Le Club

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  • Lettre des 100 contre l’interdiction du colloque « Israël : un État d’apartheid ? »
    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/190212/lettre-des-100-contre-l-interdiction-du-colloqu

    Nous avons en effet appris que la direction de l’Université avait pris connaissance du programme du colloque et de la liste des intervenants avant de donner son accord, et que le Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Étudiantes avait même attribué une subvention de 2500 euros à l’initiative.

    C’est donc bien suite à des pressions, voire des menaces venues de l’extérieur que vous avez décidé de faire machine arrière. Cela nous semble particulièrement préoccupant : l’Université doit-elle se soumettre aux pressions politiques, de quelque ordre qu’elles soient ? N’est-ce pas précisément sa fonction que de permettre que les libertés académiques puissent s’exercer dans les meilleures conditions ?

    Nous ne partageons pas nécessairement les vues et les objectifs du colloque des 27 et 28 février. Mais l’essentiel n’est pas là. Ce qui est en jeu est en effet le droit de mettre en débat dans l’espace public, en l’occurrence dans ce lieu symbolique qu’est l’Université, des travaux et des opinions qui méritent d’être entendues et qui ne sont en aucun cas répréhensibles d’un point de vue légal.

    Que le CRIF ne souhaite pas que certaines positions soient défendues est une chose. Qu’une institution universitaire cède à la pression et aux menaces en est une autre. Imaginerait-on un colloque sur le Tibet annulé au motif que des représentants officiels ou officieux du gouvernement chinois menaceraient de troubler l’événement ?

  • Paris 8 censure le colloque « Des nouvelles approches sociologiques, historiques et juridiques à l’appel au boycott international : Israël, un Etat d’apartheid ? »
    http://www.espacedatapresse.com/fil_datapresse/consultation_cp.jsp?ant=reseau_2732072

    Le thème de ce colloque, la nature des interventions envisagées, comme les intitulés des contributions, à caractère fortement polémique, ont été à l’origine de vives réactions laissant présager un risque sérieux de troubles à l’ordre public et de contre-manifestations qu’il appartient à l’université de prévenir.

    Ce paragraphe explique implicitement que, à la moindre menace de n’importe quel groupuscule sioniste jugeant n’importe quel sujet « polémique » de venir organiser une « contre-manifestation », l’Université refusera d’accueillir un colloque sur la Palestine.

    Electronic Intifada présente l’affaire, et indique :
    http://electronicintifada.net/blogs/david/paris-university-pulls-plug-israeli-apartheid-talk

    The complaint against the conference was made by the representative council for Jewish organizations in France, or CRIF as it’s better known. It had objected to the participation of Omar Barghouti, coordinator of the Palestinian campaign for boycott, divestment and sanctions (BDS) against Israel.

    Faut-il comprendre que le CRIF a menacé l’Université de « troubles à l’ordre public et de contre-famnistations » si le colloque était maintenu ?

  • La mise au pilori du commandant Pichon (Mediapart)
    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/151211/la-mise-au-pilori-du-commandant-pichon

    Les usages policiers abusifs du fichier STIC n’avaient pas à être dénoncés par un fonctionnaire de police, a estimé le tribunal administratif de Melun, qui a rejeté trois des quatre requêtes du policier, mis en retraite d’office. Décryptage, par Virginie Gautron, juriste (Nantes), et Frédéric Ocqueteau, sociologue (CNRS-Cesdip). (...) Source : Mediapart

  • La direction générale de l’enseignement scolaire, une citadelle kafkaienne | Suzanne Citron (Mediapart)
    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/251111/la-direction-generale-de-lenseignement-scolaire

    dans les dernières décennies, la complexification de la société s’est propulsée dans le système éducatif : révolution électronique et informatique, mutations urbanistiques, multiplication des savoirs et des problématiques, directives européennes... La machinerie napoléonienne a enregistré ces interpellations par la prolifération de cellules centrales. Chaque nouvelle « mission » de l’éducation donne lieu à la création d’un bureau ou sous-bureau spécifique : « valeurs de la république », « développement durable », etc. Ainsi s’est constitué, en concurrence avec l’Inspection générale maintenue comme structure à part, un monstre bureaucratique dénommé Direction générale de l’enseignement scolaire, DGESCO, dont voici un aperçu de l’organigramme (...) -------------- La polémique cristallisée autour de la suppression d’environ 60.000 postes d’enseignants depuis 2007 et de la proposition de François Hollande de rétablir ce nombre en cinq ans laisse de côté tout questionnement de fond. Pourtant, depuis des années, l’Education nationale vit dans un malaise (...) Source : Mediapart

  • Reconstruire l’enseignement supérieur et la recherche | Christian Topalov (Mediapart)
    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/140611/reconstruire-lenseignement-superieur-et-la-rech

    Qu’est-ce qui, dans le cataclysme qui sévit actuellement en France dans l’enseignement supérieur et la recherche, fait courir de si graves dangers aux sciences humaines et sociales (SHS) ? Les mêmes choses que pour les autres disciplines, mais de façon particulière. Trois malheurs : la précarisation des conditions de recherche, la destruction de la gestion collégiale des institutions, l’asservissement de la science

  • Bernard-Henri Lévy, épargnez aux Syriens votre soutien !
    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/270511/bernard-henri-levy-epargnez-aux-syriens-votre-s

    Nous jugeons pour le moins indécent que des personnes comme Bernard-Henry Lévy, qui se sont toujours illustrées par leur hostilité aux revendications légitimes du peuple palestinien et par leur coupable complaisance pour la colonisation des territoires occupés, y compris le Golan syrien, tentent de récupérer le mouvement populaire en Syrie au moment où il affronte avec un admirable courage la terrible machine répressive d’un pouvoir aux abois.

