugé·es trop âgé·es. Mais tout pour les patrons qui cherchent de la main-d’œuvre, qualifiée et expérimentée, pour pas trop cher. « Je suis une entreprise, je balance tout le monde à 55 ans, et après deux ans de chômage je les récupère à moitié prix », commente dans Libération le président de la CFE-CGC, François Hommeril.

      (qui cite Libé : https://www.liberation.fr/economie/social/assurance-chomage-gabriel-attal-confirme-une-reduction-de-la-duree-dindem )

    • une petite explication historique de la manip de Macron pour virer le paritarisme de l’assurance chômage, avoir (enfin) les mains libres, et abattre cette partie du système social en toute tranquillité. Le plan était visiblement prévu de longue, les premieres actions datent de 2018 :

      https://ses.ens-lyon.fr/articles/main-basse-sur-lassurance-chomage

      Quatre mois plus tard (juin 2018), la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel (LCAP, art. 54) réécrit l’article L 5422-9 du code du travail qui édicte que l’allocation chômage est financée par des contributions des salariés. Celles-ci sont donc supprimées, si bien que l’affirmation selon laquelle cette « exonération » serait « sans aucun impact sur les droits sociaux » (annexe 4) s’efface au profit d’une autre lecture.

      Le président de la République précise en effet que cette réforme « transforme la philosophie même de notre solidarité nationale [qui] est de moins en moins une assurance individuelle, assortie d’un droit de tirage, financée par l’ensemble des contribuables, […] l’assurance chômage aujourd’hui n’est plus du tout financée par les cotisations des salariés » mais « par les cotisations des employeurs et par la CSG. Cette transformation, il faut en tirer toutes les conséquences ; il n’y a plus un droit au chômage, au sens où on l’entendait classiquement, il y a l’accès à un droit qu’offre la société mais sur lequel on ne s’est pas garanti à titre individuel, puisque tous les contribuables l’ont payé [4] ».

      Alea jacta est : l’assurance chômage est plongée dans le grand bain de la politique sociale [5].

    • Réforme de l’Assurance-chômage : une offensive ultra-violente qui vise l’ensemble du monde du travail
      https://www.revolutionpermanente.fr/Reforme-de-l-Assurance-chomage-une-offensive-ultra-violente-qui

      Ce dimanche, Gabriel Attal dévoilait le contenu de la nouvelle réforme de l’assurance chômage. Une réforme d’une grande violence contre les travailleurs les plus précaires sur laquelle comptent le gouvernement et le MEDEF pour attaquer brutalement l’ensemble du monde du travail.

      ... « Balancer tout le monde à 55 ans, et après deux ans de chômage je les récupère à moitié prix »

      Loin de se cantonner aux jeunes travailleurs, cette réforme aura également un lourd impact pour les seniors. Alors que les chômeurs pouvaient toucher des allocations chômages d’une durée de vingt-sept mois à partir de 55 ans, seuls les travailleurs âgés de 57 ans bénéficieront désormais d’une telle exception sur la durée du versement. Une durée « exceptionnelle » elle-même rabotée par la nouvelle réforme en passant de vingt-sept à vingt-deux mois.

      En procédant à un tel charcutage social envers les seniors, le gouvernement assure une main d’œuvre très bon marché pour l’ensemble du patronat, en plus des jeunes travailleurs contraints d’accepter les offres d’embauches les plus précaires. Car comme le souligne le Premier ministre, « un sénior au chômage qui reprendra un emploi moins bien rémunéré que son emploi précédent pourra cumuler son nouveau salaire avec son allocation [...] pour atteindre le même salaire qu’il avait avant de tomber au chômage ». Un moyen donc les patrons de payer à bas-coût une main d’œuvre déjà qualifiée, comme le résumé le président de la CFE-CGC auprès de Libération : « je suis une entreprise, je balance tout le monde à 55 ans, et après deux ans de chômage je les récupère à moitié prix ».

      Un relèvement du seuil d’autant plus brutal pour les travailleurs seniors, déjà contraint de partir deux ans plus tard du fait du relèvement de l’âge de départ à 64 ans, que la durée d’indemnisation est indexée à la conjoncture économique selon le principe de « contracyclicité » introduit par la réforme de 2019. Ainsi, depuis février 2023, la durée de versement des allocations a été rabotée de 25% pour l’ensemble des chômeurs, faisant passer cette dernière de vingt-quatre à dix-huit mois. Cette réforme impose en effet un coefficient réducteur dès lors que le taux de chômage ne dépasse pas les 9%. Un mécanisme qui couplé aux nouvelles mesures introduites par le décret du 1er juillet auront des effets qui alertent jusqu’à la CFDT qui, dans un communiqué du 23 mai dernier, a alerté sur la chute inévitable de la durée d’indemnisation.

