Comment contourner la censure de Tiananmen sur le web chinois

Que c’est drôle, comme c’est curieux, comme c’est bizarre et quelle coïncidence ! le 35 mai d’Erich Kæstner est justement un des livres de mon enfance que j’ai toujours à portée de main pour, de temps en temps, en lire un paragraphe, ou en lire un morceau à mes enfants. Ça me rafraîchit quand la bassesse du monde me donne des poussées de fièvre.

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C’est un livre merveilleux, la traduction qu’en a faite la Librairie des Champs-Elysées - je pense dans les années 1930 - est absolument superbe.

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« C’était le 35 mai. Quoi de plus naturel alors à ce que l’oncle Ringelhuth ne s’étonnât de rien ! Pourtant, si ce qui lui advint ce jour-là s’était produit seulement une semaine plus tôt, il aurait pensé, certes, que deux ou trois vis pour le moins s’étaient desserrées dans sa propre machine et sur le globe terrestre.

Mais le 35 mai, il faut s’attendre à tout »

Ce livre, c’est les aventures de l’oncle Ringelhuth, de son cheval et de Conrad son neveu, qui vont rencontrer toute une série de personnages aussi fantasques que cocasses

« Tu perds la tête, mon fils ! Penses-tu que c’est en se hissant à la force du poignet qu’on entre au pays de Cogagne ? C’est là, comme chacun sait, que vivent les gens les plus paresseux du monde... »