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  • Benoît Hamon, une poignée de main trop furtive pour être honnête - Ma vie au poste - Télérama.fr
    http://television.telerama.fr/television/benoit-hamon-une-poignee-de-main-trop-furtive-pour-etre-honnete,

    « Avec ce qui lui arrive »… « Avec ce qui lui est arrivé cette semaine »… A la fin de son meeting à La Villette, les éditorialistes redoublent de compassion pour François Fillon, victime de « ce qui lui arrive ». « La force de ce meeting, c’est un bras de fer entre les politiques et la justice, assure un expert de LCI. Si les juges décident de mettre François Fillon en examen, c’est le processus de l’élection présidentielle qu’ils mettent en péril. » Non ?! Quel désastre ! Heureusement, l’éditorialiste le certifie, « les juges n’interviennent jamais pour briser un processus démocratique de cette importance ». Ouf, je suis rassuré, l’affaire Pénélope est enterrée.

    #médias #politique

  • Benoît Hamon, un “trumpiste” au programme “dadaïste” - Ma vie au poste - Télérama.fr
    http://television.telerama.fr/television/benoit-hamon-un-trumpiste-au-programme-dadaiste,153070.php

    Utopiste, Bisounours, surréaliste, dadaïste, suicidaire, trumpiste, social-populiste… Dimanche soir, les éditorialistes ont habillé Benoît Hamon pour l’hiver et les alertes grand froid. Heureusement, il n’a aucune chance à la présidentielle, les sondages en font foi.

    Florilège de déclarations de éditorialistes habituels (Barbier, Giesbert, Elkrief...) le soir du premier tour de la primaire socialiste.
    Ces gens se prennent tellement au sérieux, ils en deviennent comiques.

    #voyants #prévisionnistes #médiums #sondologues

    "Ma vie au poste", le blog / zapping télé très drôle de Samuel Gontier :
    http://www.telerama.fr/blogs/ma-vie-au-poste

  • Benoît Hamon, un “trumpiste” au programme “dadaïste” | Samuel Gontier
    http://television.telerama.fr/television/benoit-hamon-un-trumpiste-au-programme-dadaiste,153070.php

    Utopiste, Bisounours, surréaliste, dadaïste, suicidaire, trumpiste, social-populiste… Dimanche soir, les éditorialistes ont habillé Benoît Hamon pour l’hiver et les alertes grand froid. Heureusement, il n’a aucune chance à la présidentielle, les sondages en font foi. Source : Ma vie au poste

  • iTélé révèle “les petits coups de langue de Montebourg” à Bolloré | Samuel Gontier
    http://television.telerama.fr/television/itele-revele-les-petits-coups-de-langue-de-montebourg-a-bollore,

    « Un événement exceptionnel à vivre sur BFMTV ! », clame la bande-annonce du deuxième débat de la primaire dite « de gauche ». « Les sept candidats se retrouvent pour un débat sans concession. » Cette fois-ci, ça va saigner. « Sept candidats sur le plateau mais un seul vainqueur le 29 janvier… » On dirait Koh-Lanta : « Et à la fin, il n’en restera qu’un », profère rituellement Denis Brogniart. Ça me donne une idée : pourquoi ne pas recourir à l’épreuve des poteaux pour départager les deux finalistes ? Source : Ma vie au poste

  • Débat de la primaire de gauche : la “présidentialité” l’emporte sur la “présidentiabilité” - Ma vie au poste - Télérama.fr
    http://television.telerama.fr/television/debat-de-la-primaire-de-gauche-la-presidentialite-l-emporte-sur-

    « J’ai été très choqué de la campagne que nous, les parlementaires, avons dû subir quand nous avons voté la Loi renseignement. » Il doit vouloir parler de la propagande servie par les islamo-gauchistes de la Quadrature du Net. « Il faudra sans doute voter des mesures supplémentaires. » Interdire l’accès des islamo-gauchistes à Internet.

    #quadrature_du_net #islamo-gauchistes #primaire

  • A voir sur Télérama.fr : “Vers la tendresse”, magnifique film sur l’amour dans les “quartiers” - Télévision - Télérama.fr

    http://television.telerama.fr/television/a-voir-sur-telerama-fr-vers-la-tendresse-magnifique-film-sur-l-a

    Signalé par @isskein

    ttp ://images.telerama.fr/medias/2017/01/media_152277/a-voir-sur-telerama-fr-vers-la-tendresse-magnifique-film-sur-l-amour-dans-les-quartiers,M407200.jpg

    Alice Diop aborde avec pudeur les rapports difficiles entre filles et garçons des “quartiers”. Un film subtil, visible sur la nouvelle plate-forme Tënk, et sur Télérama.fr jusqu’au mercredi 8 février.

    Rares étaient les téléspectateurs devant France 3, le 21 novembre à minuit passé, pour voir Vers la tendresse, d’Alice Diop. Ce magnifique moyen métrage consacré à l’amour tel qu’il se vit (difficilement) dans les « quartiers » méritait mieux que cette programmation en forme d’enterrement. Voué à l’oubli comme tant d’oeuvres singulières, il redevient accessible grâce à Tënk, première plate-forme de vidéo sur abonnement consacrée au genre documentaire. Sa réalisatrice souhaitait depuis longtemps questionner les rapports entre garçons et filles, dans cette banlieue où elle a grandi et où elle a tourné la plupart de ses films.

