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  • 21.11.2018 – UE - Tunisie - Conseil d’association - Priorités stratégiques

    Décision n° 1/2018 du Conseil d’association UE-Tunisie du 9 novembre 2018 adoptant les priorités stratégiques UE-Tunisie pour la période 2018-2020

    (...)

    Consolider le partenariat privilégié UE-Tunisie : priorités stratégiques pour la période 2018-2020

    (...)

    2.3. Rapprochement entre les peuples, mobilité et migration

    Le rapprochement entre les sociétés tunisiennes et européennes constitue un pilier essentiel du partenariat privilégié, à travers le renforcement des échanges entre peuples, sociétés et cultures. Cette dimension mobilité revêt une importance particulière dans la mise en œuvre du partenariat pour la Jeunesse. La mise en œuvre effective de l’association de la Tunisie à Horizon 2020 et sa participation à Europe Créative et Erasmus+ seront les pierres angulaires de ces efforts.

    La gestion concertée de la migration est une priorité politique, tant pour la Tunisie que pour l’Union européenne. Les deux parties s’engagent à intensifier le dialogue et la coopération, notamment par la mise en œuvre du partenariat pour la mobilité, le renforcement de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière, ainsi qu’une disponibilité européenne pour soutenir la mise en place d’un système d’asile tunisien. Cette coopération, qui reflétera aussi la dimension régionale de ces problématiques, inclura :

    -- la mise en œuvre de la stratégie nationale tunisienne en matière de migration, couvrant également l’asile et la protection internationale, y inclus la mise en œuvre d’un cadre législatif approprié,

    -- la conclusion des négociations d’accords de réadmission et de facilitation des visas,

    -- la bonne gouvernance de la migration légale, par une meilleure coordination avec les États membres de l’Union européenne dans le respect de leurs compétences, y compris à travers la mise en place de schémas pilotes de mobilité et une meilleure intégration des migrants dans les pays hôtes,

    --

    le soutien à la mobilisation des Tunisiens de l’étranger pour les investissements dans les secteurs innovants en Tunisie,

    -- le soutien à la prévention de la migration irrégulière, en particulier par une meilleure prise en compte des questions migratoires dans les stratégies de développement ; ceci passe également par une gestion des frontières renforcée et par des campagnes de sensibilisation sur les risques de la migration irrégulière,

    -- le soutien aux activités de prévention, et de lutte contre le trafic des migrants et la traite des êtres humains, y compris à travers la détection et la poursuite des réseaux criminels, et

    -- la consolidation de la coopération en matière de retour et réadmission, y compris à travers le soutien à la réinsertion durables des Tunisiens de retour.

    –-> https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=uriserv:OJ.L_.2018.293.01.0039.01.FRA&toc=OJ:L:2018:293:TOC

    http://www.europeanmigrationlaw.eu/fr/articles/actualites/ue-tunisie-conseil-d-association-priorites-strategiques.html
    #externalisation #asile #migrations #réfugiés #Tunisie #EU #UE #Europe

    Commentaire de Claudia Charles sur la mailing-list Migreurop :

    En complément du message envoyé par Alizée, voici un article sur la décision n° 1/2018 du conseil d’association (en vertu de l’#accord_d'association UE - Tunisie) "adoptant les priorités stratégiques UE - Tunisie pour la période 2018 - 2020

    Le point sur « rapprochement entre les peuples, mobilité et migration » se résume (rien de nouveau) à l’adoption, par la Tunisie, d’une réglementation en matière de migration et d’asile, des mesurettes concernant la mobilité (ce qui était déjà dit à multiples occasions et enceintes (processus de Rabat, Sommet de Malte, FFU, partenariat pour la mobilité), et les #accords_de_réadmission / facilitation de #visa.

    L’#OIM aura sa part du gâteau : « la consolidation de la coopération en matière de retour et #réadmission, y compris à travers le soutien à la #réinsertion durables des Tunisiens de retour. »

    #IOM #retours #renvois #expulsions

    ping @_kg_

    • L’émigration irrégulière : Conception de l’opération et parade

      L’émigration vers l’Europe n’est pas un phénomène nouveau en Tunisie car elle date depuis 1970. Par contre, l’émigration irrégulière (la #Harga) entre les côtes tunisiennes et italiennes a commencé en 1990 lorsque l’#Italie a ratifié les accords #Schengen imposant ainsi des #visas d’entrée pour les ressortissants tunisiens.

      Une étude élaborée par le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) montre qu’avant la révolution de 2011, 30% des Tunisiens de moins de 35 ans exprimaient le désir de migrer vers l’Europe. En raison de la #crise_économique qui ne cesse de frapper le pays durant la période de transition démocratique, ce chiffre a grimpé à 54% en 2017.

      La recrudescence de l’#émigration clandestine à partir de 2015 s’est traduite par des chiffres très alarmants. En effet, 119.369 migrants sont arrivés en Italie en 2017 alors que le nombre de victimes en 2016 est de 5000 selon un rapport publié par les Nations Unies.

      Face à cette situation préoccupante, l’Europe cherche à coordonner avec les #pays_de_transit en vue de trouver une solution à ce quelle considère une menace asymétrique qui pèse sur la sécurité de l’Occident.

      Aujourd’hui, les causes de l’émigration irrégulière sont connues et toute solution au problème doit passer par une combinaison de mesures politiques, économiques, sociales et sécuritaires.
      Sachant que les mesures politiques et socio-économiques ont fait l’objet de plusieurs études, le présent article est consacré à l’explication du volet opérationnel de l’émigration irrégulière. Une explication sans laquelle toute mesure sécuritaire reste incomplète et non concluante.

