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  • L’obésité, un sujet maltraité à la télé - Télévision - Télérama.fr
    http://television.telerama.fr/television/l-obesite-un-sujet-maltraite-a-la-tele,80725.php

    Ces visions de corps hors norme immobilisés ou se mouvant dans d’extrêmes souffrances ne sont plus seulement le reflet lointain d’Américains sédentaires et suralimentés. On nous le répète à l’envi en préambule à ces reportages : 31,9 % des Français adultes sont en surpoids, 14,5 % sont obèses. « Il y a dix ans, les obèses étaient totalement absents du discours médiatique, analyse le sociologue Jean-Pierre Poulain (1). Puis la thématique a commencé à monter, comme la preuve que quelque chose ne tourne pas rond dans notre monde. » Jusqu’à devenir une matière inépuisable pour les médias et le docu-réalité, au discours toujours plus anxiogène.

    (...)

    « Tous au régime ! », « Obésité : assumer ou combattre », « Mon combat contre les kilos »... Ces « docus-réalité » assènent tous le même message : gros, vous devez réagir, et la télé peut vous y aider. Régime, chirurgie, relooking, coaching... La lutte est mise en scène tous azimuts. « Nous sommes toujours plus incités à contrôler nos vies, à avoir plus de volonté, précise Isabelle Queval. La minceur est un signe distinctif : plus on est mince, plus on mar­que cette emprise de la volonté sur son corps et sur soi-même. Le corps est devenu le jugement ultime de nos comportements. » Le sociologue Thibaut de Saint Pol (5) le confirme : « L’idée qu’on a le corps qu’on mérite s’est imposée dans notre société. Si vous ne correspondez pas aux canons du corps désirable, c’est votre faute. Et de la responsabilisation à la culpabilisation, il n’y a qu’un pas. »

    #poids

    • Pas d’accord avec ce thème de « minceur » qui surgit dans cet article : ne pas être obèse, ou ne pas être en surpoids, ça n’est pas non plus être dans le culte de la minceur, ni dans les « canons du corps désirable ». Il y a tout de même largement de la marge entre peser 140 kilos et peser 40 kilos.

      L’article survole lui-même son sujet, je trouve, en se contentant d’un assez énigmatique paragraphe :

      Pauvreté, facteurs médicaux, contexte ­familial difficile, choc émotionnel : rarement les causes de cette maladie complexe et multi-factorielle sont éclairées.

      Là, Télérama expose (les) quatre (4) causes d’une maladie complexe et multi-factorielle. OK.

      Et j’insiste, l’article lui-même dit « maladie ». L’opposé d’une maladie n’est pas un « culte » du corps désirable et de la « minceur ».

    • Pas d’accord : l’article décrit des émissions qui mettent en scène des femmes de 140 kilos, tout de même, et l’article lui-même qualifie leur situation de « maladie ». Il ne s’agit pas de femmes de 70 kilos qui, sous les huées de la foule, seraient enjointes à descendre à 45 kilos.

      Après, l’autre aspect, c’est de ne pas systématiquement confondre « connaissance des facteurs et réduction des risques » avec « normalité sociale morbide ». La question du surpoids, surtout quand on avance un peu en âge, ça n’est pas un simple rapport esthétique et/ou normatif social, c’est avant tout la connaissance des risques médicaux et la volonté de réduire ces risques. Et là, je trouve pas très sain, dans un article consacré au surpoids et à l’obésité (qui sont des facteurs de risque importants, comme la cigarette, l’alcool, le sucre…), de balancer une dénonciation d’une norme sociale de la minceur.

      (Je précise : sinon, ça part ce court passage sur le culte de la minceur, je suis d’accord avec le reste de l’article.)

    • Techniquement la minceur n’existe pas médicalement @arno : le critère le plus habituel de classement c’est l’IMC et là, il y a la maigreur extrême, la maigreur, la norme, le surpoids, l’obésité (elle même aujourd’hui subdivisée en stade 1, 2 et 3 tellement elle devient la norme).

      Donc mince pour certains c’est normal, pour d’autres c’est maigres et pour les maigres, quelqu’un de mince c’est quelqu’un en maigreur extreme.

  • Les langues se délient “Dans les murs de la #Casbah
    Webdoc

    Des toits parsemés de paraboles dominent des quartiers délabrés, surplombant le bleu méditerranéen. Au loin, montent les bruits de la vie quotidienne que viennent transpercer les appels à la prière : vous venez d’entrer Dans les murs de la Casbah.

    Voir ici http://casbah.france24.com

    Diffusé depuis le 4 avril en français et en arabe, sur les sites de France24, ce webdocumentaire propose une immersion dans le quartier mythique d’#Alger. Dédale de ruelles et d’escaliers, la Casbah reste un symbole fort de l’#Algérie, de sa lutte pour la libération. Mémoire historique, elle se meurt pourtant peu à peu, prise « entre une rénovation complexe et une urgence sociale criante », résume la documentariste Céline Dréan. Bien décidée à lever le voile, l’auteur du film Le Veilleur sur le peintre franco-cambodgien Séra, est allée à la rencontre de ces Casbadjis à la vie précaire et souvent peu enclins à se livrer : des anciens installés dans un café, des habituées de la Maison des femmes, des étudiants en quête d’avenir.

    http://television.telerama.fr/television/les-langues-se-delient-dans-les-murs-de-la-casbah,80615.php#xtor

  • Novartis n’a pas froid aux yeux (Ma vie au poste)
    http://television.telerama.fr/television/novartis-n-a-pas-froid-aux-yeux,79003.php