  • France 2 relaie sa propagande, c’est Noël pour la FNSEA | Samuel Gontier
    http://television.telerama.fr/television/france-2-relaie-sa-propagande-c-est-noel-pour-la-fnsea,151607.ph

    « L’affaissement de l’agriculture française », déplore David Pujadas dans les titres du 20 heures. « Le recul, le très net recul de l’agriculture française », développe-t-il un peu plus tard. J’ignorais que l’agriculture pouvait s’affaisser ou reculer. « L’année 2016 a marqué une chute de la production et des revenus parfois sévère. » Voilà donc ce qui recule, s’affaisse et chute. Source : Ma vie au poste

  • Grand remplacement sur France 2 et tapis rouge à Le Pen sur BFM | Samuel Gontier
    http://television.telerama.fr/television/grand-remplacement-sur-france-2-et-tapis-rouge-a-le-pen-sur-bfm,

    « L’enquête qui dérange, pavoise David Pujadas. Sur un sujet délicat, souvent passé sous silence. » Mercredi, le 20 heures de France 2 brise l’omerta. « Il a été mis en lumière par la secrétaire d’Etat aux droits des femmes, Pascale Boistard », dont une citation apparaît à l’écran : « Il y a sur notre territoire des zones où les femmes ne sont pas acceptées. » Source : Ma vie au poste

    • J’ai détesté ce reportage pour son traitement nauséeusement islamophobe :

      Cette fois, c’est prouvé : les « maîtres des lieux » maintiennent par la terreur des territoires de la République sous le règne de la loi islamique qui interdit la présence des femmes dans l’espace public. Le « grand remplacement » est en marche, comme s’empresse de le clamer la fachosphère, arguant que même France 2 l’atteste…

      Lire : Grand remplacement sur France 2 et tapis rouge à Le Pen sur BFM : http://television.telerama.fr/television/grand-remplacement-sur-france-2-et-tapis-rouge-a-le-pen-sur-bfm,

      Alors qu’il présente des scènes qui ont pour moi un goût de déjà vu : les rues et les bars réservés aux hommes ? c’est kif-kif pareil au bar des chasseurs du village et dans certaines rues au cœur de Paris. Aussi, je suis quelque peu soulagée que la journaliste, Caroline Sinz, précise après coup :

      Mon reportage est filmé dans des banlieues, mais on pourrait aussi parler de certaines campagnes en France, ajoute-t-elle, alors questionnée quant aux risques de caricature des banlieues.

      Lire : Des femmes indésirables dans un café : la journaliste de France 2 s’explique : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/des-femmes-indesirables-dans-un-cafe-la-journaliste-de-france-2-s-explique_

      Me reste quand même le sentiment que ce sujet sert une autre cause que celle qu’il prétend défendre : la place des femmes y est prétexte à nourrir la xénophopbie exactement comme la pédocriminalité justifie de surveiller internet, comme les droits des mômes justifie l’homophobie LMPT…

    • Merci de vos commentaires : je n’emploie pas le mot islamophobie, le mot racisme me suffit. Les femmes et leurs droits font toujours les frais des bonnes âmes moralisantes et surtout des différentialistes culturel.les. Les droits des femmes sont toujours secondaires et doivent s’effacer devant des causes toujours plus importantes que les nôtres.

    • A mon avis @hypathie la cause des femmes n’est pas une lutte secondaire pour @tetue

      En fait cette video me semble être un cas de « fémo-nationalisme » ; une instrumentalisation de la cause des femmes à des fins racistes. Il est parfaitement vrai que les femmes ne sont pas bienvenues dans les cafés, les bars, l’espace publique en générale. Le reportage accuse l’Islam et la culture du Bled, mais la culture traditionnelle catholique est strictement la même au niveau femmes et bistrot (ou femme et pub chez les protestants) et le reportage de Pujadas oublie ce fait d’importance et tombe dans le racisme grossier.

      Le taux de chômage est évoqué mais le sujet ne fait pas le lien avec la classe sociale et la manière dont la misogynie masculine s’exprime dans ces classes et préfère parler d’une spécificité musulmane et africaine (cf le Bled). Les mots féminisme et patriarcat ne sont même pas présent dans le sujet.

      Le femmes sont privés de ces lieux dans toutes les classes sociales. Si elles vont dans ces lieux elles le payent chers en agressions sexuelles, harcèlement et autres. Et dans n’importe quel bar il faut s’attendre à se faire emmerdé par « un gros lourd », euphémisme commun pour ne pas dire « oppresseur de femmes en action ». Il y a des actions anti-machiste dans toute sorte de bars et pas seulement dans les bars PMU-Foot fréquenté par les hommes des classes pauvres et racisées. Je vais voire ce que je retrouve à ce sujet.

      (edit - A Lille un label « bar sans relou » http://www.madmoizelle.com/label-bar-sans-relou-lille-348333
      J’ai aussi vu des affichettes dans un bar lyonnais avec une action similaire )

      Cette interdiction faite aux femmes des lieu de socialisation à un impacte aussi sur les salaires, et sur le plafond de verre, comme c’est expliqué ici : https://seenthis.net/messages/524400

      A mon avis il faut faire très attention de pas se laisser embarquer par ces racistes, ni laisser la cause des femmes être invisibilisé par les antiracistes. Je me méfie autant des uns que des autres et c’est plus prudent de mordre des deux cotés quant ces deux coté nous prennent pour leurs propriété.