      Des milliards sur le dos des plus précaires comme gages aux agences de notation

      Si Gabriel Attal se défend de mener « une réforme d’économie », l’ampleur des attaques ne laissent pas dupe pourtant pas des intentions qui animent le gouvernement. Le ministère du Travail lui-même n’avait pas caché l’objectif affiché cette déconstruction méthodique des droits des chômeurs, en avançant que cette réforme devait permettre 3,6 milliards d’économies par ans, soit plus de 10 % du montant total des allocations versées en 2023. Dès lors les ambitions de façade affichées par Gabriel Attal, « prospérité et d’activité », ne trompent pas. Comme le résume Le Monde, les milliards espérés par le gouvernement laissent « de quoi interpréter cette réforme davantage comme une façon de trouver dans l’urgence des marges de manœuvre budgétaires, plutôt que d’apporter des solutions pérennes au chômage de masse. »

      Une ambition d’autant plus visible, devant certaines des mesures introduites par cette réformes et qui s’assimilent à de véritables rapines. Ainsi, alors que les allocations étaient versées pour chaque jour du mois, soit l’équivalent de 30 à 31 jours d’indemnité journalière selon le mois, le gouvernement a procédé à un lissage lui permettant d’engranger plusieurs centaines de millions d’économies. En ce sens, les allocations seront versées en ne prenant en compte que 30 jours d’indemnités journalières, peu importe le mois. Cette innovation, qu’Attal présente comme une « mensualisation » des indemnités, lui rapporterait 950 millions d’euros sur trois ans.

      Autant « d’économies » réalisées sur le dos des chômeurs qui font figure de véritables gages pour la bourgeoisie et pour les agences de notations, alors que le gouvernement était sommé par ces dernières de couper dans ses dépenses budgétaires, au risque de voir sa note dévaluée. Un enjeu d’autant plus central pour Macron et Attal à l’heure où le déficit et la dette ne cessent de se creuser malgré les politiques austéritaires et les milliards dépensés en incitations fiscales pour les investisseurs et les plus fortunés. L’enjeu n’est pas seulement tactique mais a une dimension stratégique. En ouvrant une nouvelle offensive brutale contre l’assurance chômage, Macron et le MEDEF cherchent à rattraper le retard compétitif de la France avec ses voisins européens sur le terrain de la casse des droits sociaux. L’offensive sur l’assurance chômage cherche ainsi à aiguiser la concurrence entre les travailleurs pour qu’ils acceptent n’importe quel emploi...

  • Parlez-moi d’IA n°32 avec Samuel Goëta pour évoquer l’Open Data et son livre Les données de la Démocratie | LinkedIn
    https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7197861061738332160/?actorCompanyId=25511245

    Parlez-moi d’IA n°32 avec Samuel Goëta pour évoquer l’Open Data et son livre Les données de la Démocratie ⤵⤵⤵

    Cette semaine, nous nous demandons quels sont les enjeux de pouvoirs et de contre-pouvoirs autour de l’Open Data avec Samuel Goëta, l’auteur d’un tout nouvel ouvrage de référence sur le sujet, « Les données de la Démocratie ».

    Samuel Goëta connaît bien ce sujet puisqu’il les suit depuis 2008, il était encore étudiant puis doctorant quand il a commencé à suivre cet objet d’études. Il est désormais enseignant à ScPo Aix-en-Provence, activiste de la donnée et consultant dans ce domaine.

    Alors Open Data, késako ? Open Data ou données ouvertes. C’est l’idée de publier, de rendre accessible, au plus grand nombre, sans restriction, des données sur un sujet. Mais pourquoi faire ?

    L’article 15 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 disait déjà « La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration ». Le 1er objectif de l’Open Data reprend cet article et fait de la transparence des organisations et notamment de l’administration un principe clé.

    Autre pilier de l’Open Data, la participation ou la collaboration autour des données. Forcément si elles sont ouvertes, nous sommes plus nombreux à pouvoir les utiliser et travailler ensemble sur le sujet couvert.

    Sur le papier, tout cela est bien joli mais comment cela s’est mis en place en France pour que fin 2023, notre pays soit classé 1er pays européen dans le classement de l’Open Data Maturity Report 2023 et 2e pays au monde dans le OURdata Index de l’OCDE.

    Tout cela ne s’est pas fait en un jour. Cela reste encore fragile et pose encore de nombreuses questions vis-à-vis de notre administration, de notre économie et de notre démocratie. Autant de questions que nous avons abordé avec Samuel Goëta

    Programmation musicale : JPC
    Cheers de Victoria Flavian
    Réalisation : Jérôme Sorrel / Montage final et mise en ligne : Olivier Grieco.