      Ainsi, après une présentation succincte de l’importance géographique de la Tunisie qui fait du pays un tremplin pour l’Europe, je prendrai en détails la conception de l’opération d’émigration clandestine avant de proposer les actions à entreprendre pour interdire ou contrer cette opération.

      1. Importance géographique de la Tunisie

      Selon une carte tracée par l’Union Européenne, les flux de l’émigration clandestine à destination de l’Europe suivent trois routes en mer méditerranéenne : La route occidentale qui passe par Gibraltar, la route centrale qui passe par la Tunisie et la Libye (carte nr1) et la route orientale qui passe par la Turquie et la mer Egée.

      Sur cette route centrale, la Tunisie occupe une place privilégiée. En effet, située sur le canal de Sicile qui constitue un pont entre l’Afrique et l’Europe et marquée par des conditions météorologiques clémentes sur la quasi-totalité de l’année, elle offre plusieurs possibilités pour rallier l’Italie (carte nr2) :

      Au nord, on trouve deux routes : La Galite-La Sardaigne (130 km) et Bizerte-Mazzara (175km).
      le nord-est présente trois options : Kélébia-Pantelleria (70km), Al Hawaria-Mazzara (160km) et Béni Khiar-Lampedusa (195km).
      au sud, trois autres itinéraires vers Lampedusa : à partir de Chebba (135km), de Kerkennah (140km) et de Zarzis (250km).

      En outre, la Tunisie est devenue le seul pays de transit après la fermeture des routes partant de la Libye. En effet, le flux d’émigrés à partir de ce pays a significativement tari suite à la signature d’un mémorandum d’entente le 2 février 2017 entre Rome et Tripoli (appuyé par les dirigeants européens dans la déclaration de Malte). Aux termes de cet accord, l’Italie doit coopérer avec les forces armées et les garde-frontières libyennes afin de juguler l’afflux de migrants illégaux. Un dispositif a été alors mis en place et 20.000 émigrants ont été interceptés en 2017 et reconduits en Libye, dans des centres de détention. Ainsi, le flux venant essentiellement des pays du Sahel africain a basculé sur le territoire tunisien.
      2. Déroulement d’une opération d’émigration clandestine

      De prime abord, il est à signaler que Les voyages clandestins sont organisés par des réseaux criminels. Le trafic est devenu transnational et apporte beaucoup d’argent. Une étude publiée par le journal d’actualités américain « The Christian Science Monitor » souligne « l’apparition de groupes mafieux d’envergure internationale italiens, albanais, libyens et autres » qui se livrent à ce trafic et gagnent 400 milliards de dollars à travers leurs actions qui englobent toute la région. Selon la même étude, Le candidat à l’émigration clandestine à partir de la Tunisie doit dépenser entre 3000 et 8000 dinars.
      L’organisation d’une opération d’émigration irrégulière passe par trois phases :
      2.1. La phase de recrutement

      Il s’agit de se servir d’agents et intermédiaires pour chercher et d’identifier les postulants à l’émigration sur le territoire national. Les quartiers pauvres et les zones grises du pays sont visés en priorité. Le contact se fait soit directement de bouche à l’oreille dans les cafés et les lieux publics soit par internet et notamment à travers les réseaux sociaux. Ceux qui viennent des pays étrangers sont recrutés et regroupés dans les pays limitrophes avant de les transférer par des passeurs en Tunisie.
      2.2. La phase de préparation logistique

      Tout d’abord, il faut trouver des caches (locaux) où regrouper les postulants au voyage et stocker des vivres pour subvenir à leur besoin durant la période d’attente. Ensuite, on prévoit le moyen de transport. Il est généralement un moyen vétuste acheté à moindre coût pour effectuer un aller sans retour (canot pneumatique, embarcation ou un vieux chalutier). Ce moyen est dépourvu de tout équipement de sécurité, de navigation et de communication. Enfin, le chef de réseau doit coordonner avec ses agents locaux et ses pairs à l’étranger pour fixer les moyens et les procédures nécessaires pour passer et/ou diriger les émigrés sur le lieu du regroupement. Cette phase englobe aussi une collecte de renseignement sur les dispositifs de sécurité déployés sur le théâtre de l’opération.
      2.3. Phase de préparation du transit

      C’est la phase la plus importante car elle fait appel à une bonne expérience pour choisir l’itinéraire, la période propice au voyage et le passeur (patron) qui sera chargé de la traversée.

      2.3.1. Choix de l’itinéraire : Le choix de la route doit prendre en compte la caractéristique physique du milieu marin, la sûreté du transit et le temps mis pour la traversée :