      #fémo-nationalisme

    • Ah et puis j’avais pas fait gaffe, mais invoqué l’Islam dans cette histoire de bar c’est tout de même assez grandiose. La position de l’Islam sur la consommation d’alcool est la même pour les femmes que pour les hommes.

    • « Je sais que je vais me faire agonir ce soir, mais il y a une île, tout ce qu’il y a de plus française, où dans les cafés, les femmes aussi sont mal accueillies. Donc essayons de regarder le problème dans son entièreté. Il n’y a pas que dans le 93, et c’est un scandale, où les femmes sont mal accueillies ou pas accueillies dans les bars et dans les cafés », a déclaré Maurice Szafran, l’ex-patron de l’hebdomadaire Marianne, vendredi sur le plateau du Grand Journal de Canal+, avant de confirmer qu’il parlait bien de la Corse.

      http://www.liberation.fr/france/2016/12/11/femmes-dans-les-bars-corses-france-3-repond-avec-humour-a-maurice-szafran

      Relancé par les chroniqueurs de l’émission, Maurice Szafran précisait vendredi qu’en dehors de la Corse et de la banlieue parisienne, il n’a « jamais vu ça en province », où il affirme y passer sa vie puisqu’il a « une maison dans le Sud ». Le journaliste aurait dû regarder le reportage de France 2 en entier, puisqu’on y voit aussi un groupe de femmes qui se bat contre ce phénomène – sans grand succès – à Rillieux-la-Pape, en banlieue lyonnaise. En « province », donc.

    • Lettre ouverte d’un habitant de Sevran à France 2 | Bondy Blog
      http://www.bondyblog.fr/201612120843/lettre-ouverte-dun-habitant-de-sevran-a-france-2

      Le Sevranais que je suis est en fait un très proche voisin de ce café.
      Et certains aspects de ma ville, de cet endroit, ont été volontairement occultés. 
      Factuellement, ce café est avant tout un bar PMU.
      Un lieu de paris, un lieu de jeux.
      Lorsque le reportage nous parle de problème religieux, en mettant l’accent sur des personnes typées arabes, des femmes voilées, on comprend bien que l’on parle d’islam.
      Or, il me semble que les PMU ne sont pas vraiment des fiefs de radicaux prosélytes musulmans.
      Par ailleurs, je suis de ceux qui aiment se balader à travers la France et qui apprécient particulièrement la campagne. Et j’ai croisé bon nombre de bars dans les villages, plein d’hommes, où rarement une femme se mêlait à ces échanges de turfistes sur fond de demie et d’expresso.
      Cela n’excuse en rien ce machisme ordinaire, mais la récupération politique sur le dos des Sevranais, des banlieusards en général et des musulmans dans leur ensemble laisse un goût particulièrement amer.
      Ce pays tout entier, cette société moderne est frappée du mal de la domination masculine.

    • Admettons, il y avait aussi Rillieux la Pape dans la région lyonnaise :)) Si on arrive dans un bar d’un bourg breton, il n’y a que des mecs dedans, mais si une femme rentre, on ne la regarde pas sévèrement, et on ne fait pas de remarque sur sa présence. Bon, OK, biais, je suis une femme d’aspect castrateur, ils préfèrent me foutre la paix dans un rayon, disons de 50 mètres de possibilité de fuite. Et ce n’est pas possible dans un bar.

    • Autre point de vue, de Nadia Remadna de la « brigade des mères » : à Sevran, « j’ai le sentiment d’être de retour en Algérie en 1990 » – Bellica - Linkis.com
      http://linkis.com/yaos2

      L’enfermement n’est pas réservé aux musulmans originaires du Maghreb qui vivent en banlieue parisienne. Dans notre association, la Brigade des mères, nous avons aussi des catholiques des quartiers chics de Paris qui luttent contre le même phénomène d’enfermement.

      Mon engagement associatif me coûte parfois cher. La plupart des mères qui ont commencé la Brigade avec moi ont fini par s’en aller par peur de représailles. L’attention que les médias nous ont porté les a effrayées. C’est dommage.

    • Le maire de Sevran s’exprime suite à ce reportage :
      http://rmc.bfmtv.com/emission/pourquoi-stigmatiser-sevran-pour-quelle-nouvelle-haine-quels-nouveaux-aff

      Sevran, une ville française où il y a des enjeux de mixité, d’égalité femmes-hommes, un combat pour la laïcité. Quelle ville peut dire qu’elle n’a pas à se mobiliser autour de ces enjeux ? Sevran, une ville française où il y a des problèmes de vivre ensemble. Quelle ville peut dire qu’elle n’en vit pas ?

      […]

      Ce reportage pose un problème de sens des responsabilités en stigmatisant, toute une ville, toute une population. Sans savoir. Sans égards. Sans respect. Où va-t-on avec ça ? Vers quelle haine ? Vers quels affrontements ?

