Onan - Wikipédia

/Onan

  • Mariage pas pour tous.
    Une femme ne peut pas épouser le demi-frère de sa propre fille, c’est à dire le fils de son ex-mari...
    Je ne comprends pas ce qui empêche cela, d’un point de vue moral ou autre..

    Mais à la mairie, ça coince. On leur dit que leur union est interdite par les lois de la République. En effet, le code civil prévoit qu’« en ligne directe, le mariage est prohibé entre tous les descendants et ascendants et alliés dans la même ligne ». Le service d’état-civil de la mairie explique alors au couple que cette interdiction peut être levée, mais uniquement « sur dérogation du Président de la République » et « si l’ancien époux est décédé ».

    L’Elysée a dit « niet »

    http://www.leparisien.fr/societe/audio-on-interdit-a-une-belle-mere-d-epouser-son-ex-beau-fils-06-06-2013-

    • Si ce qui prime, c’est la parenté sociale - ce qui est le cas - alors ce mariage concerne une femme et son beau-fils. Leur consentement et leur âge adulte n’est pas le problème. Dans les cas de non consentement, les cas similaires (parents - beaux-enfants) sont considérés comme des incestes et cette situation ajoute une clause d’agravation des peines. C’est du même ordre que le mariage de Woody Allen avec sa fille adoptive. Soit l’adoption crée un lien de parenté et dans ce cadre là, un père ne peut se marier - ni coucher- avec sa fille, soit alors on s’en fout de tous des liens de parenté, on arrête l’exogamie qui est en passant le seul principe fondateur et commun à toutes les sociétés humaines. (L’exogamie n’est pas avant tout basée sur des raisons génétiques mais sociales).

      #parenté #anthropologie

    • Merci @supergeante pour cet éclaircissement.
      ça reste pas logique pour moi : je ne voyais pas le « beau fils » comme le fils adoptif de la dame, pour moi ils n’ont pas de lien de parenté verticale, si ce n’est que le gars soit le demi-frère de la fille de la dame. Elle n’est pas la mère du gars. C’est juste l’ex de son père.
      Cela signifie-t-il qu’une dame ne peut pas se remarier avec le frère de son ex-mari, au motif que le nouveau mari de la femme serait l’oncle de sa fille ?
      La fille pourrait être perturbée psychologiquement des agissements de sa mère ? C’est une blague, non ?
      Je n’y vois aucun problème génétique ni d’exogamie, si ce n’est que le divorce/remariage donne une nouvelle chance de liens entre deux lignées familiales.
      C’est tordu et après tout, il y a des choses plus graves dans le monde, mais quand ça me semble pas logique je tique. Ici ça me semble plus un principe de moralité comportementale, de moeurs, qu’un réel problème moral ou social. Comme s’il était choquant qu’une femme épouse un jeunot qui pourrait être son fils. Peut-on soupçonner l’Elysée d’avoir rendu un verdict sans risque, réactionnaire, drapé du label de protection de l’enfant, bref, influencé par la peur des anti-MPT ?

    • @petit_ecran_de_fumee il n’y a absolument aucun problème à épouser le frère de son ex-mari. Dans certaines cultures, c’est même une obligation absolue du frère cadet du mari défunt http://fr.wikipedia.org/wiki/Lévirat
      Ledit frère se voyant d’ailleurs dépossédé totalement de la paternité des éventuels enfants au profit de son ainé défunt. C’est d’ailleurs précisément pour avoir refusé cette dépossession par les moyens que l’on sait (et non pas à cause de la pratique à laquelle on a attribué son nom) que le brave Onan déplaît à Dieu… http://fr.wikipedia.org/wiki/Onan

      Pour le mariage avec son beau-fils, il faut considérer que même si la belle-mère n’a pas de lien de parenté avec lui, elle fait partie des personnes « ayant autorité » sur lui. Non de droit, mais de fait cf. http://www.rosenczveig.com/contributions/violence/xpunition.htm

      D.- QUELLES SONT LES PERSONNES AYANT AUTORITE SUR L’ENFANT ?

      Il s’agit des personnes ayant une autorité de droit ou de fait sur l’enfant.

      Outre les parents, l’autorité de droit vise les grands-parents ou le tuteur.

      L’autorité de fait vise spécialement le deuxième mari ou le concubin quant aux enfants de son épouse ou de sa compagne qui habitent avec lui, les oncles, frères aimés etc...

      Ce qui constitue bien, comme le mentionne @supergeante une circonstance aggravante en cas de viol ou agression sexuelle (Code pénal, art. 222-22 à 28) http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=F6F1BE91757D4657B06D8A4D9EA2F816.tpdjo05v_3