Opinionated Analysis Development, by Hilary Parker, Senior Data Analyst
▻http://www.slideshare.net/hilaryparker/opinionated-analysis-development
via @phnk
Opinionated Analysis Development, by Hilary Parker, Senior Data Analyst
▻http://www.slideshare.net/hilaryparker/opinionated-analysis-development
via @phnk
Weapons of Math Destruction: How Big Data Increases Inequality | Freakonometrics
►http://freakonometrics.hypotheses.org/49175
Chaudement recommandé par notre ami Arthur Charpentier alias @freakonometrics sur seenthis
Weapons of Maths Destruction est un livre passionnant, qui, comme le sous-titre l’indique parle de bigdata. Beaucoup de livres parus ces jours-ci parlent de big data. Le point de vue est celui de Cathy, ancienne professeur de mathématiques (après ses études à Berkeley, elle a obtenu un doctorat à Harvard et enseigné au MIT lors de son postdoc), qui a travaillé sur les marchés financiers au moment de la crise de 2008 dans un hedge fund, avant de rejoindre RiskMetrics en 2009, comprenant qu’il était important de modéliser les risques financiers. Après avoir côtoyé le mouvement Occupy Wall Street, elle décide reprendre sa vie en main, en devenant Data Scientist. Elle a dirigé un des cursus de l’école de journalisme de Columbia tout en étant consultante en Data Science.
#intéressant, notamment (évidemment !) la partie sur les données biaisées (sl. 15).
Il y a des réponses qui posent problème - voire sont carrément contraires à la loi I&L en France.
blindness is not an answer
(sl. 13)
d’où (sl. 24)
development of context-specific non-blind fairness metrics that utilize protected class attributes (eg gender, race, ability, etc)
Un argument intéressant (et très original, tjs sl. 15) : les données « sensibles » et les minorités (je reformule) sont mal renseignées dans les bases de données dégradant la qualité des prévisions… qui aboutit donc à augmenter les infos sur ces catégories …
D’ailleurs, on n’entend plus grand chose sur la question des #statistiques_ethniques qui a, un temps, agité le milieu des statisticiens publics.
Nothing new, but yet again: Google accused of degrading search results to favor its own products
And now, it is not the EU regulator who accuses but the American (Google-rival) company Yelp (who paid researched for this study).
▻http://www.theverge.com/2015/6/29/8860933/google-search-tim-wu-yelp-criticism-neutrality
With a particular focus on search for local services and information, the researchers find that “consumers vastly prefer ... competitive results, as scored by Google’s own search engine, than results chosen by Google.” Local searches are said to now constitute a third of Google’s overall search traffic (the proportion on mobile is even higher, rising to 50 percent), so the way the company handles them is indeed significant. That being said, the metric by which consumer preference is measured in this study is simple clicks: people were 45 percent more likely to click on organic search results than they were on Google’s tailored search that presents its own list of nearby businesses or services.
The paper can be found here:
▻http://www.slideshare.net/lutherlowe/wu-l
A comprehensive explanation of the problem:
▻https://www.youtube.com/watch?v=k9UqqmIJW4g
Que c’est beau la #photographie: Eyetrack
▻http://kecebolaphotographie.blogspot.fr/2015/03/eyetrack.html
▻http://www.slideshare.net/SaraQuinnPoynter/eyetracking-photojournalism-sara-quinn
En résumé, mettez dans un même cadre d’observation des « photos d’information » produites par des non-professionnels de la photographie, face au travail de professionnels et exposez-les au regard du public, et vous verrez les premières se faire laminer et disparaitre sans laisser aucune trace (toutes les photos ont été choisies au hasard, mais toutes avaient été publiées par des organes d’information). Toutes les photos sans aucune exception, citées comme les plus remarquables étaient le résultat du travail de professionnels (et côté photojournalisme, les amerloques sont plutôt bons).
Sans la connaître au moment de sa rédaction, ma pensée s’est trouvée à rejoindre celle d’une éminente philosophe française, Simone Weil (1909-1943), considérée par Albert Camus comme « le plus grand esprit de notre temps. » Au début des années 1940, Simone Weil rédigeait en effet une « Note sur la suppression générale des partis politiques ». Elle y affirmait, entre autres, que « la première fin et, en dernière analyse, l’unique fin de tout parti politique est sa propre croissance, et cela sans aucune limite. » Encore : « Les partis sont des organismes publiquement, officiellement constitués de manière à tuer dans les âmes le sens de la vérité et de la justice. »
Simone Weil milita elle-même dans un parti politique français. Éprise de justice sociale, elle s’aperçut vite que tous les partis politiques, bien loin de la réaliser, ne luttaient en somme que pour leur propre pouvoir. Dans la pensée de Simone Weil, combattre pour la vérité et la justice ne peut se faire que par des esprits libres. Non assujettis à l’idéologie commune d’un parti, ils deviennent capables de la transcender, pour le triomphe des valeurs universelles : le vrai, le bien, le juste, auxquelles une société démocratique doit adhérer.
▻http://globaliznow.com/2014/12/06/la-fin-des-partis-politiques-bientot-en-france
#democratie #findespartispolitiques #simoneweil #philosophiepolitique
Conformisme militant et paresse intellectuelle
#psychologie_sociale #militantisme
Simone Weil ►http://www.slideshare.net/salim13016/simone-weil-note-sur-la-suppression-generale-des-partis-politiques
Il était fréquent de voir dans des annonces de réunion : M. X. exposera le point de vue communiste (sur le problème qui est l’objet de la réunion). M. Y. exposera le point de vue socialiste. M. Z. exposera le point de vue radical.-
Comment ces malheureux s’y prenaient-ils pour connaître le point de vue qu’ils devaient exposer ? Qui pouvaient-ils consulter ? Quel oracle ? Une collectivité n’a pas de langue ni de plume. Les organes d’expression sont tous individuels. La collectivité socialiste ne réside en aucun individu. La collectivité radicale non plus. La collectivité communiste réside en Staline, mais il est loin ; on ne peut pas lui téléphoner avant de parler dans une réunion.
Non, MM. X., Y. et Z. se consultaient eux-mêmes. Mais comme ils étaient honnêtes, ils se mettaient d’abord dans un état mental spécial, un état semblable à celui où les avait mis si souvent l’atmosphère des milieux communiste, socialiste, radical.
Si, s’étant mis dans cet état, on se laisse aller à ses réactions, on produit naturellement un langage conforme aux « points de vue » communiste, socialiste, radical.
A condition, bien entendu, de s’interdire rigoureusement tout effort d’attention en vue de discerner la justice et la vérité. Si on accomplissait un tel effort, on risquerait — comble d’horreur — d’exprimer un « point de vue personnel ».
Car de nos jours la tension vers la justice et la vérité est regardée comme répondant à un point de vue personnel.
@martin5 ▻http://seenthis.net/messages/315104#message315262
Je crains que ce triste esprit de parti qui constitue plus ou moins la trame même du monde militant, sur internet comme dans la rue, ne se manifeste ici comme il le fait presque partout et tout le temps, lequel préfèrera toujours recourir à des formules à l’emporte-pièce (d’autant plus aisément fédératrices que ne les précède aucun argumentaire un tant soi peu rigoureux, exigeant, qui obligerait les rassemblés à préciser chacun leur propre jugement et à le soutenir), pour la seule raison qu’il ne s’agit pas tant pour chacun de produire une critique radicale que de s’empresser de choisir un camp entre deux groupes humains constitués, ou de revendiquer bruyamment son appartenance à l’un plutôt qu’à l’autre.
@mona ▻http://www.arteradio.com/son/15393/mona_chollet_19
Est-ce qu’on peut avoir des convictions politiques solides si on ne s’assume pas en tant qu’être humain complet avec ses besoins et ses centres d’intérêts multiples et aussi avec sa part de banalité ? Peut-être que si la critique de l’ordre existant reste le plus souvent confinée dans une sorte de ghetto, c’est parce-que ceux qui la portent fondent leur démarche uniquement sur ce qui les distingue de la majorité des gens, et ils se croient obligés de censurer tout ce qui les en rapproche.