    #Samuel_Goeta #Données_démocratie #Podcast #Radio_Cause_Commune

  • David Libeau - LinkedIn La RATP profite des concerts de Taylor Swift à Paris pour tester ses outils de surveillance généralisée dopée à l’IA, d’après un arrêté de la PP
    https://www.linkedin.com/posts/davidlibeau_vidaezosurveillance-tayloswift-cnil-activity-71933437082373160

    La Préfecture de Police de Paris vient de publier un nouvel arrêté pour autoriser l’usage de hashtag#vidéosurveillance algorithmique lors du concert de #TayloSwift de ce week-end.

    https://lnkd.in/e3_xbFyY

    Depuis le 30 avril, la RATPgroup avait modifié sa page Politique générale de confidentialité pour informer d’une nouvelle expérimentation qui devait être faite du 9 au 12 mai.

    Finalement le préfet autorise l’usage de la VSA du 7 au 14 mai, en publiant l’arrêté ce 6 mai, soit la veille, ne permettant pas un recours juridictionnel.

    Les stations Nanterre Préfecture et La Défense Grande Arche sont concernées.

    #CNIL #RGPD #videoprotection #Paris #JO2024 #Paris2024

    David Libeau
    Ingénieur d’études @Arcom (direction des plateformes en ligne)

    via @paniersalade

  • Recension du livre « Les données de la démocratie » de Samuel Goëta | LinkedIn
    https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7184452712401371136

    Recension du livre « Les données de la démocratie » de Samuel Goëta.

    Elsa Foucraut • Consultante • Enseignante • Autrice du "Guide du Plaidoyer" (éditions Dunod)

    💡"L’ouverture des données en France, rendue obligatoire par la loi pour une République numérique, ressemble à bien des égards à la tour de Pise. Ce superbe édifice, qui attire les regards du monde entier, doit son inclinaison à des fondations instables.”

    📚 Lecture du jour : "Les données de la démocratie" de Samuel Goëta (C & F EDITIONS), avec une préface de l’ancienne ministre du numérique Axelle Lemaire.

    Depuis 2016, la loi impose à toutes les administrations françaises le principe de l’open data par défaut. Pourtant, quiconque a déjà eu besoin d’accéder à des données d’intérêt général non publiques mesure à quel point le principe est loin d’être pleinement appliqué (euphémisme). De vraies fractures territoriales se creusent entre les collectivités, accéder aux données relève souvent du saut d’obstacles, et les données disponibles sur les portails open data des collectivités sont parfois décevantes.

    Le livre revient d’abord en détail sur l’histoire de l’open data : des origines aux étapes plus récentes, avec la création d’Etalab et la loi pour une République numérique. Une belle synthèse, avec plein de références et d’anecdotes que je ne connaissais pas. Il manquait justement un livre de référence pour retracer cette histoire contemporaine, avec le versant français.

    Mais ce sont les chapitres sur le bilan critique de l’open data, qui m’ont semblé les plus intéressants. Certes, les obstacles à l’open data tiennent parfois à la résistance consciente de certains agents (un "DataBase Hugging Disorder" ou DBHD 😅).

    Mais Samuel Goëta montre que cela tient le plus souvent à des frictions organisationnelles et/ou techniques : les agents n’ont pas toujours le mandat pour ouvrir des données qui pourraient servir l’opposition ou remettre en question l’action des élus ; de nombreux projets d’open data sont conçus comme des projets servant d’abord l’image de l’institution, sans les moyens de leur ambition ; la mauvaise qualité des données peut s’expliquer par le fait que les données d’une administration étaient d’une qualité suffisante pour un usage interne et n’avaient pas été envisagées pour un usage externe ; les problèmes techniques sont fréquents et l’ouverture se transforme parfois en une véritable enquête dans les serveurs quand les techniciens n’ont pas accès aux "schémas de base" ; et les agents sont parfois réticents parce qu’ils anticipent des usages malveillants des données, ou bien ont une interprétation excessive du RGPD (un grand classique !).

    L’ouvrage préconise notamment une refonte du droit d’accès aux données : transférer à la CNIL l’arbitrage de l’accès aux données individuelles traitées par les acteurs publics ; intégrer la Cada dans la HATVP ; donner à la CADA le pouvoir de sanctionner les administrations récalcitrantes ; créer un “référé communication” pour accélérer le traitement des demandes. Pourquoi pas !