      La route La Galite-La Sardaigne est relativement longue (130km). Elle traverse une zone connue par la faible densité du trafic maritime et le mauvais temps. Elle est donc favorable à la détection radar (difficulté de dissimulation) et défavorable à la navigation des petites embarcations.
      Les deux routes à destination de Mazzara à partir de Bizerte (175km) et de Hawaria (160km) sont similaires. Elles sont longues et traversent une zone de séparation de trafic par laquelle passe plusieurs centaines de navires par jour. La zone est caractérisée par des courants giratoires relativement forts. Elle est donc favorable à la dissimulation mais défavorable à la navigation des petites embarcations.
      La route Kélébia-Pantellaria est la plus courte (70km). Cependant, elle est risquée en raison des patrouilles, de la couverture radar et du dispositif de sécurité mis en place par les autorités italiennes.
      La route Béni Khiar-Lampedusa (195km) est longue et traverse une zone peu fréquentée sur une grande partie de l’année. Elle est donc très défavorable à l’emploi des embarcations pneumatiques qui sont handicapées par le manque d’autonomie et le mode de propulsion.
      Les deux routes à destination de Lampedusa à parir de Chebba (135km) et de Kerkenah (140km) sont très similaires. Elles ont la même distance et traversent la zone de pêche réservée délimitée par l’isobathe de 50m (la zone verte sur la carte nr3). C’est une zone de haut fond qui s’étend jusqu’aux approches de Lampedusa. Cette zone est très hospitalière pour les petits navires. Elle est fréquentée par plusieurs milliers de chalutiers et embarcations. L’environnement est donc très favorable à la navigation et la dissimulation.

      La route Zarzis-Lampedusa est la plus longue (250km). L’emploi de petites embarcations sur cette route est très risqué à moins qu’elles soient utilisées comme relais pour rallier une plate-forme plus grande stationnée au large (navire ou chalutier).

      2.3.2. Le critère de compétence : Les iles Kerkennah se distinguent par le nombre de compétences (des anciens pêcheurs) qui coopèrent avec les réseaux criminels. Ces pêcheurs reconvertis en passeurs sont chargés de la traversée. Cette reconversion s’explique par une pollution maritime qui a mis ces gens de mer au chômage. En effet, les déchets chimiques provenant des industriels dont notamment Thyna Petroleum Services (TPS) et Petrofac ont dégradé l’environnement marin détruisant ainsi la faune marine (poissons, poulpes et éponges). victime de cette pollution et de la pêche illicite, la mer n’est plus généreuse comme au bon vieux temps. D’après The Christian Science Monitor, “les pêcheurs gagnaient jusqu’à 40$ - 100$ par jour (entre 100 et 250 dinars tunisiens). Maintenant, ils ont du mal à gagner 4 à 7$ (entre 10 et 17 dinars) par jour”. Ils ce sont alors livrés aux contrebondiers et leurs embarcations sont vendues aux réseaux criminels à un coût qui fait trois fois le prix réel.

      C’est cette qualité de pêcheur qui explique l’enrôlement des Kerkéniens dans les réseaux de trafic de migrants. Les statistiques du ministère de l’intérieur montrent que la majorité des patrons d’embarcations arrêtés lors des opérations avortées sont originaires de l’archipel.

      2.3.3. Le choix de la période et lieu d’embarquement :

      C’est le critère le plus important pour décider de l’exécution de l’opération. Tout s’explique par la force et la direction du vent. Une étude élaborée par l’Institut Tunisien des Etudes Stratégiques ( ITES) montre des chiffres très significatifs tirés à partir des opérations avortées en 2017 :

      le gouvernorat de Sfax est classé premier sur la liste avec 62 opérations suivi par Nabeul (34 opérations), Bizerte (24 opérations) et Zarzis (11 opérations). En outre, les statistiques montrent que 60% de ces opérations sont effectuées pendant les mois de septembre et d’octobre, 14% pendant juin et juillet. Le reste (26%) est réparti sur toute l’année. Ceci s’explique par la force et la direction (moyenne sur toute l’année) du vent dans ces régions (voir tableau).
      En effet, dans la région de Sfax, le vent atteint sa force la plus faible durant septembre et octobre (inférieur à 10 km/h). Il souffle du secteur Est engendrant de petites vagues qui ne gênent pas le mouvement des embarcations qui naviguent bout au vent (face au vent). Les accidents qui surviennent durant cette période sont causés essentiellement par un manque de stabilité en raison d’un excès de chargement. Ces caractéristiques du vent qui s’ajoutent aux caractéristiques physiques de l’environnement et aux compétences des pêcheurs font de Kerkénah le port préféré pour l’embarquement.
      Le fait que Nabeul et Bizerte occupent respectivement la deuxième et la troisième place s’explique par le vent du secteur Ouest qui souffle sur ces régions et qui pousse les embarcations (vent arrière) sur les côtes de Pantellaria et Mazzara. Les itinéraires partant de la Galite vers la Sardaigne et de Béni Khiar vers Lampeduza, qui sont déjà discriminés par le facteur physique, sont écartés en raison du vent très défavorable (vent de travers).
      La place occupée par Zarzis (4ème place) s’explique uniquement par sa proximité des frontières libyennes et par le vent modéré qui domine la région.

      3. Comment lutter contre le fléau ?

      Tout d’abord, il faut signaler que nos voisins européens déploient leur force (Opération Sofia) sur nos frontières et cherchent à s’ingérer dans nos affaires intérieures sous prétexte de lutter contre l’immigration clandestine. Plusieurs déclarations de responsables européens rentrent dans ce sens :