@aude_v ▻http://seenthis.net/messages/276845#message277364
Je vois partout un militantisme identitaire, pas au sens facho mais au sens de complaisance envers des ethos super marqués socialement et qu’il s’agit de flatter ensemble, loin des autres, contre eux souvent.
▻http://seenthis.net/messages/321920#message321985
je sens souvent qu’on milite en se trouvant une identité et en refusant de la soumettre à réflexion, comme si c’était une deuxième peau qui nous permettait d’exister dans des groupes qui fonctionnent à l’homogénéité...
J’ai longtemps affirmé (en privé) que notre phase actuelle de militantisme est empêtrée dans une logique de néolibéralisme et son emphase sur l’individu, de façons dont beaucoup d’entre nous ne sont pas conscients. Une grande part du militantisme Internet exalte le particulier au détriment du collectif, récompensant des épisodes individuels de catharsis et en leur attribuant une valeur d’estime considérablement plus haute que le travail de fond, plus âpre et moins théâtral, qui nourrit la communauté.
▻http://coleremilitante.tumblr.com/post/121094865413/a-propos-de-la-toxicite-et-des-abus-en-milieu
voir également
▻http://coleremilitante.tumblr.com/post/121519189958/reflexions-supplementaires-sur-les-pratiques-en
banalité du mal sur les réseaux sociaux en milieu militant
Le principe même de Twitter, plus que toute autre réseau social, incite à se comporter en consommateur, comme si chaque compte twitter existait pour procurer une sorte de divertissement. Ce ne sont plus des humains dont on partage ou dont on discute les idées, ce sont des personnages presque fictifs que l’on consomme et que l’on jette quand on a fini de les utiliser. Ce n’est pas gravissime en soi, mais on voit les dérives que cela génère quand les gens se mettent à 40 pour faire quitter twitter à une personne qui a dit une connerie, en l’insultant et en la harcelant jusqu’à ce qu’elle craque.
Le problème que me pose cette attitude n’est pas qu’elle soit simplement sadique. Je crois que les personnes qui prennent réellement plaisir à faire souffrir quelqu’un sont minoritaires, si elles existent. Le problème est que les gens font ça en toute ignorance, en toute indifférence de la souffrance qu’ils provoquent chez les autres, d’autant plus que la souffrance la plus importante provient généralement de l’acharnement non pas d’une seule personne, mais d’un groupe.
Les personnes harcelées auront beau parler de leur souffrance, elles seront moquées, tournées en ridicule, d’une façon n’ayant rien à envier au harcèlement ordinaire que l’on peut voir dans les cours d’école, dans toute sa banale cruauté.
Parmi les personnes les plus sensibles à ces procédés, on trouve des victimes de toutes sortes d’oppressions, fragilisées par leur situation sociale (personnes rejetées en raison de leur orientation ou de leur identité de genre, mères célibataires isolées socialement, personnes précaires, personnes dépressives ou souffrant d’autres troubles mentaux). Peu importe les raisons, la fragilité de ces gens est le résultat de leur histoire personnelle, et n’est en rien risible. Les harceleurs s’amusent avec ces personnes tel le « scientifique » barbare qui ouvre un rat pour voir comment c’est fait à l’intérieur, sans prêter la moindre attention au fait qu’il s’agisse par ailleurs d’un être ressentant la souffrance.
Finalement, le plus horrible avec les shitstorm, c’est qu’elles arrivent presque toujours le dimanche. C’est à dire que tourmenter quelqu’un jusqu’à ce que qu’il soit en larmes derrière son écran, fasse des crises d’angoisse ou passe des nuits d’insomnie, c’est finalement une manière comme une autre de passer le temps. La distance que les écrans interposés mettent entre les gens permet si facilement d’oublier qu’on a affaire à des êtres humains, et non pas des machines ou des punching-balls, qu’on en arrive là, sans complexes.
#narcissisme #barbarie #déshumanisation
▻http://lesquestionscomposent.fr/social-justice-warriors-notre-violence-nest-pas-virtuelle/#more-2384
@intempestive j’avais pas spécialement fait le lien. Je suis tombé sur ce billet en parcourant le blog de l’Elfe que j’aime bien, et j’ai fait le lien avec ce seen.
Ce que j’ai relevé pour ma part c’est qu’un élément récurrent de ces shitstorms, de ces mises au pilori publiques sur twitter, est qu’il y a de la part de la foule une espèce d’indifférence vis à vis de l’humanité de la personne montrée du doigt. Ce qui prime sur le moment c’est, en surface, le fait qu’elle ait dit ou fait un truc qui n’est pas conforme à tel ou tel credo militant. Cela rejoint ce conformisme militant narcissique où comme le disait @martin5 il ne s’agit pas tant pour chacun de produire une critique radicale que de revendiquer bruyamment son appartenance à tel ou tel camp considéré comme le bon.
L’Elfe elle-même avait subi un événement de cette sorte, dans lequel avec une mauvaise foi effarante un paquet de gens l’avaient trainée dans la merde en prétendant qu’elle tenait des propos opressants vis à vis des personnes non « neurotypiques » (par exemples les personnes Asperger), ce qui est assez gros sachant par ailleurs le contenu et le ton de son blog, mais c’était l’occasion pour tous ces gens de lacher leur haine dans un mouvement de foule où ils se sentaient légitimés (banalité du mal). Bien évidemment des propos horribles et sans équivoque sont proférés tout le temps contre les personnes atteintes de troubles autistiques, mais ça ne suscite que peu d’émois ; là c’était une personne militante qui parlait et c’était l’occasion pour beaucoup de se faire mousser en la descendant en flammes ▻http://lesquestionscomposent.tumblr.com/post/101266591177/les-raisons-de-mon-depart-de-twitter
Plus récemment, toujours sur twitter, l’affaire de la liste CSP ▻http://oi.crowdagger.fr/post/2015/07/17/%C3%80-propos-d-une-histoire-de-liste. Ledit CSP (une sorte d’Alain Soral, l’antisémitisme en moins) aurait apparamment tenu une liste de militants antiracistes, LGBT, féministes etc contenant noms et traits physiques des militants en question. Ladite liste a fuitié, et voulant la dénoncer après en avoir pris connaissance un blog « antifa » n’a rien trouvé de mieux que de la publier telle quelle, mettant immédiatement en danger les personnes listées (la liste a été récupérée très rapidement par un site d’extrême droite). Là aussi, le souci de l’autre est passé bien après le fait de faire mousser son ego militant.
Autre exemple : des activistes véganes qui vont donner plus d’importance au fait de traiter d’assassins des consommateurs omnivores ou des éleveurs (parce-que ce faisant ils flattent leur égo militant) plutôt qu’à débattre avec eux. exalter le particulier au détriment du collectif, récompensant des épisodes individuels de catharsis et en leur attribuant une valeur d’estime considérablement plus haute que le travail de fond, plus âpre et moins théâtral, qui nourrit la communauté. comme dans le lien noté plus haut.
C’est cette imprégnation profonde du narcissisme qui est inquiétante. Dans les milieux militants elle donne lieu à ce genre de rapports violents où l’humanité de l’autre passe après le fait qu’elle/il soit classée dans le « bon » camp ; où le désaccord politique en vient à être un argument pour retirer à autrui une part de son humanité. Ce n’est évidemment pas comme ça qu’on peut lutter contre le néolibéralisme et le fascisme et contre les oppressions dont ils se nourrissent et qu’ils entretiennent.