    ➡ "Faut tout donner afin de changer les données" : une citation de NTM (oui oui) qui sert de conclusion au livre ;-)

    #Samuel_Goëta #Open_data #Données_démocratie

  • A leading publication in New York, this Times Union article dissects and unpacks 18 of the best websites to use if you want to buy TikTok followers. First exploring the reason to buy followers and the impact that a high follower count can have, this article goes on to share the best and most reputable sites to buy followers - starting with TokMatik which is ranked the #1 site for buying followers and is renowned for only ever selling authentic followers and interactions to its customers. Other sites referenced in the article include Buzzoid, Twicsy, and Rushmax.
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  • Tony Robbins | 5 Keys to Rise in 2024
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    Tony Robbins | 5 Keys to Rise in 2024
    Published Jan 1, 2024

    “But amidst a world of uncertainty, there is a collective hope that resides. It’s an evolutionary part of the human spirit: to endure, to defy the odds, to rise.” – Tony Robbins 

    Welcome to 2024, my friend. 

    As we look ahead at the next 12 months, one thing is clear: we are living in uncharted territory. 

    It’s a time when the economic, political, and social landscapes are changing at a record pace. 

    We are all being touched by the events happening around the globe. No matter where you live, or what you do for a living, what is happening is unlike anything we have ever experienced. 

    It’s easy to feel fearful. 

    But amidst a world of uncertainty, there is a collective hope that resides. 

    It’s an evolutionary part of the human spirit: to endure, to defy the odds, to rise. 

    And much like that innate hope, January 1 is synonymous with a fresh start, a blank slate. The opportunity to start again. 

    There’s an energy to the start of a new year that inspires us. It calls us toward the best version of ourselves. 

    But the truth is life offers us the opportunity to take action and make changes in our lives every day of the year. 

    Did you know that 95% of new year’s resolutions are abandoned by the second week of January? Why is that? 

    It’s because most people set an intention, but they don’t resolve. 

    When we’re resolved, that means we’ll do whatever it takes to meet our goals. We’ll wake up early, stay up late, push through obstacles, and defy all odds to make it happen. 

    All the drive in the world will eventually give out, because you can only push for so long. But when you incorporate a strong enough reason why, and strategy into meeting your goals, that’s when results show up. 

    And while hope is essential, it isn’t a strategy. The truth is no matter what’s going on in the world, there are timeless strategies that will sustain you through any season, and especially in our present winter. 

    So, what’s my strategy to get out of fear and rise to new heights in 2024? 

    There are 5 keys I’ll be using, and I’ll share them with you today: 

    1. Feed Your Mind 
    Stand guard at the door of your mind. My original mentor Jim Rohn taught me that. 

    What does that mean? It means being vigilant about what you consume. Social media, the news – most of it is designed to hook you, scare you, and enrage you. 

    Informing you is not their first priority. 

    And that’s true no matter what’s going on in the world. 

    But it’s especially important to feed your mind in new ways during our present climate. 

    Bring something new to it, otherwise, you’ll keep operating off the same old beliefs, the same old thoughts, the same old emotions that will not get you to the level you want. 

    Growing up, I didn’t have any role models in my life. So, I read about them. 

    I read the history and biographies of great leaders, businesspeople, philanthropists. I learned what made them successful and extracted the principles and applied them to my own life. 

    Feed your mind in the right way, and you’re mastering your internal world. There are two worlds to master, the external world and the internal world. 

    You can’t control the external world, but you can influence it. Start by taking charge of your internal world. 

    I’ll be going deeper on mastering your internal world during a special free event at the end of the month. 

    2. Strengthen Your Body 
    It might sound cliché to talk about fitness at the start of the new year. But it’s a mistake to think the mind and body are not deeply connected. They feed one another. It’s a symbiotic relationship. 

    So much of your psychology is determined by what you do with your physical body. 

    And there is more and more research coming out to support this. 

    Go on a sprint, lift some heavy weights, take a really long walk or run. The key is to push yourself. 

    Every single day, I begin my morning by plunging into a pool of 56-degree water. And if I’m not home, I’ll jump into a nearby river. 

    I don’t do that because it’s fun; I don’t do that because I want to do it. I do it because I’m training my body so that when I say go, we go.

    I don’t negotiate with my mind. 

    Priming your physical body can set the stage for the change you want to drive in you mentally and emotionally. 

    3. Find a Great Role Model 
    If you want the best year of your life, you need to decide to find a great role model, someone who is already getting the results you want. 

    Why? Because success leaves clues. 

    One person I identified on my own journey was Sir John Templeton – at one time arguably called the greatest investor of the 20th century by Money magazine. 

    He started out with nothing, just like me, and became the first billionaire investor. 

    Find someone you want to emulate. It’ll act as a true north for where you want to go in 2024 and beyond. 

    4. Proximity Is Power 
    The truth is you want to surround yourself with people who are out of your league. 

    Think about who you spend time with. 

    If you want to raise your game this year, you must get in proximity to someone who is playing the game at a higher level than you are. 

