Les agents de surveillance très spéciaux de la mairie de Montreuil

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  • A #Montreuil, les dérives sécuritaires des hommes en bleu de Voynet
    http://www.lesinrocks.com/2013/06/02/actualite/video-derives-agents-tranquilite-publique-montreuil-voynet-11400139

    Mardi 21 mai, le journaliste Mikaël Lefrançois porte plainte pour violences aggravées contre Denis Hochard, le directeur de la Tranquillité publique de Montreuil et quelques uns de ses agents. Les Inrocks produisent aujourd’hui une vidéo de l’altercation qui met en doute la défense des agents municipaux. Derrière ce fait divers, on découvre un service à qui la mairie avait, petit à petit, confié des missions de police. Des dérives violentes ont été, depuis quatre ans, maintes fois signalées à la maire Dominique Voynet par son ancien premier adjoint en personne, des Roms, des opposants politiques et des militants. Sans effet jusqu’à présent. Rencontrée ce matin, l’ex-ministre promet désormais des sanctions.

    Un autre article sur mediapart sur le même sujet aujourd’hui :
    http://www.mediapart.fr/journal/france/290513/les-agents-de-surveillance-tres-speciaux-de-la-mairie-de-montreuil
    #police #squats

    • De gros dossiers qui ressortent...

      Les méfaits du directeur de la sécurité publique à Montreuil, Denis Hochard

      http://paris.indymedia.org/spip.php?article13647

      jeudi 30 mai 2013
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      La meilleure des polices ne porte pas d’insigne

      Récapitulatif non-exhaustif des méfaits du directeur de la tranquillité publique à Montreuil, Denis Hochard.

      La responsabilité de la mairie, la responsabilité de la police.

      Ce n’était ni un rrom, ni un squatteur, ni un sans-papier, ni un gréviste, mais un journaliste.

      Cela s’est passé le week-end du 18, 19 mai 2013. Mikaël Lefrançois s’étonnait que des ASVP (« agents de surveillance de la voie publique ») de Montreuil, plus particulièrement son directeur, Denis Hochard, soient munis d’une bombe lacrymogène. Il le prit en photo. Celui-ci et ses agents, le plaquèrent au sol, lui donnèrent un coup de taser dans la main pour qu’il lâche son téléphone, le menacèrent pour obtenir son mot de passe, et effacèrent la photo compromettante. Rappelons que les ASVP n’ont pas le droit d’être armés.

      Sauf que la personne violentée était journaliste et n’hésita pas à porter plainte pour violence aggravée et à saisir les médias. Devant le scandale, la mairesse a du provisoirement suspendre son directeur de la sécurité, Denis Hochard, tout en précisant bien qu’il ne s’agissait pas d’une sanction, et qu’il garderait son salaire... (...)

      et la suite précise : "En réalité, Hochard est une pièce maîtresse du projet de restructuration de la ville de Montreuil. Il permet de gagner du temps en passant au dessus de la légalité. Toutes ces expulsions illégales sont autant d’années gagnées dans la transformation de la ville. La mairie se comporte comme ces promoteurs qui embauchent des hommes de main pour expulser en toute illégalité, des occupants, ceux qui gênent les profits à venir."

      Voilà qui est tout à fait clair !

  • Les agents de surveillance très spéciaux de la mairie de Montreuil - Page 4 | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/290513/les-agents-de-surveillance-tres-speciaux-de-la-mairie-de-montreuil?page_ar

    Après la triste affaire du Melies, autres nouvelles de Montreuil et de sa maire Dominique Voynet...

    Pour Frédéric Foncel, secrétaire général du SNPM-FO, il s’agit ni plus ni moins que d’« une équipe de gros bras mise en place pour faire le ménage dans une municipalité ». « Il est certain qu’il est plus facile d’utiliser ces personnes pour des missions particulières que des policiers municipaux, qui ont un statut et refuseraient des tâches illégales », estime-t-il.

    Dans un courrier envoyé au ministre de l’intérieur et à la garde des Sceaux, l’USPPM et le SNPM FO ont demandé « le démantèlement immédiat de cette milice constituée par Madame Voynet », ainsi que « l’interpellation sur-le-champ de tout fonctionnaire territorial qui, sans droit, se servirait à l’occasion de l’exercice de ses fonctions d’une arme ».

    Car pour Bernard Vellutini, président de l’USPPM, les responsabilités sont plus que partagées. « Il paraît peu probable que l’administration ou même les services de l’État puissent ne pas avoir remarqué que ces fonctionnaires étaient porteurs à l’occasion de leur service, ce de manière ostensible, d’armes de la 6e catégorie, en l’occurrence des bombes lacrymogènes incapacitantes d’une taille respectable et difficilement dissimulables… », s’étonne-t-il.

    #vigiles