Effectivement @intempestive c’est d’une nature très distincte de ce qui s’est passé hier, ce sont des questions différentes.
poste déplacé ici : ►http://seenthis.net/messages/393234
Je pense que cette question d’outings d’agressions sexistes mérite un post à part. Un ou plus sûrement plusieurs, vu tous les prolongements que cette question a. Pour la clarté des fils de commentaire et pour donner à chaque sujet l’importance qui lui correspond, sans les « diluer ».
Je reprécise par ailleurs que ni mon commentaire d’hier sur le présent seen ni le seen initial ne sont en lien avec ce sujet-là.
Tu as raison @koldobika je démenage ce message ailleurs.
c’est ici : ►http://seenthis.net/messages/393234
▻http://oi.crowdagger.fr/post/2015/07/19/Violence-des-%C3%A9changes-en-milieu-militant
Une autre divergence politique profonde que j’ai avec l’auteur de cet article, c’est sa vision libérale du militantisme :
J’ai le sentiment d’en avoir retiré tout ce qu’il y avait à en retirer, qu’y rester plus longtemps sera maintenant contre-productif pour mon évolution personnelle et ma production écrite.
On voit là le symptôme d’une approche finalement limite « carrièriste » du militantisme. Il ne s’agit pas de lutter pour changer le monde, mais d’en retirer tout ce qu’on a à y retirer, de supprimer toute notion de lutte pour parler d’« évolution personnelle ».
Ce n’est malheureusement pas le seul texte à avoir cette approche, et c’est pour ça qu’à plusieurs reprises j’ai placé le mot « militant » entre guillemets, puisque selon les personnes qui l’emploient, il ne s’agit pas forcément de s’organiser pour lutter, mais d’une forme alternative de développement personnel.
on n’est pas si attentif/ve que ça aux questions d’agression en milieu féministe que pour flatter son ethos
C’est certain. C’est aussi pour ça que je pense que c’est clairement un sujet distinct. Faire mousser son ego militant en descendant en flammes les positions d’un autre groupe (ou en préférant lustrer sa posture dans son microcosme plutôt que de s’adresser aux non-militants), bref l’emprise du néolibéralisme et du narcissisme sur la vie militante, c’est un sujet vraiment différent de la protection face aux agressions et leur dénonciation. En ce sens je trouve gênant d’appliquer un même terme ("shitstorm") à des événements pouvant avoir lieu dans les deux contextes, qui d’après moi n’ont pas grand chose à voir ni dans leur ethos ni dans les motivations des intervenants.
@aude_v je veux bien que tu ouvre une discussion sur ce sujet car il est different de celui que j’ai ouvert sur le outing d’agression et different aussi du sujet de @koldobika
et tout de meme je précise que lors de la soirée seenthis quelqu’un est venu m’aidé et qu’en fait c’était safe pour ca. Après sur le coup je ne savais pas encor tout ce que ca allait provoqué par la suite dans ma tête de traumatisée. Et ca personne ne pouvait savoir vu que je le savait pas moi même.
▻http://sujette-sensible.blogspot.fr/2015/07/quart-dheure-beyonce-et-france-gall.html
Nous, les issuEs de la prétendue culturelle misère prolétaire, qui avons connu les étoiles filantes de la pensée radicale parce que notre génération compte pas mal d’étudiants aussi, on ne propose rien, culturellement parlant, on essaie juste de pas faire d’impairs. De capter ce qui est subversif ou pas, et de pas l’ouvrir trop vite pour se taper les sourires condescendants ou juste un peu gênés des camarades fils de profs de fac ou de cadres. On se casse la tête à savoir ce qui distingue la remarque brillante sur Debord, de la citation trop ressassée qui nous classerait dans le minable « néo-situ ». On croyait qu’aimer Noir Désir et les avoir vus à l’Elysée Montmartre, c’était le top de l’underground... non, mais franchement, déjà quand ça joue à l’Elysée Montmartre, c’est dead.
On s’abreuve d’infos pour imiter encore et toujours. Quels peintres, quelles musiques, quelles sapes, est-ce qu’il faut être pour le revenu ou pour la gratuité, aimer les graffitis, ou pas parce que ce serait démago. Ecouter Satie ou faire mine de rejeter la #culture bourgeoise ? Avouer qu’on adore Monet, ou parler de la momification de la subversion qu’incarne le musée capitaliste ? Les jupes, c’est sexiste ou c’est la preuve qu’on kiffe notre corps et qu’on fucke le regard des mâles ? D’ailleurs faut se déclarer féministe OU anti-sexiste ?
Alors, on ne risquait pas de proposer France Gall pour la manif, bien qu’on soit super heureuses, que quelqu’un ait dit ce qu’on ressent au fond de nous, nous qui sommes devenues un peu cocos ou un peu anars en prenant très au sérieux , gamins, les envole moi de Jean Jacques Goldman et les provocs de Madonna.
Ceux qui proposent, dans notre vague bouillonnante de radicaux, comme dans d’autres sphères intellectuelles et politiques, ce sont ceux qui sont issus des classes supérieures, culturellement parlant. Et souvent des mecs, mais pas toujours. Et très souvent, pas des issus de l’immigration, sauf UN ou UNE, mais pas plus.
Ils proposent parce que chez eux, c’est « naturel » de donner son avis, de l’imposer. Naturel de penser que son avis est le bon, que sa réflexion est solidement étayée, et son goût bien assuré. Naturel de penser qu’on est apte à créer et innover. Naturel de penser que leurs actes et leurs préférences culturelles ou politiques ont évidemment le sens qu’ils veulent leur donner. Que l’interprétation qu’en feront les contradicteurs éventuels est erronée et montre leur inintelligence ou leur ringardise.
Ca s’appelle le #capital_culturel des #classes_supérieures , et ce n’est pas seulement une question de quantité des connaissances, mais de qualité. Eux savent trier, et se sentent « naturellement » aptes à décréter comment on trie, le subversif du snob, l’affecté du sincère, le vulgaire du provocant, le conformiste du génialement populaire. Le génie de la boite de conserves d’Andy et le pathétique du cube exposé à côté, ils savent.
Base d’adresse : union de raison entre la Poste et OpenStreetMap
▻http://data.blog.lemonde.fr/2014/11/14/base-dadresse-union-de-raison-entre-lign-et-openstreetmap
Le 17 novembre, l’IGN, La Poste et OpenStreetMap ont annoncé leur union de raison autour de la Base adresse nationale (BAN), sous l’oeil bienveillant du secrétaire d’Etat chargé de la réforme de l’Etat et d’Henri Verdier, administrateur général des données.
(...)
Les licences de réutilisations de cette base d’adresses à laquelle collaboreront donc l’IGN, La Poste et OSM deviennent double : une licence gratuite qui permet à n’importe qui de la réutiliser sous condition de repartage et une licence payante qui permet de bénéficier de données supplémentaires et de la sécurité juridique promise par l’IGN et La Poste .
Et là, je me demande comment OSM et sa licence ODBL vont gérer ça...
#openstreetmap #base_adresse #la_poste #ign #open_data #geodata
Oui... C’est un sujet chaud sur talk-fr@openstreetmap.org !
Voir aussi ▻http://www.lagazettedescommunes.com/293759/donnees-geographiques-ils-se-fiancerent-et-eurent-beaucoup-dad et ▻http://www.nextinpact.com/news/90933-l-etat-s-associe-a-societe-civile-pour-elaborer-base-d-adresses-co
Openstreetmap pourra intégrer les données de la #BAN mais les distributeurs de BAN enrichie de données propriétaire ne pourront pas utiliser les contributions d’Openstreetmap vu que la licence sous laquelle ils commercialisent est incompatible avec l’ODBL.
Oui donc au final on pourra accéder aux données en passant directement par OSM aussi, par exemple par réinsertion dans Nominatim ou assimilé ? Les données de contribs seront mélangées, améliorées, enrichies, par les données de la BAN ?