      Le 15 février 2011, le ministre de l’intérieur italien Roberto Maroni propose de déployer des policiers italiens en Tunisie. Le 9 avril de la même année, il parle de « débarquement » de 22.000 Tunisiens sur les côtes italiennes.
      Le 26 mai 2011, le député maire de Nice, Christian Estrosi, déclare “On constate aussi qu’une partie d’entre eux (les imigrés) – et cela est plus grave – appartiennent aux 10 000 délinquants condamnés et évadés des prisons.”
      Le 3 juin 2018, le nouveau ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini déclare « Il y a de plus en plus de migrants clandestins qui arrivent de Tunisie ici. Ce ne sont pas des réfugiés de guerre mais bien souvent des délinquants et ex-détenus. »
      Dans son projet de rapport 2018/2044(INI), la commission spéciale sur le terrorisme demande au parlement européen « que le mandat de l’opération #EUNAVFOR_MED Sophia soit étendu et que sa portée territoriale soit élargie afin de mieux répondre à l’évolution des schémas migratoires tels que les débarquements fantômes en provenance de la Tunisie, et que la lutte contre le terrorisme soit spécifiquement couverte par son mandat ». Elle propose aussi de « saisir Conseil de sécurité de l’ONU en vue d’adopter une résolution permettant à Sophia d’accéder aux eaux territoriales des États côtiers afin d’effectuer des contrôles sur les navires suspects ».
      Ensuite, il faut appliquer les textes juridiques propres à la matière :
      le Protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer, additionnel à la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée en 2000.
      notre réglementation intérieure en matière de lutte contre l’émigration clandestine et notamment la loi du 3 février 2004 relative à la traite des personnes et au trafic des migrants.
      Les accords bilatéraux (avec la France et l’Italie) concernant les migrants.

      Sur le plan opérationnel, la lutte doit se baser sur deux volets ; le renseignement et l’intervention. Le renseignement est la seule solution pour compenser le manque de moyens matériels dont souffrent nos unités.

      Aujourd’hui, l’intervention est handicapée par le manque d’unités navales et la diversité des intervenants en mer qui appartiennent aux différents ministères (marine nationale, garde maritime nationale et douane). Pour assurer notre souveraineté sur les espaces maritimes qui nous reviennent de droit et remplir nos missions en mer (dont la lutte contre l’émigration clandestine), il faut agir en deux directions :

      Adopter le concept de la sauvegarde maritime pour assurer la synergie des efforts entre tous les intervenants en mer,
      Déployer nos unités en fonction des impératifs du moment. A titre d’exemple, basculer des unités sur le port de Sfax, durant les mois de septembre et d’octobre pour couper la route à l’émigration clandestine entre Kerkennah et Lampedusa.

      Ainsi, ce sont quelques idées proposées aux décideurs pour les éclairer sur le coté opérationnel de l’émigration irrégulière. La guerre contre ce fléau ne peut être gagnée qu’avec la combinaison de mesures d’ordre économique et social.

      http://www.leaders.com.tn/article/25601-l-immigration-irreguliere-conception-de-l-operation-et-parade
      #émigration_irrégulière #migrations #asile #réfugiés #Tunisie #statistiques #chiffres #histoire #opération_sophia #externalisation
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  • Tunisie : le ministre sortant des Affaires sociales révèle la quasi-faillite du système de sécurité sociale
    Mahmoud Ben Romdhane : ce qui a été fait et ce qui attend mon successeur
    http://www.leaders.com.tn/article/20493-mahmoud-ben-romdhane-ce-qui-a-ete-fait-et-ce-qui-attend-mon-succes

    Les caisses de sécurité sociale

    A mon arrivée à la tête de ce ministère, l’état des idées prévalant ici, comme à l’échelle du gouvernement, était que le problème majeur était la Cnrps - la caisse des fonctionnaires-, mais que moyennant un report volontaire (2 ou 5 ans) de l’âge de départ à la retraite, la situation s’améliorerait rapidement et que dans deux ou trois ans, la Cnrps deviendrait une institution excédentaire, florissante. De par ma profession et mon expérience (professeur de sciences économiques ayant dirigé plusieurs recherches sur la soutenabilité des caisses de sécurité sociale), je savais que cela était irréaliste, inconcevable. Je faisais immédiatement engager les tests actuariels et parvenais à la conclusion attendue : la Cnrps était confrontée à des déficits exponentiels, abyssaux, et le report volontaire de l’âge de départ à la retraite est loin de suffire pour mettre un terme à la dérive. Dès le début du mois de mars, j’organisais une rencontre avec les cadres du ministère, les P.D.G. des Caisses, les partenaires sociaux et le Bureau international du travail (BIT) où je révélais l’effondrement imminent de la Cnrps, faute de réforme radicale immédiate, portant non seulement sur l’âge de la retraite, mais sur les autres paramètres.
    Un système de protection sociale menacé

    Quelque temps plus tard, je faisais clairement apparaître que tout le système de protection sociale était en effondrement et que la crise de la Cnss –la caisse du secteur privé- n’avait rien à envier à celle de la Cnrps. Si les pensions de retraite du secteur public comme du secteur privé continuent d’être servies, c’est parce que ces deux Caisses ne transfèrent plus à la Cnam qu’une partie de plus en plus réduite des cotisations qu’elles prélèvent au titre de l’assurance maladie. La Cnam a pu continuer d’assurer les prestations en puisant dans ses réserves, mais celles-ci sont aujourd’hui épuisées. Aujourd’hui, toutes les caisses ont épuisé leurs réserves.