    Just like if you’re playing a sport, say tennis. If you’re always playing against someone worse than you, you’re never going to get better. 

    You always want to surround yourself with people playing at a higher level. I’ve seen the impact of this on my own life and the lives of others and it is invaluable. 

    In fact, my January 2023 post explored the power of proximity and the opportunity that accompanies it. 

    It’s massively influential in creating success in your life. 

    5. Pay It Forward by Giving More Than You Expect to Receive 
    To all the achievers like me out there reading this, do not miss this one. 

    In 2024, you must also find a way to add value to others. 

    I truly believe that the secret to living is giving. It’s what makes us fully alive and live not just a successful life, but a fulfilled one. 

    For me, feeding people and making sure families are nourished has been my passion for nearly 5 decades. 

    When I was just 11 years old, I was fed by a stranger on Thanksgiving. As a result, I started to feed others. Even when I did not have a dime to spare in my younger years, I managed to find a way to provide a meal or two for struggling families. 

    You too can find a way to give back, no matter your current situation. 

    The world needs your skills, your passion, and your light more than ever. 

    And in giving to others, we in turn give to ourselves. 

    Despite the current climate, you can have the best year of your life, my friend. 

    2024 is yours to create. 

    What do you want your 2024 to look like? 

    How do you want the next 12 months of life to feel? 

    What thoughts and actions might have to change in order for you to get there? 

    It’s all at your fingertips. 

    Happy new year, my friend. 

    It’s been a blessing to share these 5 keys with you. They’ve guided me throughout my life, and they are here to guide you in yours. 

    Return to them whenever you need a reminder. 

    Live with passion! 

    Tony Robbins

    #TonyRobbins #positive #keys

  • (16-17.12.2023)

    ⛰️💥 Ce week-end, nous étions plus de 2000 dans les #Alpes_Apuanes pour lutter contre l’extractivisme et défendre un autre avenir pour nos montagnes.


    Dans les Apuanes, en #Italie, de nombreux collectifs de citoyens se battent contre un modèle mortifère d’exploitation du territoire, qui crée d’énormes #profits mais concentrés dans les mains de quelques-uns, au détriment de la #santé des gens et du vivant

    🏗 Ici, l’#industrie_du_marbre a façonné la ville et les montagnes en fonction de ses intérêts économiques. Comme cela a été rappelé lors de la conférence, chaque année, plus de 5 millions de tonnes de #marbre sont extraites des carrières, dont la plupart finissent dans les mains de #multinationales pour produire du #carbonate_de_calcium, une poudre utilisée dans les dentifrices, les médicaments et l’industrie alimentaire... on est bien loin de l’utilisation qu’en faisait Michelangelo pour son art !

    💧 Ces processus d’extraction ont un impact élevé sur les écosystèmes, les nappes phréatiques et les eaux des rivières, et augmentent le #risque_hydrogéologique dans une zone déjà extrêmement délicate, avec des conséquences dévastatrices pour la ville de #Carrare, qui a été à plusieurs reprises le théâtre de graves inondations

    Les premiers à payer sont donc les citoyens et les mineurs eux-mêmes, soumis à des travaux extrêmement lourds avec un risque élevé d’accidents - dont le dernier s’est produit ce samedi matin.

    Les Alpes Apuanes sont ainsi l’emblème d’un système extractif.

    Mais n’en est-il pas de même dans le reste des Alpes ? Alors que nos glaciers fondent à grande vitesse et que les événements extrêmes se multiplient partout, au lieu de tout faire pour prévenir et réduire les dégâts, on va dans le sens inverse, pour s’accaparer un maximum de ressources, et extraire jusqu’au dernier centime. Qu’il s’agisse de retenues de neige artificielle, de stations de ski ou de méga-événements sportifs, c’est toujours la même logique extractiviste sans limite qui domine..

    (Photo de la manifestation de Michele Lapini)

    https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7142511937828937728
    #résistance #manifestation #extractivisme #marbre #Alpes #montagne

    • Carrara, una giornata per le Apuane

      Oggi si è tenuta la giornata nazionale “Le montagne non ricrescono. Fermiamo l’estrattivismo in Apuane e ovunque”: quasi 500 persone al convegno della mattina, in migliaia al corteo del pomeriggio.

      «Questo convegno che ha aperto la due giorni di riflessione e proposta sulle Apuane ha reso evidente come oggi il sistema estrattivo non rispetti nessuna delle tre gambe della sostenibilità: quella ambientale, quella sociale e quella economica. Le norme che regolano l’attività estrattiva esistono, ma se non vengono rispettate sono assolutamente inutili. Il loro rispetto è la prima cosa che vogliamo chiedere. Dopo la giornata di oggi, è necessario che tutti coloro che hanno a cuore questo territorio, la popolazione, le associazioni e gli operatori, si uniscano in una sola voce con un obiettivo primario: il Parco regionale delle Alpi Apuane deve diventare nazionale, questo è l’unico sistema per garantire salvaguardia ambientale e sviluppo sostenibile a questo territorio, sottraendolo a pressioni locali».