Pour comprendre un peu le contexte, il est bon de lire la présentation du Program Manager du programme Danois de base de données d’adresses dont la présence au State of The Map France du printemps dernier n’était pas du tout un hasard : ▻http://www.slideshare.net/Mortlin/addresses-and-address-data-experiences-from-denmark
J’avais demandé à l’auteur comment les acteurs commerciaux de la donnée adresse avaient pris qu’on se mettre à l’offrir gratuitement. Sa réponse fut qu’ils sont montés en gamme : certes la donnée de base est devenu gratuite mais il y a largement de la place pour ceux qui veulent l’enrichir pour commercialiser des fichiers ou des services - de toute manière c’était déjà là qu’étaient les plus fortes marges.
Bref - oui, toute la BAN sera exploitée par Openstreetmap, comme n’importe quelle source externe, c’est à dire par conflation pour l’intégrer et non par import brut. Openstreetmap et ses dérivés resteront tout aussi libres qu’aujourd’hui.
Une question importante sera probablement le réglage de la contribution de l’IGN et de La Poste au contrôle qualité des données de la BAN - trouver où placer la limite entre ces travaux et ceux qui sont valorisés en tant qu’enrichissement commercialisable.
Visual guide to selling software as a service
▻http://www.slideshare.net/prezly/visual-guide-to-selling-software-as-a-service-by-prezly
A propos du texte éclairant de Simone Weil sur les partis politiques évoqué par Koldobika et de la discussion qui précédait et s’ensuivit, je trouve cette citation de Deleuze par Paul Audi ( in Je me suis toujours été un autre ed. Bourgois) :
l’histoire désigne seulement l’ensemble des conditions(...) dont on se détourne pour devenir, c’est à dire pour créer quelque chose de nouveau.
(Qu’est-ce que la philosophie, Deleuze & Guattari, 1991)
@Paulo, désolé je n’avais pas suivi cette discussion qui a eu lieu autour du texte de Simone Weil, je suppose qu’il s’agit de sa Note sur la suppression générale des partis politiques , un texte qui bouscule les idées reçues sur la finalité des partis poltiques.
J’ai viens de faire une recherche sur seenthis et je n’ai pas réussi à trouver le post de @koldobika à propos du texte de Simone Weil, ni la discussion qui a précédé et qui a suivi. Help.
Et cette citation ne fait que confirmer le fait que l’histoire est condamnée à se répéter.
Pour La taupe :
Koldo, il y a 2 semaines
►►http://www.slideshare.net/salim13016/simone-weil-note-sur-la-suppression-generale-des-partis-politiques
@koldobika CC BY-NC-SA
Paulo il y a 2 semaines
Simone Weil ! évidement. A lire et à relire.
Koldobika propose la clé, merci à lui...
@paulo
Sombre Hermano il y a 2 semaines
@paulo @koldobika
Pour moi, le cauchemar politique il est là :
►▻http://www.humanite.fr/voici-les-princes-de-lump-apotres-de-lausterite-ils-financent-leur-vie-de-n
Et c’est contre ces malfaisants que je lutte avec mes modestes moyens.
Sinon, merci @paulo pour ton éclairage et @koldobika pour ton texte de Simone Weil que je n’ai fait que parcourir en « diagonal ». Des tâches plus prosaïques m’attendent aujourd’hui mais je reviens dès que possible alimenter la discussion.
Mélenchon : Je ne peux plus continuer comme ça - Europe1.fr - Politique
▻http://www.europe1.fr/Politique/Melenchon-Je-ne-peux-plus-continuer-comme-ca-2187923/#
Le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui exprime sa lassitude, aspire à prendre du recul et juge le Front de gauche « en échec », dans une interview à Hexagones, site d’informations en ligne, publiée mardi. « J’aspire à ce que le niveau de pression sur moi baisse. Ça fait cinq ans que ça dure et ce n’est pas bon. On finit par ne plus raisonner aussi tranquillement qu’on le devrait », déclare le responsable politique.
Ben merdalors !!!
Une certaine façon de dire merde au PC sans être celui qui met les pieds dans l’plat...
Disons que même dans les collectifs locaux du FdG, les manières des communistes ont très vite indisposé pas mal de monde.
Ceci dit, JLM indique sur FB que l’interprétation des médias de son entretien à Hexagones est très exagérées. Il ne prend pas sa retraite. Juste un peu de recul, en particulier en prenant ses distances du Front de Gauche, si je comprends bien.
C’est ainsi que Jean-Luc Mélenchon l’explique dans cet entretien : « Je ne peux plus continuer comme ça [...] J’ai fait mon temps à organiser la vie d’un parti ». Une prise de recul étonnante de la part de la figure charismatique du Parti de Gauche (et du Front de Gauche) depuis sa création en 2008. Mais qui s’explique notamment par les polémiques incessantes avec l’allié communiste, notamment lors des dernières élections municipales : « Tout ça a été planté pour une poignée de postes aux municipales ». Allusion transparente à l’alliance du PCF avec le PS dans certaines villes, alliance refusée par le Parti de Gauche.
Le PC qui privilégie une posture d’appareil avec tous les compromis possibles n’est plus un parti révolutionnaire.
Au sein du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon décrit une situation de fait. Car, dans le mouvement coexistent « deux lignes » bien différentes selon l’ancien socialiste : « Celle qui est portée par la direction du Parti communiste, qui est plus institutionnelle, plus traditionnelle, où on continue à penser que la gauche est une réalité partiaire, organisée et qu’on peut rectifier le tir du Parti socialiste. Et puis, il y a une autre qui pense que ça, c’est un monde qui est quasiment clos, qu’il faut construire et qu’on le fera progressivement à condition d’être autonome ». Résultat, par exemple après les municipales : cette stratégie a « complètement décrédibilisé » le Front de Gauche.
Et au final, ce constat d’une lucidité effroyable :
Signe ultime de son mal-être, Jean-Luc Mélenchon reconnaît dans cet entretien du « talent » à Marine Le Pen. Pour lui, la présidente du Front national a même « une chance » de s’imposer lors de la Présidentielle de 2017. Explication : « Parce que la société est en train de se diriger vers le point ’qu’ils s’en aillent tous’. Et quand le point ’qu’ils s’en aillent tous’ est atteint, tout saute en même temps ».
( lu sur ▻http://www.franceinfo.fr/actu/politique/article/jean-luc-melenchon-la-j-ai-besoin-de-dormir-537643 )
Dès le départ de ce mariage de raison, le PCF s’est comporté en gros con en tirant la couverture à lui et en ne jouant pas du tout collectif. On savait que JLM jouait la carte de l’infrastructure en s’alliant au PCF. Le PCF est un parti sans électeurs (ce que JLM apportait dans la corbeille), mais c’est aussi un parti de militants organisés et structurés, avec une vraie stratégie de terrain, ce dont JLM était totalement dépourvu avec son électorat de dégoutés de la gauche ou de nouvellement convertis à la nécessité politique. Sans le PCF, il lui aurait fallu des années pour être suffisamment organisé au niveau national pour pouvoir faire campagne correctement et être audible.
Il faut voir les scores des autres formations alternatives ou de « démocratie spontanée » aux européennes pour comprendre.
Le problème, et tout le monde le savait sur le terrain — comme les gens de la FASE, par exemple — avoir le PCF dans son équipe est toujours casse-gueule, parce que contrairement à ce que son nom laisse penser, le PCF a tendance à jouer très perso.
Dès les premières réunions, les mecs du PCF ont commencé a vouloir prendre le pouvoir. Pour les premiers tractages — ils sont forts en tractages ! — ils se sont pointés avec des tracs dont le recto était FdG et le verso une gentille invitation à adhérer au PCF, avec logo et tout le bordel. Les autres orgas jouant le jeu de ne pas se mettre en avant, se fondant dans le collectif. Pour eux, le FdG a toujours été une opportunité médiatique de se refaire la cerise en pompant éhonteusement dans ce stock de nouveaux électeurs.
