la revue électronique en sciences de l’environnement

http://vertigo.revues.org

  • La revue Mots annonce un numéro spécial sur « Les mots de l’écologie », pour mars 2019.
    https://mots.revues.org/23024

    C’est l’occasion de publier une bibliographie intéressante :

    Amey Patrick, 2002, « “L’énonciation profane” dans le débat sur l’énergie nucléaire en Suisse », Langage et société, no 100, p. 81-106.

    Arquembourg Jocelyne, 2011, L’événement et les médias : les récits médiatiques des tsunamis et les débats publics, 1755-2004, Paris, Archives contemporaines.

    Barbet Denis, 2010, Grenelle. Histoire politique d’un mot, Rennes, Presses universitaires de Rennes.

    Beaurain Christophe, 2003, « Économie et développement durable dans les discours de la production territoriale », Mots. Les langages du politique, no 72, p. 45-59.

    Benjaminsen Tor A., Svarstad Hanne, 2009, « Qu’est-ce que la “political ecology” ? », Natures Sciences Sociétés, no 17, p. 3-11.

    Biros Camille, 2014, « Les couleurs du discours environnemental », Mots. Les langages du politique, no 105, p. 45-66.

    Blais, René, 2000, « Environnement et mondialisation : de la confusion à la convergence des discours », The Canadian Geographer/Le Géographe canadien, no 44, p. 286-297.

    Brown Andrew D., 2003, « Authoritative Sensemaking in a Public Inquiry Report », Organization Studies, vol. 25 (1), p. 95-112

    Caillaud Sabine, Kalampalikis Nikos, Flick Uwe, 2010, « Penser la crise écologique : représentations et pratiques franco-allemandes », Les Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale, no 87, p. 621-644.

    Campion Baptiste, 2013, « Mise en débat de la figure de l’expert dans les échanges en ligne sur les changements climatiques : héros, anti-héros et représentations de la science », VertigO – la revue électronique en sciences de l’environnement [En ligne], vol. 13, no 2 | septembre 2013, mis en ligne le 6 octobre 2013, consulté le 7 mars 2017. URL : http://vertigo.revues.org​14007 ; DOI : 10.4000/vertigo.14007

    Carbou Guillaume, « Des contre-discours aux contre-mondes : l’exemple des commentaires d’internautes autour de l’accident de Fukushima », Semen [En ligne], 39 | 2015, mis en ligne le 19 novembre 2015, consulté le 29 mars 2017. URL : http://semen.revues.org​10478

    Cartier Stéphane, 2004, « Le traitement médiatique des catastrophes dans l’histoire, entre oubli et mémoire », Natures Sciences Sociétés, no 12, p. 439-441.

    Chambru Mickael, 2014, « L’évolution des dissonances du syndicalisme français aux prises avec l’énergie électronucléaire et sa critique sociale », Mouvements, no 80, p. 67-77.

    Chansou, Michel, (1994), « Développement durable, un nouveau terme clé dans les discours politiques », Mots. Les langages du politique, no 39, p. 99-105.

    D’almeida Nicole, 2004, « De l’environnement au développement durable, l’institution d’un objet et la configuration d’une question », Communication et Organisation, no 26, p. 12-24.

    Garric Nathalie, Leglise Isabelle, Point Sébastien, 2007, « Le rapport RSE, outil de légitimation ? Le cas Total à la lumière d’une analyse de discours », Revue de l’organisation responsable, no 2, p. 5-19.

    Gautier Denis, Benjaminsen Tor A., 2012, Environnement, discours et pouvoir, Versailles, Éditions Quæ.

    Krieg-Planque Alice, 2010, « La formule “développement durable” : un opérateur de neutralisation de la conflictualité », Langage et société, no 134, p. 5-29.

    Popescu-Jourdy Dana, Colomb Valérie, Vercher Élisabeth, 2012, « Discours environnemental et mise en scène de la solidarité », Recherches en communication, no 35, p. 123-135.

    Picoche Jacqueline, 2003, « Champ actanciel du mot environnement et discours sur l’environnement », La polysémie ou l’empire des sens : lexique, discours, représentations, Rémi-Giraud S. et Panier L. éd., p. 255-262.

    Mariscal Vincent, Garric Nathalie, 2009, « L’argument écologique dans les livres-programmes électoraux », communication, journée d’étude Les discours écologistes. Colloque international (Paris, 26/09/2009).

    Mauger-Parat Marion, Peliz Ana Carolina, 2013, « Controverse, polémique, expertise : trois notions pour aborder le débat sur le changement climatique en France », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement [En ligne], vol. 13, no 2 | septembre 2013, mis en ligne le 6 novembre 2013, consulté le 7 mars 2017. URL : http://vertigo.revues.org​14297 ; DOI : 10.4000/vertigo.14297

    Moirand Sophie, 2007, « Discours, mémoires et contextes : à propos du fonctionnement de l’allusion dans la presse », Corela [En ligne], HS-6 | 2007, mis en ligne le 1er novembre 2007, consulté le 7 mars 2017. URL : http://corela.revues.org​1567 ; DOI : 10.4000/corela.1567

    Petiot Geneviève, 1994, « Les mots de l’écologie », Mots. Les langages du politique, n° 39, p. 69-78.