    Nous considérons ce texte et toute initiative qui serait prise dans l’avenir par SOS Syrie, quelle que soit l’appellation sous laquelle ce groupe pourrait se présenter, comme des manœuvres sordides qui visent à détourner l’opposition démocratique syrienne de ses objectifs et portent atteinte à sa crédibilité devant son peuple.

    Hé, c’est réjouissant, ça !

    Et ça réjouit visiblement le Safir :

    As-Safir Newspaper - برنارد هنري ليفي يفشل في اختراق معارضين سوريين
    http://www.assafir.com/Article.aspx?EditionId=1858&ChannelId=43756&ArticleId=3143&Author=

    وجاء في البيان بعنوان «برنار هنري ليفي: وفّروا على السوريين دعمكم!»: «نعتبر ان شخصيات مثل ليفي، لطالما كانت معادية لمطالب الشعب الفلسطيني الشرعية وراضية عن الاستيطان الإسرائيلي في الأراضي المحتلة بما في ذلك الجولان المحتل... هي شخصيات تحاول اليوم الالتفاف على التيار الشعبي في سوريا في وقت يواجه السوريون بشجاعة مدهشة الآلة القمعية للسلطة».

    • Il est la risée de tous ceux qui réfléchissent un peu, il est la risée du ouaibe, il est la risée des américains du nord qui ont gardé un peu de sens critique et ... il arrive encore à publier dans le monde. J’avoue que ça me dépasse.

  • Sol, ou quand l’impossible ne peut qu’advenir | Marta Malo de Molina (Relevé sur le Net...)
    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/270511/sol-ou-quand-limpossible-ne-peut-quadvenir

    Le 15 mai, enthousiasmée par le nombre des manifestants et la nouveauté de l’atmosphère, une équipe de radio interviewe : « Comment voyez-vous l’avenir ? » Beaucoup de réponses, en dépit de l’énergie ambiante, sont pessimistes : « sombre ». Lundi dernier [23 mai], quand la nouvelle du campement de Sol s’est répandue comme une traînée de poudre dans les réseaux sociaux, un participant d’une liste d’échange de biens et services a écrit : « A quoi (...)

  • Étrangers malades : l’État contre le droit (Cette France-là)
    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/130411/etrangers-malades-letat-contre-le-droit

    « La France n’a pas à supporter toutes les assurances-maladie de tous les pays du monde ! » Claude Guéant l’annonçait dans Le Figaro Magazine : pour « réduire l’immigration légale », il suffit de la rendre illégale. Ainsi des étrangers malades. En effet, le ministre de l’intérieur ne se contente pas de prolonger le combat engagé par Nicolas Sarkozy contre l’immigration « subie », en particulier familiale. Il ne lui suffit pas de confirmer le renoncement présidentiel à la rhétorique politique qui prétendait favoriser l’immigration de travail, dite « choisie ». Il s’emploie à justifier la remise en cause du droit au séjour pour raisons médicales. Le sujet est d’actualité : parmi d’autres reculs des droits fondamentaux, c’est l’un des articles du projet de loi Besson sur l’immigration qui repasse devant le Sénat.
    « La France n’a pas à supporter toutes les assurances-maladie de tous les pays du monde ! » Claude Guéant l’annonçait dans [ Le Figaro Magazine : pour « réduire l’immigration légale », il suffit de la rendre illégale. Ainsi des étrangers malades. En effet, le ministre de l’intérieur ne se contente pas de prolonger le combat engagé par Nicolas Sarkozy contre l’immigration (...)

  • L’idéologie antimusulmane se construit pierre à pierre | Esther Benbassa (Mediapart)
    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/060411/lideologie-antimusulmane-se-construit-pierre-pi

    De quoi l’islam est-il le nom ? Ce contre-débat, nous aurions pu tout aussi bien l’intituler : de quoi la laïcité est-elle le nom ? Le 5 avril, s’ouvrait le débat de l’UMP sur la laïcité et l’islam, comme si l’un, en fait, était le nom de l’autre. Finalement, les deux mots sont devenus les vecteurs d’un discours xénophobe, quand la laïcité est d’abord un principe et une condition de la coexistence -entre croyants et non-croyants, aussi bien qu’entre les religions elles-mêmes auxquelles elle demande de se respecter et d’éviter d’envahir l’espace public et politique.
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    De quoi l’islam est-il le nom ? Ce contre-débat, nous aurions pu tout aussi bien l’intituler : de quoi la laïcité est-elle le nom ? Le 5 avril, s’ouvrait le débat de l’UMP sur la laïcité et l’islam, comme si l’un, en fait, était le nom de l’autre. Finalement, les deux mots sont devenus les vecteurs (...)