Avant même que les campagnes soient lancées, ils manœuvraient déjà dans l’ombre pour placer LEURS candidats sur les listes éligibles, squeezant toutes les places qui pourraient être rémunératrices pour réalimenter les pompes de leur parti. Et aux réunions, ils s’agrippent au micro et tordent tout le corpus idéologique du FdG pour qu’il ne soit plus que l’écho de leur propre vision du monde, très rétrograde : productiviste, anti-écolo et très peu portée sur la question des sexismes.
Bref, de parfaits vampires politiques qui n’ont eu de cesse de reproduire toujours les mêmes sales petites tambouilles en coulisses, celles-là mêmes qui ont dégoutté tant de citoyens impliqués, au point de déserter les partis et de se rabattre sur les collectifs, voire l’abstention.
Comme beaucoup d’autres gauchistes convaincus, j’ai fini par déserter le FdG pour ne plus me taper les manœuvres du PCF et leur idéologie moisie par la soif du pouvoir. Putain, quand je pense que c’étaient ce parti qui a résisté aux nazis et qui nous a filé l’État providence, ça fout la gerbe de voir ce que sont devenus leurs héritiers !
Dans leur course aux sièges, il n’y a qu’avec le FN qu’ils n’ont pas fait d’alliance. Et ils n’ont épargné les coups bas à personne.
On savait que ça gonflait JLM depuis un bon petit moment, mais il estimait que c’était un mal nécessaire, contrairement à beaucoup d’entre nous qui pensons que c’est une erreur stratégique majeure, aussi énorme que celle de Hénin-Beaumont. La sanction est tombée : on préfère rester à la maison plutôt que de voter pour les cocos opportunistes.
Dans mon bled, les gauchistes les plus enragés tentent de remonter un collectif sans cocos depuis quelques mois, mais du coup, on se retrouve dans la situation anté-FdG, avec 3 pelés et 2 tondus qui se rapprochent dangereusement de la DLC.
Et perso, j’ai du mal à y retourner quand on sait qu’un des responsables des alternatifs rouge et vert du Gers pour lesquels j’ai littéralement pédalé (▻http://blog.monolecte.fr/category/journal-d-une-candidate) pour les élections a choisi en loucedé aux dernières municipales de s’allier au PS pour conserver sa place d’élu...
En fait @monolecte et @aude_v, vous semblez avoir une certaine expérience en ce qui concerne le PCF. Personnellement, j’avais toujours eu une admiration secrète pour ce parti « historique », un peu comme un phare dans la nuit pour le marin en perdition. Mais les dernières magouilles électorales des municipales m’ont déjà fait douter de leur probité. Quant à tout ce que vous racontez, eh bien me voilà vacciné à jamais.
JLM avoue simplement ses faiblesses ; en politique, c’est courageux et tout à son honneur. Et puisque c’est de sommeil dont il s’agit, souhaitons à Jean-Luc Mélenchon un repos réparateur. La nuit porte conseil.
Arf, c’est affreux, j’ai toujours autant besoin de dormir. Je pensais qu’en vieillissant je gagnerais quelques heures de veille productive, mais que dalle. Il me faut au moins 8 heures pour ne pas être crevée, et souvent un peu plus avec une mini-sieste après déjeuner. Avec ça, je carbure à fond toute la journée.
Si j’adopte un rythme moderne, c’est à dire de sous-sommeil chronique, je me traine jusqu’à devenir à peu près non opérationnelle.
A quoi peut-on bien rêver après de tels échanges ?
« Ressentir une admiration enfin reconnue pour un parti historique un peu comme un phare dans la nuit » ? puis « carburer à fond toute la journée » ?
À des utopies, on rêve à des utopies...
Et pour moi, carburer ne signifie pas s’agiter dans tous les sens pour avoir l’air « dynamique » (je déteste trop ce mot), mais avoir l’esprit clair tout le temps et ne pas être abrutie de fatigue.
Utopie : Construction imaginaire et rigoureuse d’une société, qui constitue, par rapport à celui qui la réalise, un idéal ou un contre-idéal.
Et toi @paulo, à quoi rêves-tu ?
@monolecte : j’approuve ta définition pour « carburer ». Ton contre-exemple est celui de la mauvaise carburation, celle qui encrasse tout et qui finit par foutre en l’air le « moteur ».
Hermano :
les rêves qui m’occupent de temps à autre ne sont pas politiques, ni utopiques. Je ne conçois pas d’utopie heureuse. Ces domaines ne sont même pas des regrets.
Seuls les femmes et les hommes -et les enfants, m’impressionnent. Pas leurs opinions, ni les analyses qui les justifient.
Mes rêves illustrent uniquement le désir de voir les potentialités du passé enfin réalisées et non pas à demi avortées. Les réalités me semblent repoussantes, hormis l’amitié.
J’ai eu quelques cauchemars « politiques » : violences infinies déchaînées par des brutes obscures mais c’était né des récits de ma famille d’émigrés, si bien que tout ce qui est politique est mauvais pour ce qui me concerne et particulièrement l’expression de colère des gens de gauche. Je les sais, -hélas- capables, comme ceux de droite, de toutes les injustices.
Les rêves de douceurs sont des rêves nées de femmes aimées.
Tu vois, rien de neuf.
Simone Weil ! évidement. A lire et à relire.
Koldobika propose la clé, merci à lui...
Pour moi, le cauchemar politique il est là :
►http://www.humanite.fr/voici-les-princes-de-lump-apotres-de-lausterite-ils-financent-leur-vie-de-n
Et c’est contre ces malfaisants que je lutte avec mes modestes moyens.
Sinon, merci @paulo pour ton éclairage et @koldobika pour ton texte de Simone Weil que je n’ai fait que parcourir en « diagonal ». Des tâches plus prosaïques m’attendent aujourd’hui mais je reviens dès que possible alimenter la discussion.
Hasta luego, amigos.
Ces politiciens sont des larbins, pas des « princes » : terme typique des gens du PC. en guise d’analyse.
Simples valets, ils reçoivent les miettes ( restes risibles qui peuvent paraître abondants ) de leurs protecteurs qu’à leur tour ils protègent. un pouvoir démocratique ( européen ? ) pourrait balayer cette minuscule caste ploutocrate .
Quant aux partis, dont le parti « historique » cher aux nostalgiques équipés de mémoire sélective, Mélenchon lui-même se casse les dents dessus, confirmant ainsi le constat de Simone Weil.
Est-ce que Mélenchon est un homme de parti ? Je le pense, qu’est-ce qu’il serait d’autre ? Il me semble qu’il n’a pas su ( pour l’instant ? ) fédérer les citoyens ni partager leurs pensées. Il a employé les outils et les moyens des partis... Ses fureurs et ses admirations confirment ses choix et ses erreurs.
Bon, il se met au vert ? ça pourrait aérer ses options, oxygéner ses pensées ?
Aucun des médias n’a relevé que la mise au vert de @jlmelenchon est consécutive de quelques jours à son arrivée sur #seenthis.
Les médias ont sans doute peur à raison que cela provoque un appel d’air migratoire, que d’autres centaines de politiciens viennent trouver asile sur seenthis et désertent du coup le théatre médiatique :-)
Un billet de Françoise Simpère sur ce sujet sinon
▻http://fsimpere.over-blog.com/article-les-vacances-de-jean-luc-124215064.html
@petit_ecran_de_fumee : venir se mettre au vert sur seenthis, voilà qui ne manque pas de me surprendre de la part d’un homme politique. Maintenant si @jlmelenchon a l’intention de se ressourcer ici en faisant son miel de tout ce foisonnement d’idées et d’opinions qui pourrait lui en vouloir ? Mais je constate que son compte n’a pas encore d’abonnement. Wait & see ...
Pas d’abonnements ?
Il est vrai qu’un « homme politique », comme tu dis Hermano, un politicien donc, a la manie de la représentativité. Or seenthis est composé d’individus divers aux opinions très personnelles, même si elles sont « progressistes »... Peu de « représentants » de groupes politiques, des groupes d’opinion, oui, mais pas du gibier électoral. Pas de quoi faire un parti.