    Pottier Antonin, 2013, « Le discours climato-sceptique : une rhétorique réactionnaire », Natures Sciences Sociétés, no 21, p. 105-108.

    Rakotonoelina Florimond, 2014, « L’e-conférence écologiste sur les sites web d’(in-) formation : entre genre ordinaire et genre spécialisé », Les Carnets du Cediscor. Publication du Centre de recherches sur la didacticité des discours ordinaires, no 12, p. 75-96.

    Tassin Jacques, Kull Christian A., 2012, « Pour une autre représentation métaphorique des invasions biologiques », Natures Sciences Sociétés, no 20, p. 404-414.

    Senkel Marie Pascal, 2011, « L’analyse longitudinale du discours sur l’environnement dans le rapport d’entreprise : le cas Deutsche Post-DHL », Recherches en communication, no 35, p. 105-121.

    Veron Eliseo, 1981, Construire l’événement : les médias et l’accident de Three Mile Island, Paris, Minuit.

    Vignes Laurence, 2014, « Le (s) Vert (s) en politique. Étude symbolique et onomastique d’une couleur qui nomme un parti », Mots. Les langages du politique, no 105, p. 27-43.

    Revues :

    Chetouani L., Tournier M. (coord.), 1994, Environnement, Écologie, Verts, Mots. Les langages du politique, no 39.

    Kovacs S. (coord.), 2012, Discours sur le changement climatique et jeunesse : formes et enjeux de la médiation, Communication et langages, no 172.

    Peytavin J.-L. (coord.), 1992, Discours de l’écologie, Quaderni, no 17.

    Où je trouve cet article :

    Controverse, polémique, expertise : trois notions pour aborder le débat sur le changement climatique en France
    Marion Mauger-Parat et Ana Carolina Peliz, VertigO 13, septembre 2013
    http://vertigo.revues.org/14297

    #Mots #vocabulaire #écologie, mais aussi
    #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
    #réchauffement_climatique #dérèglement_climatique

    Ajouter à la compilation :
    https://seenthis.net/messages/499739

  • webdocumentaire issu d’un programme de recherche : Environnement littoral : Comment construire un intérêt général territorialisé ?

    Le projet "Grand Angle Environnement Littoral" (GAEL), financé en 2013-2016 par la Fondation de France (coordonné par Jean-Eudes Beuret (Agrocampus Ouest, UMR ESO) et Anne Cadoret (AMU, TELEMME), portait sur la façon dont des projets nationaux justifiés par la lutte contre le changement climatique ou la conservation de la biodiversité s’inscrivent dans les territoires. Ce webdocumentaire en est l’un des produits :

    il est consultable à l’adresse : http://telemme.mmsh.univ-aix.fr/media/webdoc_environnement_littoral

    (Délai d’affichage des PDF variable en fonction de la connexion Internet. Cliquer sur la carte pour accéder aux rubriques par thématiques et sites)

    Il intéressera des chercheurs, enseignants, étudiants, acteurs des collectivités territoriales, agents d’aires protégées et autres personnes intéressées par la construction de compromis dans les territoires lorsque des intérêts généraux se confrontent à des intérêts locaux, économiques et/ou environnementaux.
    Hiérarchisation des enjeux, ajustements, transactions, construction de proximités organisées, exit spatial font partie des principaux mécanismes identifiés, mobilisés par les acteurs pour construire ces compromis. Dans ce webdocumentaire sont évoquées les travaux de terrains réalisés, portant sur des projets de parcs éoliens en mer (Saint Brieuc, Saint Nazaire), des projets de percées fluviales dans des grands ports maritimes (Le Havre, Marseille-Fos), des aires protégées littorales ou maritimes (notamment les Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan ou de la Narbonnaise, le Parc Naturel Marin de Mayotte…)

    Ce Webdoc est composé d’extraits vidéos (séances de travail, interviews de chercheurs, agents de collectivités, élus, etc. ), de posters scientifiques, de résumés et liens vers les articles scientifiques produits, de photos et de comptes rendus du colloque du 19 et 20 mai 2016 (MMSH, Aix-En-Provence) centré sur les oppositions « Green on green » (expression utilisée pour qualifier les situations d’opposions entre des enjeux environnementaux globaux et des enjeux environnementaux locaux. Les mots clés sont : acceptabilité sociale, conflits, concertation, environnement littoral, éolien off shore, intérêt général territorialisé, parcs naturels.

