• Demain, discussion avec les auteurs de On s’en câlisse à Montreuil :
    http://michelefirk.noblogs.org

    On s’en câlisse (« On s’en fout » en québécois) raconte et s’inspire de la plus longue grève étudiante de l’histoire du Québec au printemps 2012. 8 mois de mouvement Confrontés au départ à une hausse des frais de scolarité, les étudiants, huit mois durant, se sont lancé dans une résistance acharnée, révélant ainsi des puissances insoupçonnées jusqu’alors dans la métropole de Montréal.

    On s’en câlisse est un récit précis d’une mémoire tactique du mouvement.

    Deux ans après son début, nous pouvons maintenant discuter des formes communes qu’il entretient avec de récents mouvements. Le mouvement québécois n’est qu’un exemple parmi d’autres mais il peut dire beaucoup du présent.

    http://www.entremonde.net/client/gfx/photos/produit/15RUPTURE-couv2_46.jpg

    #grève #Canada #Québec

  • Discussion autour du livre On s’en câlisse
    L’Insoumise, 10, rue d’Arras, Lille, samedi 30 novembre à 16h

    Février à septembre 2012 : le Québec est foudroyé par la plus longue grève étudiante de son histoire.
    L’augmentation des frais de scolarité rencontre une résistance acharnée, qui prend les traits d’un soulèvement général avec des actions et manifs du matin au soir, et le fracas des casseroles. Le pouvoir libéral perd pied et décrète une loi d’exception.
    À quoi la rue répond « la loi spéciale, on s’en câlisse », on s’en fout.
    Les grévistes parviennent même à contrer les injonctions juridiques contre la grève elle-même et le mouvement n’en prend que plus d’ampleur. Reparler de ce mouvement, à partir du livre « on s’en câlisse » élaboré collectivement,c’est en rediscuter les forces dans les blocages et les actions, les formes d’organisation dans la rue et les assemblées, les usages d’internet et les rires de défiances, pour s’en faire une histoire et s’en inspirer tout autant en pratique qu’en théorie puisque le printemps québécois est aussi singulier qu’exemplaire des luttes actuelles.

    #grève #Québec #Canada

    http://www.entremonde.net/client/gfx/photos/produit/15RUPTURE-couv2_46.jpg

  • Quelques discussions fin octobre autour du livre sur la grève au Québec, manière d’ébaucher une grammaire à la multitude des plus récents mouvements :

    Fin octobre, tournée de discussions publiques pour rediscuter du livre on s’en câlisse dans quelques villes en France/Suisse :
    venez-donc !!!

    le 23/10 à Dijon
    le 24/10 à Genève
    et le 26/10 à Lyon

    Toutes les infos ci-dessous :
    –---------------
    Espace autogéré des Tanneries - mercredi 23 octobre

    18H Café-lecture :

    "On s’en câlisse : histoire profane de la grève, Québec, printemps
    2012", par Collectif de débrayage. Présentation et discussion avec des
    auteurs du livre et grévistes anonymes.

    Février à septembre 2012 : le Québec est foudroyé par la plus longue
    grève étudiante de son histoire. L’augmentation des frais de scolarité
    rencontre une résistance acharnée, qui prend vite les traits d’un
    soulèvement généralisé. Le pouvoir libéral perd pied et décrète une loi
    d’exception. A quoi la rue répond "la loi spéciale, on s’en câlisse",
    on s’en fout. La grève se joue des injonctions, elle défie toute
    tentative de mater juridiquement un conflit politique. L’image
    consensuelle du printemps érable néglige cette puissance de rupture
    d’un mouvement qui a fait de la ville son terrain de jeu, et de
    l’économie son ennemi. Au lieu de s’attarder sur ce qui a rassemblé
    défense de l’éducation et de la démocratie, il s’agit de saisir dans la
    grève ses lignes de partage ; la violence, le spectacle, les
    élections... Élaboré en collectif, ce livre réunit témoignages et
    analyses pour raconter la grève.

    21H Ciné : Quelques images et sons sur le "Printemps érable" et suite
    des discussions.

    Où ? -------
    Espace autogéré 17 bd Chicago - Dijon bus #12 - arrêt Chicago
    http://www.tanneries.squat.net

    –-----------------------------------------------

    le jeudi 24 à Genève :
    http://www.cuae.ch/v2/?p=2514

    –-----------------------------------------------

    le samedi 26 à 15h à la librairie la Gryffe à Lyon, 5 rue sébastien Gryffe

    Au printemps 2012, en réponse à une augmentation des frais de scolarité, démarre un mouvement aussi long (8 mois) qu’intense (avec des actions et des manifs du matin au soir pendant de semaines) montrant une résistance acharnée et des puissances insoupçonnées jusqu’alors, à Montréal.

    Le pouvoir libéral en perdit sa froideur gestionnaire, matraqua les manifestants et dégaina une loi d’exception, « la loi spéciale ». À quoi la rue répondit : « la loi spéciale, on s’en câlisse ». Cette loi provoqua quantités de manifestations nocturnes avec des casseroles et des émeutes.

    La détermination des grévistes n’avait en rien faibli face à la violence policière et des injonctions juridiques rapidement déjouées. L’étendue des tactiques utilisées renforçait encore plus la densité et l’ampleur du mouvement. Ce qui s’est joué là, faisait écho aux printemps arabes et à Occupy Wall Street.