    Qu’une société savante serve de paravent et l’information de prétexte à un labo pharmaceutique désireux de vanter un des ses produits n’a plus l’heur de m’étonner : la Société française de Rhumatologie a déjà embauché Frank Lebœuf et sa spondylartrite ankylosante pour servir de visiteur médical télévisé à Pfizer, une ado et sa maman soucieuses du cancer du col de l’utérus ont vacciné les téléspectateurs avec Sanofi-Aventis, l’indispensable Association pour le développement de l’information et de la recherche sur la sexualité a mis un quadra en pyjama pour vanter le concurrent du Viagra fabriqué par Lilly… Source : Ma vie au poste

  • Accusé DSK n°10 : A quoi tient un destin présidentiel ? - Le fil télévision - Télérama.fr
    http://television.telerama.fr/television/accuse-dsk-10,70778.php

    Ce fût ma première pensée, en apprenant que Nafissatou Diallo n’était pas tout à fait aussi crédible que nous pouvions le penser : « c’est terrible pour les prochaines victimes de violences sexuelles ». Nous savons tous qu’il est déjà extrêmement difficile de parler après avoir subi un #viol ou une tentative de viol. La culpabilité, la honte, le sentiment d’humiliation empêchent très souvent les victimes de porter plainte. Or, après le déclenchement de l’affaire, la parole semblait s’être libérée. Dans les centres d’écoute et d’aide aux victimes, le nombre d’appels avait spectaculairement augmenté. Mais la parole est si fragile que je n’ose penser aux dégâts que cette affaire pourrait causer.

    #femmes

    • Fort possible oui. On ne devrait pas exiger d’une femme qu’elle soit irréprochable pour qu’elle soit crédible. Or, c’est un peu la tournure que prennent les choses. On passe de l’existence d’un présumé coupable parce que homme, blanc, riche, à une présumée affabulatrice parce qu’elle aurait menti sur ses conditions d’entrée aux USA, sur le déroulement exact des faits qui ont suivi les violences dont elle se dit victime, sur ses liens avec certains milieux...

  • Télérama.fr - L’actualité culturelle et toutes les critiques Cinéma, Télévision, Musique, Livres, Arts et Scènes
    http://www.telerama.fr

    Plus qu’un making of de l’album de hommage à Bashung fraîchement sorti, avec reprises de standards par douze artistes français, ce film élargit le champ au delà des sessions en studio et des témoignages, pour déambuler joliment dans l’univers du chanteur.

  • Vingt-cinq ans après Tchernobyl, quel avenir pour le nucléaire ? (Télérama.fr)
    http://television.telerama.fr/television/vingt-cinq-ans-apres-tchernobyl-quel-avenir-pour-le-nucleaire,68

    Tchernobyl, Fukushima, les catastrophes se succèdent sans qu’on n’en tire de leçons. Pour Alain de Halleux, réalisateur du documentaire "Tchernobyl forever", diffusé sur Arte, pro et antinucléaires se rejoignent sur un point : “Il ne faut pas que ça pète.” “Or, ajoute-t-il, à long terme, si l’on ne veut pas que ça pète, le seul moyen, c’est d’en sortir.”

  • Denis Robert : “Daniel Leconte utilise des méthodes de margoulin” (Télérama.fr)
    http://television.telerama.fr/television/denis-robert-daniel-leconte-utilise-des-methodes-de-margoulin,68

    Dans “Le Grand Bal des menteurs”, documentaire fleuve diffusé sur Canal mercredi 20 avril, Daniel Leconte revisitait le procès de l’affaire Clearstream, où s’opposent durement Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin. Le journaliste et écrivain Denis Robert, prévenu lors de ce procès, a regardé le film chez lui avec deux amis. Il nous livre en exclusivité son commentaire. Informé et férocement critique.

  • Quand la France exportait sa torture en Argentine | Hélène Marzolf (Télérama.fr)
    http://television.telerama.fr/television/quand-la-france-exportait-sa-torture-en-argentine,67039.php

    En 2003, dans “Escadrons de la mort, l’école française”, Marie-Monique Robin racontait comment la France, à partir de la fin des années 50, fit profiter la junte argentine de ses méthodes de torture et de répression expérimentées en Indochine et en Algérie. Son film étant considéré comme pièce à conviction, la journaliste était citée à comparaître en février lors de procès contre des anciens tortionnaires. Nous l’avons accompagnée.

  • Réforme des retraites : le gouvernement reconnaît la pénibilité d’i>télé - Le fil télévision - Télérama.fr
    http://television.telerama.fr/television/reforme-des-retraites-le-gouvernement-reconnait-la-penibilite-d-

    La journée d’action contre la réforme des retraites a mobilisé énormément de Mireille, ainsi que des fonctionnaires. Au total, en France, 12 millions de délégués syndicaux ont participé aux manifestations selon le ministère de l’Intérieur, 80 € selon les syndicats. François Fillon, secrétaire général de la banque CGT, s’est réjoui de cette mobilisation sans précédent dans l’histoire des directs télévisés. En revanche, François Chérèque, délégué du personnel de l’Assemblée nationale, a décidé de s’exiler en Allemagne pour pouvoir travailler jusqu’à 96 ans. Pendant ce temps, à l’Elysée, Nicolas Sarkozy et ses conseillers n’ont pas bougé depuis 14 heures. Ils regardaient i>télé mais, lassés des inepties de la chaîne info, ils ont zappé sur TMC pour regarder Les maçons du cœur. Scandalisés par les conditions de travail imposés aux ouvriers du bâtiment, ils ont décidé d’organiser une nouvelle journée d’action pour faire reconnaître la pénibilité des programmes d’i>télé.

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