      Con queste parole il Presidente generale del Cai Antonio Montani ha concluso questa mattina a Carrara, davanti a quasi 500 persone, il convegno che ha aperto la giornata nazionale “Le montagne non ricrescono. Fermiamo l’estrattivismo in Apuane e ovunque”.

      Una giornata promossa dal Club alpino italiano, con la Commissione centrale tutela ambiente montano e il Gruppo regionale Cai Toscana, Arci, Athamanta, Comitato Comunità Civica della Cappella di Seravezza (LU), Coordinamento ambientalista apuoversiliese e Italia Nostra, riuniti nell’"Assemblea per l’accesso alla montagna". Oltre a loro, sono state un centinaio le realtà aderenti alla giornata, tra cui diverse Sezioni Cai.

      Tra coloro che stamane hanno portato il proprio saluto, il presidente del Cai Toscana Giancarlo Tellini, che ha evidenziato come il concetto di “estrattivismo”, che non vada confuso con “estrazione”: «si tratta di un sistema che vede il mondo imprenditoriale legato alle cave, appoggiato dalla politica locale, perseguire il proprio interesse economico ignorando gli impatti ambientali della propria attività, un costo che viene scaricato sulla collettività. Pensiamo, ad esempio, alle sorgenti d’acqua, sempre più inquinate a causa della marmettola».
      Tellini ha poi sottolineato l’attuale presenza di una settantina di cave nel Parco Regionale delle Alpi Apuane, all’interno delle aree contigue di cava. «Questo non è accettabile, questo territorio è il simbolo della peggiore gestione ambientale possibile».

      I contenuti del convegno

      Le relazioni sono state di Maura Benegiamo (Ricercatrice dell’Università di Pisa), Matteo Procuranti (Blanca Teatro), Nadia Ricci (Presidente Federazione Speleologica Toscana), Ildo Fusani (Circolo Arci Chico e Marielle), Rossanna Giannini (Comitato Civico La Cappella) e Alessandro Gogna (alpinista e storico dell’alpinismo).

      I concetti chiave espressi sono stati innanzitutto che nel modello estrattivista gli interessi privati vengono confusi con i bisogni sociali. Questo sistema totalizza ogni aspetto della vita del territorio, compresi quelli identitari e culturali, oltre a essere incompatibile con il vincolo paesaggistico e con l’idea di conservazione del patrimonio naturale per le generazioni future.
      Tutto ciò nonostante il fatto che fino al 95% del materiale estratto sia di scarto. Questo materiale, infatti, ha comunque un importante mercato, in quanto da esso si ricava il carbonato di calcio.
      Si deve scavare meno dunque, e solo quello che la comunità è in grado di lavorare e valorizzare.

      Ampio spazio ha ricevuto la già citata marmettola, che, oltre a inquinare la maggior parte delle sorgenti d’acqua delle Apuane, riduce la porosità degli ammassi rocciosi e occlude i condotti, aumentando in modo improvviso la portata dei corsi d’acqua e, di conseguenza, il rischio idraulico. Non è mancata la denuncia dei sentieri Cai interrotti o cancellati a causa delle attività estrattive nelle aree che li intercettano, un fatto che ostacola l’accesso e la frequentazione da parte degli escursionisti e contrasta lo sviluppo di economie sostenibili alternative.

      Si è parlato anche di lavoro, con la disoccupazione che, dal 2009 al 2021 nella provincia di Massa Carrara, è stata quattro volte superiore alla media regionale e due volte sopra quella nazionale. Dato dovuto anche al fatto che, con i nuovi sistemi di escavazione, la forza lavoro richiesta nelle cave sia in costante diminuzione.

      L’ultimo intervento, quello di Alessandro Gogna, ha posto l’accento sul concetto di limite, che deve valere non solo per l’alpinismo e per il turismo montano, ma anche per l’attività estrattiva. Il limite presuppone umiltà, nei confronti degli altri, di se stessi, ma anche dell’ambiente in cui viviamo. Un limite che non viene imposto, ma che ognuno dovrebbe scegliere per non offendere la natura e l’umanità intera.

      Il corteo e la giornata di domenica

      In più di un migliaio, nel pomeriggio, hanno partecipato al corteo che, dallo Stadio dei Marmi, si è snodato lungo le vie del centro cittadino, con la partecipazione di diverse Sezioni Cai. I manifestanti hanno voluto ribadire che estrattivismo non sia sinonimo di estrazione, bensì sia un modello che concentra i profitti nelle mani di pochi, socializzandone i costi.