    • On m’a parlé de ce « reportage » il y a une semaine mais ne regardant pas la télé je ne l’avais pas encore vu. J’avoue que je ne m’attendais pas à ce qu’il soit présenté sur seenthis sans aucun esprit critique. Depuis quand y a t’il des gens ici qui croient que les media de masse sont intéressés par la condition des femmes ? La télé a pour objectif (entre autres) de perpétuer une image dégueulasse des quartiers populaires, des noirs, des arabes et des musulmans, ce qu’elle fait avec beaucoup d’efficacité.
      Aux soi-disant-e-s féministes qui sont d’accord avec ça, assumez au moins le fait que votre pseudo lutte pour les femmes sert à nourrir votre profond racisme avant toute chose tout en pouvant passer pour les rebelles de service : trop courageuses ! À défaut de faire avancer les choses en matière d’égalité, vous creusez les inégalités entre les blanc-he-s et les autres. Bravo, vous avez au moins le mérite d’être dans l’air du temps et dans le troupeau !
      Il suffit pourtant d’écouter les propos de la femme qui s’exprime à 5:04 qui explique qu’elle ne comprend pas l’intérêt de ces revendications. « Je ne ressens pas le besoin d’aller dans les bistrots ». Tout simplement. C’est marrant mais moi non plus, et encore moins dans les PMU. Et après les blanches de la vidéo se demandent pourquoi les femmes musulmanes ne sont pas là. Question qui restera sans réponse lol
      Je vous donne une réponse parmi d’autres par le texte qu’une musulmane des quartiers populaires a écrit et fait circuler après avoir vu cette propagande :

      La journaliste de France 2 Caroline Sinz a déclaré qu’en envoyant deux femmes arabes (qui militent au Printemps Républicain, mouvement islamophobe), entrer dans un PMU de Sevran (ville visée depuis deux ans par une offensive médiatique raciste spectaculaire), elle n’a « pas regardé les choses avec une orientation politique », et qu’elle a juste voulu qu’on regarde « le sort de ces femmes ».
      Madame Caroline Sinz, le jour où vous enverrez ces deux femmes arabes essayer d’entrer dans un club à cigares pour riches réservé aux hommes, strictement interdit aux femmes, là peut-être que vous serez un peu crédible. Parce que même la porte blindée placée 500 mètres avant le bar, elles ne la passent pas les deux Arabes. Vous-même, Madame Caroline Sinz, vous ne la passez pas cette porte. Et en réalité, vous-même il ne vous viendrait pas à l’idée ne serait-ce que d’oser penser passer cette porte. Donc soucie toi déjà de ton sort à toi et des bars d’où tu te ferais jeter comme un chien galeux si par miracle t’arrivais à entrer, avant de venir t’apitoyer sur notre sort à nous.
      Parce que nous qui sommes des femmes arabes et habitant ces quartiers populaires, on s’en bat la race des PMU de quartier, on n’a jamais voulu y entrer de notre vie, JAMAIS. Comme d’habitude, les imposteurs nous inventent des combats qui n’existent pas.
      Par contre, nous on veut entrer dans le comité de rédaction de France 2, comme toi Caroline Sinz. Nous on veut entrer dans un grand appartement parisien, comme le tien Caroline Sinz. Nous on veut entrer dans le chalet savoyard où t’es sûrement en train de passer tes vacances d’hiver, Caroline Sinz.
      Le reportage de Caroline Sinz a contrairement à ce qu’elle prétend, une orientation éminemment politique : cette orientation est raciste, elle est aussi sexiste puisqu’elle contribue à invisibiliser le système sexiste blanc, elle est islamophobe, et elle s’inscrit dans la lutte que mènent les classes moyennes supérieures blanches contre les classes populaires racisées.
      Le reportage de France 2 sur le PMU de Sevran est politique. Il s’inscrit dans la longue tradition (post)coloniale d’instrumentalisation de la cause des femmes non-blanches. Il faut donc le combattre politiquement.
      Femmes racisées, organisons-nous en tant que telles, politiquement.
      Fatima Ouassak - Réseau Classe/Genre/Race

    • Je ne ressent pas le besoin d’aller au bistrot non plus, pas plus que le besoin d’aller dans un sous marin ou dans l’armée ou la police et tout un tas d’endroits. Mais si tous ces endroits où je ne veux pas aller me sont interdits du fait que je suis une femme, je militerai pour que des femmes si elles veulent aller au bistrot, dans des sous marins, a l’armée ou dans la police, puissent le faire. Le fait que les femmes soient harceles dans les bistrots, dans la rue, sur leur lieu de travail et en fait partout est une réalité. Ce qui est raciste c’est de faire de ce harcelement une spécificité arabe-maghrébine-musulmane car ce n’est pas le cas.

    • Ce qui est raciste c’est, comme le dit Fatima Ouassak, de créer des luttes déconnectées des priorités des premières concernées. Je cite :

      Comme d’habitude, les imposteurs nous inventent des combats qui n’existent pas.

      Ce qui est raciste c’est aussi de lutter sans ces 1ères concernées.
      On ne libère personne par la contrainte et chaque femme est suffisamment autonome pour savoir quelles sont les actions qui la rendront plus libre. Et il n’est pas difficile de comprendre que l’enjeu est d’avoir accès aux lieux de pouvoir.