  • Il faut sauver Sfax, capitale de la Culture arabe !
    http://www.leaders.com.tn/article/19708-il-faut-sauver-sfax-capitale-de-la-culture-arabe

    A quelques semaines seulement du coup d’envoi en juillet prochain des manifestations célébrant Sfax, capitale de la Culture arabe, le comité d’organisation, conduit par Samir Sellami, décide dans sa majorité de jeter l’éponge. Une démission, que Sellami explique comme un "cri d’alarme" contre « un contexte magmatique » et une « multiplication d’interférences », en plus du manque d’appui indispensable. En allumant ces de feux de détresse, les démissionnaires affirment qu’ils ne se dérobent guère de la responsabilité qui leur a été confiée, mais ne sauraient l’assumer et la réussir dans les conditions actuelles. Laissant la société civile et les bonnes volontés s’y débattre toutes seules, les autorités régionales n’ont pas réussi ni à anticiper la rupture, ni à renouer les fils.

    Malheureusement on ne saura rien des enjeux réels de cet abandon. Peut être dans Nawaat ?

  • Slaheddine Dchicha, universitaire retraité franco-tunisien, spécialiste de la Communication Internationale relève sans concessions les lacunes du renseignement tunisien et l’évidence de « l’ennemi intime »

    Ben Guerdane, l’ennemi intime
    http://www.leaders.com.tn/article/19309-ben-guerdane-l-ennemi-intime

    Bien sûr, la première question qui surgit presque spontanément est celle concernant la défaillance voire l’absence du renseignement. Dans une ville frontalière située à un jet de pierre de la poudrière libyenne et traversée depuis longtemps par toutes sortes de trafiquants, comment s’expliquer ce qui s’est passé ? Comment expliquer l’infiltration des terroristes dans cette ville ? Comment ont-ils pu procéder à des assassinats ciblés ? Comment ont-ils pu aménager tant de caches et y déposer autant d’armes et de munitions ? Où étaient les agents de renseignement ? N’avaient-ils pas des indicateurs ? N’étaient-ils pas parmi la population comme des poissons dans l’eau ?...

    Tout Tunisien du Sud et peut-être tout tunisien tout court connaît Ben Guerdane. Cette ville-porte de Tripoli et au-delà de toute la Libye, en raison de l’économie informelle, est un supermarché à ciel ouvert, c’est aussi un centre bancaire sauvage où les bureaux de change improvisés s’alignent les uns à côté des autres avec pignon sur rue.

    Tout Tunisien s’étant déplacé dans cette région a dû être frappé par les étals insolites qui proposent de l’essence et du gasoil dans des récipients tout aussi insolites disposés en bordure des routes : bouteille, jerricans, barils…Ainsi l’économie informelle et parallèle fait partie du paysage et s’affiche en plein jour tout comme ces jeunes et moins jeunes qui, transformés en agents de change à la sauvette, agitent d’épaisses liasses de billets de dinars tunisiens et de livres libyenne sous le nez des automobilistes et au vu et su des policiers et des douaniers.

    Tout le monde le sait, la population transfrontalière de Ben Guerdane a toujours profité de la manne libyenne : tourisme, commerce de toutes sortes engendrées par l’embargo international, produits importés hors taxe, denrées subventionnées exportées…et depuis la chute du dictateur de Tripoli et l’intervention de l’Otan, les trafiquants puisent dans le gigantesque arsenal de Kadhafi et proposent des denrées autrement plus lucratives et beaucoup plus nuisibles.

    Dans ce contexte, ce qui vient d’arriver n’est pas surprenant au contraire il était prévisible voire prévu puisque des études et des rapports contenant des avertissements et des mises en garde circulent depuis plus d’un an.

    #Tunisie #daesh #EI #terrorisme

  • Une série de liens sur les mobilisations à Sfax pour et contre la fermeture de l’usine polluante de la SIAPE

    Abdelkafi Kamoun, Hajer, ‘L’asfaxie’, Leaders, 2016 <http://www.leaders.com.tn/article/18919-l-asfaxie> [accessed 20 January 2016]
    B., I., ‘Sfax  : Mobilisation Pour La Fermeture de L’usine de La Siape’, Kapitalis, 2016 <http://kapitalis.com/tunisie/2016/01/12/sfax-mobilisation-pour-la-fermeture-de-lusine-de-la-siape> [accessed 18 January 2016]
    Dami, Samira, ‘Ne Prohibons Pas L’art Urbain’, 2016 <http://www.lapresse.tn/17012016/109174/ne-prohibons-pas-lart-urbain.html> [accessed 18 January 2016]
    Gdoura, Abdeljalil, ‘Pour Un Développement Durable à Sfax : Il Faut Délocaliser La SIAPE | Beit ElKhibra’, 2014 <http://www.beit-elkhibra.tn/?p=459&lang=fr> [accessed 18 January 2016]
    ‘La société civile se mobilise’, <http://www.lapresse.tn/14012016/108999/la-societe-civile-se-mobilise.html> [accessed 18 January 2016]
    ‘Les Habitants de Mdhila Refusent La Délocalisation de La SIAPE de Sfax à Leur Région’, Mosaique FM, 2016 <http://www.mosaiquefm.net/fr/1962/les-habitants-de-mdhila-refusent-la-delocalisation-de-la-siape-de-sfax-a> [accessed 18 January 2016]
    ‘Sfax  : Organisation D’une Marche de Protestation Pour Revendiquer La Fermeture de La SIAPE’, ShemsFm.net, 2016 <http://www.shemsfm.net/fr/actualite/sfax-organisation-d-une-marche-de-protestation-pour-revendiquer-la-fermetur> [accessed 18 January 2016]
    TAP, ‘Bientôt, L’usine SIAPE Sera Transferée de Sfax Vers Gafsa  !’, Nessma Tv, 2016 <http://www.nessma.tv/new/nationale/bientot-l-usine-siape-sera-transferee-de-sfax-vers-gafsa-2483> [accessed 18 January 2016]
    ‘Tunisie  : Manifestation à Sfax Pour La Fermeture D’une Usine de Transformation Des Phosphates’, JeuneAfrique.com, 2016 <http://www.jeuneafrique.com/294158/politique/tunisie-manifestation-a-sfax-fermeture-dune-usine-de-transformation-ph> [accessed 18 January 2016]
    walid, ‘Sfax : Le Transfert de La SIAPE de Sfax à Medhilla Aura Lieu Fin 2016 | Directinfo’, 2016 <http://directinfo.webmanagercenter.com/2015/01/10/tunisie-sfax-le-transfert-de-la-siape-de-sfax-a-medhill> [accessed 18 January 2016]