L’absence de ce caractère « représentatif » me paraît d’ailleurs garantie de qualité. Seenthis est ouvert aux brebis galeuses. Du moins je l’espère.
Ma réponse pour @paulo sur le thème de l’utopie et de nos rêves/aspirations profondes en général :
Je suis convaincu de la pertinence des analyses de Marx concernant le monde occidental tel qu’il va depuis son expansion à toute la planète (XVème, XVIème siècles) : lutte des classes, luttes des colonisés contre leurs maîtres, tout cela est « diablement » d’actualité. L’admiration que j’ai pu avoir pour le PC trouvait surtout sa source dans le fait que cette organisation était très structurée mais aussi représentative de la lutte des classes, de la lutte du #prolétariat pour faire valoir ses droits. Rapidement, je reviens sur une des définitions du prolétaire : c’est celui qui n’a que sa force (on pourrait dire potentiel) de travail pour survivre dans nos sociétés en monnayant ce potentiel contre un salaire. Tout comme le paysan qui s’installe est un prolétaire car son outil de travail est pour longtemps la propriété d’une banque, tout comme le petit artisan qui se met à son compte. Et qu’il survienne une crise « économique » (laquelle, soit dit en passant, est consciencieusement entretenue depuis plus de trente ans par des parasites comme Warren Buffet), tous ces prolétaires se retrouvent sur le carreau, les uns au chômage, les autres en faillite.
Je savais que le PCF était capable de coups bien tordus et j’ai cru que ça changerait avec Marie-George Buffet mais malheureusement, force est de constater que le PCF ne peut se défaire de ses vieux réflexes d’appareil. J’ai cru au Front de Gauche pour l’élection présidentiel de 2012, mais les errements stratégiques de son leader me laissèrent bien désappointé.
Alors que @jlmelenchon veuille se « mettre au vert » pour faire son auto-critique, c’est son droit et je trouve cette position plutôt louable. Quand il nous dit que « la question pour nous (le FDG) n’est pas de faire un parti révolutionnaire, c’est d’aider à la naissance d’un peuple révolutionnaire » (lu dans un communiqué de BFMTV), je trouve cette perspective fort prometteuse bien qu’étonnante de la part d’un homme d’appareil partisan.
Les rêves qui m’occupent de temps à autre ne sont pas politiques, ni utopiques. Je ne conçois pas d’utopie heureuse. Ces domaines ne sont même pas des regrets.
D’accord avec toi, l’utopie n’est pas une clé pour le paradis sur terre. Le monde des hommes n’est pas une mécanique bien huilée et il en sera toujours ainsi. Faut-il pour autant se réfugier dans son jardin secret sans s’occuper de ce qui se passe hors les murs, et partant, se condamner soi-même à subir les décisions que prennent les oligarques pour « notre bien à tous » ? Rassure-moi : tu n’es pas sans savoir que « si tu ne t’occupes pas de politique, la politique, elle, s’occupe de toi », et que « la résignation est un suicide permanent ».
Non, Hermano, pas de résignation. On s’occupe de la politique, on s’en méfie et on défend ceux qui sont les victimes du Pouvoir, c’est inévitable, mais je ne crois ni à « un peuple révolutionnaire » ( qui me ficherait plutôt la trouille ) ni à une situation politique durable qui soit satisfaisante et juste envers les sacrifiés et toutes les victimes de la hiérarchie sociale. Non.
Seules me semblent accessibles des victoires provisoires.
@koldobika @paulo @sombre, j’ai fait quelques recherches sur Simone Weil (qu’on pourrait confondre avec Simone Veil), ses ouvrages sont accessibles et téléchargeables depuis un site en sciences sociales quebecquois. Deux ouvrages sont souvent cités quand on parle d’elle :
– Ecrits de Londres :
▻http://classiques.uqac.ca/classiques/weil_simone/Ecrits_de_Londres/Ecrits_de_Londres.html
– L’enracinement :
►http://classiques.uqac.ca/classiques/weil_simone/enracinement/enracinement.html
– tous les ouvrages :
►http://classiques.uqac.ca/classiques/weil_simone/weil_simone.html
Ecrits de Londres contient le texte de la Note sur la suppression générale des partis politiques. J’ai jeté un oeil rapide à L’enracinement ( L’enracinement - Prélude à une déclaration des devoirs envers l’être humain ) et il m’a laissé une très forte impression.
Il y a aussi quelques vidéos sur Youtube qui parlent d’elle.
Deleuze encore :
« Dans le devenir, il n’y a pas de passé ni d’avenir, ni même de présent, il n’y a pas d’histoire. Dans le devenir, il s’agit plutôt d’involuer : ce n’est ni régresser ni progresser. Devenir, c’est devenir de plus en plus sobre, de plus en plus simple, devenir de plus en plus désert, et par là-même peuplé ».
Dialogues. Paris Flammarion, 1977, p 92
Ou comment savoir accueillir . Ce que pas un parti n’a su ni ne saura jamais faire.
Aude V disait, à propos du PCF : " D’abord il y a un sens de l’engagement, du service aux autres ou à la Cause, que je prise plus que le « moi je viens en réu pour me marrer » petit-bourge. Comparant ainsi les mérites d’un appareil avec le comportement " petit-bourge". On voit les limites de cet exercice.
Quant à la Cause , depuis 1918 jusqu’à 1989, je n’arrive pas à comprendre comment on peut encore la soutenir. Je ne dis pas cela de façon offensive, c’est simplement l’étonnement qui me fait réagir. Le but ? Les lendemains qui chantent ? soit. Et les moyens ? les massacres du peuple russe ? les massacres dus aux partis frères ? et jusqu’aux misérables et ultimes magouilles d’un PCF éternellement à l’agonie ? Qui ne connait pas cette histoire épouvantable ? Qui ne comprend pas encore que les partis ne cherchent que le pouvoir pour l’exercer ?
@la_taupe oui, L’Enracinement fait partie de mon top 10 avec aussi L’Etat de Bernard Charbonneau.
voir également :
►http://seenthis.net/messages/168483
►http://seenthis.net/messages/167677
►http://seenthis.net/messages/203876
@aude_v tu as bien raison. Je pense que pour Simone Weil ça devrait pas poser trop de problemes de trouver ses ouvrages dans les bibliothèques et dans les librairies, sachant qu’il s’agit d’une auteur contemporaine et que les premières impressions de ses ouvrages ont été réalisées par Gallimard assez récemment, dans les années 90 il me semble - l’auteur n’avait publié aucun ouvrage de son vivant, et je trouve ça juste incroyable.
Je trouve important que des ouvrages puissent se retrouver un jour ou l’autre dans le domaine public, car il garantit l’accès libre et égal à tous, et même rend possible la réimpression d’ouvrages « épuisés », sans avoir à obtenir l’autorisation d’ayants droits ou de maisons d’éditions. Je pourrais donner le lien vers une très bonne conférence de James Boyle (en anglais non soutitré) au sujet de l’importance (et de l’Histoire) du domaine public si ça intéresse quelqu’un.
Finalement la question à se poser pour des ouvrages sous #copyright lorsque l’auteur est décédée depuis +/- 70ans - en fonction des différentes législation - c’est est-ce que l’ouvrage a été depuis reversé dans le domaine public ?
On the Abolition of All Political Parties.
( de l’abolition de tous les partis politiques)
Simon Leys, mort hier en Australie, commentait Simone Weil...
On the Abolition of All Political Parties
Pub date : January 2013
RRP : $16.99
ISBN : 9781863955881
Imprint : Black Inc.
L’INE (l’INSEE bolivien) est en train d’élaborer un code pour référencer de manière unique les quartiers (urbains) et les communautés (rurales).