    Ces travaux ont fait l’objet de publications qui complètent ce webdocumentaire, dont certaines sont accessibles en ligne :
    Beuret J-E., Cadoret A., Rey-Valette H. (2016), Développement durable en zones côtières : comment territorialiser l’intérêt général environnemental ? Un cadre d’analyse, Développement Durable et Territoires, Vol. 7, n°3 | 2016, https://developpementdurable.revues.org/11386 ;
    Beuret J-E. (2016), La confiance est-elle négociable ? La construction d’un intérêt général territorialisé pour l’acceptation des parcs éoliens offshore de Saint Brieuc et Saint Nazaire , Géographie Economie et Société, 2016 / 3, Vol. 18 ;
    Cadoret A., Beuret J-E., (2016), Aire Marine Protégée, intérêt général environnemental et territoire, un rendez-vous manqué ? Le cas de Mayotte, VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement [En ligne], Volume 16 Numéro 1, mai 2016, URL : http://vertigo.revues.org/17173 ; DOI : 10.4000/vertigo.17173.


    http://telemme.mmsh.univ-aix.fr/media/webdoc_environnement_littoral
    #littoral #webdoc #France

  • Colères des temps et réfugiés climatiques : pour une approche sociologique
    http://vertigo.revues.org/13964

    La question climatique est devenue un objet récent de la sociologie de l’environnement et des risques, et plus précisément la question des migrants ou réfugiés climatiques sur lesquels très peu a été écrit. En quoi ce distingue cette population de migrants des autres catégories de migrants ? Pourquoi les États ne souhaitent-ils pas leur accorder le statut de réfugiés ? En tentant de répondre à ces questions il apparaît évident d’interroger la manière dont les experts de la sociologie approchent plus largement le domaine de l’environnement.

    #réfugiés
    #climat
    @reka

  • La gouvernance urbaine en question : le cas des lieux de nature cultivée, Une lecture de la situation rennaise
    Revue Vertigo, septembre 2012
    Auteurs : Paula Nahmias et Emmanuelle Hellier, géographes, Espaces et société, Rennes 2
    http://vertigo.revues.org/13109#abstract
    Article analysant autour de deux « actions de concertation » sur des jardins collectifs la difficulté des relations entre politiques et populations (vision d’en haut, vision des habitants). Ex. Prairies Saint-Martin et Blosne

    Institutions vs habitants

    (Les institutions publiques) estiment devoir réguler les fonctionnalités et usages des espaces de nature cultivée en ville au nom de l’intérêt général ; mais leurs propositions ne rejoignent pas nécessairement les attentes habitantes, fondées sur d’autres référentiels, tels que la connaissance des lieux et des rythmes vivants tirée de l’expérience quotidienne.

    les revendications habitantes se heurtent en fait à ce que l’institution prône comme l’intérêt général. Cet intérêt général semble défendu unilatéralement par les responsables de la gestion urbaine, mais l’intérêt du développement métropolitain est-il indifférent aux autres intérêts, à ceux des autres acteurs de la ville ?

    Attitude/réaction des habitants

    Le public n’est pas mis en situation de consultation et de concertation réelle et encore moins d’empowerment. Dans les faits, la participation ne vise donc pas forcément la démocratisation de l’action publique. Dans ces conditions, l’habitant se retrouve souvent porteur d’un avis défensif.

    La vision métropolitaine est portée à une telle échelle qu’elle considère comme inaudibles et invisibles les dynamiques produites à l’échelle des quartiers. Ces opérations de grande envergure cristallisent alors assez logiquement des oppositions, habitantes, citoyennes, voire politiques, qui font monter le conflit en généralité autour de choix et de visions urbaines différenciées.

    Prairies Saint-Martin

    l’élargissement de la mobilisation politique observable depuis la création de la première association en 2011 aux Prairies témoigne de l’opposition entre la vision de citadins attachés à « leurs » terres, rejoints par des militants et agriculteurs, et une promotion de l’aménagement métropolitain par l’intégration de tous les espaces urbains dans le foncier valorisable.

    L’élargissement continuel de la mobilisation aux Prairies Saint-Martin, des habitants aux associations généralistes (patrimoine, écologie) et aux mouvements urbains plus politisés, montre bien que le souci alimentaire est loin d’être une préoccupation confinée au monde rural.

    Méthode/expérience sur le Blosne

    cet essor de créativité et d’aspiration à l’agriculture urbaine chez les habitants se heurte à la manière dont les institutions locales mènent le processus de concertation, qui ne reconnaît que de manière sélective la légitimité et la capacité d’action de l’habitant. En effet, la Ville décide en amont du type, du rôle et de la localisation des jardins collectifs dans le projet de parc en réseau, et sur cette base, essaie de conduire la participation des habitants de telle et telle manière .

    Deux réflexions des chercheuses

    L’approche sensible de l’habitant vis-à-vis de son milieu de vie en fait un être légitime dans un écosystème.

    si le végétal est valorisé dans l’image et le projet urbain, comme une « coloration saine », la nature cultivée par les habitants eux-mêmes n’est pas si bien acceptée dans la Ville. Visiblement, ce ne peut pas être la même nature qu’à la campagne ; ce qu’on tolère à la ferme ou dans une propriété privée n’est pas adapté à la ville, dont les autorités gestionnaires émettent leurs propres normes urbaines de la nature.

    #Sociologie_urbaine
    #Métropole
    #environnement
    #concertation
    #démocratie_locale
    #institution_et_habitants