      Domani la manifestazione continua con tavoli di approfondimento e dibattito diffusi in diversi spazi sociali e circoli della città, con l’obiettivo di avviare un percorso collettivo che sia in grado di dialogare con la comunità proponendo alternative sostenibili per questi territori montani.

      https://www.loscarpone.cai.it/dettaglio/carrara-una-giornata-per-le-apuane

  • (3) Publier | Fil d’actualité | LinkedIn
    https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7139870640949338113

    [hashtag#Lecture] 🎁 Plus qu’une idée de lecture, c’est une idée de cadeau. "Ada & Zangemann", paru chez C & F EDITIONS sous l’impulsion d’Alexis Kauffmann va éveiller vos enfants au hashtag#LogicielLibre. ⬇

    « Lorsqu’il eut terminé, il envoya tous les nouveaux programmes depuis son ordinateur en or vers les appareils des gens. Zangemann ordonna à ses enceintes de ne jouer que sa musique préférée lorsqu’il passait à proximité, et aux machines à glace de ne plus vendre de glaces dans l’après-midi… »

    Mais que faire quand l’irascible hashtag#Zangemann, l’inventeur de tous les appareils connectés du pays, décide que les skateboards ne doivent plus rouler sur les trottoirs, que les enceintes connectées ne doivent plus jouer qu’une seule musique, et les glaces n’avoir qu’un seul parfum ?

    C’est la petite hashtag#Ada qui a la solution : recycler, fabriquer, programmer... développer ses propres ordinateurs et logiciels en toute liberté, loin de la domination des grands empires commerciaux.

    "Ada & Zangemann", c’est un très beau conte signé Matthias Kirschner et illustré par Sandra Brandstätter, et adapté en français par Alexis Kauffmann et plusieurs classes de collège et de lycée. Il explique aux plus jeunes, mais aux adultes aussi, toute la problématique du logiciel libre et de notre indépendance matérielle et logicielle face aux GAFAM. 

    Et puis, la bonne nouvelle, c’est qu’en plus d’être un beau livre, ce conte est également disponible gratuitement (ou après un don d’un montant libre) sur le site de C & F EDITIONS, en format hashtag#PDF ou hashtag#ePub, sous licence hashtag#CreativeCommons : Attribution, Partage dans les mêmes conditions.

    Un grand bravo à Nicolas Taffin et Hervé Le Crosnier pour cette initiative.

    Le livre, à commander, lire ou télécharger est là ➡ https://lnkd.in/edQr6evi

    hashtag#LogicielLibre hashtag#Lecture hashtag#CadeaudeNoël hashtag#GAFAM hashtag#CFEditions hashtag#Inspiration hashtag#BonDébutdeSemaine

    #Ada_Zangemann

  • Quelques éléments sur le secteur de l’électricité à Gaza et les conséquences du blocus électrique
    par Elai Rettig, Assistant Professor
    @BIUPolitics (Bar-Ilan University) | Head of Energy Division @BESA_Center
    | Post-Doc @wustl | Former lecturer @Rice_Biz | Former fellow @INSSisrael + @HMSstrategy
    https://threadreaderapp.com/thread/1712399625380905089.html

    Elai Rettig
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    @ElaiRettig
    22h • 7 tweets • 3 min read Read on Twitter
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    Following #Israel ’s decision to cut the #electricity supply to #Gaza, I’m sharing a short informational thread with background on Gaza’s electricity sector and the consequences of the supply cut: In times of peace, 50% of the electricity in Gaza is provided by Israel for free ->

    –> Gaza also has an independent diesel-fueled power plant that generates 25% of its needs, and the rest is generated through a vast deployment of private diesel generators, and one of the largest share of rooftop solar PV panels in the world. ->

    Gaza residents are used to outages and have an average of 4 hours of electricity per day. Hamas has not bothered to restore the electrical infrastructure in Gaza since it was damaged in Operation Protective Edge in 2014, despite the many foreign aid funds that were provided ->

    –> Residents of Gaza who can afford it have already found independent solutions (diesel generators and solar panels). In a tactical sense, the underground Hamas bunkers and HQ will likely still have electricity because they would have stockpiled diesel fuel for months ahead ->

    –> The broader impact of the power outage will be mainly on the water supply, water desalination, and sewage treatment in Gaza, which needs an electricity supply to operate and can create a crisis if not eventually addressed. /end

    Since I can’t share long videos on this platform, for a more detailed 3-minute video I made on the issue, you can visit my LinkedIn page:

    Or Facebook page: linkedin.com/posts/elai-ret…

    Elai Rettig on LinkedIn: Following Israel’s decision to cut the electricity supply to Gaza, I’m…
    Following Israel’s decision to cut the electricity supply to Gaza, I’m sharing a short informational briefing I gave with background on Gaza’s electricity…
    https://www.linkedin.com/posts/elai-rettig-80642339_following-israels-decision-to-cut-the-electricity-act

    Regarding free Israeli electricity to Gaza. Technically the Palestinian Authority is billed for it, but that’s just a workaround to satisfy domestic Israeli politics. The PA doesn’t pay the bill, it accumulates the debt for Gaza and every few years the debt is forgiven/erased.

