Occupons la géographie scolaire ! Pour un enseignement géographique de l’actualité (l’exemple des manifestations en Turquie)

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  • Occupons la géographie scolaire ! Pour un enseignement géographique de l’actualité (l’exemple des manifestations en Turquie) | aggiornamento hist-geo
    http://aggiornamento.hypotheses.org/1409

    Le drame de l’usine Dhaka, la guerre civile syrienne, les mouvements urbains stambouliotes…. Autant d’événements que la géographie scolaire éclaire et permet de faire appréhender à nos élèves. Puisqu’il s’agit de former des citoyens, pourquoi se priver de cette possibilité ? Or, on doit le constater, les programmes (leur lourdeur surtout) laissent de moins en moins le temps et la liberté aux enseignants de s’emparer de cette géographie de l’actualité. Dans certaines classes, comme les STG, le choix de l’illustration d’un chapitre se limite à deux études de cas. Pourtant, tout le nouveau programme de Terminale focalisé sur les enjeux et débats autour de la mondialisation permet la mise en abyme d’évènements brûlants de l’actualité, comme les actuelles révoltes (révolutions ?) en Turquie.

    Le diaporama qui suit est un exemple d’une étude de cas réalisée « à chaud » sur les manifestations de Taksim. Il s’agit d’ailleurs davantage d’une ressource documentaire que d’une étude de cas. Géographie des projets urbains, géographie et généalogie de la contestation urbaine, géographie politique d’un autoritarisme, géographie de la police…..autant de pistes abordées et à approfondir. Dans tous les cas, l’approche est celle d’une géographie critique, qui s’engage –modestement – dans la lutte qu’elle décrit, notamment en relayant les informations des militants. Car le parc Gezi est devenu le symbole d’une double contestation : celle de l’urbanisme néolibéral et celle (surtout) d’un pouvoir sécuritaire et autoritaire. L’un n’empêche pas l’autre comme Mike Davis l’a si bien montré dans le Stade Dubaï du capitalisme (2007, les Prairies Ordinaires). Des chercheurs turcs, comme Pelin Tan (cf supra), se revendiquent des études urbaines critiques…Pourquoi ne pas les relayer, pourquoi ne pas occuper le terrain de la géographie scolaire ?

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    Rédactrice : Cécile Gintrac

    Le drame de l’usine Dhaka, la guerre civile syrienne, les mouvements urbains stambouliotes…. Autant d’événements que la géographie scolaire éclaire et permet de faire appréhender à nos élèves. Puisqu’il s’agit de former des citoyens, pourquoi se priver de cette possibilité ? Or, on doit le constater, les programmes (leur lourdeur surtout) laissent de moins en moins le temps et la liberté aux enseignants de s’emparer de cette géographie de l’actualité. Dans certaines classes, comme les STG, le choix de l’illustration d’un chapitre se limite à deux études de cas. Pourtant, tout le nouveau programme de Terminale focalisé sur les enjeux et débats autour de la mondialisation permet la mise en abyme d’évènements brûlants de l’actualité, comme les actuelles révoltes (révolutions ?) en Turquie.

    #turquie #révolte