    • Les deux femmes du reportage ont l’air elles, de vouloir y allé dans les bars et elles ont l’aire d’être elles aussi des « premières concernées ».

      A Montreuil il y a eu une initiative similaire il y a quelques années, des femmes qui ont monté une asso et un label pour les bars qui voulaient bien leur faire accueil car elles se sentaient indésirables dans ces lieux elles aussi. Elles aussi premières concernées qui ne sont pas d’accord avec tes « premières concernées ». A lyon et à Lille il y a aussi des bars avec un label anti sexiste comme on disait plus haut. C’est bien qu’il y a aussi la bas des femmes premières concernées qui voudraient bien pouvoir allé boire un coup et se détendre sans se faire emmerdé par les hommes. Pourquoi réduire ca à un problème raciale ? C’est ce que fait Pernault et les politicien·ne·s racistes mais illes instrumentalise la question de l’accès à l’espace publique à des fins racistes. Ca s’appel du #fémonationalisme et il faut le dénoncé pour ce que c’est sans tombé dans l’invisibilisation des problèmes de genre.

      Prétendre que les premières concernées par le harcelement masculin dans les bars sont les femmes racisées est faux. Prétendre qu’aucune femme racisée n’a jamais envie d’allé au bistrot me semble faux aussi. Pourquoi aucune femme racisée ne voudrait aller profité d’un matche de foot en collectif avec des amies au bar du coin pendant que leur compagnon ou compagne fait sa part de travail domestique et parental au domicile ? Perso je ne croie pas que toute femme racisée est hostile à l’idée d’un moment de détente en terrasse d’un café avec des ami·e·s sans se faire traité de pute ou regarder de travers ou demander son 06 ou subir je ne sais quoi qu’inventent les hommes pour nous renvoyé au foyer.

      Perso je ne sort plus dans les bars parceque je ne supporte plus l’attitude de certains hommes dans ces lieux et la tolérance des autres à ces comportement au mieux qualifié de « lourds ». Si je sort quant même dans un bar je vais faire très attention à ma tenue et je serais de toute façon sur mes gardes ce qui me gache le plaisir. Je ne suis pas racisées. Et je pense être une « première concernée » moi aussi par l’accès aux lieux publiques dont les bars font partis.

      Et je ne comprend pas en quoi ca dérange des femmes qui ne veulent pas allé au bistrot, que d’autres s’organisent pour vouloir y allé. Aucune asso de femmes ne demande une obligation de bistrot pour toutes les femmes et pas plus pour les femmes racisées. Juste le droit d’y allé sans subir de harcèlement masculin pour celles qui ont envie si ca leur chantent qu’elles soient racisées ou pas.

      Enfin par rapport à l’autonomie de chaque femme pour se liberés seule, ca me semble très individualiste et dépolitisant. Si les femmes étaient autonome pour se libéré seul, à quoi bon être féministe et à quoi bon se réunir en collectif ? Chacune se libère dans son coin sur son petit problème perso selon ses envie et puis celles qui voudraient allé boire un coup au bistrot (ou sortit en mini jupe, ou porter un voile), n’ont qu’a se débrouilles seules avec leur autonomie pour encaissé les stigmates de la salope, le harcèlement et l’hostilité masculine. Le sexisme est un système on ne peu pas lutter contre un système seule avec son autonomie.
      La lutte collective c’est tout de même l’idée de se soutenir, même pour des trucs qu’on a pas envie de faire sois même. Par exemple, j’ai absolument pas envie de porter un voile moi même, et pourtant je suis pour que les femmes qui ont cet envie puisse le faire sans qu’on les emmerde et j’ai pas envie de porter de mini jupe non plus, mais je suis aussi pour que celles et ceux qui ont envie d’en porter une puissent le faire en paix tout autant.

    • Merci @aude_v

      Pour revenir a ces histoires de bistrot. C’est claire que le reportage de Pernault est raciste et j’ai pas vu que cet aspect était nié dans cette discussion. Par contre ce qui est dit c’est que ce problème d’accès aux lieux publiques (dont font partie les bars) existe réelement et qu’il est en lien avec la masculinité patriarcale.

      En 1999 le Fouquet’s avait interdit son accès aux femmes seules, soupçonnées d’être des prostituées. Pour moi c’est exactement la même chose qui se passe au Fouquet’s que dans les bars de Sevran.
      http://www.lexpress.fr/informations/les-bannies-du-fouquet-s_635690.html
      ici le communiqué des CDG de l’époque : https://chiennesdegarde.com/Action1999-FouquetsPubliq.html
      Il y a un article de l’Huma sur le sujet :
      http://www.humanite.fr/node/217232

      edit : Cet exemple du Fouquet’s montre que ce n’est pas plus un problème de classe que de race, contrairement à ce que je laissait entendre plus haut ( https://seenthis.net/messages/549828#message550478 ).