Pour éviter toute interprétation politique dans un pays où les limites territoriales ne sont pas définies partout, il a été décidé que le code n’aurait pas de référence administrative (dans tel département, dans telle ville) mais au contraire seulement une référence géographique.
Dans un premier temps, il a été décidé que, pour chaque quartier ou communauté (auquel correspond un polygone de limite territoriale), la référence sera le centroïde du polygone (en gros, le centre de gravité, toujours inclus dans le polygone). Et une des possibilités est d’utiliser le geohash de ce point central comme code de référence du quartier ou de la communauté.
GeoHash est un algorithme qui transforme (latitude,longitude) en un code, par exemple : (57.64911,10.40744)
devient u4pruydqqvj
. Chaque caractère additionnel augmente la précision.
►https://en.wikipedia.org/wiki/Geohash
Le GeoHash est réversible, ce qui signifie que la connaissance du code permet de retrouver latitude et longitude avec une certaine précision, qui dépend du nombre de caractères du geohash. Par exemple, avec 8 caractères, la précision est d’à peu près 50m.
Par contre, ayant réduit le polygone à un simple point, il n’est pas possible de revenir au polygone à partir du geohash, même pas à une approximation grossière.
Dans la deuxière étape, on aimerait donc pouvoir coder les polygones, et non pas simplement leurs centroïdes.
Le souci, évidemment, est la taille du code résultant. Imaginons la méthode suivante : simplifier le polygone en le remplaçant par sa « bounding box », c’est à dire le « rectangle » qui contient le polygone (latitudes et longitudes min et max). Pour coder le polygone à partir de ces 4 points en concaténant leurs geohash, il faut 4 fois plus de caractères, disons 8x4=32 caractères. On peut imaginer comprimer pour arriver à 16 caractères, puisque les 4 geohash auront une grande partie en commun.
Pour coder très grossièrement le polygone, on multiplie déjà par deux la longueur du code. Et on aimerait pouvoir définir de façon beaucoup plus précise les polygones, avec 10 points par exemple. Plusieurs possibilités :
– geohash de chaque point du polygone, concaténation de tous les geohashs, puis compression de cette concaténation - un seul code, mais très long et pas directement utilisable pour indexer
– méthode RecursivePrefixTree : on liste tous les geohash contenus dans le polygone - autant de codes que de polygones inclus dans la géométrie, très facile à utiliser pour indexer - plus adapté aux machines qu’aux humain.e.s
Avez-vous déjà vu et essayé des méthodes pour coder la géométrie d’un polygone avec une seule chaîne de caractères, et qui soit utilisable par un humain (recopier, entrer la valeur dans une application) ?
Quelques références
GeoHash :
– ►https://en.wikipedia.org/wiki/Geohash
– ▻http://postgis.net/docs/ST_GeomFromGeoHash.html
– ▻https://github.com/davetroy/geohash-js
– ▻https://github.com/yinqiwen/ardb/blob/master/doc/spatial-index.md
– ▻http://blog.notdot.net/2009/11/Damn-Cool-Algorithms-Spatial-indexing-with-Quadtrees-and-Hilbert-Curves
GeoHash pour polygones :
– ▻https://www.npmjs.org/package/polygon-hash
– ▻http://elasticsearch-users.115913.n3.nabble.com/Doing-bounding-box-filtering-using-a-geohash-p
– ▻https://github.com/jillesvangurp/geogeometry
– ▻https://github.com/derrickpelletier/geohash-poly
Utilisation comme index de bases de données :
– ▻http://lucene.apache.org/core/4_7_1/spatial/org/apache/lucene/spatial/serialized/SerializedDVStrategy.html
– ▻http://lucene.apache.org/core/4_7_1/spatial/org/apache/lucene/spatial/prefix/RecursivePrefixTreeStrategy.html
– ▻http://blog.safe.com/2014/03/dynamodb-s3-geoindex-big-data
– ►http://www.opensourceconnections.com/2014/04/11/indexing-polygons-in-lucene-with-accuracy
– ▻http://www.lucenerevolution.org/2013/Lucene-Solr4-Spatial-Deep-Dive
– ▻http://www.slideshare.net/lucenerevolution/search-with-polygons-another-approach-to-solr-geospatial-search
– ▻http://www.elasticsearch.org/guide/en/elasticsearch/reference/current/mapping-geo-shape-type.html
voir aussi la question sur gis stackexchange
▻http://gis.stackexchange.com/questions/102941/what-methods-exist-for-geohash-of-polygon
Déjà tu pourrais définir les coordonnées des sommets par rapport au centroïde, ça éliminerait (par translation) toute la phase que tu appelles de « compression ».
Plus tu veux de précision, plus il te faudra de « dimensions », mais commençons par le plus simple, la dimension 1 :
– « un disque de x km de rayon autour de C » => (c,x)
où c
est le geohash du point C.
Note que je parle de disque et de km, mais ça peut aussi être un carré de n surfaces de base (hectares par exemple)…
Un autre truc possible (et humainement compréhensible) pour coder une forme, c’est de fournir un alphabet de base et de dire « en forme de U », « en forme de N », etc. Ou encore les formes de tetris.
Bonne idée le tetris :)
Mais avant de tenter la #révolution #mathématique, je cherche déjà des pointeurs vers des méthodes existantes. Je n’ai pas trouvé grand chose pour l’instant.
Pour préciser l’objectif de ce code, l’INE veut pouvoir fournir une API de consultation de ses données, avec un code pivot pour les géométries, indexable et facile à copier manuellement.
Peut être aussi chercher du côté de la représentation et compression de contours en traitement d’image ou vidéos. Ce qui revient plus ou moins à utiliser un alphabet de base (le « sparse coding ») comme tu le proposes @fil.
Ça avance :
– GeoRaptor, un outil #python qui applique la méthode RecursivePrefixTree référencée plus haut :
▻https://gis.stackexchange.com/a/228496/32749
– ElasticSearch utilise le geohash comme une des deux stratégies (avec « quadtree ») pour indexer les polygones :
▻https://www.elastic.co/guide/en/elasticsearch/reference/current/geo-shape.html
Christine Boutin ruinée par sa campagne aux élections européennes
▻https://fr.news.yahoo.com/christine-boutin-ruinée-campagne-élections-européennes-143924831.html
« Pour l’instant, j’ai des problèmes financiers réels à régler. Mon score fait que je ne suis naturellement pas remboursée de ma campagne qui revient à 280.000 euros. Rien que les affiches, les bulletins de vote et la profession de foi, ça coûte déjà 150.000 euros. C’est énorme ».
« La démocratie a un coût »
Boutin, je m’en tape, mais je trouve choquant qu’il faille aligner 150 000€ pour avoir le droit de présenter ses idées dans une démocratie.
Après, faut pas s’étonner qu’il n’y a pas de prolos en politique : ça ressemble méchamment à un ticket d’entrée.
#candidature_censitaire #argent #élection #reproduction_social
Pas de moyens, pas de droits !
Je crois que si. Tu peux être candidats sans faire d’affiches, ni éditer de bulletins de vote... C’est là toute l’hypocrisie de l’affaire.
Intervention de René Dumont en 1974
►http://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu00133/intervention-de-rene-dumont-en-1974.html
1.32 % , c’est peu mais la campagne n’avait pas coûté grand chose.
et l’ump, avec ses dépenses à outrances non plus :)
Alors que le tirage au sort coûterait tellement moins cher ...
Cela signifie surtout que rien de nouveau ne peut sortir des urnes sauf s’il s’agit d’une lubie de millionnaire... rarement en faveur des gueux.
Les partis verrouillent le champ des possibles en politique et oui, le fait qu’il faille passer sous leur fourche caudine pour espérer se présenter devant nos concitoyens est lourd de sens.
Du coup, les gens qui débarquent avec des idées neuves passent dans la machine à formater des partis et à la fin, on a toujours les mêmes apparatchiks à départager dans l’urne. Avec les mêmes stratégies de merde : parce qu’on est là pour gagner (pas pour défendre des idées).