    Depuis, alors que d’autres mouvements ont eu lieu (parc Gezi à Istanbul), « On s’en câlisse » veut raconter la nouveauté de ce soulèvement du point de vue des minorités actives qui l’ont animé : élan, formes d’organisations, diversité des tactiques d’un mouvement autant spécifique au Québec qu’au cycle mondial des luttes de ces Retour ligne automatique
    dernières années.

    Enfin le collectif pose une question fondamentale : qu’est-ce qui fait qu’un mouvement « prend » ? à laquelle il tente d’apporter des éléments de réponse en s’appuyant sur l’expérience québécoise.

    #grève #Canada #Québec

    http://www.entremonde.net/client/gfx/photos/produit/15RUPTURE-couv2_46.jpg

  • Une vision au coeur du printemps érable
    https://itineraire.ca/1270-article-une-vision-au-coeur-du-printemps-erable-edition-du-jeudi-1er

    Avant même d’entamer la lecture, le titre rappelle tout de suite le slogan scandé par les manifestants après l’entrée en vigueur de la loi 78 : « La loi spéciale, on s’en câlisse. »

    http://www.entremonde.net/client/gfx/photos/produit/15RUPTURE-couv2_46.jpg

    #Canada #Québec #grève

  • Recension de On s’en câlisse dans Le Devoir du 29 juin 2013
    http://www.ledevoir.com/culture/livres/381727/la-greve-qui-vient

    Un collectif de réflexion et d’écriture a pourtant décidé de porter la plume dans la fêlure en bravant tout le « régurgit » de bonne volonté commémorative qui a converti le printemps étudiant en simple objet de consommation historique. Pas question ici de masochisme. Il s’agit plutôt d’en retrouver la « valeur » vraie, dénuée des fétichismes sociaux propres à notre société techno-marchande, grâce aux remarquables analyses de grévistes proches ou loin de Montréal.

    http://www.entremonde.net/client/gfx/photos/produit/15RUPTURE-couv2_46.jpg

    #Canada #Québec #grève

  • Soirée de lancement-apéro autour de On s’en câlisse le 19 juin 2013
    http://la-parole-errante.org/index.php?art=174

    Février à septembre 2012 : le Québec est foudroyé par la plus longue grève étudiante de son histoire. L’augmentation des frais de scolarité rencontre une résistance acharnée, qui prend vite les traits d’un soulèvement général. Le pouvoir libéral perd pied et décrète une loi d’exception. À quoi la rue répond « la loi spéciale, on s’en câlisse », on s’en fout. La grève se joue des injonctions, elle défie toute tentative de mater juridiquement un conflit politique.

    L’image consensuelle du printemps érable néglige cette puissance de rupture d’un mouvement qui a fait de la ville son terrain de jeu, et de l’économie son ennemi. Au lieu de s’attarder sur ce qui a rassemblé - défense de l’éducation et de la démocratie –, il s’agit de saisir dans la grève ses lignes de partage : la violence, le spectacle, les élections... Élaboré en collectif, ce livre réunit témoignages et analyses pour raconter la grève. Version profane qui oppose au récit officiel les paroles irrévérencieuses de grévistes anonymes. Des blocages à l’état policier, des émeutes aux casseroles, chaque phase de la grève est dépliée afin de rendre compte d’un mouvement aussi singulier qu’exemplaire de luttes actuelles.

    http://www.entremonde.net/client/gfx/photos/produit/15RUPTURE-couv2_46.jpg

    #Canada #Québec #grève #livres #édition

  • Et encore une nouvelle parution :
    http://www.entremonde.net/On-s-en-calisse

    Qu’est-ce qui fait qu’un mouvement « prend » ? Voilà la question à laquelle le collectif de débrayage tente d’apporter des éléments de réponse, à partir du cas de figure de la grève étudiante au Québec. Le dernier en date des printemps de révolte prend ici un caractère paradigmatique, en ce que tous les éléments caractéristiques des mouvements récents y ont trouvé une forme achevée. « La loi spéciale, on s’en câlisse », pouvait-on entendre à Montréal entre deux coups de casseroles ou pendant une des centaines de manifs nocturnes. Le récit de ce mouvement qui aura duré plus de 6 mois, al- longé par une loi d’exception qui n’a suscité que dérision et défiance, est interprété dans cet essai à l’aune des caractères culturels et politiques spécifiques du Québec, mais également des techniques les plus récentes à la fois de la police et des protestataires. Alors que le discours officiel montre les étudiants comme vainqueurs, parce qu’ils auraient suscité l’élection d’un parti qui a finalement aboli la loi spéciale et la hausse des frais de scolarité qui avait causé la grève, l’his- toire se complique à la lecture de ce livre. Une grève est-elle vraiment faite pour gagner, alors que cette victoire est toujours prononcée au mo- ment où la grève prend fin ? Devrions-nous plu- tôt faire l’hypothèse que la façon dont la grève peut « faire l’Histoire » se trouve dans sa manière de la défaire ? Loin d’un discours de clôture et autres commémorations, On s’en câlisse veut ra- conter la nouveauté de ce mouvement du point de vue des minorités actives qui l’ont animé.

    http://www.entremonde.net/client/gfx/photos/produit/15RUPTURE-couv2_46.jpg

    #grève #Canada #Québec