    • Voici le communiqué d’une asso de femmes qui milite sur ce sujet depuis 5 ans à Aubervillers.

      https://placeauxfemmes.wordpress.com
      « Pour la mixité dans l’espace public et les cafés d’Aubervilliers »

      Depuis deux semaines se succèdent des reportages télés ou articles de presse qui réduisent la lutte des femmes pour l’espace public à une lutte contre les hommes musulmans ou de culture musulmane.
      Nous sommes extrêmement choquées par cette vision des médias visant à stigmatiser de la façon la plus malsaine et nauséabonde une partie de la population française. Ce dérapage relève d’une parole raciste que nous n’acceptons pas.
      Nous ne pouvons tolérer que les problèmes que les femmes rencontrent quotidiennement soient résumés à une simple question culturelle et religieuse tant nous sommes souvent confrontées et à tous les échelons de la société à un machisme dont les racines se trouvent au cœur même des fondements patriarcaux et capitalistes de cette même société.
      L’inégalité de l’occupation de l’espace public par les femmes n’est malheureusement pas une particularité de la banlieue ou du 93. Des femmes de toute la France, de tout âge, de toute culture et de toute religion s’interdisent certaines parties de l’espace public à certaines heures, certains endroits, vers certains équipements culturels et sociaux. Soit elle n’est la bienvenue sur aucun trottoir, soit lorsqu’elle s’y trouve, elle risque d’être rappelée à sa condition de femme par des remarques et réflexions déplacées.
      C’est pour cela que Place aux femmes se réunit dans les cafés : ni contre telle ou telle culture, ni contre certains territoires où l’espace public est encore plus largement confisqué qu’ailleurs.
      Aubervilliers est traditionnellement une ville d’immigration d’hommes, souvent seuls, qui se retrouvent dans les innombrables cafés existants, car le café est un lieu chaleureux et convivial. Il est donc facile et inquiétant de voir se développer des attaques contre le 93 en exploitant les ficelles racistes bien connues.
      Le collectif « Place aux femmes » d’Aubervilliers utilise depuis maintenant 5 ans le café comme lieu symbolique de l’espace public d’où les femmes sont absentes. Il s’adresse autant aux hommes qui prennent possession de cet espace qu’aux femmes qui ne revendiquent pas leur place. Nos rencontres au café sont un acte militant qui interpelle toute la population.
      Nous appelons les femmes à occuper l’espace public partout où il leur est confisqué, dans les stades, dans la rue, en terrasse de cafés, à certaines heures du soir et de la nuit, etc. Les femmes connaissent cette mainmise partout. Elle existe avec des aspects différents dans tous les milieux sociaux et culturels, dans tous les lieux urbains et provinciaux, dans tous les mondes du travail, des usines aux banques, des traders aux PMU. Les lieux de domination masculine ne manquent pas.
      Tout en restant vigilantes par rapport aux agressions machistes, quels que soient leurs prétextes culturels, nous refusons les amalgames dangereux et continuons notre travail sur l’espace public, dans le respect de toutes les citoyennes et de tous les citoyens d’Aubervilliers.

    • Je vous rappelle quand même que cette vidéo a été postée sans aucun recul critique alors que son parti pris est clairement raciste. Si vous voulez traiter des problématiques d’accès des femmes à l’espace public faites le au moins avec un support intègre concernant les formes de discrimination qu’il peut induire par ailleurs, c’est quand même le minimum. Surtout vu le contexte de racisme hyper violent en ce moment. Parce que j’ai vraiment du mal à croire que c’est de la naïveté vu les grosses ficelles du discours islamophobe.
      Je suis sûre que sur n’importe quel autre sujet rien que le fait que les images soient de France2 et passent à un moment de grande écoute vous aurait alerté-e-s.
      Concernant les premières concernées je rappelle comme le dit Fatima Ouassak, que les deux femmes en questions font partie de la brigade des mères et militent au Printemps Républicain. Renseignez-vous sur ces mouvements ! On peut être arabes ou kabyles et islamophobes. D’ailleurs il y a une grande tradition de la part des instances de pouvoir à mettre en avant des femmes arabes pour faire passer des idées dégueulasses : je ne vous rappellerai pas Amara, Dati, Bougrab et toutes les autres. Les perspectives pour les femmes noires et arabes étant tellement bouchées professionnellement, il est facile de comprendre les avantages énoooooormes qu’elles vont récolter si elles s’opposent publiquement à leur communauté d’origine.
      Quant à Caroline Sinz, ce n’est ni une débutante ni une pigiste, c’est une journaliste bien en place donc ça va.

    • Petite précision par rapport à certaines réactions le « reportage » n’est pas de Pernault mais de

      Caroline Sinz, journaliste au service société de France 2 et auteure de l’enquête

      @Aude sur le local de Violette : je ne sais pas si ça marche ou pas, je ne fréquente pas ce lieu.
      Mais quand je lis qu’il faut

      sortir du modèle ou des femmes blanches avec du capital social ouvrent des lieux pour les mêmes.


      je ne suis pas sûre que ce soit mieux que des femmes blanches avec du capital social ouvrent des lieux pour les autres. Déjà « capital social » ça ne me plaît pas du tout comme expression. Et en plus ou bien tu fais un projet commun et il est commun dès la mise en œuvre du projet ou alors selon moi il vaut mieux que ce soit effectivement pour soi-même. Je l’ai déjà dit, je ne crois pas à la libération des femmes noires et arabes par les blanches, sinon on en arrive aux cérémonies de dévoilement en 58 à Alger ! De toute façon je ne crois pas à la libération de quiconque par des autres qui ne partagent pas les mêmes conditions sociales. La lutte collective n’est pertinente que par les premières concernées sinon on tombe dans le paternalisme ou matérialisme, au mieux.
      Mais je sais que Fatima Ouassak est venu faire un week-end d’atelier chez Violette sur le racisme vis à vis des femmes noires et arabes il y a peu de temps. Donc je suppose que les choses avancent.

