• The Jews and Europe | The Charnel-House
    the capitalist origins of National Socialism.

    http://thecharnelhouse.org/2015/03/20/the-jews-and-europe
    https://rosswolfe.files.wordpress.com/2015/03/antisemitic-demonstration-by-members-of-polands-right-win

    Whoever wants to explain anti-Semitism must speak of National Socialism. Without a conception of what has happened in Germany, speaking about anti-Semitism in Siam or Africa remains senseless. The new anti-Semitism is the emissary of the totalitarian order, which has developed from the liberal one. One must thus go back to consider the tendencies within capitalism. But it is as if the refugee intellectuals have been robbed not only of their citizenship, but also of their minds. Thinking, the only mode of behavior that would be appropriate for them, has fallen into discredit. The “Jewish-Hegelian jargon,” which once carried all the way from London to the German Left and even then had to be translated into the ringing tones of the union functionaries, now seems completely eccentric. With a sigh of relief they throw away the troublesome weapon and turn to neohumanism, to Goethe’s personality, to the true Germany and other cultural assets. International solidarity is said to have failed. Because the worldwide revolution did not come to pass, the theoretical conceptions in which it appeared as the salvation from barbarism are now considered worthless. At present, we have really reached the point where the harmony of capitalist society along with the opportunities to reform it have been exposed as the very illusions always denounced by the critique of the free market economy; now, as predicted, the contradictions of technical progress have created a permanent economic crisis, and the descendants of the free entrepreneurs can maintain their positions only by the abolition of bourgeois freedoms; now the literary opponents of totalitarian society praise the very conditions to which they owe their present existence, and deny the theory which, when there was still time, revealed its secrets.

    Ernest Mandel
    Introduction : La théorie du fascisme chez Léon Trotsky

    https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/cvf/cvf_intro.html


    « a) La montée du fascisme est l’expression de la grave crise sociale du capitalisme de l’âge mûr, d’une crise structurelle, qui, comme dans les années 1929-1933, peut coïncider avec une crise économique classique de surproduction, mais qui dépasse largement une telle oscillation de la conjoncture. Il s’agit fondamentalement d’une crise de reproduction du capital, c’est-à-dire de l’impossibilité de poursuivre une accumulation » naturelle « du capital, étant donnée la concurrence au niveau du marché mondial (niveau existant des salaires réels et de la productivité du travail, accès aux matières premières et aux débouchés). La fonction historique de la prise du pouvoir par les fascistes consiste à modifier par la force et la violence les conditions de reproduction du capital en faveur des groupes décisifs du capitalisme monopoliste.

    b) Dans les conditions de l’impérialisme et du mouvement ouvrier contemporain, historiquement développé, la domination politique de la bourgeoisie s’exerce le plus avantageusement - c’est-à-dire avec les coûts les plus réduits - au moyen de la démocratie parlementaire bourgeoise qui offre, entre autres, le double avantage de désamorcer périodiquement les contradictions explosives de la société par certaines réformes sociales, et de faire participer, directement ou indirectement, à l’exercice du pouvoir politique, un secteur important de la classe bourgeoise (au travers des partis bourgeois, des journaux, des universités, des organisations patronales, des administrations communales et régionales, des sommets de l’appareil d’Etat, du système de la Banque centrale). Cette forme de la domination de la grande bourgeoisie - en aucun cas la seule, du point de vue historique [1] - est toutefois déterminée par un équilibre très instable des rapports de forces économiques et sociaux. Que cet équilibre vienne à être détruit par le développement objectif, et il ne reste plus alors à la grande bourgeoisie qu’une seule issue : essayer, au prix du renoncement à l’exercice direct du pouvoir politique, de mettre en place une forme supérieure de centralisation du pouvoir exécutif pour la réalisation de ses intérêts historiques. Historiquement, le fascisme est donc à la fois la réalisation et la négation des tendances inhérentes au capital monopoliste et qu’Hilferding, le premier, a décelées, à » organiser « de façon » totalitaire « la vie de toute la société dans son intérêt [2] : réalisation, parce que le fascisme a en fin de compte rempli cette fonction ; négation, parce que, contrairement aux idées d’Hilferding, il ne pouvait remplir cette fonction que par une expropriation politique en profondeur de la bourgeoisie [3]. »

    La machinerie économique nazie
    http://www.laviedesidees.fr/La-machinerie-economique-nazie.html

    #capitalisme #libéralisme #nazisme #histoire

  • La machinerie économique nazie - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/La-machinerie-economique-nazie.html

    Dans un ouvrage de référence, Adam Tooze s’efforce de relire l’histoire du IIIe Reich – depuis la lutte contre le chômage jusqu’au génocide des Juifs – à travers le prisme de l’économie. Il montre que l’effort d’armement et l’effort de guerre ont été financés par la fiscalité, l’épargne forcée et l’exploitation des territoires occupés en Europe.

  • Le besoin d’un maître - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Le-besoin-d-un-maitre.html

    Quand le monde dirigé par l’aristocratie s’effondra, le besoin du chef se fit sentir. Entre management et nationalisme, Yves Cohen en étudie l’émergence historique et théorique dans quatre pays qui jouèrent un rôle majeur dans la première moitié du XXe siècle. Un ouvrage qui fera autorité.

  • Enjeux écologiques de la crise alimentaire - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Enjeux-ecologiques-de-la-crise.html

    L’influent agroéconomiste Lester Brown dénonce l’empreinte environnementale excessive et l’insécurité alimentaire qui découlent de la nouvelle géopolitique de l’alimentation. À partir d’une analyse pessimiste et alarmante, il propose un « Plan B » pour sortir la planète de ce cercle vicieux. Mais la marche à suivre reste incertaine et imprécise.


    #Économie #écologie #alimentation #environnement