• Fermeture de la #télévision_publique grecque : un nouveau pas vers un régime autoritaire - Austérité - Basta !
    http://www.bastamag.net/article3117.html

    Frappée par l’#austérité, placée sous tutelle de la Commission européenne, la #Grèce vient de franchir une nouvelle étape vers l’autoritarisme. Le 11 juin, le gouvernement a brutalement fermé par décret la radio-télévision publique. Sous prétexte de réduire le nombre de fonctionnaires, il se débarrasse ainsi d’un vecteur d’informations de plus en plus gênant. Au profit des chaînes privées, contrôlées par des intérêts économiques proches du pouvoir. Basta ! était aux côtés des milliers de manifestants qui ont entouré le siège de la radio-télévision pour retarder l’assaut des forces de l’ordre.

    • « La télévision publique est la seule à parler des grèves et des mouvements sociaux, analyse Adonis Kashitas, qui a travaillé pendant 30 ans comme cameraman. Ils veulent détruire tout mouvement de contestation, à commencer par l’information ».
      « Le gouvernement a complétement dévalorisé notre travail ces dernières années, complète Nicky Tselika. Voir les gens exprimer ainsi leur solidarité nous touche beaucoup. » Les principaux partis d’opposition sont venus apporter leur soutien aux employés de la radio-télévision publique : Syriza (la coalition de la gauche radicale), les « Grecs indépendants » (droite souverainiste opposée à l’austérité) et le KKE (Parti communiste), qui propose de diffuser les émissions de l’ERT sur la chaîne qu’il possède. Le parti néo-nazi Aube dorée (7% aux dernières élections) a annoncé qu’il soutenait la fermeture.

    • « serious errors » - on n’a pas besoin beaucoup de fantaisie pour comprendre la suite des calculs bien opportunistes par laquelle la décision était imposé sans avertissement tout à trac.

      https://www.nytimes.com/2013/06/12/world/europe/greece.html?_r=0

      The move came just days after one of Greece’s lenders, the International Monetary Fund — while acknowledging “serious errors” in the austerity policies it has imposed on the country — chastised the government as having failed to take “politically difficult measures” to shrink the public sector since it received its first bailout in 2010.

      Athens promised its creditors this week to dismiss 4,000 civil servants this year, including 2,000 by the end of the summer and 15,000 by the end of 2014.

      That may not sound daunting in a public work force of around 650,000. Yet, through more than three years of drastic budget cuts and a rapidly shrinking economy, the debt-ridden country has yet to fire a single government employee.

    • Les images que la télévision publique grecque ne diffusera pas
      http://www.bastamag.net/article3121.html

      10 000 manifestants ont convergé le 11 juin vers les locaux de la télévision publique grecque, dont le gouvernement a annoncé la fermeture dans l’après-midi. Dans les couloirs, les salariés ont du mal à réaliser qu’ils viennent d’être licenciés, sans aucun préavis. Les forces de l’ordre ont pris le contrôle des émetteurs pour empêcher toute diffusion de programme. Devant le siège de la télévision, leaders politiques et artistes se relaient pour exprimer leur indignation et leur inquiétude face à cette décision autoritaire. Aperçu en image d’une soirée pendant laquelle la démocratie grecque a de nouveau été bafouée.

      http://vimeo.com/68212911#