    • Bon après j’arrête lol mais voilà un article sur un blog de Mediapart qui parle précisément des positions idéologiques du Printemps Républicain " « Printemps républicain » : le rappel à l’ordre de la bourgeoisie jacobine ".
      https://blogs.mediapart.fr/philippe-marliere/blog/080416/printemps-republicain-le-rappel-l-ordre-de-la-bourgeoisie-jacobine
      Très intéressant : il n’y a que du beau monde. Même Caroline Fourest trouve les positions trop extrémistes c’est dire.
      On y évoque aussi une de nos protagonistes

      Nadia Remadna, présidente de l’association « La brigade des mères », décrit des « banlieues islamisées et arabisées ».

      Sympa tout ça non ?

    • Je pense être assez claire dans mes propos pour que les personnes concernées par les positions que je dénonce se reconnaissent. De toute façon je ne suis pas là pour donner des bons ou des mauvais points. Quant au lieu chez Violette je ne l’ai pas critiqué en tant que tel mais juste la façon dont il était présenté. Je n’aurais pas la malhonnêteté intellectuelle de critiquer un lieu que je ne fréquente pas. J’ai même dit que des ateliers intéressants semblaient y avoir eu lieu. Et non seulement ce n’est pas un problème de faire les choses pour soi même mais c’est justement ce qu’il faut faire avant tout. Donc si les meufs ont ouvert un truc pour elles c’est bien c’est tout, du moment qu’elles ne se mettent pas en tête d’avoir une mission de sauvetage de femmes qui ne leur ont rien demandé. Et c’est ce qui fait qu’une initiative réussit : quand elle est faite avec sincérité et sans intention cachée.
      Bon après je vais arrêter de me justifier sous prétexte que certaines personnes sont vexées en lisant ce que j’écris ou la façon dont je l’écris.

    • Je pense qu’il est intéressant de mettre le lien vers l’article du Bondy blog
      http://www.bondyblog.fr/201703101815/bar-pmu-de-sevran-la-contre-enquete-du-bondy-blog
      qui a voulu revenir sur cette histoire et a complètement déconstruit les accusations faites par les deux femmes membres de la brigade des mères. L’article est très complet. À noter, le propriétaire du PMU subit des insultes et baisse de sa clientèle et a décidé de porter plainte contre France 2.

  • La France est bleue Fillon - Ma vie au poste - Télérama.fr
    http://television.telerama.fr/television/la-france-est-bleue-fillon,150685.php

    La première explique le succès de François Fillon : « C’est la colère des gens qui ont remarqué que sur les stèles en mémoire des morts du 13 novembre, il n’y a pas écrit qui les a tués, c’est : “victimes du terrorisme”. Lequel ? On ne sait pas. Et ça, y a beaucoup de Français qui sont en colère. » Ça alors ! Les gens votent François Fillon parce que le mot « islamiste » n’est pas écrit sur les « stèles » ! Je n’y avais pas pensé… Tout s’explique.

  • Sondage : à l’issue du dernier débat de la primaire, 100 % des Français sont de droite | Samuel Gontier
    http://television.telerama.fr/television/sondage-a-l-issue-du-dernier-debat-de-la-primaire-100-des-franca

    « Courage pour la dernière ligne droite ! », m’a lancé mon chef. J’ai failli lui mettre une droite. Mais je suis resté droit dans mes bottes — il a de la chance que je me sois levé du pied droit. De toute façon, avec tous les directs de droite et tous les télé-crochets de droite encaissés depuis des semaines, ma mandale n’aurait pas été très adroite. Jeudi soir, quand débute le dernier débat de la primaire de droite, je me sens au bord de passer l’arme à droite. Source : Ma vie au poste

  • Le syndicalisme, dernier obstacle au “choc entrepreneurial” de François Fillon | Samuel Gontier
    http://television.telerama.fr/television/le-syndicalisme-dernier-obstacle-au-choc-entrepreneurial-de-fran

    « Restons prudents », recommande le présentateur de BFMTV. « C’est comme un puzzle avec des petites pièces qui commencent à s’assembler », estime Apolline de Malherbe. « On a des indicateurs qui commencent à clignoter tous azimuts », prévient le présentateur. « Ça a chauffé dans la tête des électeurs », indique Christophe Barbier. « 20h54 et c’est une bombe », conclut Laurent Delahousse sur France 2. La tête des électeurs a explosé façon puzzle clignotant. Source : Ma vie au poste

  • “Les enfants volés d’Angleterre”, une saisissante enquête à suivre sur France 5

    http://television.telerama.fr/television/les-enfants-voles-d-angleterre-une-saisissante-enquete-a-suivre-