  • Encore un bon point pour le forum social mondial (FSM) de Tunis !
    http://www.leaders.com.tn/article/17859-encore-un-bon-point-pour-le-forum-social-mondial-fsm-de-tunis

    Un des syndicats les plus puissants des Etats Unis vient de rejoindre le mouvement BDS de boycott d’Israël lors de sa convention nationale tenue à Baltimore au cours de la dernière semaine d’août 2015. Pour justifier sa prise de position, ce syndicat évoque « la longue histoire de violation des droits des Palestiniens par Israël ». Ainsi, The United Electrical, Radio and Machine Workers Union est devenu le premier syndicat à l’échelle nationale américaine à appeler au boycott d’Israël. Dans la foulée, il a aussi affirmé son soutien à l’accord sur le nucléaire iranien.

  • Mansour Moalla : Le tourisme, un secteur mal géré
    http://www.leaders.com.tn/article/17789-mansour-moalla-le-tourisme-un-secteur-mal-gere?nuid=0&did=0

    Le tourisme est un problème d’une grande et triste actualité. Le mal dont souffre le secteur est né dès les premiers temps de la création des premiers hôtels. Ce mal, c’est la mauvaise gestion du secteur.

    #Tunisie#attentats#tourisme#terrorisme#

  • Tahar Haddad, écrivain féministe avant la lettre
    http://www.leaders.com.tn/article/17720-tahar-haddad-ecrivain-feministe-avant-la-lettre?nuid=0&did=0

    L’essai de T. Haddad sur la femme fait date par l’audace de ses propositions innovantes. Une idée- clé guide la trame du livre : l’évolution de la société tunisienne est impossible sans la participation de la femme. Reprenant le débat sur l’évolution de la société, T.Haddad en vient à examiner la question de la femme sous l’angle des normes religieuses et des mutations sociales. Affirmant la comptabilité de l’Islam avec le progrès social, il propose une relecture moderniste des textes sacrés. C’est tout un programme.

  • Winou el petrol : La vérité
    http://www.leaders.com.tn/article/17432-winou-el-petrol-la-verite
    Une réponse du journal des milieux d’affaire tunisien à la campagne Winou el petrol. Bcp d’informations - enfin ! c’était l’un des objectifs de la campagne. Pas sur qu’ils répondent à toutes les questions. Je relève sans avoir le temps d’y regarder en détail

    Une vaste campagne de déstabilisation est orchestrée en instrumentalisant des experts pétroliers autoproclamés qui ont diffusé à grande échelle une série de contre-vérités sur le secteur pétrolier. L’objet des articles de ce dossier, rédigés par des professionnels du secteur, est de démontrer, de manière argumentée, l’inanité de ces assertions.

    http://www.leaders.com.tn/uploads/FCK_files/Suppl%C3%A9ment%20p%C3%A9trole%20Leaders%2050(1).pdf
    #Tunisie #pétrole #énergie #gaz

  • Houssine Abassi met en garde contre « une explosion sociale imminente »
    http://www.leaders.com.tn/article/16910-houssine-abassi-met-en-garde-contre-une-explosion-sociale-imminent

    Le secrétaire général aborde d’abord les négociations sociales : « Nous en sommes encore au stade des négociations. Il est prévu que je rencontre au début de cette semaine le Chef du gouvernement (NDLR : la réunion a eu lieu ce lundi) pour reprendre les négociations après que le gouvernement ait proposé une augmentation de 40 dinars, ce qui constitue à notre sens, une humiliation pour les les fonctionnaires et les classes laborieuses. Et partant, il est hors de question que nous acceptions cette augmentation ridicule d’autant qu’il s’agit de celle de 2014.

    Ce refus est motivé par le fait que « l’augmentation proposée ne couvre pas la baisse du pouvoir d’achat des employés ». C’est pourquoi, il réclame une augmentation de 35% sur trois ans « de manière à créer un équilibre entre le salaire et revenu ». Et ce n’est pas fini : « Dès la fin de ces négociations, nous entamerons d’autres au titre des années 2015/2016 ». Et il ajoute. « Nous avons d’autres revendications comme le gel des prix des produits de première nécessité ». « Faute de quoi, avertit-il, nous risquons d’assister à une explosion sociale que nous ne pourrons pas juguler.

