Le cas des médicaments · Global Voices en Français

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  • Communiqué d’Act Up-Paris contre la « journée anti-contrefaçon »
    http://www.actupparis.org/spip.php?article5181

    il est indispensable de dissocier les enjeux de santé publique (composition chimique des produits) et enjeux économiques ayant trait à la protection de la propriété intellectuelle (utilisation détournée de marques).

    cf. http://seenthis.net/messages/141939
    #ACTA #santé #pharma #brevets #contrefaçon

    (à noter : au bout de 2 jours globalvoicesfr a fini par valider mes deux commentaires sur l’article http://fr.globalvoicesonline.org/2013/05/26/146846 ) ; mais sans réponse de l’auteur à ce jour…

  • tiens, Global Voices verse dans la propagande pro-#big_pharma

    le problème évoqué est bien réel, mais il doit aussi être lié à l’absence de médicaments à prix abordables sur ces marchés… et donc, entre autres, aux actions de lobbying pro-#brevets de ces mêmes industriels du médicaments présentés ici comme des chevaliers blancs ; cf. #ACTA, sujet pas du tout évoqué par l’article…

    mélanger à dessein violations de #propriété_intellectuelle et problème des faux médicaments, c’est de la fraude intellectuelle

    >> Journée mondiale anti-#contrefaçon : Le cas des médicaments
    http://fr.globalvoicesonline.org/2013/05/26/146846

    Le 28 mai aura lieu la journée mondiale anti-contrefaçon. L’occasion de s’intéresser aux différents domaines frappés par ce fléau moderne, de l’art à la maroquinerie en passant par les parfums, le textile, les produits d’entretien ou encore les casques audio. (...)

    l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 10% des médicaments fabriqués sont des faux.


    Nombre d’incidents causés par de faux médicaments, par année. Graphique de PSI (domaine public).

    La contrefaçon de médicaments touche tous les pays, sans exception, qu’ils soient développés ou moins. Elle atteint parfois des proportions vertigineuses, comme pour le traitement du paludisme, bidon une fois sur deux. En Europe, elle représente 24% des saisies douanières, soit davantage que les cigarettes. En 2010, elle a généré 75 milliards de dollars de bénéfices. Plus que le marché de la drogue. Une situation grave sur le plan de la santé publique, combattue à grand renfort de mesures plus ou moins idoines, plus ou moins efficaces.

    Fer de lance de ce combat en France, le #Leem (les entreprises du médicament) s’est doté en 2003 d’un comité anti-contrefaçon. Il assure un lien en continuum entre industriels et autorités publiques (service des douanes, justice…). Vigie plutôt que réelle force de frappe, ce comité n’en demeure pas moins en première ligne dans le processus de modernisation des techniques anti-contrefaçon. Ces innovations sont de tous types : boîtes scellées, code-barres, hologrammes sur les emballages…

    Mais la lutte contre la contrefaçon passe aussi par une coopération accrue entre industriels et forces de l’ordre.

    #santé

    • j’ai envoyé une réponse sur le site (elle est « en modération ») :

      Cet article de propagande est d’une malhonnêteté alarmante. “La santé des citoyens a-t-elle vraiment un prix ?” Parlez-en au Leem et à l’industrie pharmaceutique, que vous présentez dans cet article comme le chevalier blanc. Car l’industrie est en partie responsable de la situation, du fait de son acharnement à maintenir les prix les plus élevés possibles, via les brevets, ce qui rend les médicaments inabordables dans les pays où, justement, on trouve le maximum de fakes. Est-ce un hasard ? Peut-on écrire un article pareil sans mentionner ce qui s’est passé avec ACTA ?

      En faisant passer un réel problème de santé publique (la tromperie sur la marchandise) pour un problème de propriété industrielle, les lobbyistes de big pharma veulent démontrer que leur propre comportement (la défense des brevets CONTRE la santé publique) serait en fait un comportement tout à fait favorable à la santé publique.

      La manipulation est habile et efficace ; hélas, il s’agit d’une fraude intellectuelle dangereuse.

      # 26 Mai 2013, 16:03

    • pour mémoire la « journée mondiale anti-contrefaçon » évoquée en début d’article est organisée par le lobby des lobbies de la propriété intellectuelle, le GACG, et en France le « Comité Colbert » (http://www.gacg.org/Member).

      Créé en 1954, le Comité Colbert rassemble 75 maisons françaises de luxe et 13 institutions culturelles. Elles œuvrent ensemble au rayonnement international ...

      (pas vraiment des amis de la santé publique mondiale comme Médecins sans frontières ou Act Up…)

    • à noter aussi, le graphique provient du lobby : « Pharmaceutical Security Institute »
      http://www.psi-inc.org

      The Pharmaceutical Security Institute, Inc., a notfor-profit, membership organization dedicated to addressing pharmaceutical counterfeiting issues, is based in Vienna, Virginia.

    • @Fil tu as lu les contributions de l’auteur (5 à ce jour).
      http://fr.globalvoicesonline.org/2013/04/13/143616

      J’ai eu du mal à dépasser le titre de celle sur l’ANI, mais après le premier paragraphe, j’ai craqué…

      Compromis sur le projet de loi sur l’emploi en France
      Mardi 9 avril, l’Assemblée nationale a entériné le projet de loi sur l’emploi. Une transposition légale qui sanctionne avec succès des mois de négociations au cours desquels les partenaires sociaux ont su s’entendre pour améliorer la flexibilité des entreprises sans nuire à la sécurité des salariés. Voilà qui tord le cou aux clichés sur la culture du conflit à la française et qui prépare un terreau fertile de compétitivité pour l’avenir.