    Tout découle du Children act, une loi adoptée en 1989 par Margaret Thatcher, qui donne la possibilité aux services sociaux de retirer leur(s) enfant(s) à des couples soupçonnés de maltraitance ou de maltraitance future. Ces décisions touchent aussi bien des familles établies, dont les enfants semblent présenter des signes de maltraitance psychologique, physique ou émotionnelle, que des couples en attente d’enfant, qui « risqueraient » d’être de mauvais parents car trop pauvres, trop malades, trop fragiles…

    C’est le cas de Nicky et Mark Webster, dont les trois enfants leur ont été retirés après qu’ils ont été jugés coupables des fractures découvertes sur leur fils cadet, emmené à l’hôpital pour tout autre chose. La culpabilité des Webster prononcée, les trois enfants ont aussitôt été déclarés adoptables. De manière irrévocable, puisqu’en Angleterre, c’est le régime de l’adoption plénière qui s’applique, rompant tout lien entre un enfant et ses parents biologiques. Les Webster ont réussi à prouver par eux-mêmes, après plusieurs années de lutte, que la fracture était en réalité due au scorbut. Ils ont été innocentés, mais ne récupéreront jamais leur progéniture. « Les parents victimes de ces retraits ont interdiction de voir leurs enfants, ou de prononcer leur prénom. Ils ne peuvent créer aucun lien, ce qui empêche tout processus psychologique de construction de l’histoire de ces enfants… au nom de leur protection », commente Pierre Chassagnieux.

    Derrière le Children act, se lit l’hypothèse que faire adopter des enfants précaires par une famille plus aisée va résorber la pauvreté. « C’est une forme d’eugénisme social », conclut Stéphanie Thomas. Une politique qui entérine l’idée fataliste qu’un enfant né au sein d’un foyer pauvre ne pourra pas s’en sortir. Qui exclut, aussi, toute idée de seconde chance. « Le cas de Claire et Colin illustre la différence entre les approches sociales française et anglaise, juge Eric Colomer. Si Claire tombait enceinte en France, les services sociaux se diraient qu’il faut soutenir cette famille, qu’elle est fragile, et l’accompagnerait. Les services sociaux anglais se disent « Oula ! elle est enceinte celle-là ? »

    La méfiance envers les plus démunis se combine à une exigence de rentabilité insensée, qui met les services publics anglais sous une folle pression. En 2000, les travaillistes ont imposé des quotas d’adoption aux autorités locales chargées de la protection de l’enfance. L’Etat sanctionne depuis 2008 le budget de celles qui ne les remplissent pas. « Au départ, rappelle Eric Colomer, le système ne prévoyait pas le placement en familles d’accueil ou en foyers, mais l’adoption des enfants retirés à leurs parents. Mais les Anglais n’y arrivent plus, tant les cas sont nombreux. Les placements provisoires coûtent 2,8 milliards d’euros par an à l’Etat. La priorité est de faire adopter tous ces enfants en attente, qui lui coûtent une fortune. » Tandis que le retrait et l’adoption plénière sont encouragés, la justice ne dispose que de vingt-six semaines pour enquêter et se prononcer sur la culpabilité des parents. Le tout sans aucune obligation de contre-expertise… « Le soupçon étant inscrit dans la loi, il suffit : pourquoi faudrait-il avancer des preuves ? », souligne Eric Colomer.

  • Avec les Chevaliers du fiel, Vincent Bolloré réhabilite l’humour engagé - Ma vie au poste - Télérama.fr
    http://television.telerama.fr/television/avec-les-chevaliers-du-fiel-vincent-bollore-rehabilite-l-humour-

    Dans le premier sketch, les deux agents municipaux s’amusent avec un talkie-walkie avant de se rendre compte qu’il est midi moins le quart, « on n’a pas vu la matinée passer ». Dans le deuxième, les agents attendent devant la porte du dépôt où sont rangés leurs outils. Les collègues arrivent les uns après les autres… Aucun n’a la clé. « Ah, Jean-Luc, on n’a pas la clé ! » « Moi j’en ai rien à foutre », répond Jean-Luc. Une demi-douzaine d’agents se retrouvent ainsi devant la porte fermée quand, soudain, tous leurs téléphones émettent des alarmes : « Attends, il est midi ! » « Ça, tu n’en as pas rien à foutre, hein, Jean-Luc ? » Jean-Luc acquiesce et ils s’en vont déjeuner. Encore une matinée où ces fichus fonctionnaires n’auront rien glandé.

    Bravo à C8 pour son humour militant. Cet engagement contre les privilégiés tombe à point nommé, au moment même où, selon Julian Bugier sur France 2 mardi dernier, est lancé « un appel des élus locaux pour la refonte du statut des fonctionnaires. Il émane de 600 maires de France, tous partis confondus. Ils réclament le rétablissement du jour de carence et l’allongement du temps de travail afin de réduire les dépenses. »

  • La séance du dimanche : « Les gangsters et la République – Au nom du drapeau »
    https://quartierslibres.wordpress.com/2016/10/16/la-seance-du-dimanche-les-gangsters-et-la-republique-au-n

    Depuis 1945, les liaisons dangereuses qui unissent caïds, police et monde politique ont marqué l’histoire nationale et continuent de façonner le banditisme français. Cette série documentaire en trois volets, signée Julien Johan et Frédéric Ploquin, propose une relecture inédite de l’histoire française contemporaine. Source : Quartiers libres