    [...]
    Here’s a recent report about an attempt by the Israeli government to collect some of the debt from the PA for years of unpaid electricity supply to Gaza. Every few years Israel claims it will demand payment, and each time the debt is eventually forgiven: https://timesofisrael.com/smotrich-says-israel-to-withhold-millions-from-pa-to-repay-electricity-debt/amp

    [...]
    Johnny 🤖
    @bosco_irl
    ·
    12h
    Hamas actually damaged the power lines to Gaza which Israel must repair now.
    Elai Rettig
    @ElaiRettig
    ·
    12h
    Yes, Hamas rocket attacks on Saturday damaged several of the electricity links leading into Gaza. This time Israel refused to repair the links, unlike with previous rocket attacks. Hamas essentially damaged its own electricity supply.

    [...]

    Elai Rettig
    @ElaiRettig
    ·
    9h
    Hamas indeed reported that the power station has already ran out of fuel, but the plant’s diesel storage capacity is designed to last for at least two weeks. This means that Hamas emptied the storage itself. Most likely to power its own generators in the bunkers to last longer.

  • Solution Canicule : comment une partie de Paris se refroidit sans clim | Libé | 23.08.23

    https://www.liberation.fr/societe/ville/canicule-comment-une-partie-de-paris-se-refroidit-sans-clim-20230823_WKFK

    Pensé il y a plus de trente ans, Fraîcheur de Paris, le plus grand réseau de froid urbain européen, rafraîchit plus de 700 bâtiments parisiens de façon plus écologique et durable que la climatisation classique.

    C’est peut-être l’une des solutions les plus efficaces et durables pour lutter contre la chaleur parisienne et la canicule mais elle est encore largement méconnue. Depuis 1991, dans les entrailles de la capitale, un réseau de froid – le plus grand d’Europe, avec 89 kilomètres de tuyaux – sillonne la ville pour rafraîchir plus de 700 bâtiments comme le Forum des Halles, le musée du Louvre, l’Hôtel de ville, l’Assemblée nationale ou encore la Philharmonie… C’est Fraîcheur de Paris, une filiale d’Engie (propriétaire à 85 %) et de la RATP (15 %), qui est chargée de gérer ce réseau public.

    Son principe est simple. De gigantesques quantités d’eau doivent d’abord être refroidies à environ 2°C. Pour ce faire, dix centrales de production sont disséminées un peu partout à travers la capitale (La Tour Maubourg, Auber, Opéra…). Dans ces sites, alimentés par de l’électricité 100 % renouvelable depuis 2013, l’eau est refroidie dans des « groupes froid », selon le même principe que celui utilisé dans les réfrigérateurs, avec un gaz réfrigérant. Le liquide est ensuite envoyé dans les bâtiments abonnés. L’eau glacée y circule dans un réseau de tuyaux et rafraîchit l’air ambiant par échange thermique. Une fois utilisée et réchauffée (à 12°C environ), l’eau revient dans les centrales pour y être de nouveau refroidie.

    L’entreprise emploie aussi la technique du « free-cooling », qui utilise le froid de la Seine pour rafraîchir naturellement – par échange thermique et donc en économisant de l’énergie – l’eau envoyée à ses abonnés. Avec, selon Fraîcheur de Paris, un impact quasi nul sur la température du fleuve. Selon le contrat signé avec la mairie de Paris, l’entreprise s’est engagée à passer de 2 % de sa production avec cette technique à 11 % d’ici vingt ans. « Cela permettra sur la durée du contrat d’économiser une année de consommation électrique, ce qui est considérable », détaillait Benoît Reydellet, directeur de projet à Fraîcheur de Paris, aux Echos en juin 2022.

    Côté porte-monnaie, le mégawattheure de froid est facturé 137 euros aux clients. Du propre aveu de Benoit Reydellet, interrogé l’an dernier par l’AFP, « c’est assez cher, mais bien plus vertueux que le froid produit par les installations autonomes » comme les climatiseurs, très énergivores et qui contribuent à réchauffer l’air de la ville. Selon l’entreprise, l’investissement nécessaire au moment du raccordement d’un site au réseau de froid peut être amorti en dix ans.

    Un objectif de 3 000 abonnés

    [...]