#Livre-blanc sur les #objets-connectés : les nouveaux eldorados de l’économie connectée
▻http://www.slideshare.net/slideshow/embed_code/29242445
Je vous conseille de lire la page 51, à partir de « avons-nous finalement le choix ? »
Consommateur ou consom’acteurs, avons-nous finalement le choix ? Avez-vous pensé à choisir parmi les modèles cathodiques pour votre dernier achat de téléviseurs ? Avez-vous une adresse email personnelle qui ne soit pas hébergée dans les nuages ? Vos économies sont-elles placées dans des bas de laine, un coffre ou sur des comptes bancaires informatisés, virtuels et décorrélés de l’étalon-or ?
Pourrez-vous acheter en 2020 un matelas non connecté quand il n’y aura plus que des modèles fournissant des services que nous n’imaginons pas encore, et cela certainement pour un prix équivalent ?
Que dire quand l’Homme sera en 2020 le futur « objet » à connecter ? La médecine induit une modification de nos fonctions biologiques ; sans parler de chirurgie réparatrice, de la pose de prothèse à but médical ou non, car après tout la chirurgie esthétique se généralise : alors pourquoi ne pas envisager des implants qui serviraient à nous rendre plus fonctionnels et plus interactifs avec un environnement qui deviendra plus connecté que jamais. On parle d’ores et déjà de réalité augmentée et pourquoi pas d’un Homme augmenté ?
Altérer notre humanité est difficile à concevoir. L’ambiguïté d’être homme+machine est encore difficile à accepter. Pourtant, ce qui est inconcevable pour une génération l’est nettement moins pour la génération suivante. Quels freins auront la génération « tactile », la génération de l’ubiquité, la génération « implantée » ? Quel regard porteront ces générations sur la révolution de l’Internet et de l’Internet des Objets ? Feront-ils ne serait-ce que la distinction entre ces deux Internet ?
L’avenir tranchera.
#totalitatisme versus #démocratie
#internet #internet_des_objets #technologie #TIC #économie #industrie
#crédulité_techno (le tag inverse de #critique_techno)
et très clairement #transhumanisme
et cc @pmo, pour le lien
Mary Meeker : l’avenir est portable, conduisable, volant, et scannable - LinkedIn
▻http://www.linkedin.com/today/post/article/20130529152733-13780238-mary-meeker-the-future-is-wearables-drivables-flya
Mary Meeker vient de publier, comme chaque année, son rapport des tendances internet, validé par le cabinet Kleiner Perkins Caufield Byers. 117 pages bourrées d’informations. Retenons-en une. Sur l’internet, en 1993, personne ne savait que vous étiez un chien. Aujourd’hui, tout le monde le sait ! La présentation : ▻http://www.slideshare.net/slideshow/embed_code/22135327?rel=0# Tags : internetactu2net fing (...)
Fête de la musique 2013
▻http://www.slideshare.net/slideshow/embed_code/20335646
Les 3 agences sélectionnées pour l’affiche de la fête de la musique refusent d’être exploitées, et l’expliquent…
via twitter @geoffrey_crofte @notabene
#graphisme #artisans #exploitation #ministère_français #mépris
Qu’est-ce que le Digital Labor ? (séminaire 26 mars 2013) : : BodySpaceSociety
▻http://www.bodyspacesociety.eu/2013/03/26/slides-quest-ce-que-le-digital-labor
▻http://www.slideshare.net/slideshow/embed_code/17721878#
▻http://digitallabor.org/files/5913/2867/2898/cover.jpg
La parution récente de l’ouvrage ‘#Digital_Labor. The Internet as playground and factory’ ▻http://digitallabor.org , dirigé par Trebor Scholz couronne plusieurs années de recherches et fait connaître au public international un domaine émergent de réflexion autour de l’économie de la contribution d’Internet.
Voir aussi la biblio sur le site du bouquin de Scholz (j’étais sûr de l’avoir partagée ici) : ▻http://digitallabor.org/references
Et également #pdlt #shameless :
▻http://www.franceculture.fr/emission-place-de-la-toile-digital-labor-portrait-de-l-internaute-en-t
Excellent article officiel sur la spectaculaire panne de #CloudFlare (voir notamment leur beau graphique au début de l’article) qui a coupé l’accès à tant de sites Web aujourd’hui.
▻http://blog.cloudflare.com/todays-outage-post-mortem-82515
J’en tire plusieurs leçons :
1) La dépendance de tant de sites vis-à-vis d’un seul fournisseur n’est pas une bonne chose. Point déjà signalé en ▻http://www.sebsauvage.net/rhaa/index.php?2012/01/23/13/42/15-cloudflare-le-syndrome-akismet
2) Les outils permettant de gérer simplement N machines sont à la fois indispensables et dangereux. (L’équivalent de #Flowspec que cite l’article, pour une machine Unix, serait #Chef, #Puppet ou #Ansible, avec lesquels des catastrophes équivalentes sont possibles) Lorsque ces outils déconnent, ils transforment une panne locale en un problème mondial. Gérer à la main 1 000 routeurs n’est évidemment pas réaliste. Les gérer tous « comme un seul routeur » expose à des pannes comme celle d’aujourd’hui. Sur la liste FRnog, Frédéric Dhieux a formulé une idée intéressante : avoir N (avec N >= 2) groupes de routeurs gérés de manière différente par des équipes différentes.
Un article moins technique : ▻http://techcrunch.com/2013/03/03/cloudflare-is-down-due-to-dns-outage-taking-down-785000-websites-includi
Et un exposé sur l’utilisation de Flowspec à CloudFlare. Il doit être très lu aujourd’hui :-) ▻http://www.slideshare.net/junipernetworks/flowspec-bay-area-juniper-user-group-bajug
Une présentation de FlowSpec en français : ▻http://media.frnog.org/FRnOG_18/FRnOG_18-6.pdf
la solution serait quoi alors ? moi qui m’intéressait aux solutions comme puppet et cie.
@mhoungbo Comme souvent en ingéniérie, il y a le choix entre deux solutions imparfaites... Mais la piste de Frédéric Dhieux me semble intéressante, au moins pour les grosses boîtes.
Les outils permettant de gérer N machines peuvent vraiement etre dangereux : ▻http://jpmens.net/2013/02/06/don-t-try-this-at-the-office-etc-sudoers
:-(
Ce week-end, j’ai fini de souder mon premier #shruthi.
►http://mutable-instruments.net/shruthi1
Les composants sont de très bonne qualité (les plaques de circuits imprimés sont super bien finies, les embases de jack sont des Neutrik (les connaisseurs apprécieront)) et le montage est très facile (accessible à un débutant, non technicien). Il faut juste avoir un fer à souder adapté (petit et fin).
Et niveau son, un synthétiseur monophonique pour ce prix, avec un son pareil, il n’y a que ça. Le son peut être très chaud et rond (grâce au super filtre analogique) comme aggressif et numérique (oscillateurs numériques, avec des effets quasi FM). Arppegiateur, mini-séquenceur interne, matrice de modulation très complète...
Les possibilités de hacks/bidouilles des circuits sont incroyables (et documentées), certains membres de la communauté ne s’en privent pas :).
Bref, je suis un peu scotché par cette petite bête :) et je souhaite une très longue et bonne route à Olivier Gillet, son créateur
#son #open-hardware #mutable-instruments #synthetizer #synthétiseur
Merci pour le lien ! (version desktop) : ▻http://fr.slideshare.net/fossaconference/fossa2012-shruti-mutable-instrument-open-hardware-diy-80s-sonic-aesth
En effet, ça avait super intéressant vu les slides.
Glyn Moody’s presentation - Before and after ACTA : ►http://www.slideshare.net/glynmoody/glyn-moody-before-and-after-acta-final
oui, pareil que @fil
par contre je n’ai pas tout suivi, ça manque d’une bande-son.