• Internet ne nous séduit pas seulement par ses contenus, mais par sa structure
    http://www.internetactu.net/2013/06/03/internet-ne-nous-seduit-pas-seulement-par-ses-contenus-mais-pas-sa-str

    La lecture de la semaine nous provient de The Atlantic, sous la plume de Megan Garber (@megangarber) et s’intitule “comme vous n’avez pas de lion à fuir, vous avez cliqué sur ce lien”. “Vous voici à nouveau sur internet, commence Megan Garber. Vous voilà à nouveau en train de traîner dans le World Wide Web. Mais pourquoi êtes-vous ici ?…

    #économie_de_l'attention #cognition #pdlt

    • C’est l’hypothèse de Tom Stafford, un chercheur en sciences cognitives de l’université de Sheffield, en Grande-Bretagne. Selon lui, l’internet offre le même type d’incitation et de récompense que, par exemple, les machines à sous : vous pouvez appuyer et perdre un nombre incalculable de fois. Mais quand pour une fois vous gagnez – même le plus minuscule des jackpots – votre patience est récompensée. La monotonie du geste répété est justifiée par le gain. Vous ressentez un afflux de dopamine. Vous êtes heureux. Eh bien selon Stafford, internet fonctionne un peu de cette façon, en offrant des récompenses cognitives : le potin alléchant ou l’e-mail sincère comme friandise.

      Why the Internet Sucks You in Like a Black Hole
      http://www.livescience.com/34649-why-internet-is-addictive.html

      Stone has shown that about 80 percent of people temporarily stop breathing or breathe shallowly when they check their email or look at a screen — a condition she calls email apnea.

      "l’apnée de l’email" http://lindastone.net/category/email-apnea analysée par une « Stone », ça ne s’invente pas.

      Sinon, j’aime bien l’idée de la #structure plutôt que du contenu, mais je trouve le développement faiblard : devrait plutôt insister sur la façon dont l’#attention est conduite, de contenu en contenu, à cheminer le long d’#arborescences et à s’y enfoncer toujours plus jusqu’à devenir sensible à la structure... plutôt que d’en arriver à une théorie de la carotte ou du stimulus pavlovien, variante du calcul coût/bénéfice utilitariste... (tropisme anglo-saxon ?)