  • Comment s’explique la victoire de Caïd Essebsi
    http://www.leaders.com.tn/article/comment-s-explique-la-victoire-de-caid-essebsi-statistiques-preliminaire

    La victoire de Béji Caïd Essebsi tient, numériquement, en trois éléments qui se rejoignent et se superposent :

    la mobilisation des électeurs des deux camps : Béji Caïd Essebsi partaitavec une avance confortable au sortir du premier tour. La mobilisation des électeurs des deux camps lui a donc permis de ne pas perdre cette avance ;
    les reports d’électorats :ayant bénéficié du soutien explicite ou implicite des trois autres principaux candidats du premier tour, l’électorat de Béji Caïd Essebsi s’est déplacé pour inclure une partie des électorats de ces candidats ;
    une progression plus importante que celle de son adversaire dans la grande majorité des circonscriptions :tandis que Marzouki gagnait principalement du terrain dans quelques circonscriptions où il avait déjà un avantage, Béji Caïd Essebsi avançait fortement dans les circonscriptions qui avaient voté majoritairement pour un candidat tiers, tout en consolidant son avance dans les circonscriptions où il disposait déjà d’un avantage et en réduisant l’écart dans certaines circonscriptions où il était derrière.


    #cartographie_électorale #élections #tunisie

  • Ennahdha : Que s’est-il passé entre la 32ème et la 33ème session de Majlis Choura ?
    http://www.leaders.com.tn/article/ennahdha-que-s-est-il-passe-entre-la-32eme-et-la-33eme-session-de-majlis

    Ce n’est pas un hasard que le communiqué consacre son dernier paragraphe au cas de Hamadi Jebali l’ancien secrétaire général qui a annoncé entre les deux sessions son retrait du mouvement. Sa démission qu’il dit « irrévocable » dans Al-Chark Awsat ainsi que les positions critiques de deux faucons d’Ennahdha, les anciens constituants Habib Ellouze et Sadok Chourou , tous trois favorables à Moncef Marzouki indiquent clairement que quelque chose est en train de se tramer au sein du mouvement. En tout cas le changement de tonalité entre la 32ème et la 33ème session de Majlis Choura suggère que la ligne du président du mouvement Rachid Ghannouchi , en faveur de l’apaisement et de l’entente avec les autres partenaires de la scène politique semble pour le moment prévaloir .

  • Le premier tour de l’élection présidentielle : une analyse statistique des résultats
    http://www.leaders.com.tn/article/le-premier-tour-de-l-election-presidentielle-une-analyse-statistique-des
    Très claire et très intéressante analyse des résultats du premier tour de la présidentielle tunisienne et des possibles scénarios pour le second tour

    Il semble clair que Béji Caïd Essebsi s’engage dans le second tour de la présidentielle avec une avance confortable face à Mohammed Moncef Marzouki. Cet avantage, bien que clair, n’est toutefois pas insurmontable. Une abstention massive des électorats des alliés naturels de Nidaa Tounes ainsi qu’une grande mobilisation des électeurs d’Ennahdha autour de Mohammed Moncef Marzouki constituent la clé d’un retournement de situation.

    Les swing districts dans la perspective de ce second tour apparaissent en gris...


    #Tunisie #élections #cartographie

  • Résultats des législatives et démarrage des présidentielles : le calendrier détaillé
    http://www.leaders.com.tn/article/resultats-des-legislatives-et-demarrage-des-presidentielles-le-calendrie

    Maintenant que le vote pour les élections législatives a été effectué dimanche 26 octobre, comment se présente le calendrier électoral pour ce qui est de la proclamation des résultats provisoires, des recours et des résultats définitifs ? Selon le chronogramme fixé par l’ISIE, le dernier délai pour la proclamation des résultats préliminaires des législatives est fixé pour ce jeudi 30 octobre. La période de recours en opposition à l’encontre des résultats préliminaires s’étend sur 21 jours à compter de la clôture des dépouillements et l’ISIE proclamera les résultats définitifs sous 48 heures. Ce sera au plus tard, le 24 novembre 2014. Les élus de la nouvelle Chambre des Représentants seront convoqués à se réunir dans un délai de 15 jours, soit, au cours de la première quinzaine du mois de décembre.

  • Ghariani s’en va : un coup dur pour Nidaa Tounès ?
    http://www.leaders.com.tn/article/ghariani-s-en-va-un-coup-dur-pour-nidaa-tounes?id=15319

    Encore un coup dur pour Nidaa Tounès. A quelques jours des élections, le secrétaire général de l’ex RCD, et actuel conseiller du président de Nidaa Tounès, Mohamed Ghariani a décidé de claquer la porte après avoir constaté qu’il était marginalisé et « pour protester contre l’absence de démocratie au sein du parti ». Intervenant lundi, dans la deuxième partie de la soirée sur Hannibal tv, Ghariani, dont c’est la première intervention sur le petit écran depuis sa sortie de prison n’a pas été tendre avec son ancien parti accusant « certaines parties de chercher à éliminer les destouriens des postes de décision et de s’en servir pour gagner des voix aux élections ».

    Apparemment, il a tenu à donner à son départ, le maximum de publicité puisque les journaux en ont été informés dès lundi après midi pour être en mesure d’en faire part ce mardi matin, l’émission étant diffusée après l’heure habituelle du bouclage. Un coup sous la ceinture dont seul un apparatchik de l’ex RCD sait le faire, même si l’intéressé jure ses grands dieux qu’il n’a aucune intention de nuire à son ancien parti « où il compte de solides amitiés ».

  • Jebali : Voilà pourquoi je ne me présente pas aux élections présidentielles
    http://www.leaders.com.tn/article/hamadi-jebali-voila-pourquoi-je-ne-me-presente-pas-aux-elections-preside

    L’ancien chef du gouvernement et secrétaire général d’Ennahdha, Hamadi Jebali a confirmé qu’il ne se présentait pas aux élections présidentielles et expliqué les raisons qui ont présidé à sa décision. Dans un communiqué publié vendredi, il s’est fit notamment « impliqué dans le chantier de transformation de la Tunisie » et restait conscient « que tout clivage concernant l’identité, la religion et l’appartenance régionale représente un danger dans cette phase actuelle de Transition ». Il « garde l’espoir, qu’avec le temps, nous n’aurons à traiter que des conflits de nature exclusivement politique qui ne s’adossent pas à des référentiels idéologiques néfastes convoquant régression démocratique, violence, guerre civile et ingérence étrangère ». Jebali « laisse le temps à la Constitution de s’ériger comme référentiel nouveau et commun à nos comportements politiques. Et déclare : « Je décide donc en toute conscience et indépendance de ne pas me présenter aux prochaines élections présidentielles.

  • Présidentielle : Kamel Morjane officiellement candidat
    http://www.leaders.com.tn/article/presidentielle-kamel-morjane-officiellement-candidat?id=15029

    Alors qu’on le disait hésitant, Kamel Morjane, président du parti El Moubadara vient de franchir le pas en annonçant sur son compte Facebook sa décision de se porter officiellement candidat à l’élection présidentielle dont le premier tour aura lieu le 23 novembre prochain. La nouvelle était attendue bien que l’intéressé ait fait durer le suspense.

    Cette décision est annoncée au lendemain du grand meeting présidé par le chef de Nidaa Tounés, Béji Caïd Essebsi au cours duquel il a expliqué les raisons de sa candidature. M. Morjane qu’on disait proche de BCE qui, en retour ne tarissait pas d’éloges sur lui, avait dit qu’il ne se représenterait pas au cas où « Si Béji » était candidat, rappelle-ton.

  • Rached Ghannouchi en Chine et bientôt à l’université de Yale
    http://www.leaders.com.tn/article/rached-ghannouchi-en-chine-et-bientot-a-l-universite-de-yale?id=15033

    Laissant la Tunisie dans l’effervescence du dépôt des candidatures aux élections présidentielles, le chef d’Ennahdha s’est envolé dimanche soir vers Pékin pour un séjour d’une semaine. Il aura à cette occasion des entretiens avec les hauts dirigeants chinois, indique son cabinet. Accompagné de membres de son staff et d’hommes d’affaires, il participera également à un symposium international consacré au partenariat économique.

    A peine rentré de Chine, Ghannouchi reprendra à nouveaux l’avion pour se rendre, la fin du mois, aux Etats-Unis. Invité par l’Université de Yale, au nord de New-York, il donnera une conférence sur l’expérience d’Ennahdha dans la transition démocratique.

  • Tunisie, L’UGTT : les syndicalistes voteront contre ceux qui nous ont agressés
    http://www.leaders.com.tn/article/l-ugtt-et-les-elections-les-syndicalistes-voteront-contre-ceux-qui-nous-

    Après une série de consultations qui ont englobé les structures syndicales nationales, régionales et sectorielles, l’Instance administrative de l’ UGTT a appelé les dirigeants de ces structures à ne pas se porter candidats aux prochaines élections qu’il s’agisse des listes partisanes ou indépendantes, une posture qui n’est pas synonyme de neutralité puisqu’elle les exhorte à ne pas voter pour les formations qui ont exercé ou incité à la violence contre eux. Le communiqué vise de toute évidence les Ligues de Protection de la Révolution aujourd’hui dissoutes, le Mouvement Ennahdha et le syndicat qui lui est proche, ainsi qu’un parti de la troika.

    Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Belgacem Affia a été plus explicite. Dans une interview au journal El Maghreb, il se dit confiant dans la capacité des travailleurs à faire la distinction entre « ceux qui nous ont jeté des fleurs et ceux qui nous ont lancé des ordures et des poubelles, un certain 4 décembre, place Mohamed Ali ».

    Pour prévenir les risques de fraude et tout autre dépassement, l’UGTT a mobilisé tous ses moyens matériels et humains pour s’assurer de la transparence des opérations de vote à travers son observatoire avec la collaboration de la LTDH et l’Institut Arabe des Droits de l’Homme. Et en accord avec l’ISIE, la centrale a appelé les responsables syndicaux dans les régions à déposer leur au poste d’observateur auprès des IRIE .

  • Pourquoi l’Algérie a déroulé le tapis rouge à Rached Ghannouchi
    http://www.leaders.com.tn/article/pourquoi-l-algerie-a-deroule-le-tapis-rouge-a-rached-ghannouchi?id=14878

    Le chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi est rentré « fort satisfait » de sa visite dimanche à Alger. Ses entretiens avec le président Abdelaziz Bouteflika et de très hauts dirigeants du pays voisin ont été qualifiés de « fraternels et productifs ». A deux mois des élections législatives, l’invitation algérienne prend une signification particulière, soulignée par les multiples marques protocolaires qui ont été réservé à Ghannouchi et aux membres de sa délégation. Accompagné de Fathi Ayadi, Ameur Laarayedh, Rafik Abdessalem et Lotfi Zitoun, il a eu droit au tapis rouge lors de son arrivée à l’aéroport d’Alger, à une escorte protocolaire renforcée avec des agents tout au long du parcours, comme pour un chef d’Etat, et surtout à des entretiens approfondis avec les premiers dirigeants.